Introduction a la science politique
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INTRODUCTION À LASCIENCEPOLITIQUE Introduction I)LES STSBOELCA À LANEALYS UQEILITPO Produire un discours rigoureux sur la politique n’est pas simple. Le politiste est un individu quelconque, socialisé àla politique. La politique est quelque chose de familier pour lui : c’est son univers professionnel (relations de familiaritéavec des institutions, avec des actes comme le vote ou les manifestations, …), dont l’apprentissage s’est fait tout au long de sa scolarité. Ce rapport familier pose problè l’acquisition de savoirs fabrique des fame :çons de penser la politique, de penser des représentations instituées de la politique. Ces visions qui sont en nous peuventêtre inconscientes. Pour développer une réflexion, il faut avoir des questionsàse poser. Il faut aussiêtre capable de se défaire de toute culture qui nous habite. A) CATÉGOESRI DE LA VIE IQUEPTILO ET CATÉSEGORI DE LNALASYE EUQITILOP Les théories de la  :politique ne sont pas nouvelles. Elles ont le postulat suivant les citoyens s’intéressent aux phénomènes politiques. Ils connaissent les problèmes, les idéprogrammes politiques. Quand ils votent, ces citoyens expriment un choixologies et les réfléchi.  Ex   :Lors d’élections, il y a trois intervenants : les journalistes, les experts et les acteurs politiques. On assisteà une mise en scène du vote. Ces intervenants parlent sur le mode d’opinions publiques. On retrouve dans leurs discours l’attitude du citoyen modèle. Daniel Gaxie (Le Sens Caché) refuse lesa prioride la théorie de la démocratie. Pour lui, il s’agit d’une idéologie politique qui mérite d’être analysée. Pourtant, cette analyse ne va pas de soi. La politisation desélecteurs est quelque chose de complexe, contrairementà ce que peuvent dire (par exemple) les journalistes. Pour Gaxie, c’est un degréen fonction duquel des individus accordent leur attention auxévènements politiques. Il engage alors une enquête en s’intéressantàla participation politique : apparteniràune institution politique est une manière privilégiée d’avoir une activité Gaxie assimile la politisation politique.à activit desés politiquement orientées. En France comme aux Etats-Unis, le pourcentage des adhérents aux partis politiques varie de 2à4% de la population enâge de voter. La théorie de la démocratie est ici réduite. Gaxie essaye d’appréhender le degréde connaissance que les citoyens peuvent avoir de la politique. Le travail de l’enquêteur est de croiser les résultats concernant les questions politiques et ethnologiques. Les questions de Gaxie nouséloignent des postulats de la théorie de la démocratie. La politisation n’est pas universellement partagée. Elle s’élève quand s’accroît la position sociale des personnes interrogées. Pour Gaxie, il y a des exclus dans l’univers politique : il s’agit des personnesétant indifférentesàla politique. Il existe des idées reçues sur les comportementsélectoraux. Ces idées se sont naturalisées et il est difficile de les interroger. Le discours de la science politique est différent de celui d’une série de penseurs. Il n’est pas produit de la même façon et ne s’adresse pas au même public. B) ALYSENA IDIQJUREU ET ELASYNA OPEQUTILI
La science politique ne se situe pas sur le même terrain que celui du droit : la science politique n’est pas l’étude d’objets politiquesàpartir d’objets juridiques. Quand on fait de la science politique, on ne peut se séde connaissances politiques. En effet, le droit estparer pensé comme une variable de l’action publique. Le politiste ne peut s’en tenirà des explications juridiques pour comprendre les relations entre les différentes institutions. Les règles de droit ne suffisent pasàl’analyse politique.  Ex   : Révision constitutionnelle de 1962 pr Leésident de la république doitêtreétous les citoyens jouissant du droit de vote. Il s’agit delu par renforcer la légitimité d’unie institution. De Gaulle se sent le porteur d’une légitimité Il  personnelle.a le sentiment qu’une grande part de l’autoritéprésidentielle est liéeàson action personnelle. Cette réforme est en contradiction avec la culture républicaine, qui remonteàla IIIe République et qui se méfie d’un exécutif trop puissant. En 1962, il existe des outils juridiques pour réviser la Constitution. Se pose le problème du passageà l’assemblée qui est hostileà Gaulle. La solution est de De passer par l’article 11, ce qui entraîne l’insurrection de la classe politique. Pour comprendre la finalitédes pratiques politiques, il faut aussi avoir des réflexions en termes juridiques. Les analyses de la science politique se fondent sur une entreprise qui désacralise les institutions apparemment familières. II) LES DÉCRAMSEH DE LA SCIENCE ILITUQEPO Il existe certaines conditionsàrespecter pour faire une analyse politique. A) RÈGLES DE MÉDETHO Elles sont au nombre de trois. 1) LE DÉSEASPEMTN DU SENS CMOMUN La connaissance produite dans le cadre d’une analyse savante ne coïncide pas toutàfait avec la connaissance immédiate de phénomènes politiques ou sociologiques. Cette connaissance spontanée est qualifiée de sens commun et formée de présupposés, d’intuitions, de croyances et d’apparences. Une analyse politique ne s’arrête pas aux connaissances communes. Il faut se méfier des a priori cette connaissance spontan formantée. Il fautêtre conscient que cette connaissance tend des piègesàl’analyse politique. 2) DISTANCE CRITIQUE AVEC LES CONCEPTIONS DES ACTEURS Un politiste se tient informéde l’actualité. Il se tient doncàl’écoute de toute une série de personnes. De ce fait, ses discours ne sont pas neutres. Marx analyse le coup d’Etat de 1852 en France. Il est amené à étudier la conjoncture politique et toute une série de luttes entre 1848 et 1852. Cetteétude lui permet de faire apparaî les montagnards (=attachement :tre deux campsà la République) et les girondins (=partis de l’ordre). Ce second camp est lui-même diviséen deux groupes : les légitimistes et les orléanistes. Ces deux camps semblent s’opposer pour des raisons politiques. Marx ne s’arrête pas là. Ilétudie les intérêts politiques des deux camps. Avec les Bourbons, la propriété foncière domine. Avec les orléanistes, la finance est synonyme de puissance. Marx arriveà démontrer que ces deux camps s’opposent pour des raisons plus profondes, raisons qui sont d’ordre socio-économique. 3) TENDRE VERS LEXPLICOITAN
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