La matière et l'Esprit

Joseph Hubert

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• Publié par: joseph4006
• Publié le: 13 avril 2012
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• Langue: Français

Extrait

La matière et l’Esprit
Par Dr Joseph Hubert (Ph.D)
Docteur en philosophie et Science Métaphysique
Docteur en Homéopathie Uniciste
Diplômé de Biothérapies


Tout le monde connaît la matière (inerte ou vivante) car elle peut-être perçue ou ressentie par
nos sens, elle est donc perceptible et nul ne peut ignorer son existence.
Il en va tout autrement lorsqu’il s’agit de l’Esprit puisque celui-ci est impalpable et
indiscernable, qu’il s’agisse de l’esprit humain et à plus forte raison de l’Esprit-Saint que
certains nomment Dieu. (Esprit-Saint ou Saint-Esprit = Troisième personne de la trinité dans
certaines religions)
Les humains vont dès lors prendre plusieurs positions, certains croient seulement à ce qu’ils
voient et nient par conséquent l’existence de l’Esprit ou Dieu, d’autres sont croyants par
l’éducation reçue et surtout par crainte d’un Dieu vengeur, des conséquences du péché
conduisant vers les affres de l’enfer après la mort. D’autres encore fréquentent les édifices
religieux, pas tellement parce que leur cœur est rempli de ferveur, mais bien pour se donner
bonne conscience et faire comme la plupart. Et bien sûr, nous avons l’existence de personnes
ferventes et sincères qui prient et rendent hommages à Dieu.
Cependant la majeure partie de ces gens, croyants ou faisant semblant, sont persuadés que
l’Esprit-Saint ou Dieu est un être spirituel indépendant d’eux-mêmes vivant dans un endroit
céleste et a fortiori en dehors d’eux-mêmes.
Selon les physiciens, la matière est fondamentalement constituée d’atomes, eux-mêmes étant
formés par un noyau autour duquel gravitent des électrons. Le noyau se compose à son tour de
nucléons, à savoir de protons et de neutrons qui sont des particules soumises à des interactions
de réciprocité qui assurent leur cohésion ou homogénéité. Pour aller encore un peu plus loin
dans ce domaine, nous dirons que la fission (division) des noyaux et la fusion (union) des
nucléons ont pour corollaire la variation de masse (Nombre de masse: nombre total des
protons et des neutrons d’un atome. ­ Masse critique: masse de matière fissile au-delà de
laquelle une réaction en chaîne peut s’amorcer ; exemple, bombe atomique. Cette variation de
masse va engendrer la mise en jeu d’énergie et l’émission de particules qui seraient-elles aussi
subdivisées en sous-particules nommées « quarks ».
Pour être assez complet (quoique dans ce domaine, les physiciens ou astrophysiciens eux-
mêmes remettent souvent leurs théories en question) il faut savoir qu’à la matière s’oppose
l’antimatière, formée d’antiparticules. Dans l’état solide, les atomes sont comme soudés les
uns aux autres de façon rigide. L’état liquide est quant à lui un intermédiaire entre les solides
et les états gazeux. Celui-ci est particularisé par un mouvement ou tourbillon thermique (
chaleur, phénomènes calorifiques) des molécules conduisant à des caractères d’élasticité, de
compressibilité.
Notons aussi que le quatrième état de la matière, les plasmas sont constitués d’atomes ionisés
(électrons négatifs et ions positifs) et font partie de l’atmosphère des étoiles. Cet état peut
eégalement s’obtenir lorsqu’on porte un gaz (3 état de la matière) à très haute température
(plus de 3000°K). Le K est relatif au Kelvin qui exprime en physique, l’Unité légale de
température absolue ; pour information, 0° Celsius = 273,15 K.
Retenons de concert, qu’un atome est la plus petite partie chimique d’un corps simple qui
puisse entrer dans une combinaison et que sa taille varie entre 0,1 à 1 millionième de
millimètre ; que penser de ses composants ? Ajoutons qui plus est, que la matière vivante, outre les atomes, est composée de plusieurs
milliards de cellules organisées, de divers tissus et systèmes spécifiques formant les organes
vivants. C’est bien sûr à l’intérieur de la cellule que nous trouvons le célèbre A.D.N. ou acide
désoxyribonucléique qui est le support biochimique de l’hérédité.
Selon Albert Einstein, la matière et l’énergie sont interchangeable ou permutable ; nous
retiendrons bien entendu la célèbre formule : E = mc² ou l’Énergie est égal à la masse
multipliée par la vitesse de la lumière au carré.
Réfléchissons un instant sur les questions qui suivent :
Qui dans ce monde a déjà vu ou touché une masse atomique, un atome ou l’un de ses
composants ?
Qui dans ce monde a déjà vu ou touché la vitesse de la lumière ?
La réponse est manifeste, personne bien entendu.
Un raisonnement syllogistique (Déduction formelle telle que, deux propositions étant posées,
on en tire une troisième qui est la conclusion) pourrait-être défini de la manière suivante :
« L’atome et ses particules, constituent la matière ; l’atome et ses particules ne peuvent-être
vus ni touchés ; donc la matière est impalpable et indiscernable »
Nous démontrons par cette argumentation, que la matière est semblable à l’Esprit.
e eSelon les dires des anciens Véda (XVIII et le VII siècle av. J.-C.) il y a des milliers
d’années : la matière est le degré inférieur de l’Esprit, et l’Esprit, le degré supérieur de la
matière.
Certains scientifiques affirment que l’énergie est un terme qui peut-être employé pour
désigner l’Esprit ou Dieu. De tout ce qui précède, il résulte, qu’essentiellement Esprit et
matière sont un.
Dans notre monde, n’oublions jamais que la dualité ou la complémentarité existe pour créer
l’unité ; lorsque qu’un homme et une femme ont une relation intime dans le but de procréer,
un spermatozoïde (mâle) va féconder un ovule (femelle) pour donner plus tard naissance à
une nouvelle unité, un enfant.
Nous dirons aussi que l’Esprit ou Dieu (pour certains) est principe, il est le principe de
l’harmonie parfaite, il ne change pas, il n’a pas de parti pris et ne fait exception pour personne
et il habite en nous. Ajoutons encore que l’Esprit Divin est amour infini, éternel, tout-puissant
et omniscient, et rien ne peut le blesser ni le détruire, il est notre vie même. Nous pouvons
être en relation ou en contact avec lui par la pensée et à plus forte raison par la méditation.
Si nous ignorons la présence infinie en nous, nous sommes soumis à la loi des moyennes par
l’intermédiaire de l’esprit collectif, à savoir l’esprit que partage quelque 6 milliards et demi
d’individus de par le monde. À l’inverse, lorsque l’homme apprend la Présence de l’Esprit
(Dieu) en lui, il entreprend de choisir l’intégralité, la beauté, la santé, en un mot, la perfection
absolue. Ceux qui subissent sans cesse des défaites, appelés également les vaincus du sort
sont tout naturellement des gens qui ont oublié la présence Divine en elles.
Voyons dans la vie courante ce que nous entendons par principe et ce pour bien en
comprendre le sens. L’eau recherche toujours son propre niveau et cela s’applique dans
n’importe quelle partie du monde ; la matière se dilate lorsqu’elle est chauffée et peut importe
l’endroit ou se pratique l’opération ; dès son premier cri, le nouveau-né, son temps de vie en
décroissance s’engage inexorablement vers sa future transition (mort). Nous comprenons,
qu’un principe est immuable, qu’il ne peut changer, il reste donc le même indéfiniment.
Pour nous Métaphysicien, d’une façon délibérée et incontestable, nous sommes conscients
qu’il n’existe qu’un seul Esprit dans tout l’Univers, celui-ci est en dehors du temps et n’a ni
commencement, ni fin.
Voyons ci-dessous les réflexions de certains savants ou autres penseurs qui sont des plus
intéressantes :
« Tout l’Univers est le corps du sage et ce qui apparaît comme « son » corps ne l’est ni plus
ni moins que tout le reste de la manifestation. Ce corps universel ne relève plus de l’avoir. Le
sage n’a pas l’Univers pour corps. Le sage est l’Univers » (Arnaud Desjardins)

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