Fiche de lecture-Paul eyne
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Fiche de lecture-Paul eyne

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Langue Français

Extrait

FICHE DE LECTURES HISTOIRE
GEOGRAPHIE
NIVEAU DE CLASSE CONCERNE : 6
ème
et 2de
THEME OU REFERENCES DE L'OUVRAGE : Paul VEYNE, Quand notre
monde est devenu chrétien (312-394), Paris, Albin Michel, 2007, 319 pages.
Auteur de la fiche : Sébastien LACHAUD (collège de Murat le Quaire)
CONTENU :
Paul VEYNE,
Quand notre monde est devenu chrétien (312-394)
,
Paris, Albin Michel, 2007, 319 pages.
On ne présente plus Paul Veyne, spécialiste d’histoire romaine mais aussi auteur
de l’essai Comment on écrit l’histoire. Paul Veyne nous livre ici un ouvrage érudit mais
aussi extrêmement accessible aux non spécialistes de la chrétienté antique. Comme
souvent l’auteur n’hésite pas à puiser dans le présent pour éclairer, expliciter le passé.
L’ouvrage s’organise autour de onze chapitres où la figure de Constantin tient une place
centrale.
I LE SAUVEUR DE L’HUMANITE : CONSTANTIN
Ce chapitre est l’occasion pour l’auteur de dresser un portrait du premier
empereur chrétien Constantin. Il insiste lourdement sur les dernières évolutions de la
recherche sur ce personnage réfutant l’idée d’une personnalité opportuniste. Constantin
est décrit, source à l’appui,
comme un homme qui voit grand et qui est convaincu
d’avoir été choisi pour prendre la tête d’une nouvelle grande épopée.
Revenant sur la chronologie du triomphe de Constantin il insiste sur la réelle
nature de l’Edit de Milan qui est davantage un compromis entre christianisme et
paganisme que l’acte de triomphe du christianisme. P. Veyne souligne le renversement
qui s’opère avec la croyance chrétienne : alors qu’un païen était content de ses dieux
quand il avait obtenu ce qu’il voulait d’eux, un chrétien faisait en sorte, lui, que son
Dieu soit content de lui. Une nuance qui peut être riche de sens pour les élèves.
Mais Constantin a pris un grand soin à ne pas se mettre à dos les païens (tout en
méprisant leurs croyances) : il se veut avant tout un pacificateur de l’Empire. Cela ne
l’empêche pas dans sa sphère personnelle de favoriser les chrétiens. L’Eglise passant
ainsi d’un statut de « secte » prohibée à celui de « secte » installée dans l’Etat.
A la question pourquoi une telle conversion, Paul Veyne reprend les propos
d’Hélène MONSACRE : à celui qui voulait être un grand empereur il fallait un dieu
grand, gigantesque et aimant.
II UN CHEF D’OEUVRE : LE CHRISTIANISME :
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