Eva Talineau : publications récentes
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eva talineau
née à Budapest (Hongrie) dans les années après Yalta, arrivée en France en 1956 (au moment où pendant la révolte hongroise les frontières s'étaient ouvertes), études primaires, secondaires, universitaires en France. D'abord études d'histoire (c'était la moindre des choses, pour s'y retrouver un peu), puis formation analytique AU DEPART au sein de l'Ecole Freudienne de Paris, dans sa période flamboyante. Pratique la psychanalyse depuis 35 ans, fréquente volontiers les autres analystes quand ils sont fréquentables. Fréquente aussi la folie, celle des autres, en hôpital psychiatrique, depuis 35 ans aussi. Sociable à ses heures, asociale lorsqu'accès de pessimisme. Aime le pilpoul, c'est atavique. Capable de se taire, toutefois.
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Langue Français

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Eva Talineau
Rédactrice
eva talineau
née à Budapest (Hongrie) dans les années après Yalta, arrivée en France en 1956 (au moment où pendant la révolte hongroise les frontières s'étaient ouvertes), études primaires, secondaires, universitaires en France. D'abord études d'histoire (c'était la moindre des choses, pour s'y retrouver un peu), puis formation analytique AU DEPART au sein de l'Ecole Freudienne de Paris, dans sa période flamboyante. Pratique la psychanalyse depuis 35 ans, fréquente volontiers les autres analystes quand ils sont fréquentables. Fréquente aussi la folie, celle des autres, en hôpital psychiatrique, depuis 35 ans aussi. Sociable à ses heures, asociale lorsqu'accès de pessimisme. Aime le pilpoul, c'est atavique. Capable de se taire, toutefois.
Eva Talineau
AUTISME
La psychanalyse n'a pas à se mêler de pallier à un dysfonctionnement cérébral, avec ça, je suis d'accord. Encore faut-il poser correctement le diagnostic, et ne pas appeler "autisme" toute situation où un enfant dit "non». A quelque chose d'indicible, qu'il sent autour de lui (traces des camps de concentration dans la psychè de sa mère, ancienne déportée qui la font vivre dans une sorte de
sidérât...on...d'elle-même issue, par exemple) - ou se tait. En attendant d'avoir réglé un certain nombre de choses dans sa tête qui l'embrouillent (quelle langue parler, lorsque plusieurs circulent autour de lui, et qu'il y a un enjeu fort quant à ce que seront les premiers mots)... La clinique des adultes, notamment psychotiques, nous enseigne que cette situation-là peut avoir existé dans l'enfance, ça a l'air d'être de l'autisme, ce n'est pas de l'autisme, plutôt comme une position phobique généralisée, extrêmement invalidante tant qu'elle dure. Mais plaçons-nous dans le cas du syndrome autistique pur, dûment diagnostiqué, et traité par les meilleures méthodes que permettent les neurosciences. Le lien avec le monde est établi, dans une certaine mesure. L'appareil à langage fonctionne. Des apprentissages sont possibles, donnent des résultats. L'autiste - et sa famille - sont sortis de l'enfer. Il reste la question, indécidable, de l'avenir de quelqu'un qui a vécu "uncommunicated" pendant les premiers temps de sa vie, au moment où pour les autres se forment les liens primaires, la sensibilité à l'autre, tout ce qui n'est pas du cognitif, mais est indissociable de notre "être au monde". C'est sans doute l'absence de ce socle primaire qui, outre la forme spécifique de leur intelligence, laisse les autistes "guéris" quelque peu étranges et étrangers au monde "des autres". Y a -t-il possibilité de quelque manière, de revenir sur cela aussi, d'acquérir des traces de ces liens primaires qui, pré consciemment et inconsciemment, nous lient les uns aux autres au-delà des mots ? C’est une question.
Marlow Philippe"on ne peut imaginer que le langage verbal se développe sans un ensemble de compétences innés chez l'infans; il faut donc tout un appareillage neurologique pour qu'il puisse apparaître; mais il faut aussi qu'entre l'enfant et l'environnement un langage non verbal se soit développé"
Marlow Philippela question clinique centrale est donc celle des expériences subjectives précoces qui n'ont pu être secondairement suffisamment ressaisies dans l'appareil de langage verbal ?
Marlow PhilippeVous êtes d'accord Eva avec cette formulation?
Eva Talineau@père Castor - il faut beaucoup travailler, et longtemps, pour que du magma des faits cliniques et des théories qui les "modélisent", des questions simples et claires puissent être formulées, et travaillées. Contrairement à ce que certaines des personnes ici croient, la psychanalyse n'est pas une espèce de bouillie où on peut dire tout et son contraire, une idéologie qui fonctionne avec ses croyants (même si certaines personnes peuvent avoir avec elle un rapport religieux), c'est une discipline de pensée, et une éthique de la rencontre, rigoureuse et exigeante, où on ne tient jamais rien pour acquis.
Louise BrunMais dans ce cas, cela rejoint bien d'autres pathologies...ce qui me fait me demander jusqu'à quel point il est pertinent de traiter de manière uniquement spécifique la question de l'autisme. Bien sûr, il est important d'en saisir les particularités, mais en faire une pathologie (ou pas) totalement "à part"... ?
Josiane BonadonnaLes "liens" s'établissent d'une autre façon, qui prouve qu'il n'y en a pas ?
Marlow Philippe"Les "liens" s'établissent d'une autre façon, «Je crois aussi
Pere CastorIl est intéressant de noter qu'un enfant sourd de naissance, ou même juste malentendant, manifestera très tôt les mêmes troubles de comportement qu'un autiste. Le diagnostic d'autisme comporte pour cette raison comme première étape obligatoire un bilan ORL.
Eva Talineau@philippe Marlow - je ne sais pas si oui ou non je suis d'accord, cela demande à coup sûr d' y réfléchir. Car ce que vous dites suppose que ces expériences subjectives précoces ont bien eu lieu. Et ont laissé des traces, genre "pictogramme" (Aulagnier, l'originaire), qui ne se seraient même pas traduites en primaire. Peut-être oui, peut-être non. Et sans doute que cela dépend des cas. Je préfère ne pas entrer dans ce débat pour le moment.
Pere CastorIl est tout aussi intéressant de se souvenir qu'il y a quelques décennies, les sourds étaient pris pour des "fous" comme encore les autistes aujourd'hui ("psychotiques") et envoyés en HP.
Marlow PhilippeBon ok pour mettre ce débat entre ( ) pour l’instant, c’est une question celui des signifiants primordiaux ou archaïques importantes, il y a forcément des différences entre les expériences précoces précédant l'apparition du langage verbal et celles qui surviennent plus tard...les modalités de symbolisation ne peuvent pas être semblable ...
Josiane BonadonnaEvaC'est vous qui avez lancé ce débat en parlant de «l’absence de ce socle primaire"... Je dirai qu'il s’agit d'un socle généralement acquis, par le plus grands nombre des individus. Mais pour tous ceux (effectivement il ne s'agit pas que des cas d’autisme) qui ont un développement "atypique" D'autre choses se construisent. Que savons-nous au juste de nos propres constructions ?...
Eva Talineau@père castor - en effet (les sourds), et je crois qu'on est dans la même problématique. MAIS il ne faudrait pas que le nécessaire rééquilibrage (dont il est dommage qu'il ne puisse pas se faire sans tout ce tapage ! ) en vienne à fabriquer des faux autistes, parce que ça, on saurait quoi y faire. Malheureusement, c'est fréquent en psychiatrie, dès qu'il y a une avancée dans un sens, du coup, on voit cette pathologie partout. Et il y a bien des désillusions...
Iaqov Demarquetotalement d'accord avec vous, Eva... Ceci dit, méfiez-vous de "Père Castor" : il débloque très largement !
Iaqov Demarquece pourquoi, personnellement, je l'ai "boqué" d'ailleurs...
Josiane BonadonnaIaqovPouvez-vous argumenter de tels propos ? C'est insultant, je trouve.
Eva Talineau@josiane Bonadonna - ce que c'est que ce "socle primaire", qui est bien loin d'être acquis par tous, est loin de faire consensus parmi les analystes, il y a de nombreuses manières de conceptualiser la chose - - pour les lacaniens, enfin certains, c'est une hérésie de parler de ça, et l'excommunication majeure en est le châtiment (sous forme de réciter, en mantra tous les séminaires de Lacan, puis les Ecrits pour faire bonne mesure) - pour les analystes anglo-saxons, kleiniens, Bioniens, autres, il s'agit d'un certain nombre d'évènements psychiques entre la mère et l'enfant, qui par une suite de projections et d'introjections "créent" la psyché de l'enfant, la psyché comme organe de la rencontre avec l'autre - selon ce qui se passe dans cette aire d'interaction primaire, certaines voies seront ouvertes, d'autres non - enfin, pour les analystes qui reprenant Binswanger, mais le portant au-delà, se réclament de la psychanalyse existentielle, comme Benedetti, et qui travaillent dans le champ des psychoses, il s'agit de la formation, dans l'infans, d'un symbole de soi, qui le soutient inconsciemment dans le fait d'exister, et faute de quoi il est obligé de s'aliéner aux appels inconscients qui lui viennent de l'autre. Vous voyez donc que la question est...complexe'..
Josiane BonadonnaUn certain nombre d'évènements psychiques entre la mère et l'enfant" et on a des preuve de ça ? Je veux dire des preuves concrètes. et d'ailleurs pourquoi la mère ? Et le père dans tout ça ?
Eva TalineauIaqov - c'est vous que je vais bloquez, si vous vous permettez de porter sur les gens de tels jugements à l'emporte-pièce
Iaqov Demarqueeh ben... non, pas de jugements à l'emporte-pièce, mais... sur pièces... à vous de voir...
Eva Talineau@Josiane Bonadonna - lorsqu'on dit "la mère", c'est souvent, chez les analystes, un raccourci pour "premier autre" - qui peut très bien être le père, en effet. Pour ce qui est des "preuves" - je ne traite pas votre question par le mépris, et je ne la trouve pas mal venue -simplement, pour y répondre sérieusement, il faudrait que je prenne beaucoup de temps. Que là, tout de suite je n'ai pas; Mais je la garde pour plus tard.
Iaqov Demarqueil n'est pas très gentil, "Père Castor", et il a en lui une terrible haine de la psychanalyse. une haine gratuite, et je n'aime pas ça... Voila tout...
Josiane BonadonnaComment ça à nous de voir ?Iaqov DemarquePouvez vous être plus précis au sujet dePere Castor?
Brady BarOui,Eva Talineau, on l'espère votre réponse et l'attendons avec impatience
Hwi Noreeen ce qui concerne le diagnostic Eva, vous avez raison, on m'a rapporté le cas d'une personne diagnostiquée psychotique et soignée comme tel alors qu'elle souffrait d'un état de stress post-traumatique, un changement de praticien a permis de le découvrir...
Hwi Noreec'est juste une parenthèse !
Iaqov Demarquececi dit, vous faites ce que vous voulez... mais au moins, j'ai dit ce que je pense...
Eva TalineauIaqov, vous pensez ce que vous voulez, mais je vous demanderai de ne pas encombrer cette discussion avec vos antipathies qui ne m'intéressent pas, ni les autres non plus. Sinon, je vous bloque vraiment.
Iaqov Demarqueben allez-y, Eva : je n'en mourrai pas ! Au moins, j'aurai donné mon avis, par rapport à ce guignol...
Iaqov Demarquec'est si facile, dans ce lobby de parents anti-psychanalyse, de démolir tout ce que nous pouvons faire ! vous discutez avec eux ? Moi pas !
Coralie Roy Montignyet bien sortez Jean Marie, sortez !
Hille DeGardeoui merci Eva, elle est très intéressante cette discussion... je ne sais pas encore ce que je vais en faire mais j'apprécie votre avant-propos.
Iaqov Demarquepas de compromis avec l'ennemi ! Jamais ! On a appris ça en 33, en 42, et après, non ? Shabbat shalom !
Iaqov Demarquealors, ok, virez-moi ! mùais, quelque part, c'est vous-même que vous trahirez...
Iaqov Demarquececi dit, j'apprécie beaucoup votre texte...
Marlow PhilippeIaqov vous avez donné votre avis, maintenant nous voudrions poursuivre cette discussion
Coralie Roy MontignyOH mais je vous ai connu plus agréable ! Vous êtes pénible là et vos comparaisons historiques sont douteuses
Josiane BonadonnaAHwi Noreeeffectivement le diagnostic est très important On m'a rapporté pour ma part des cas d'autisme diagnostiqués à tort comme étant psychotiques. Un désastre !
Iaqov Demarquepas si douteuses, Coralie, non... Mais vous connaissez mes antécédents avec "Père Castor", non ?
Iaqov Demarquebon, oki, je sors... ;-)
Coralie Roy Montignyje me rappelle aussi que vous m'avez "éjectée" ...!!
Iaqov Demarquevous, Coralie ? mais non...
Coralie Roy Montignyvous ne vous en souvenez plus ... pas grave, je ne vous en veux pas ... notre divergence d'opinion à propos de "Le Mur" vous a mis en rage et vous m'avez blacklistée de vos contacts !
Marlow PhilippeCoralie si vous pouviez poursuivre avec Iaqov ailleurs et permettre que la discussion ici continue....merci
Coralie Roy MontignyOui ! désolée ...
Iaqov Demarqueok, je sors... et je quitte ce groupe...
Eva Talineau@josiane Bonadonna - si on commence là-dessus, on n'en finira jamais (les erreurs de diagnostic) , moi c'est surtout en psychiatrie adulte que j'en vois les dégâts - des vies gâchées parce qu’un diagnostic précoce de schizophrénie a littéralement privé d'avenir des jeunes gens qui ont développé une bouffée délirante - ou de mélancolie venant sanctionner la douleur de pertes qui du coup ne pouvaient plus être reconnues comme telles, ni élaborées, ni dépassées - mais en psychiatrie infantile aussi, je ne doute pas que les conséquences puissent en être gravissimes.
Marlow PhilippeJe peux faire malheureusement parfois, le même constat ...
Josiane BonadonnaEffectivement mais les enfants sont de futurs adultes. J'ai lu à diverses reprises que près de 60% de la population des HP étaient autiste. Que font-ils en HP ?
Lalangue vient de fêter ses quarante ans. Elle est née le 4 novembre 1971, lors d'une conférence de Jacques Lacan, à l'hôpital Sainte-Anne, portant sur le « Savoir du psychanalyste ». Signifiant nouveau que Lacan n'hésite pas à introduire (c'est tout sauf un lapsus) alors qu'il porte en lui le germe, sinon d'une remise en cause, à tout le moins d'un profond remaniement de certains aspects de son enseignement. Durant les années suivantes, il n'aura de cesse de revenir sur ce terme, d'en préciser la définition, d'en cerner les rapports avec l'inconscient. En un mot (c'est le cas de le dire), lalangue est la langue maternelle. Elle porte en elle les premiers témoignages des vocalises croisées du bébé et de sa mère. Elle est sonore et signifiante. Lalangue s'origine de la lallation, du chant (et aussi du champ) signifiant qui s'inaugure entre une mère et son enfant. L'homophonie y tient une place prépondérante dont l'analyste pourra plus tard user dans l'interprétation. Lalangue est une pierre nouvelle posée dans le jardin de sa linguisterie par Lacan, bain de jouvence de la langue en un débat vieux comme le Cratyle, entre arbitraire et iconicité du signe. Lalangue, comment en serait-il autrement, donne lieu à des commentaires variés chez les psychanalystes. Terre promise d'un réel à reconquérir dans la cure analytique, quintessence du symbolique dans sa dimension d'ouverture aux quatre vents du sens, leurs interprétations de la « nature » de lalangue divergent. Essaim, avec ce numéro, donne la parole à lalangue.
2/2012
Eva Talineau"lalangue", c'est un concept lacanien, il y en a dont c'est la langue maternelle, ici...))) en fait, lorsque Freud s'est mis à s'intéresser aux rêves et aux symptômes hystériques, il a découvert que de manière étonnante, on pouvait les comprendre non pas en s'en tenant au sens manifeste mais en en faisant travailler la lettre - par exemple, lors d'une maladie, il y a quelques années, je m'étais mise à rêver souvent de poissons, dans une atmosphère pénible, angoissante - le mot poisson, dans ma langue maternelle si dit "hal", qui veut aussi dire "mort". Il n'y avait aucune raison que ces poissons qui étaient dans mes rêves, pendant cette période, m'angoissent. Par contre, j'avais quelque raison de craindre la mort. Le mot, dans ma langue maternelle, s'était transformé en innocent poisson, qui nageait dans mes rêves, et "parlait" en moi la peur de la mort dont je préférais ne pas trop me préoccuper dans la journée (il faut bien vivre). Je donne cet exemple de la psychopathologie de la vie (du rêve) ordinaire pour ne pas donner d'exemple clinique. On appelle ce processus de "déguisement" du rêve, "processus primaire". A partir de cela, Lacan a construit le concept de "lalangue", l'idée qu'au fond de l'inconscient gisent quelques mots de peut de sens..
Jorge SesarinoTrès bien dit, Eva Talineau. Mérci.
Eva Talineauà l'époque de Freud, il y avait beaucoup d'hystériques dont la spécialité était de parler avec leur corps - par exemple, "tu me fais tourner la tête" devenait...un véritable vertige...qu'elles allaient présenter aux médecins pour qu'ils "fassent quelquechose". Evidemment, les médecins prescrivaient toute la panoplie des examens pour comprendre le pourquoi de ces vertiges, et ne trouvaient rien. Freud a eu l'idée de leur demander ,à ces hystériques, de parler , de dire ce qui leur venait à l'esprit. Et souvent, lorsque la connexion se faisait entre l'expression "il" - mon beau frère, ou quelqu'autre en général inaccessible - "me fait tourner la tête", et le vertige, celui-ci cessait. Il a compris ainsi qu'il y avait des personnes dont le corps disait ce qu'ils ne voulaient pas se dire.
Eva Talineautout ceci pour en arriver au fait que vraiment, j'ai beaucoup de mal à imaginer le moindre rapport, à priori, entre l'autisme et "lalangue", ou même les processus primaires (sujet du post initial). Mais bon...
NDLR
L’atelier de lecture : Ce que Lacan appelle “lalangue”
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