Secteur Agroalimentaire
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Dossier Analyse sectorielle de l’Agroalimentaire
avec Servane HORVAIS,Benjamin JACQ, Camille LEBERRE et Maé GOUELLEU

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Publié le 22 janvier 2014
Nombre de lectures 47
Langue Français

Extrait

Dossier Analyse sectorielle de lAgroalimentaire
Benjamin JACQ, Servane HORVAIS, Camille LEBERRE et Maé GOUELLEU
Sommaire
Chaîne de valeurPage 3 Le MarchéPage 4 La StructurePage 5 Les Principales entreprisesPage 6 Faits MarquantsPage 7 Environnement P age 8 Facteurs clés de succèsPage 9 Environnement Page 10 Perspectives Page 11
Chaîne de valeur
Une chaîne de valeur est une alliance verticale d’entreprises qui collaborent pour mieux se positionner sur les marchés -. Nous entendons de plus en plus parler de chaînes de valeur dans l’industrie agroalimen taire. Il s’agit d’un concept innovateur et attrayant, axé sur la collaboration et le développement d’avan -tages stratégiques.
Les différents acteurs, semenciers, agriculteurs, traders, industriels et grande distribution vont devoir prendre des décisions stratégiques et renforcer leur collaboration.
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Le Marché Le secteur de l’agroalimentaire, correspond à l’ensemble des entreprises des secteurs primaires et secon -daires qui participent à la production de produits alimentaire finis. Il est composé en deux parties : -l’industrie agroalimentaire (IAA), qui transforme des produits vivants élevés, des plantes ou des fruits cultivés en produits alimentaires finis ; -l’agriculture, qui élève les animaux et cultive les plantes et qui fournit les intrants à l’industrie agroa -limentaire. Ce secteur d’activité a sa propre économie, qui regroupe les activités de conception, de production et de commercialisation de produits alimentaires issus de l’agriculture, tels que les produits laitiers. Par ailleurs, les cultures d’agro-ressources à des fins non alimentaires (pharmaceutiques, chimiques, textiles, énergétiques) bien que liées à des filières agro-industrielles spécifiques, restent regroupées dans cette branche générale d’activité. L’agriculture et les industries alimentaires sont un atout pour la France et font d’elle l’un des grands pays producteurs et exportateurs agroalimentaires de la planète. L’agroalimentaire contribue fortement à la santé de l’économie française et occupe le quatrième rang mondial des pays exportateurs de produits alimentaires en 2010. Fidèles à leurs traditions, au terroir et à la qualité, les entreprises agroalimentaires françaises sont aussi modernes et innovantes, facteurs clés de dynamisme et de compétitivité. Les industries agricoles et alimentaires dont la fonction essentielle est la transformation des produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche en aliments et boissons pour l’homme ou l’animal, réalisent un peu plus de 12 % de la valeur ajoutée de l’industrie française. Dans leur définition la plus large (incluant l’industrie du tabac et les activités artisanales et commerciales de charcuterie et de boulangerie/pâtisserie) elles emploient près de 415 000 salariés en 2010 et réalisent 147 milliards EUR de chiffre d’affaires en 2010 et 29,5 millions de valeur ajoutée en 2010. Néanmoins, les consommateurs semblent de moins en moins attachés à la marque en ces temps de crise et la multiplication des marques de distributeurs à tendance à nuire à l’évolution des autres marques. Il est donc important pour les entreprises de l’agroalimentaire de diversifier leurs offres et d’innover.
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La Structure Dans une définition à la fois plus restrictive mais plus opérationnelle (excluant l’industrie du tabac et les charcuteries et boulangeries/pâtisseries artisanales), les industries agroalimentaires reposent sur un peu plus de 13 500 entreprises en 2010 dont 98% comptent moins de 250 salariés en 2010.
C’est la place de la transformation des produits de l’élevage qui distingue surtout l’industrie agroalimen -taire française de ses voisines européennes. Avec 36 % du total des entreprises, l’activité première et deuxième transformation de la viande et du lait rassemblent 46 % de l’emploi agroalimentaire total et le tiers environ de la valeur ajoutée et des exportations directes.  L’industrie des boissons et les nombreuses activités rassemblées en « Autres industries alimentaires » (boulangeries/pâtisseries industrielles, biscuiteries/biscotteries, sucreries, chocolateries/confiseries, etc.), constituent les autres pôles majeurs.
Elles regroupent 42 % des entreprises, 35 % des salariés et du chiffre d’affaires et réalisent près de la moitié de la valeur ajoutée totale. Les autres filières (industrie du poisson, des fruits et légumes, des corps gras, travail des grains et fabrication de produits amylacés, fabrication d’aliments pour animaux) ont comparativement une importance moindre. Malgré tout, elles s’inscrivent dans des logiques écono -miques très spécifiques qui demandent de les considérer de façon bien séparée.
En dépit de la multitude des acteurs, un peu plus de 90 % du chiffre d’affaires et 95 % de la valeur ajoutée de l’industrie agroalimentaire sont actuellement réalisés par 3 000 entreprises de 20 salariés au moins ou réalisant plus de 5 millions EUR de chiffre d’affaires.
Ces plus grosses entreprises interrogées dans le cadre de l’enquête annuelle d’entreprise (EAE) ont, pour un tiers d’entre elles comme principale activité, la transformation de la viande (principalement de prépa -ration industrielle de produits charcutiers et d’abattage et de découpe d’animaux de boucherie). Un quart relève d’une activité de boulangerie/pâtisserie industrielle, biscuiterie/biscotterie, sucrerie, chocolaterie/ confiserie, etc., et est classé en « Autres industries alimentaires ».
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Les Principales Entreprises Parmi les 20 premières entreprises et groupes agroalimentaires champions de France en termes de chiffre d’affaire et de résultat net, on note la présence de 5 entreprises ou groupes étrangers : Nestlé, Kraſt Foods, Cargill, Unilever et Coca-cola qui représentent 74 sites industriels répartis sur toute la France.
A l’inverse, les entreprises françaises s’implantent fortement à l’étranger au plus près des zones de consommation.
Nestlé: entreprise suisse, crée en 1866. Elle produit et commercialise un large éventail de pro duits et de boissons pour l’alimentation humaine et animale. Unilever :en 1930. 4ème acteur mondial. Les produits Unile -multinationale anglo-néerlandaise, créé ver sont regroupés en 4 catégories : boissons et glace ; alimentaire ; soin de la personne ; entretien de la maison. Coca-cola :marque commerciale américaine. Créé en 1886. Boissons gazeuses. Associated British Foods (ABF) :multinational britanique. Créé en 1935. Danone:entreprise française. Leader mondial des produits laitiers frais. Crée en 1919. • General Mills:entreprise américaine. 6ème groupe alimentaire mondial. Créé en 1866. • Kellogg’s :entreprise américaine. Elle vend notamment des céréales. Crée en 1906. • Mars :groupe américain. Crée en 1911. Kraſt foods :multinationale américaine. Crée en 1923. Présente sur le marché du café et du chocolat. • Pepsico :multinationale américaine, crée en 1965. Elle est connue pour ses boissons et ses produits snacks.
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Faits Marquants • Le secteur de l’agroalimentaire va perdre 5000 emplois en 2013 : Le secteur de l’agroalimentaire souffre. Depuis le début de l’année, 202 entreprises ont fait faillite selon les données de l’Association nationale des Industries alimentaires (Ania). Un chiffre qui confirme la tendance générale, en hausse constante depuis 2011. En 2012, 297 entreprises du secteur ont mis la clé sous la porte, et l’Ania anticipe 320 défauts en 2013, soit une hausse de plus de 7 %. «Depuis 2011, nous souffrons de la volatilité des prix des matières premières, la baisse de la consommation des ménages, et surtout de nos relations exécrables avec la grande distribution qui représente de deux tiers à trois quarts du chiffre d’affaires de nos entreprises», explique Alexander Law, économiste de l’Ania. En 2013, l’asso -ciation estime que 5000 emplois nets vont disparaître dans le secteur en incluant les défaillances, mais aussi les licenciements et les départs non-remplacés. Soit un bond de presque 30% par rapport aux 3.900 emplois détruits en 2012.
• L’agroalimentaire en difficulté en Bretagne Depuis deux ans, l’addition est lourde: 1000 suppressions d’emplois l’an passé chez Doux, 900 chez Gad et, en 2014, la fermeture par le norvégien Marine Harvest de deux sites bretons, soit 400 postes en moins. Sans compter Tilly Sabco, numéro 2 européen du poulet export, qui met en œuvre à Guerlesquin des me -sures de chômage partiel pour faire face à l’arrêt des restitutions européennes. Aujourd’hui se révèlent les effets conjugués de plusieurs problèmes: la crise bien sûr mais aussi toutes les contraintes qui pèsent sur les agriculteurs et sur les chefs d’entreprise. En France, les pouvoirs publics ont voulu faire mieux et plus vite que chez nos concurrents. Résultat: le pays perd des parts de marché et les entreprises perdent des volumes. En conséquence, des sites industriels licencient ou ferment.
• Le marché mondial du lait Celui-ci représente une production mondiale animale de 700 millions de tonnes équivalent –lait (y sont inclus le beurre et la poudre de lait). En 2009, la consommation mondiale du lait a stagné. En France, les prix du lait sont fixés par une interprofession regroupant les producteurs, les coopératives et les indus -triels. Les 320 entreprises qui constituent l’industrie laitière française réalisent un chiffre d’affaires cumu -lé de plus de 25 milliards d’euros. En 2009, lorsque les coûts mondiaux ont laissé, les transformateurs de l’industrie agroalimentaire ont imposé aux producteurs une baisse du prix d’achat conduisant un grand nombre de producteurs à vendre leur lait à perte.
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Environnement
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Facteurs clés de succès
Les facteurs clés de succès dans l’agroalimentaire sont ledynamisme, lacompétitivité que la ainsire-chercheetl’innovation.
La recherche et le développement ainsi que l’innovation constituent l’un desprincipaux leviersde com-pétitivité des entreprises alimentaires. Le développement de produits ou process innovants leurs per -mettent de se différencier, d’améliorer leurs produits et de gagner de nouvelles parts de marché. Au-de -là des productions traditionnelles, à travers lesquelles s’exprime depuis toujours la créativité du secteur, l’agroalimentaire français est connu pour ses grandes capacités de recherche et d’innovation.
Que ce soit en produits, en procédés ou en marketing, près de 60% des entreprises agroalimentaires fran -çaises innovent en 2009. Les dépenses de recherche des industries agroalimentaires progressent deux fois plus rapidement que celles des entreprises des autres secteurs. Elles consacrent en moyenne 7% de leur chiffre d’affaires au financement de l’innovation.
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Intensité concurrentielle
paux restent Nestlé, Danone et Unilever. Il se livre une guerre aussi bien et notamment en terme d’inno -vation. Ces acteurs constituent des firmes colossales au rayonnement international.
• Pouvoir de négociation des fournisseurs :le pouvoir de négociation des fournisseurs ne représente pas une forte menace. En effet, les principaux acteurs du marché sont des firmes multinationales au pouvoir considérable. Leurs volumes de matières premières utilisées sont énormes, et il maîtrise souvent tout le circuit de production, notamment l’approvisionnement (croissance verticale).
• Pouvoir de négociation des clients :les principaux clients des ces groupes sont la grande distribution. La GMS peut représenter une menace moyenne de par leur pouvoir de négociation et leur importance crois -sante. Néanmoins, il est sûr qu’ils ne peuvent pas se passer de produits comme ceux de Danone.
• Menaces des produits de substitution :La menace représentée par les produits de substitution reste assez faible et notamment dans les pays développés, où le cadre légal reste très restrictif et contraignant. Néan -moins, cette menace peut s’accroître dans certains pays avec le phénomène de la contrefaçon (ex : Chine), qui reste très mal régulé.
• Menace de nouveaux entrants :La menace de nouveaux entrants peut être forte avec l’arrivée par exemple des marques de distributeurs qui attirent de plus en plus le client final.
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Perspectives
Répondre aux attentes des consommateurs, notamment en matière de qualité et de traçabilité des produits, et de proximité de la production.
Aider à l’effort d’innovationde développement des entreprises, notamment en facili -, de recherche et tant leur accès aux dispositifs existants et en proposant des améliorations à ces dispositifs, et assister les entreprises dans la protection, le développement et la valorisation de la propriété intellectuelle (brevets et autres).
« Mettre en place de nouveaux projets et faciliter l’accès au financement des entreprisespour ac-compagner leur développement, leur restructuration ou leur transmission, à travers les dispositifs privés comme publics (par exemple OSEO, le Fonds stratégique d’investissement ou la future banque publique d’investissement).
Conforter et développer l’emploidans le secteur agroalimentaire en accroissant l’attractivité de ces métiers et en améliorant les conditions de travail, ainsi qu’en adaptant les formations initiale et continue.
• Favoriser les stratégies d’exportation des entreprises -, identifier et lever les principaux freins (bar rières sanitaires, dé- marches administratives, normalisation non conforme) et améliorer l’efficacité de la promotion des produits.
• Répondre aux attentes de la sociétéen prenant en compte les enjeux environnementaux dans les pra -tiques agro-industrielles : éco-conception, réduction des émissions de gaz à effet de serre et adaptation au changement climatique, enjeux énergétiques, gestion des déchets et des emballages, utilisation des coproduits, valorisation non alimentaire des ressources agricoles, lutte contre le gaspillage alimentaire…
• Soutenir l’émergence de stratégies collectives nationales et internationales de filières, et de projets collaboratifs, notamment par le dialogue professionnel et interprofessionnel, ainsi que par le dialogue social ; contribuer à l’équilibre des relations commerciales entre acteurs, de l’amont agricole au com -merce de détail.
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