L industrie française en 2001-2002
107 pages
Français

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Description

Le diagnostic 2001-2002 est structuré en quatre chapitres (échanges extérieurs, investissements et emploi notamment) complétés par une analyse de la compétitivité de l'industrie française et un dossier sur son financement. Il montre l'impact du ralentissement mondial de l'activité et des échanges sur l'industrie française et insiste sur la nécessaire préservation de la compétitivité industrielle. On trouvera également, à la fin du rapport, une série de 28 fiches thématiques.

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Publié par
Publié le 01 octobre 2002
Nombre de lectures 13
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

L’industrie
française
en 2001-2002
C P CIConformément aux dispositions des articles 40 et 41 de la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique :
- Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, ne peut être effectuée sans autorisation expresse et préalable
des Éditions de l’Industrie, direction de la Communication, ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie,
139, rue de Bercy, 75572 Paris cedex 12.
- Les copies ou reproductions doivent être strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective, et les analyses et courtes citations faites dans un but d’exemple et d’illustration.Avant-propos
egroupant à parité les présidents des grandes fédérations industriellesR et les représentants des principales directions concernées de
l’Administration, la Commission permanente de concertation pour l’industrie
(CPCI) a été créée en 1996 avec deux missions essentielles :
- favoriser la concertation entre les industriels et les pouvoirs publics,
- informer l’opinion publique sur la situation de l’industrie.
Contrairement à ce qui s'était passé ces dernières années, le nouveau
Gouvernement place au premier rang de ses priorités le dialogue avec
les représentants des entreprises pour que notre pays retrouve les chemins
de la croissance et de la compétitivité industrielles.
En collaboration avec tous les membres du gouvernement, Mme Fontaine et
moi-même souhaitons donner une nouvelle ambition industrielle à la France,
et, en concertation avec les industriels, nous mettrons en chantier les réformes
indispensables au développement de l’industrie française.
Ainsi, nous nous emploierons à dynamiser au sein même des entreprises l’effort
de recherche et d’innovation indispensable au développement futur de notre
industrie. Nous souhaitons aussi offrir aux jeunes la possibilité de trouver
dans l’industrie des emplois stables et rémunérateurs, comme en témoignent
les récentes mesures prises pour favoriser les premières embauches et alléger
les charges sociales sur les bas salaires.
Nous comptons aussi favoriser la création d’entreprises, moderniser et rendre
plus efficace notre législation fiscale et sociale, aider à la promotion des produits
français dans le monde, tout en améliorant la sécurité et le caractère durable du
développement de nos entreprises.
Sur tous ces grands thèmes, la concertation entre les pouvoirs publics et les
industriels se poursuivra dans un esprit d’ouverture et d’écoute réciproque,
au sein des assemblées plénières de la CPCI comme au sein de ses sections
spécialisées chargées d’étudier les modalités de certaines mesures spécifiques.
Nous adressons donc nos plus vifs remerciements à tous ceux qui consacrent
une partie de leur temps à cette concertation, et en particulier au vice-président
de la CPCI, M. Dewavrin, et aux présidents des sections, madame Clément
et messieurs Deleuze, Gautier-Sauvagnac, Jacomet et Sarkozy, ainsi que tous
ceux qui participent aux travaux de la CPCI, qu’ils appartiennent à l’industrie
ou à l’Administration.
La Commission se doit aussi d’éclairer l’opinion publique sur la situation
actuelle de l’industrie française. Tel est l’objet de ce sixième rapport annuel.
Rédigé par les services de l’Administration, dans un esprit d’écoute et de
concertation avec les industriels, il a été allégé et rénové, ce qui en facilite
la lecture. Cette année, il se penche surtout sur le diagnostic et les risques
qui pèsent sur notre compétitivité. Nous devons rester vigilants, à court terme
bien sûr, mais surtout à plus long terme, afin de redonner à notre industrie
les moyens et le cadre de son développement futur.
Nous souhaitons que cet ouvrage contribue à illustrer notre conviction profonde :
il ne saurait y avoir de croissance économique durable sans une base industrielle
forte et compétitive.
Francis MER, Nicole FONTAINE
ministre de l’Économie, ministre déléguée à l’Industrie
des Finances et de l’Industrie
3Avant-propos
e Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie a souhaité fonderL son action et ses décisions industrielles sur une large concertation avec
les représentants de la société civile. Bien entendu, le GFI ne peut que s’en
réjouir. Cofondatrices de la CPCI, nos fédérations membres entendent, comme
elles l’ont fait depuis plusieurs années, répondre avec responsabilité aux attentes
du Gouvernement et des administrations.
Cette concertation s’avère d’autant plus indispensable en cette fin d’année 2002
que notre pays doit nécessairement s’engager dans de profondes réformes
d’autant plus délicates à mener qu’elles ont été trop longtemps repoussées.
Par ailleurs, l’activité mondiale tarde à rebondir et de nombreuses incertitudes
politiques, monétaires ou boursières entravent la reprise. Les entreprises
industrielles subissent le plafonnement de leurs carnets de commandes, voient
leurs parts de marché menacées et leur situation financière ou leur productivité
s’éroder. En dépit de leurs atouts et de leur esprit de conquête, l’environnement
national les fragilise dans un monde ouvert totalement concurrentiel.
Or, l’industrie, on le sait, constitue le moteur de l’ensemble de l’économie
et donc de l’emploi. On ne saurait imaginer une nouvelle croissance sans un
vigoureux essor de la production stimulé par le dialogue que tous les pays
industriels favorisent entre pouvoirs publics et industriels.
Nous formons le vœu que la CPCI, sous l’impulsion du Gouvernement, s’engage
dans une véritable dynamique consensuelle de diagnostic, de réflexion et de
proposition ; que les comparaisons systématiques avec les politiques industrielles
de nos concurrents accélèrent l’avènement d’une véritable harmonisation
européenne ; que la concertation revigorée aboutisse à des réalisations concrètes
bénéfiques pour l’attractivité et la compétitivité de notre pays, pour le plein
emploi et le niveau de vie de nos concitoyens, grâce à une industrie prospère
et active sur tous les marchés mondiaux !
Avant de conclure cet avant propos, je tiens à exprimer la reconnaissance du GFI
à l’égard du dévouement et de l’esprit d’ouverture dont témoignent les nombreux
hauts fonctionnaires ou experts publics qui participent à la CPCI. L’une des clefs
du succès réside dans l’intelligente combinaison de leurs grandes compétences
avec l’esprit pragmatique et l’expérience " de terrain " des acteurs industriels.
Daniel DEWAVRIN
5Les contributions à la rédaction du rapport
La préparation du sixième rapport de la Commission permanente de concertation pour
l’industrie a été pilotée par la section " diagnostics et prospective " de la CPCI, présidée par
M. Guillaume Sarkozy.
Sous la responsabilité de M. Jean-Marc Béguin, secrétaire général de la CPCI, les diverses par-
ties du rapport sont le fruit d’un travail collectif auquel ont participé les experts de nombreux or-
ganismes.
Citons en premier lieu le GFI et les économistes ou statisticiens des fédérations industrielles,
les services de la Digitip, de l’Insee et de l’Observatoire des entreprises de la Banque de France, et
ceci avec la collaboration, les remarques et suggestions des experts de la Dares, de la Direction de
la prévision, de Rexecode, du Cepii…
Nous adressons nos plus vifs remerciements aux nombreuses personnes et services ayant par-
ticipé à la mise au point de ce rapport et, en particulier, aux personnes extérieures au Sessi qui ont
accepté de relire et bonifier les chapitres et dossiers du rapport 2001, à savoir :
M. Denis Ferrand (Rexecode),
M. Michel Fouquin (Cepii),
M. Dominique Lerais (Dares),
M. Nicolas Sagnès (D.Prévision),
Mme Annie Sauvé (Banque de France)
Le rapport a été rédigé par des chargés d’études du Sessi et coordonnés par M. Louis de Gimel
(sous-directeur des études au Sessi) et M. Georges Honoré (rapporteur de la section " diagnostics
et prospective ").
Les principaux rédacteurs de chaque chapitre sont :
Chapitre 1 - Contexte &

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