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Description

Niveau: Supérieur
PCSI 2009-2010 CONCOURS BLANC Lycée Brizeux Corrigé du concours blanc 2010 Problème 1. K?espace vectoriel des matrices carrées d'ordre n Partie I – Dimension de Mn(K) 1. a) ; b) et c) : voir le cours. 2. (a) On a : E1,1 = ( 1 0 0 0 ) ; E1,2 = ( 0 1 0 0 ) ; E2,1 = ( 0 0 1 0 ) ; E2,2 = ( 0 0 0 1 ) . (b) Soient a, b, c et d des scalaires tels que : aE1,1 + bE1,2 + cE2,1 + dE2,2 = 02. La matrice au premier membre est égale à : ( a b c d ) . Puisqu'elle est égale à la matrice nulle, on a par identification : a = 0 ; b = 0 ; c = 0 ; d = 0. Ceci établit que la famille (Ei,j)1≤i,j≤2 est libre. (c) Soit A = ( a b c d ) ? M2(K). On a observé à la question précédente que A = aE1,1 + bE1,2 + cE2,1 + dE2,2.

  • e?1 ?

  • famille

  • corrigé du concours blanc

  • équation x2

  • réunion des droites d'équation

  • mod pi

  • blanc lycée


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Langue Français

Extrait

PCSI 20092010
CONCOURS BLANC
Corrigé du concours blanc 2010
Problème 1.Kespace vectoriel des matrices carrées d’ordren
PartieIDimensiondeMn(K) 1. a) ; b) et c) : voir le cours. 2. (a) On a :   1 0 0 E1,1= ;E1,2= 0 0 0 (b) Soienta, b, cetddes scalaires tels que :
3.
  1 0 ;E2,1= 0 1
  0 0 ;E2,2= 0 0
a E1,1+b E1,2+c E2,1+d E2,2= 02.
0 . 1
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La matrice au premier membre est égale à :   a b . c d Puisqu’elle est égale à la matrice nulle, on a par identification :a= 0 ;b= 0 ;c= 0 ;d= 0.Ceci établit que la famille (Ei,j)1i,j2est libre.   a b (c) SoitA=M2(K).On a observé à la question précédente que c d
A=a E1,1+b E1,2+c E2,1+d E2,2.
Ceci établit que la famille (Ei,j)1i,j2est génératrice. Il résulte des deux questions précédentes que la famille (Ei,j)1i,j2est une base deM2(K). (d) On a donc :M2(K) = Vect({Ei,j: 1i, j2}).Il en résulte queM2(K) est de dimension finie. Par ailleurs, dimK(M2(K)) = 4 puisque (Ei,j)1i,j2est une base et a 4 éléments. (a) SoitA= (ai,i)Mn(K).On observe que : 1i,jn P La matriceAs’écrit :A=ai,jEi,j.Ceci montre que la famille (Ei,j)1i,jnest une famille 1i,jn génératrice deMn(K). Étant donnés une famille (αi,j)1i,jnde scalaires tels que : X αi,jEi,j= 0n, 1i,jn
alors     α1,1∙ ∙ ∙α1,i∙ ∙ ∙α1,n0∙ ∙ ∙0∙ ∙ ∙0 . . . . . . αi,1∙ ∙ ∙αi,j∙ ∙ ∙αi,n= 0∙ ∙ ∙0∙ ∙ ∙0.         . . . . .. αn,1∙ ∙ ∙αn,j∙ ∙ ∙αn,n0∙ ∙ ∙0∙ ∙ ∙0 D’oùαi,j= 0 pour 1i, jn.Ceci montre que la famille (Ei,j)1i,jnest une famille libre. Ceci montre que la famille (Ei,j)1i,jnest une base deMn(K). (b) Il en résulte immédiatement queMn(K) est de dimension finie. Par ailleurs, la famille (Ei,j)1i,jnayant 2 2 néléments, la dimension deMn(K) estn .
Partie II – Étude de la transposée Linéarité de la transposée   a c t 1. On trouveA= b d 2. Simple vérification. 3. On observe queφ(φ(A)) =A.Il en résulte queφest une symétrie.
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Étude deS2(K)etA2(K)   a b 7. (a)A=S2(K) si et seulement sib=c. c d (b) Simple vérification. (c) On obtient dans un premier temps que     1 0 0 S2(K) =α+β 0 0 1
8.
9.
  1 0 +γ 0 0
  03 : (α, β, γ)K. 1
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On a donc :       1 0 0 1 0 0 S2(K) = Vect, , . 0 0 1 0 0 1       1 0 0 1 0 0 Ceci établit queS2(K) est de dimension finie et que la famille, ,est une famille 0 0 1 0 0 1 génératrice deS2(K). On vérifie sans difficulté que cette même famille est libre.       1 0 0 1 0 0 Par conséquent la famille, ,est une base deS2(K) et dimK(S2(K)) = 3. 0 0 1 0 0 1   a b (a)A=A2(K) si et seulement sia= 0, d= 0 etc=b. c d (b) Simple vérification. (c) On obtient que     0 1 A2(K) =β:βK. 1 0   0 1 Il en résulte queA2(K) = Vect.On en déduit immédiatement queA2(K) est de dimension 1 0 finie et que dim(A2(K)) = 1. (a) Soienta, b, cetddes scalaires tels que          1 0 0 1 0 0 0 1 0 0 a+b+c+d=. 0 0 1 0 0 10 01 0
Ceci est équivalent à :     a b+d0 0 =. bd c0 0 Soi encore :a= 0 b+d= 0 bd= 0 c= 0 On trouvea=b=c=d= 0.         1 0 0 1 0 0 0 1 Ceci montre que la famille, , ,est une famille libre deM2(K).Elle 0 0 1 0 0 11 0 est maximale car elle a dimK(M2(K)) = 4 éléments. (b) Il résulte immédiatement de la question précédente que la famille :         1 0 0 1 0 0 0 1 , , ,est une base deM2(K). 0 0 1 0 0 11 0
Par conséquent, toute matriceAM2(K) s’écrit de manière unique sous la forme        1 0 0 1 0 0 0 1 A=α+β+γ+δ 0 0 1 0 0 11 0
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4 avec (α, β, γ, δ)K.il en résulte queAS2(K) +A2(K) puisque         1 0 0 1 0 0 0 1 α+β+γS2(K) etδA2(K). 0 0 1 0 0 11 0  0 Ceci montre queM2(K) =S2(K) +A2(K).De plus, on vérifie sans peine queS2(K)A2(K) = 0 à l’aide des questions 7. (a) et 8. (b). D’oùM2(K) =S2(K)A2(K).
Problème 2. Étude de fonctions et de suites
 0 0
Partie I – Généralités 1∞ ∞ ∞ ∗ 1. La fonction fonctiont7→estCsurR. La fonction exp estCsurRdoncfestCsurRcomme composée + + t ∞ ∞ ∗ ∞ de fonctionsC. De mêmegestCsurRcomme produit de deux fonctionsC. + Nous avons : 1/t e ∗ ′ tR, tf(t) =t×=g(t). + 2 t 2. Par croissance comparée on a limg(t) = 0 d’où un prolongement par continuité en posantg(0) = 0. Puis pour + t0 t >0, encore par croissance comparée :
1 g(t)g(0) exp() t lim = lim = 0, + +2 t0t0t0t
doncgest dérivable en 0 etg(0) = 0. 3. La fonctiongest dérivablle surRet pour toutt >0, +
4.
1t 1 ′ − g(t) =e . t 3 t
+ Les limites en 0 et +s’obtiennent par croissance comparée, d’où le tableau de variations : t0 1 +
et le graphe :
Figure0.1 – Le graphe de la fonctiong.
∞ ∗2 (a)hest de classeCsurRdonc de classeC.il en résulte quehadmet un D.L. d’ordre 2 en 1. +
3
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5.
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(b) Pour touttR, h(t) =texp(t).Posantt=u+ 1,on a : +
1 h(1 +u) =e(1 +u) exp(u).
2 u2 Or exp(u) = 1u+ +o(u).D’où : 2 u0
2 u 2 h(1 +u) = 1+o(u). u0 2 On en déduit le D.L. dehen 1 à l’ordre 2 :
2 (t1) 11 2 h(t) =ee+o((t1) ). 2 t1
(c) On en déduit le D.L. deHen 1 à l’ordre 3 par primitivation :
3 (t1) 11 3 H(t) =e(t1)e+o((t1) ). 6 t1
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1 (a) Soitt >0, on remarque que (En)g(t. Par la question 3. :) = n gest continue sur l’intervalle ]0,1[, gest strictement croissante sur l’intervalle ]0,1[ 1 11 Doncgétablit une bijection de ]0,1[ surg(]0,1[) =]0, e[. Orn3 donc]0, e[ et l’équation (En) n admet une unique solutionαn]0,1[. (b) Soitn3. On a 1 1 g(αn+1) ==g(αn). n+ 1n Commeαnetαn+1sont dans ]0,1[ oùgest strictement croissante, on obtientαn+1αn. Donc la suite (αn)n3est décroissante. On montre de même que la suite (βn)n3est croissante. (c) La suite (αn)n3est décroissante et minorée. Elle converge donc versα[0,1]. Commegest continue sur 1 [0,1] on obtient par passage à la limiteg(α) = lim = 0. Or sur [0,1] on ag(x) = 0 si et seulement si n x= 0. En conclusion : limαn= 0. La suite (βn)n3est croissante : soit elle converge, soit elle diverge vers +. Si elle converge versβ1 [1,+[, commegest continue sur [1,+[, on obtient par passage à la limiteg(β= 0. Or ceci est) = lim n impossible au vu du tableau de variations deg. En conclusion :
limβn= +.
Partie II – Une équation différentielle 6. On a : ue surRet limf(t) =f(0) = 0 donc fcontin+fest continue surR+. + t0 1festCsurR. + 1 exp() ′ ′ f(t) =2et limf(t) = 0 (limite finie). t+ t0 1D’après un théorème du cours,festCsurR+et de plusf(0) = 0. 7. L’équation différentielle (E) est linéaire de degré 1 avec un second membre. 2′ ∗ Soit l’équation différentielle homogène assosicée (E0) :x y+y= 0.CommexRl’équation s’écrit aussi : + ′ ∗ Rp (E0) :y+2= 0.L’ensemble des solutions de (E0) est l’ensemble des fonctions définies sur+ar : x
1 x7→λe ,avecλR. x
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1 Revenons à l’équation (E) et cherchons une solution sous la formey(x) =λ(x)e,λétant supposée dérivable x surR. + Nous trouvons : ′ −1/x(E)λ(x) =eλ(x) =f(x). 1 Une solution particulière est doncy(x) =F(x)e. x L’ensemble des solutions de (E) est l’ensemble des fonctions définies surRpar : +
1 x7→(λ+F(x))e ,avecλR. x
Partie III – Étude d’une suite récurrente 8.Gest croissante surR+puisqueg0 surR+d’après la question 3.. Par ailleursG(0) = 0.D’oùG(x)G(0) = 0 pour toutx0. 9. On procède par récurrence surnN. On au00 par hypothèse. Donc la propriété est vraie au rang 0. Supposonsun0 pour un certain entiernN.On a alorsun+1=G(un)0 d’après la question précédente. La propriété est donc vraie au rangn+ 1 ; On a doncun0 pour toutnN. 1ivable su 10. On a 0GsurR+,d’après la question 3.. La fonctionGest continue surR+ret dér R+ e En appliquant l’inégalité des accroissement finis àGsur tout intervalle [x, y] avec 0xy, nous obtenons l’inégalité : 1 0G(y)G(x)[yx] e En particulier : 1 0un+1un e puisqueG(un) =un+1etG(0) = 0. 11. On déduit de la question précédente que pour toutnN: 1 0unu0. n e 1 Ceci s’établit par récurrence. Par ailleurse2.D’où lim = 0. n e n+Il résulte du théorème des gendarmes que (un)nconverge vers 0.
Problème 3. Une famille de polynômes
2n n n2n SoitaR,nNet le polynômePndéfini parPn(X, Y) =X2 cos(na)X Y+Y .
Partie I – Études géométriques Le casn= 1. 2 2 1. Dans le repèreRla courbeCaa pour équationx2 cos(a)xy+y= 1. C’est une courbe du second degré en deux variablesxety. π 2 2 (i) SiamodπalorsCaa pour équationx+y= 1. 2 AinsiCaest un cercle de centreOet de rayon 1. (ii) Sia0 modπil y a deux cas possibles : 2 2 2 a0 mod 2π. Dans ce casCaa pour équationx2xy+y= 1 ou encore (xy1.) = AinsiCaest la réunion des droites d’équationy=x1 ety=x+ 1. 2 2 2 aπmod 2π. Dans ce casCaa pour équationx+ 2xy+y= 1 ou encore (x+y1.) = AinsiCaest la réunion des droites d’équationy=x+ 1 ety=x1.
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2.
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(iii) Dans tous les autres cas le discriminant deP1(x, y) est :
2 2 Δ = 4(4 cos a) = 4(1cos (a))>0.
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DoncCaest de type ellipse. CommeCacontient au moins les deux points (1,0) et (0,1) c’est une ellipse. (a) Les formules de changement de repère sont les suivantes : ( ( 2 2 u= (x+y)x= (uv) 2 2 2 2 v= (x+y)y= (u+v) 2 2
(b) Dans le repèreRla courbeCadmet pour équation : π 3
Dans le repèreRl’équation devient :
2 2 xxy+y= 1.
2 2 u3v + = 1. 2 2
2 2 X Y (c) Dans le repère orthonormé directRon reconnaît pourCal’équation réduite d’une ellipse2+2= 1 a b 2 avecaet= 2 b= . 3 Dans le repèreRla courbeCaest une ellipse dont le grand axe est la droite d’équationy=xet dont le petit axe est la droite d’équationy=x. On a ici tous les éléments nécessaires pour le tracé deCadans le repèreR.
2 2 Figure0.2 – L’ellipse d’équationxxy+y= 1.
π Un autre cas particulier :On suppose maintenant queamodπet quen= 3. 2 6 6 3. La courbeP3admet pour d’équation cartésiennex+y= 1. Nous avons (x, y)∈ P3si et seulement si  2 2 3 3 3 3 x+y= 1 si et seulement s’il existetRtel quex= cos(t) ety= sin(t). Or la fonction racine cubique est bijective surRdonc :
3 3 (x, y)∈ P3il existetRtel quex= cos(t) ety= sin(t).
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