Grandes écoles 2017 - supplément l Express l Expansion
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Grandes écoles 2017 - supplément l'Express l'Expansion

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À CHAQUEPROFIL SAFORMATION ÉCOLES POSTBAC: L’EXCELLENCE SANSPASSER PAR LAPRÉPA APRÈS UNEPRÉPA OU UNBAC + 2/3 ÉTUDES SUPÉRIEURES GRANDES ÉCOLES LE CHOIXGAGNANT P A G E SS P É C I A L E S- L’ E X P A N S I O NN ° 8 2 0- DÉ C E M B R E2 0 1 6 - J A N V I E R2 0 1 7- NE PE U TÊ T R EV E N D US É P A R É M E N TA V E C QUE FAIRE APRES UN BAC + 2/+ 3 ANNÉE DE SPÉCIALISATION|ADMISSION PARALLÈLE|BACHELOR LICENCE PRO|MASTER|DIPLÔME D’ÉTAT|RÉORIENTATION SAMEDI25 FÉVRIER10 H - 18 H PARISESPACE CHAMPERRET CONFÉRENCES ET RENCONTRES AVEC LE SOUTIEN DU Sommaire 04 L’innovation au cœur des écoles de commerce 10 Les écoles de commerce postbac plus attractives 14 Une journée au salon 20 Neuf raisons de choisir une école d’ingénieurs 24 Que fait-on vraiment en école d’ingénieurs ? Une coédition L’Express-L’Expansion-l’Etudiant l’Etudiant. SAS de 20.809.298 euros. Siège social : 29, rue de Châteaudun, 75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00. RCS 814 839 783 Paris Président: Groupe L’Express • Directeur de la publication : François Dieulesaint • Directrice générale de l’Etudiant : Chrystèle Mercier • REDACTION. Directrice de la rédaction: Marie-Caroline Missir. Rédactrice en chef déléguée : Marie-Anne Nourry. Rédactrices : Delphine Dauvergne, Cécile Peltier, Pascale Tréguer •SECRETARIAT DE REDACTION. Secrétaire général de la rédaction : Thierry Gibrat. Secrétaires de rédaction : Valérie Canale, Martine Favier • MAQUETTE. Directrice artistique : Isabelle Glomaud.

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Publié le 21 novembre 2016
Nombre de lectures 169
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

À CHAQUEPROFIL SAFORMATION
ÉCOLES POSTBAC: L’EXCELLENCE SANSPASSER PAR LAPRÉPA
APRÈS UNEPRÉPA OU UNBAC + 2/3
ÉTUDES SUPÉRIEURES GRANDES ÉCOLES LE CHOIX GAGNANT
P A G E S S P É C I A L E S  L ’ E X P A N S I O N N ° 8 2 0  D É C E M B R E 2 0 1 6  J A N V I E R 2 0 1 7  N E P E U T Ê T R E V E N D U S É P A R É M E N T A V E C
QUE FAIRE APRES UN BAC + 2/+ 3 ANNÉE DE SPÉCIALISATION|ADMISSION PARALLÈLE|BACHELOR LICENCE PRO|MASTER|DIPLÔME D’ÉTAT|RÉORIENTATION
SAMEDI25 FÉVRIER10 H  18 H PARISESPACE CHAMPERRET
CONFÉRENCES ET RENCONTRES
AVEC LE SOUTIEN DU
Sommaire 04 L’innovation au cœur des écoles de commerce
10 Les écoles de commerce postbac plus attractives
14 Une journée au salon
20 Neuf raisons de choisir une école d’ingénieurs
24 Que faiton vraiment en école d’ingénieurs ?
Une coédition L’ExpressL’Expansionl’Etudiant
l’Etudiant. SAS de 20.809.298 euros. Siège social : 29, rue de Châteaudun, 75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00. RCS 814 839 783 Paris Président : Groupe L’Express • Directeur de la publication : François Dieulesaint • Directrice générale de l’Etudiant : Chrystèle Mercier • REDACTION. Directrice de la rédaction : Marie-Caroline Missir. Rédactrice en chef déléguée : Marie-Anne Nourry. Rédactrices : Delphine Dauvergne, Cécile Peltier, Pascale Tréguer • SECRETARIAT DE REDACTION. Secrétaire général de la rédaction : Thierry Gibrat. Secrétaires de rédaction : Valérie Canale, Martine Favier • MAQUETTE. Directrice artistique : Isabelle Glomaud. Rédacteur graphiste : Nicolas Lounda. Rédactrice iconographe : Amandine Bollard • PUBLICITE. Directeurs commerciaux : Sébastien Mercier, Marie Valade. Chef de publicité : Brigitte Lévy. Avec toute l’équipe commerciale. Exécution : Sylvie Joly (chef de groupe), Régine Nguyen, Pascal Vinette • FABRICATION : Pascale Supernant.
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SPÉCIAL GRANDES ÉCOLES
Grandes écoles : la nouvelle donne de l’entrepreneuriat
édito
Gage de bonne insertion professionnelle et d’ouverture
internationale, le succès des grandes écoles de commerce
et d’ingénieurs ne se dément pas. Depuis plus d’une dizaine
d’années, ces établissements prestigieux et sélectifs ont
pourtant largement ouvert leurs voies d’accès, en proposant
des formations accessibles directement après le bac
et en recrutant des profils plus divers, des bacheliers littéraires
aux titulaires d’un BTS ou d’un DUT. L’offre de formations,
elle aussi, s’est adaptée aux exigences de la mondialisation
et aux nouvelles compétences recherchées par les entreprises.
Toujours plus ouvertes sur l’international, elles forment
aujourd’hui des jeunes capables de travailler dans plusieurs
langues et dans un environnement multiculturel.
Adaptabilité, créativité, solide formation intellectuelle
et connaissance de l’entreprise sont les atouts des diplômés
des grandes écoles françaises. Depuis peu,
rattrapées par les sirènes de la netéconomie, les grandes écoles
se sont dotées de programmes tournés vers l’entrepreneuriat,
répondant ainsi au désir d’une part grandissante
de leurs élèves de créer leur startup plutôt que d’intégrer
une grande entreprise. Un changement de paradigme qui
© FLORENCE LEVILLAIN POUR L’ETUDIANT
bouleverse la donne
des formations et oblige
les entreprises comme
les écoles à s’adapter pour capter cette nouvelle génération d’étudiantsentrepreneurs.
MARIECAROLINEMISSIR Directrice de la rédaction mcmissir@letudiant.fr @McMissir
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études supérieures
L’INNOVATIONAUCŒUR NDouvEelleSsÉdagCogieOs, mLulEtiplSicatiDonEdes pCarteOnairMes, déMveloEppeRmeCnt dEes
diplômes à double compétence, cursus sur mesure… Les grandes écoles ne cessent
de se réinventer afin de rester dans la course internationale.
PA R C É C I L E P E LT I E R
Plus de 134 300 étudiants formés par an ! Les écoles de commerce séduisent. Le secteur – qui compte près de 200 éta-blissements, pour la plupart privés –, offre une multitude de formations de qualité très variable. Dans le haut du panier, le modèle de la grande école de commerce attire les meilleurs candi-dats. « Depuis quelques années et la crise de 2008, il y a toujours davantage de jeunes qui veulent intégrer une grande école de management. Sur le marché de l’emploi, ce type de cursus est garant d’une insertion profession-nelle réussie », affirme Loïck Roche, di-recteur de GEM (Grenoble Ecole de ma-nagement) et président du Chapitre des écoles de management à la Conférence des grandes écoles (CGE), qui réunit la crème des établissements.
Promesse tenue 38 grandes écoles de management fran-çaises, reconnues par l’Etat, délivrent, au terme de cinq années d’études post-bac, un diplôme national conférant le grade de master. « Exercer le métier de ses rêves dans l’entreprise de ses rêves, au salaire souhaité, c’est la promesse d’une grande business school à ses di-
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plômés », ajoute Loïck Roche. La garan-tie d’une insertion rapide et d’une bonne rémunération, qui tient toujours malgré la crise. Selon la dernière en-quête de la CGE sur l’insertion des étu-diants, les salaires bruts annuels moyens des managers diplômés en 2015 dépassent 35 000 € – 40 000 € en in-cluant les primes.
Les admissions parallèles de plus en plus nombreuses L’entrée sur concours après deux ans de classe prépa reste la voie classique, mais c’est loin d’être la seule possibilité. Les itinérairesbisse sont multipliés. Ainsi, certaines grandes écoles, comme l’EBS à Paris, l’Esdes à Lyon ou l’Iéseg (Lille, Paris), proposent un cursus en cinq ans après le bac pour les lycéens que la prépa n’enthousiasme pas. Et, dans les établissements recrutant après une classe préparatoire, plus de la moitié des élèves sont entrés par la voie des admissions parallèles. Ces écoles permettent à des élèves issus d’une formation de niveau bac + 2 (BTS, DUT…) ou bac + 3 (licence, Bachelor…) d’intégrer le même programme grande école, en première ou en deuxième
année (équivalent L3 ou M1). Le dosage classes prépas-admissions parallèles dépend du prestige de l’établissement : plus il est reconnu, plus il puise dans le vivier des élèves de prépas. Mais même les plus cotés accueillent des étudiants par la voie des admissions parallèles : « Je suis entré à l’Essec en M1, après une licence de finance à Assas et un master d’économie internationale à l’université Paris 1 », témoigne, par exemple, Nassim.
Prépa : la voie royale Reste que passer par une classe prépa-ratoire offre presque l’assurance d’inté-grer une école ! En 2016, 7 805 places ont été proposées aux étudiants issus de prépa, seules 7 523 ont trouvé preneur ; 282 sont donc restées libres (contre 250 un an plus tôt). Par ailleurs, les années de classe prépa-ratoire s’effectuant, dans les trois quarts des cas, dans des établissements pu-blics, les frais de scolarité (désormais alignés sur les droits d’inscription à l’université, soit 184 €) sont modestes comparés à ceux des écoles de com-merce postbac, qui oscillent entre 4 600 et près de 10 500 € par an.
SPÉCIAL GRANDES ÉCOLES
© ESSEC
L’entrée sur concours après deux ans de classe prépa reste la voie royale (ici à l’ESSEC), mais les admissions parallèles concernent désormais plus de la moitié des étudiants en écoles de commerce.
Pour financer cet investissement, les étudiants ont la possibilité de percevoir des bourses du Crous (pour les écoles reconnues par l’Etat), auxquelles peu-vent s’ajouter des bourses internes, des prêts d’honneur (à taux zéro) mis en place par les fonds sociaux des écoles, et, bien sûr, des prêts bancaires à taux préférentiels. Il existe enfin une solution alternative : réaliser une partie de sa scolarité par la
SPÉCIAL GRANDES ÉCOLES
voie de l’alternance. Dans ce cas, le jeune n’acquitte plus de frais de scola-rité (c’est l’entreprise d’accueil qui les prend en charge) et il perçoit même une rémunération. Ouvert en 2003, le centre de formation des apprentis de Toulouse Business School a vu passer plus d’un millier d’étudiants en dix ans. A Evry, Télécom EM compte pour sa part près de 130 étu-diants en apprentissage chaque année.
Des parcours à la carte Malgré des spécificités d’ordre essentiel-lement pédagogique, les grandes écoles ont plus de points communs que de dif-férences. Toutes dispensent une forma-tion généraliste qui aborde les fonda-mentaux du management les deux premières années. Bienvenue aussi au royaume des études de cas pratiques et du travail de groupe, via des missions de consulting aux entreprises, qui
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études supérieures
soumettent leurs problématiques aux étudiants. Pour que leurs diplômés puissent enrichir leur CV en expérience professionnelle et muscler leur réseau, la plupart des établissements proposent une année dite de césure, dédiée à la réalisation de stages ou de projets per-sonnels (volontariat, voyage, année d’études), en France ou à l’étranger. De plus en plus d’écoles offrent un pro-gramme à la carte. L’esprit de promo de-meure, mais les parcours s’individuali-sent. Ainsi, à Kedge BS, après un an consacré aux cours fondamentaux, l’étudiant évolue dans un parcours « sur mesure », élaboré avec l’équipe pédago-gique. Il choisit ses cours et la nature de ses expériences (professionnelles, per-sonnelles, associatives…). De même, l’Essec a mis en place une « carte cognitive » qui accompagne les élèves tout au long de leur parcours per-sonnalisé. « Il s’agit d’un outil destiné à recenser les compétences et les expé-riences acquises et à identifier celles qui restent à acquérir pour s’orienter et
construire son projet », décrit Jean-Michel Blanquer, directeur de l’Essec. Dans le rayon innovation, l’école teste un programme qui permet aux étu-diants de proposer puis de créer, avec des professeurs volontaires, de nou-veaux cours. Les premiers enseigne-ments nés de cette collaboration ont été diffusés au cours de l’année scolaire 2015-2016, sous forme de SPOC (Small Private Online Courses). Autre exemple, à Néoma : cette année, tous les étu-diants seront plongés dans une entre-prise de téléphonie mobile, grâce à un casque relié à une application de réalité augmentée.
Une dimension internationale renforcée Créativité, réactivité, mais aussi adapta-bilité et compétences interculturelles. Toutes les grandes écoles de commerce françaises préparent aujourd’hui leurs étudiants à travailler dans une écono-mie mondialisée. « Si le monde écono-mique est un village global, celui de
Décrypter les labels l’Enseignement supérieur et de la Recherche, après avis de la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG). Le visa garantit la qualité des cursus et des procédures d’admission. Une centaine de diplômes de gestion le détiennent. LE GRADE DE MASTER. Il est accordé aux diplômes de niveau bac + 5 pour une durée de un à cinq ans. Le grade est synonyme de haut niveau de compétence professionnelle et académique. Il exige
Pour choisir une bonne école et une bonne formation, il convient de scruter les principaux signes de reconnaissance officielle. LA RECONNAISSANCE PAR L’ÉTAT.Elle permet aux étudiants d’être inscrits à la Sécurité sociale étudiante et, éventuellement, de bénéficier d’une bourse du Crous. Plus de la moitié des écoles bénéficient de cette reconnaissance par l’Education nationale. LE VISA.Un cran au-dessus, le visa est accordé au diplôme par le ministère de
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l’éducation au management doit le de-venir », confie Olivier Aptel, directeur général de l’ESC Rennes. 23,9 % des jeunes managers diplômés en 2016 ont d’ailleurs commencé leur carrière pro-fessionnelle à l’étranger. Toutes les écoles renforcent la dimension interna-tionale de leurs cursus. Certaines ont ouvert des campus en propre à l’étran-ger, telle Skema qui en possède à Ra-leigh (États-Unis), à Suzhou (Chine) et à Belo Horizonte (Brésil). L’EM Norman-die a inauguré le sien en 2014 à Oxford (Royaume-Uni), qui a accueilli déjà plus de 150 étudiants rien qu’au premier se-mestre 2016, et l’Essec le sien en 2015 à Singapour. Avantage de ces implanta-tions délocalisées : garantir aux étu-diants de nombreux départs à l’étranger quand les places dans des universités ou des business schools partenaires sont limitées. Le risque ? Que les étu-diants français restent entre eux au dé-triment de l’immersion culturelle. D’autres établissements jouent la carte de l’internationalisation « at home »
de l’école une recherche performante. Seules 38 écoles de commerce sont habilitées par la CEFDG à délivrer ce grade. LES ACCRÉDITATIONS INTERNATIONALES.Le label américain AACSB et l’accréditation européenne Equis garantissent le respect par une école de critères de qualité, tels que l’ouverture internationale, la proximité avec le monde professionnel et le niveau académique. Moins prestigieux qu’Equis, Epas atteste que la formation est équilibrée et
internationalisée, avec des professeurs dont la qualification est reconnue. RNCP(certifications au Répertoire national des certifications professionnelles). La Commission de la certification professionnelle (dépendant du ministère du Travail) n’évalue pas la qualité de la formation. Elle assure que l’école prépare à un métier et attribue un niveau de qualification aux diplômés de la formation (niveau II : bac + 3/4 ; niveau I : bac + 5, etc.).
SPÉCIAL GRANDES ÉCOLES
études supérieures
– comprenez en France – en accueil-lant beaucoup d’étudiants étrangers. L’ESC Rennes compte ainsi 50 % d’in-ternationaux. Mexicains, Russes et In-diens constituent le gros des étudiants présents sur le campus. Jessica, en troi-sième année du programme grande école, se souvient de sa classe de M1, constituée aux deux tiers d’étrangers : « Pour mon dernier projet de groupe, j’ai planché avec deux Chinoises, deux In-diens et un Français. Notre langue de travail était l’anglais. » Sur les campus de l’Iéseg, pas besoin d’aller loin pour être dépaysé. Avec plus de 1 700 étudiants étrangers sur 5 300 et une centaine de nationalités représen-tées, l’école postbac accréditée Equis, AACSB et AMBA offre un véritable bain multiculturel, et pas uniquement à la cafétéria : « Les trois quarts de nos pro-fesseurs permanents ont obtenu leur doctorat ou Ph.D dans une université ou une école étrangère », détaille son directeur, Jean-Philippe Ammeux.
Anaïs Hijos, 23 ans, en double formation à Audencia et Centrale Nantes
« Après mon bac S, j’ai hésité entre une prépa scientifique et une prépa commerciale, avant d’opter pour la seconde. A l’issue des concours, j’ai intégré Audencia, séduite par
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Des enseignements hybrides pour une multiplicité des compétences « Nous mettons davantage de pédago-gie de Centrale dans l’Essec », assure Jean-Michel Blanquer, le directeur de la business school de Cergy-Pontoise. Fini les formations en monodisciplinaire, vive la multiplicité des compétences. Les programmes transversaux (en par-tenariat avec des écoles d’ingénieurs, d’architecture ou de design) ont la cote. Objectif : mieux répondre aux besoins des entreprises en managers sachant générer (et gérer) des projets transver-saux et innovants. « On voit que l’inno-vation ne naît pas au cœur des théma-tiques, mais plutôt à l’interface des disciplines»,remarqueledirecteurde l’Ecole des mines de Nancy, Fran-çois Rousseau, qui, dans le cadre de l’alliance Artem avec l’ICN Business School et l’Ensa Nancy, a fait le pari de l’interdisciplinarité. L’EM Lyon cultive l’alliance de la science et du business avec l’Ecole cen-
le double cursus manager-ingénieur. La première année s’est déroulée au sein de l’école de commerce, avec une remise à niveau en sciences. J’ai ensuite étudié deux ans à Centrale Nantes, où j’ai adoré le programme, en particulier mon option, génie industriel. Le rythme du double diplôme est soutenu et il faut travailler, mais c’est tout à fait conciliable avec une vie associative. Je viens de
retourner à Audencia pour un an, afin de parfaire ma formation en management. Avec, au programme, entre autres : une majeure – j’hésite
trale de Lyon, à travers le programme transversal Idea qui mélange l’innova-tion, le design, l’entrepreneuriat et les arts. GEM a ouvert la voie en créant dès 2003 un double diplôme ingénieur ma-nager avec Télécom Bretagne. Chaque année, après deux ans d’études à Greno-ble, entre cinq et dix étudiants partent réaliser la troisième année de spéciali-sation de l’école d’ingénieurs brestoise. « Ils peuvent se contenter de cette spé-cialisation sanctionnée par un certificat de manager-ingénierie des systèmes et des affaires, ou demander un double di-plôme en effectuant la deuxième année de Télécom Bretagne », explique Jean-François Fiorina, directeur général ad-joint de GEM. Une fois diplômés, ces élèves s’orientent ensuite principale-ment vers des postes de conseil en cabi-net ou de gestion de projet en innova-tion au sein de grandes entreprises. Plus récemment, l’école a aussi tissé des par-tenariats avec Grenoble INP et avec l’Eisti, à Cergy-Pontoise.^
« Se frotter à deux manières de penser, se forger deux réseaux»
encore entre finance et business development –, trois mois dans une université étrangère – j’espère à Berkeley, aux Etats-Unis – et un stage. Je devrais avoir pas mal d’opportunités dans le domaine : le cursus nous permet d’acquérir un bagage scientifique solide, de nous © PHOTO FOURNIE PAR LE TEMOIN frotter à deux manières de penser, mais aussi de nous forger deux réseaux. Un bon passeport ensuite pour réaliser mon rêve : travailler dans la gestion de projets de recherche dans le secteur de la santé, et, si possible,
à l’étranger. »
SPÉCIAL GRANDES ÉCOLES
AllianceArtem
études supérieures LESÉCOLESDECOMMERCE TrPeizeOétaSblisTsemBentAs, qCuirecPrutLentUaprSèsleAbacTcalaTuréRat, dAélivCrenTt dIésoVrmEaisS le grade de master et font ainsi partie du cercle convoité des « grandes écoles ».
PA R C É C I L E P E LT I E R
Les écoles de commerce qui ouvrent leur formation après le bac ont le vent en poupe. En 2016, le concours Sésame, qui fédère 8 formations (contre 10 l’an-née dernière), a attiré plus de 6 544 can-didats. 2 954 ont intégré une formation. Le concours Accès, de son côté, a réuni 5 402 postulants pour 1 404 admis. Cette attractivité doit beaucoup à la nouvelle reconnaissance de ces établissements. Au total, 13 d’entre eux (sur une cen-taine) ont obtenu, après audit, l’autori-sation de délivrer un diplôme de grade master (à bac + 5), au même titre que les écoles postprépa en trois ans. Il faut dire que les écoles postbac ont beaucoup investi pour se hisser aux standards des « grandes écoles » : recru-tement de professeurs permanents, multiplication des accords à l’étranger, équipement informatique, dispositifs de suivi des diplômés et de coaching personnalisé pour les étudiants, etc. Résultat:àlasortie,leursdiplômés prétendentauxmêmespostesqueceux qui sont issus d’un établissement postprépa.
De longues périodes de stage Ces élèves ont même certains avantages avec, souvent, des expériences profes-
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e Johan Louedec, 22 ans, en 5 année à l’Essca « Après mon bac ES, j’ai association fait quelques jours de d’entrepreneuriat social – prépa, mais ça ne me j’ai monté un système de correspondait pas. L’année paniers de légumes suivante, j’ai préparé le étudiants avec des concours Accès et intégré producteurs locaux. l’Essca. Il y a des travaux Ensuite, avec un ami de de groupe et des l’Essca et un autre de présentations qui nous l’Ensimag, j’ai créé assurent une aisance à Tweady, qui permet de © PHOTO FOURNIE PAR LE TÉMOIN l’oral, et des exercices liker, de partager des concrets qui nous étudiantes, on apprend à tenues, puis d’acheter les préparent à notre future gérer un budget, à vêtements en ligne. vie professionnelle. Grâce manager des équipes… Objectif : démocratiser le aux associations Avec Enactus – une e-commerce via l’iPhone. »
sionnelles plus longues. A l’Ipag, par exemple, les étudiants réalisent chaque année un stage thématique : vente la première année, service support en deuxième année, à l’étranger en troi-sième année… Au total, ils cumulent au moins seize mois en entreprise, et se soumettent même à des bilans de com-pétences annuels.
Dans ces écoles, la connaissance de l’en-treprise passe en outre par des projets pédagogiques originaux. A l’EDC, les étudiants réalisent tous les ans des mis-sions de consulting pour de vraies en-treprises : étude de marché, diagnostic financier… Même pédagogie à l’EM Normandie, où des étudiants partici-pent à un programme d’accompa-
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