Evaluation de l impact nutritionnel de l introduction de composés iodés dans les produits agroalimentaires
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La réduction de la déficience en iode constitue l'un des 100 objectifs de la loi relative à la politique de santé publique avec un objectif chiffré de réduction de 20 % de la fréquence de cette déficience dans la population vivant en France au terme de la période 2004-2008. Les populations exposées à cette déficience en iode courent en effet le risque de ne pas pouvoir répondre à toute situation physiologique correspondant à une augmentation des besoins en iode (croissance, puberté, grossesse, allaitement). Cet enrichissement du sel en iode se heurte cependant aux recommandations de santé publique visant à une réduction du risque d'hypertension artérielle par une diminution de la teneur en sel des aliments transformés. Les objectifs du groupe de travail sont les suivants : mise en oeuvre d'une prophylaxie adéquate de la déficience en iode en France (évaluation de l'intérêt nutritionnel et du risque éventuel liés à un enrichissement en iode) ; conditions d'élargissement de la réglementation actuelle en vue de l'utilisation de sel iodé dans la fabrication de tous les aliments et d'un nombre limite de nouveaux aliments vecteurs ; proposition(s) pour une alternative à l'enrichissement du sel en iode ; conditions de l'utilisation de produits iodés en alimentation et en santé animales (compléments minéraux, désinfectants, médicaments) dans les produits alimentaires.

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Publié par
Publié le 01 mars 2005
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Évaluationdelimpactnutritionnel de l introduction de composés iodés dans les produits agroalimentaires
Mars 2005
Coordination scientifique Esther Esinam Kalonji
Coordination éditoriale Carole Thomann
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Evaluation de l’impact nutritionnel de l’introduction de composés iodés dans les produits agroalimentaires Résumé du rapport du groupe de travail rédigé et mis en forme par Esther Kalonji* et Mathilde Touvier** En matière de statut nutritionnel en iode, la France occupe une position intermédiaire entre les pays d’Europe du nord où les apports en iode sont satisfaisants et ceux d’Europe du sud encore marqués par une déficience modérée, à la limite de la carence résiduelle. En France, la prophylaxie de la déficience en iode repose essentiellement sur l’autorisation d’enrichissement volontaire du sel d’ajout (salière et cuisson), à la teneur moyenne de 12,5 g/g de sel. Toutefois, déjà peu efficace, cette mesure tend à l’être de moins en moins du fait de l’augmentation de la part des produits transformés dans notre alimentation et de la réduction de la consommation de sel d’ajout. C’est dans ce contexte que l’Afssa a initié une réflexion sur l’intérêt nutritionnel et les risques éventuels liés à l’introduction d’autres vecteurs d’iode dans l’alimentation. Les données de consommation issues de l’enquête INCA sur les plus de 3 ans et celles des études récentes portant sur le statut biologique ont permis d’identifier comme étant à risque d’insuffisance d’apport en iode une partie substantielle de la population âgée de plus de 10 ans, le problème se posant avec une acuité particulière chez les adolescentes et les femmes en âge de procréer. Afin de proposer des mesures visant à améliorer le statut nutritionnel de ces populations via un éventuel élargissement de la réglementation actuelle, deux hypothèses ont été testées : l’utilisation du sel iodé dans la fabrication de tous les aliments transformés et dans la fabrication d’un nombre limité d’aliments. L’enrichissement de la totalité du sel alimentaire (salière, cuisson, industriel) conduit à des extrêmes d’apports en iode dépassant les limites supérieures de sécurité fixées par le Scientific Committee on Food (2002), notamment chez les enfants, et ce dès le plus faible niveau d’enrichissement testé (12,5 g/g de sel). Cette hypothèse a donc été considérée comme dangereuse pour la population générale. Une recherche prospective a conduit au ciblage des produits de panification (pain, biscottes et viennoiseries) comme aliments vecteurs d’iode pertinents. Ce choix permet de concilier une moindre consommation dans les tranches d’âge les moins exposés et une forte consommation dans les tranches d’âge les plus exposés à une insuffisance d’apport en iode. Un enrichissement en iode à 20 g/100 g de produits de panification susceptibles d’être enrichis conduit à : une augmentation importante des apports en iode dans la totalité de la population et plus spécifiquement chez les femmes en âge de procréer, les limites supérieures de sécurité dans toutes lesmoins de 5 % de sujets dépassant tranches d’âge, y compris chez les jeunes enfants. Dans le cas ou seulement 2/3 des professionnels concernés (industriels et artisans) suivraient cette mesure d’enrichissement, des résultats quasi similaires pourraient être obtenus avec une dose d’iode de 30 g/100 g de produit de panification. Toutefois, toute proposition d'un nouvel aliment vecteur d'iode en vue d'améliorer les apports en iode au niveau de la population générale est subordonnée à une diminution de 15 à 20 % des concentrations en iode dans les produits laitiers, dont la richesse en iode expose les plus forts consommateurs, et en particulier les jeunes enfants (3 ans), à des risques non négligeables de dépassement des limites supérieures de sécurité.
* Unité d’évaluation sur la nutrition et les risques nutritionnels ** Pôle d’appui scientifique à l’évaluation du risque – Observatoire des consommation alimentaires/Epidémiologie nutritionnelle
Sommaire
I Introduction générale ...............................................................................................5 I.1 Introduction ............................................................................................................................. 5 I.1.1 Contexte ............................................................................................................................. 5 I.1.2 Références ......................................................................................................................... 6 I.1.3 Objectifs du groupe de travail............................................................................................. 6 I.1.4 Composition du groupe de travail ...................................................................................... 6 I.1.5 Organisation et mode de fonctionnement du groupe de travail ......................................... 9 I.2Définitions...............................................................................................................................9 I.2.1Liminaires...........................................................................................................................9 I.2.2 Définitions et conventions d'écriture................................................................................. 10 I.2.3 Références ....................................................................................................................... 11 II Statut biologique et apports alimentaires en iode de la population ...................13 II.1 Etudes sur le statut biologique en iode de populations françaises....................................... 13 II.1.1 Statut biologique en iode du jeune enfant de moins de 6 ans (2 études) ........................ 13 II.1.2 Statut biologique en iode de ladolescent (2 études) ....................................................... 14 II.1.3 Statut biologique en iode de la population adulte (étude SU.VI.MAX, 1994-1995) ......... 15 II.1.4 Statut biologique en iode de la femme enceinte (3 études)............................................. 16 II.1.5 Conclusions ...................................................................................................................... 17 II.1.6 Références ....................................................................................................................... 18 II.2 Enquêtes de consommation mesurant les apports alimentaires en iode de populations françaises..............................................................................................................................18 II.2.1 Les apports alimentaires en iode évalués à partir l'enquête de consommation alimentaire de l'INSEE (1991)............................................................................................... 18 II.2.2 Les apports alimentaires en iode évalués à partir de l'enquête INCA (1998-1999) ........ 19 II.2.3 Validité .............................................................................................................................. 27 II.2.4 Conclusions ...................................................................................................................... 28 II.2.5 Références ....................................................................................................................... 29 II.3 L'iode alimentaire .................................................................................................................. 29 II.3.1 Métabolisme ..................................................................................................................... 29 II.3.2 Absorption et biodisponibilité............................................................................................ 29 II.3.3 Les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) .................................................................... 30 II.3.4 Sources alimentaires ........................................................................................................ 31 II.3.5 Innocuité ........................................................................................................................... 32 II.3.6 Références ....................................................................................................................... 35 II.4 Impact de l'utilisation de composés iodés en alimentation et en santé animales sur la composition en iode des produits laitiers.............................................................................. 36 II.4.1Introduction.......................................................................................................................36 II.4.2 Les concentrations en iode du lait en France .................................................................. 37 II.4.3 Les concentrations en iode du lait dans les pays industrialisés....................................... 38 II.4.4 L'origine de l'iode dans le lait ........................................................................................... 40 II.4.5 Proposition de réduction de la teneur en iode du lait ....................................................... 42 II.4.6 Simulation de la réduction de la concentration d'iode dans les produits laitiers .............. 43 II.4.7 Conclusions ...................................................................................................................... 44 II.4.8 Références ....................................................................................................................... 44 II.5 Stratégies communautaires pour augmenter les apports en iode ........................................ 45 II.5.1 Campagnes d'information et d'éducation nutritionnelle ................................................... 45 II.5.2 Enrichissement du sel en iode ......................................................................................... 49 II.5.3 Le sel iodé en Europe ...................................................................................................... 51 II.5.4 Le sel iodé en France ....................................................................................................... 52 II.5.5 Stratégies complémentaires : introduction de sel iodé dans les produits alimentaires transformés.......................................................................................................................54 II.5.6 Conclusions ...................................................................................................................... 56 II.5.7 Références....................................................................................................................... 57 III Simulations d enrichissement en iode..................................................................59 III.1 Les critères de décision de l'enrichissement et du choix du vecteur .................................... 59 III.1.1 Introduction .................................................................................................................. 59 III.1.2 Bénéfice nutritionnel pour le consommateur d'un enrichissement en iode ................. 60
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III.1.3 Critères d'identification des groupes à risque d'insuffisance d'apport en iode ............ 60 III.1.4 Les critères d'innocuité de l'enrichissement ................................................................ 63 III.1.5 Critères de choix de l'aliment vecteur ou des aliments vecteurs d'iode ...................... 63 III.1.6 Détermination du niveau d'enrichissement et de son utilité : études de simulation .... 64 III.1.7 Références ................................................................................................................... 64 III.2 Simulations d'enrichissement en iode de la totalité du sel alimentaire................................. 65 III.2.1 Objectifs ....................................................................................................................... 65 III.2.2 Méthodes ..................................................................................................................... 65 III.2.3 Résultats des simulations d'enrichissement en iode de la totalité du sel alimentaire . 68 III.2.4Validité.........................................................................................................................75 III.2.5Conclusions..................................................................................................................75 III.2.6 Références ................................................................................................................... 76 III.3 Simulation denrichissement en iode du pain, des biscottes et des viennoiseries ............... 76 III.3.1 Choix de l'aliment vecteur ............................................................................................ 76 III.3.2 Les consommations de pain, biscottes et viennoiseries.............................................. 77 III.3.3 Objectifs des simulations d'enrichissement en iode du pain, des biscottes et des viennoiseries.................................................................................................................78 III.3.4 Estimation des rapports bénéfice-innocuité des simulations d'enrichissement en iode du pain, des biscottes et des viennoiseries.................................................................. 86 III.3.5 Choix du taux d'enrichissement en iode du pain, des biscottes et des viennoiseries . 92 III.3.6 Les différents modes d'enrichissement en iode du pain, des biscottes et des viennoiseries ................................................................................................................ 92 III.3.7 Références ................................................................................................................... 93 IV Recommandations du groupe de travail...............................................................95 IV.1 Stratégies .............................................................................................................................. 95 IV.2 Communication relative aux aliments enrichis en iode......................................................... 96 IV.3 Mise en uvre et suivi des recommandations d'enrichissement en iode du pain, des biscottes et des viennoiseries ............................................................................................... 97 IV.4 Recommandations vis-à-vis de la recherche........................................................................ 97 V Annexes ..................................................................................................................99 V.1 Annexe 1 : Décision de création du groupe de travail .......................................................... 99 V.2 Annexe 2 : Avis de lAfssa du 31 juillet 2002 ...................................................................... 101 V.3 Annexe 3 : Classification des aliments consommés dans lenquête INCA en 44 groupes (903 lignes de produits utilisés dans INCA 1999)............................................................... 104 V.4 Annexe 4 : Différents scénarios denrichissement en iode de la totalité du sel alimentaire (sel de table, de cuisson, contenu dans les aliments transformés) .................................... 117
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I.1
Introduction
I
Introduction générale
Depuis la publication en 1985 du premier rapport traitant du statut en iode des populations européennes, la France occupe une position intermédiaire entre les pays d'Europe du nord où les apports en iode sont satisfaisants, et ceux d'Europe du sud encore marqués par une déficience modérée, à la limite de la carence résiduelle dans certaines régions d'Italie ou d'Espagne (Scribaet al. 1985). Il existe donc un risque important pour les populations exposées de ne pouvoir répondre à toute situation physiologique correspondant à une augmentation des besoins en iode (croissance, puberté, grossesse, allaitement).
Tous les pays européens ont adopté des mesures de prophylaxie de la déficience en iode reposant sur une autorisation d'enrichissement du sel en iode. Limitée dans un premier temps au seul sel à usage domestique, cette autorisation a été élargie dans quelques pays au sel alimentaire industriel entrant dans la fabrication de certains produits alimentaires, source de conflit avec les recommandations de santé publique visant à une réduction du risque d'hypertension artérielle par une diminution de la teneur en sel des aliments transformés.
I.1.1 Contexte La réduction de la déficience en iode constitue l'un des 100 objectifs de la loi relative à la politique de santé publique avec un objectif chiffré de réduction de 20 % de la fréquence de la déficience en iode dans la population vivant en France au terme de la période 2004-2008 (J.O. n° 185 du 11/08/2004).
L'évolution des modes de consommation avec le développement de la restauration collective et hors foyer, et la part croissante occupée par les produits transformés ont rendu marginale l'efficacité de la salière domestique comme vecteur du sel iodé. Le sel ajouté (sel de cuisson et sel d'ajout volontaire) représente environ 20 % de l'apport total en sel (Jameset al.1987), et moins de 50 % de ce sel est enrichi en iode (Comité des Salines de France 2003). Les campagnes de prévention du risque d'hypertension artérielle engagées depuis plus de vingt ans ont conduit à diminuer la fréquence d'utilisation de la salière domestique, ainsi que les quantités ajoutées de sel.
Les récentes recommandations du rapport "Sel" de l'AFSSA (AFSSA 2002) en faveur d'une réduction des apports sodés (-20 % en 5 ans), notammentviade meilleures pratiques culinaires et comportementales (utilisation non systématique de la salière domestique), devraient encore réduire l'impact du sel iodé ajouté dans la prophylaxie de la déficience en iode.
Les enquêtes nationales de consommation permettent aujourd'hui de disposer de données précises de consommations alimentaires individuelles des enfants et des adultes en France. Elles ont été utilisées pour des travaux de simulation nutritionnelle : simulations d'enrichissement des aliments en vitamines et minéraux (enrichissement des produits laitiers frais en vitamine D) ou simulations de recommandations nutritionnelles. Elles devraient permettre, grâce à la réalisation d'une table de composition alimentaire en iode, de disposer d'évaluations quantitatives liées à l'enrichissement daliments en iode et de montrer l'absence de risque pour la population en contrôlant les risques de dépassements des limites supérieures de sécurité.
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I.1.2 Références
(Les chapitres étant indépendants les uns des autres, les références bibliographiques sont regroupées à la fin de chaque chapitre).
Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA). - Rapport Sel : évaluation et recommandations. AFSSA, 2002, 200 p.
Comité des Salines de France. - Rapport du Délégué Général, 2003.
James W.P.T., Ralph A., Sanchez-Castillo C.P. - The dominance of salt in manufactured food in the sodium intake of affluent societies.Lancet1987; 1: 426-429.
Loi relative à la politique de santé publique (n° 2004-806) du 09/08/244. Journal Officiel, n° 185 du 11/08/2004.
Scriba P.C., Beckers C., Bürgi H., Escobar del Rey F., Gembicki M., Koutras D.A., Lamberg B.A., Langer P., Lazarus J.H., Querido A., Thilly C., Vigneri R. - Goitre and iodine deficiency in Europe. Report of the subcommittee for the study of endemic goitre and iodine deficiency of the European Thyroid Association.Lancet 1985; 1: 1289-1293.
I.1.3 Objectifs du groupe de travail Les objectifs du groupe de travail sont mentionnés dans l'article 1 de la décision relative à la création du groupe de travail "de l'impact nutritionnel de l'introduction deÉvaluation composés iodés dans les produits agroalimentaires" datant du 20/06/2003 (n° 2003-09-355) (Annexe 1) :
Mise en uvre :d'une prophylaxie adéquate de la déficience en iode en France évaluation de l'intérêtet du risque éventuel liés à un enrichissement  nutritionnel en iode, Condition d'élargissement de la réglementation actuelle en vue de l'utilisation de sel iodé dans la fabrication : ode tous les aliments, od'un nombre limité de nouveaux aliments vecteurs, Proposition(s) pour une alternative à l'enrichissement du sel en iode, iodés en alimentation et en santé animalesConditions de lutilisation de produits (compléments minéraux, désinfectants, médicaments) dans les produits alimentaires.
I.1.4 Composition du groupe de travail La composition du groupe de travail "de l'impact nutritionnel de l'introduction deÉvaluation composés iodés dans les produits agroalimentaires de la 2" est mentionnée dans l'article décision relative à la création du groupe de travail, en date du 20/06/2003 (n° 2003-09-355). Le groupe de travail est composé des membres suivants :
Président : Pierre
VALEIX
Epidémiologie CNRS, U 557 INSERM-INRA-CNAM Unité de Surveillance et d'Epidémiologie Nutritionnelle (USEN), Institut de Veille Sanitaire (InVS)
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Coordination scientifique et organisation : Esther Esinam KALONJINutrition Unité d'Evaluation sur la Nutrition et les Risques Nutritionnels, Afssa
Mathilde RAPHAËL* Nutrition Unité d'Évaluation sur la Nutrition et les Risques Nutritionnels, Afssa *Interne de santé publique à l'AFSSA de mai à octobre 2003
Membres du CES "Nutrition humaine" : Michèle GARABEDIANSanté publique / Aliments vecteurs CNRS U561, Hôpital Saint Vincent de Paul, Paris Jean-Philippe GIRARDETNutrition pédiatrique Hôpital Armand-Trousseau, Paris
Bruno
LESOURD
Autres Experts : Jacques BARNOUIN
Philippe BRUNSCHWIG
Bertrand
Jean Louis
Jacques
FAROULT
IMBS**
ORGIAZZI
Nutrition gériatrique CHU Clermont Nord, Clermont-Ferrand
Epidémiologie : nutrition et santé animales INRA, Saint-Genès-Champanelle
Nutrition et conduite du troupeau laitier Institut de l'Elevage, Angers Membre du CES "Alimentation animale"
Santé animale, Vétérinaire clinicien Boos Membre du CES "Santé animale"
Hypertension artérielle CHU Strasbourg, AFSSAPS
Endocrinologie CHU Lyon Sud
Jean Michel POULicologieTox Afssa Fougères Membre du CES "Arômes, additifs et auxiliaires technologiques" ** Démission transmise le 24/06/2004
Membres issus d associations de consommateurs : Eric BONNEFFUFC - Que Choisir
Robert
VICTORIA
Ingénieur INC
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Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) : Jean-Louis BERTAResponsable de lUnité d'évaluat nutritionnels Jean-Christophe BOCLÉNutrition Unité d'évaluation sur la nutrition Jayne IRELANDResponsable du Centre dinforma (CIQUAL) Mathilde TOUVIEReioémgiloidEp Pôle dappui scientifique à léval des consommations alimentaires Sandrine VALENTINAlimentation animale Unité d'évaluation sur les risques
Personnes auditionnées : Gérard BROCHOIRE
Philippe
Michel
CARON
CHAULIAC
Jean-François CHESNEL
Koenraad
Paule
Thierry
Lilian
Hélène
Jean Luc
Bernard
Jacques
Laure
Pascal
DUHEM
ESCARGUEIL
GESLAIN
LELOUTRE
MARFAING MARTIN MOINIER
POTUS
ROSSIGNOL VANDEKERCKOVE
ion sur la nutrition et les risques et les risques nutritionnels tion sur la qualité des aliments uation du risque - Observatoire /Epidémiologie nutritionnelle physico-chimiques
Institut National de la Boulangerie Pâtisserie (INBP), Rouen Endocrinologie CHU Rangueil, Toulouse
Direction Générale de la Santé
NEOLAIT, Yffiniac
Maison du Lait, Paris
Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) Association Nationale des Industries de lAgroalimentaire (ANIA), Paris
Société INZO, Château-Thierry
Centre d'Etude et de Valorisation des Algues, Pleubian Centre Technique de la Salaison, de la Charcuterie et des Conserves de Viande (CTCSCV), Maisons-Alfort Comité des Salines de France, Paris
Laboratoire de Biochimie industrielle et agroalimentaire Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), Paris
Association Nationale des Industries de lAgroalimentaire (ANIA), Paris Société LESAFFRE, Marcq-en-Barul
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I.1.5 Organisation et mode de fonctionnement du groupe de travail
I.1.5.1 Calendrier Le groupe de travail s'est réuni chaque mois, avec une progression de travail correspondant à un calendrier des tâches préétabli en relation avec les objectifs fixés. Le groupe de travail a librement sollicité et entendu les responsables économiques et les personnalités scientifiques travaillant dans le champ couvert par les objectifs du groupe de travail.
Les objectifs du groupe de travail ont été présentés le 08/06/2004 (P. Brunschwig, P. Valeix, E. Kalonji) au CES "Alimentation animale" en vue de sensibiliser les experts du CES aux conséquences sur la qualité nutritionnelle des aliments d'origine animale, des pratiques vétérinaires mettant en uvre des substances riches en iode (compléments nutritionnels, désinfectants, médicaments).
I.1.5.2 Plan du rapport Le groupe de travail a choisi de mener sa réflexion en 4 temps correspondant au plan de ce rapport :
Constat initial : ostatut biologique oapports alimentaires en iode osources alimentaires
Les produits laitiers aliments vecteurs d'iode
Les simulations d'enrichissement
daanmmcosontieR
I.2 Définitions
I.2.1 Liminaires Les points suivants relatifs à la nutrition iodée et/ou à la prophylaxie de la déficience iodée en France et exprimés dans des rapports ou des avis précédemment publiés ont été considérés comme acquis et ne relevant pas de la compétence du groupe de travail :
les apports nutritionnels conseillés (ANC) pour l'iode (Afssa 2002), le taux d'enrichissement en iode de 15-20 mg/kg du sel (salière et cuisson) destiné aux particuliers et à la restauration collective et hors foyer pour des conditionnements de moins de 1 kg, la nature de la substance d'apport nutritionnelle (iodure) utilisée pour enrichir le sel en iode (avis Afssa, 31 juillet 2002) (Annexe 2).
Les experts du groupe de travail ont été informés des recommandations du rapport "Sel" de l'Afssa. La réduction de 20 % de l'apport moyen en chlorure de sodium pour la population à 5 ans n'a pas été prise en compte dans les simulations qui ont utilisé les concentrations actuelles en sodium présentes dans la table de composition alimentaire du Centre dInformation sur la Qualité des Aliments (CIQUAL) non révisée à ce jour.
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