L accompagnement des PME : le risque managérial et les actions de développement
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L'accompagnement des PME : le risque managérial et les actions de développement

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Description

Mémoire Professionnel de fin d’études (ESC) Introduction
1. Le contexte des PME en France
2. Le risque managérial
3. Élaboration de solutions

Sujets

Informations

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Publié le 31 mars 2013
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Langue Français

Extrait

 Formation Continue et Executive 1, rue du Maréchal Juin BP 188 76825 Mont Saint Aignan Cedex
 
 
 
 
 
Mémoire Professionnelde fin d’études 
Présenté en vue de l’obtention du 
Diplôme de Responsable en Gestion d’Entreprise 
LACCOMPAGNEME
NT DE
S P
M
E 
Le risque managérial et les actions de
développement
       Mémoire soutenu par : Tuteur ESC : Philippe CORDIER Catherine AUGER, Directrice de Session 2005/2006 la Formation Continue                                                                                    Tuteur Entreprise : Jean-Luc GYNN-POISSON, Président de la société Répons FI
2.3 Analyse de la problématique et du contextePage 25 
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2.2 Enjeux   
 
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Page 33 
2.5 Principes et approche théorique
2.4 La notion de risque et de développementPage 29
SOMMAIRE
   
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LACCOMPAGNEMENT DES PME
2. Le risque managérial
  
1. Le contexte desPMEen France 1.1 Le patronat
1.2 Données économiques générales et actualité du monde des PME          Page 11 
2.1 Définition
 
 
 
 
 
 
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Introduction
 
 
  Remerciements  
 
 
 
1.5 Les réalités au quotidien
 
1.4 Les activités au quotidien
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Page 17 
 
 
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1.3 Le profil du dirigeant dePME     Page 15 
3.1 La prévention des risques: étique d’entreprise 
3. Elaboration de solutions
LACCOMPAGNEMENT DES PME
 
3.2 L’avantage du temps partagé  
 
3.3 Le service aux dirigeants dePME      
 
 
 
3.4 Le profil idéalde l’intervenant  
 
3.5De l’intérêt d’une création d'entreprise de servicesPage 49 
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Page 45 
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Conclusion
 
  
  
                    
Annexes et bibliographie   
 
 
 
 
 
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LACCOMPAGNEMENT DES PME
Remerciements   Mes remerciements s’adressenttout d’abord à M. René SADY pour l’intérêt qu’il a montré à la réussite de ces travauxainsi qu’à mon projet professionnel. Je lui en suis extrêmement reconnaissant et lui adresse ici tous mes vœux pour sa nouvelle vie de retraité.     Je tiens à remercier en particulier M. Abderrahim Larbi, Directeur de la société‘’Autre Voyage’’, pour son accueil au sein de sa structure.  Je remercie également M. Gilles Delalandre, Directeur de la société Aminima,qui m’a le premier indiqué la voie des études et M. François Cousin, consultant à l’APEC, qui m’aorienté in extremis vers L’ESC. tuteurs, Mme Catherine Auger, Directrice de la Formation Mes Continue et Executive du Groupe ESC Rouen et M. Jean-Luc Gynn-Poisson, Président de la société Réponse FI.  Un remerciement singulier à mon épouse pour sa patience et son soutien dans cette reconversion professionnelle, à M. Jean-Michel Hockazzan, M. Daniel Martin, M. Stéphane Cagnac, M. Olivier Dupas et M. Ludovic Delahays anciens collègues, pour leur soutien amical, ainsi que M. et Mme Lemrhari.  Enfin sansqu’il soit possible de les énumérer toutes, je remercie sincèrement les personnes que j’ai été amené à solliciter au cours de ce projet professionnel, notamment M. Pascal PINOT, Directeur de la société C.L.P.P, M. Christophe CHARTIER, Directeur de la société Perfo Sciage Diamant, M. David HAUTOT, Directeur de la société Fourniture Industrie Service S.A,etc…            
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LACCOMPAGNEMENT DES PME
 Synthèse des tableaux(établis en chiffres arrondis)   1. Tableau de répartition par activité et évolution sur 5 ans, p. 11.  2. Tableau de répartition par taille, p. 11.  3.Tableau de répartition de l’emploiPME/grandes entreprises, p. 12.  4.Tableau de chiffres d’affaires par salarié K€, p. 12.  5. Tableau de Valeur ajoutée par entreprise etpar salarié K€, p. 13.  6.Tableau d’Excédent Brut d’Exploitation par entrepriseet par salarié, p. 13.  7. Tableau de ratios %, p.13.  8. Tableau de création d’emploi après 3 ans et demi, p. 14.  9. Tableau de diplôme le plus élevé obtenu, p. 26.  10.Tableau de qualification du créateur d’entreprise, p. 26.  11. entre le nombre d’entreprises françaises etTableau d’écart américaines par habitant de 15 à 64 ans, en 2001, p. 32.  12. Tableau de dimensions stratégique et managérial, p. 36.  13. Tableau de risque managérial desPME, p. 37.  15. Tableau de sensibilisation aux risques, p. 39.  16. Tableau comparatif salarié/missionné, p.44.  17. Tableau des effets de laccompagnement, p. 47.        
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LACCOMPAGNEMENT DES PME
Introduction   ‘’L’aventurePME’’(1) est tout à fait singulière. Le dirigeant, ‘’homme orchestre’’ préoccupé par la survie et le développement de son entreprise, est seul face aux risques pris sciemment sur son patrimoine personnel ; il est, parfois inconsciemment, seul confronté aux risques permanents inhérents à l’environnement, aux ressources utilisées et aux clients de l’entreprise.  Tout d’abord, le défi du créateur d’entreprise n’est il pasd’accepter la notionde perte sur investissement et la possibilité d’un retour à la case départ ? Investissement tant sur le plan matériel que temporel, sans certitude d’une réussite lui procurant une rétribution proportionnelle à son engagement.  Et puis, les dirigeants à la tête de leurs entreprises, submergés par les lourdeurs administratives et la multiplicité des tâches sont-il omnipotents et omniscients ? Quand bien même travailleurs infatigables, les journées sont contraintesdans la durée et ne dit on pas qu’un homme averti en vaut deux.  Par ailleurs, les experts sont confinés dans des bureaux ! Les relais d’aide sont au cœur de cette problématique, mais les accompagnateurs, coutumiers des risques de l’entreprise,sont-ils toujours à l’aise dans leur mission de conseil et de suivi devant la multiplicité des situations qu’ils rencontrent et des problématiques commerciales qui leur sont présentées ? Toutes les études démontrent les particularités et les faiblesses du système de gestion reposant sur un seul individu.  En ce sens, il convient d’introduire des solutions spécifiquement adaptées à la complexité de gestion desPMEet il nous semble opportun de proposer une offre de conseil adaptée à lapsychologiedu dirigeant et au contexte de ces entreprises.  Ainsi ces travaux portent sur la propositiond’une démarche pertinente d’accompagnement des chefs d’entreprises dePME pour les activités de management et les actions de développement.  
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LACCOMPAGNEMENT DES PME
Le chef d’entreprise dePME un homme -ou une femme- est entreprenant avec une très forte personnalité. De sa motivation farouche pour l’indépendance et de ses résultats découleune méfiance à l’égard de soutiens externes dans la gestion de son organisation.  Nous éclairerons les procédures de gestions spécifiques en nous appuyant sur les travaux existants et nous envisagerons la prévoyance des risques de management et des actions de développement. Il nous sera ainsi possible d’envisager des interventions, réalisées par une structure externe, une société de services, auprès dePMEsensibilisées à la pérennité de leur activité.   Trois chapitres architectureront ce mémoire. La description du « Contexte desPME en France » constituera la première partie permettantd’appréhender le champ de travail et nous proposerons une base de réflexion sur la position et la fonction particulière du dirigeant de PME. Dans une deuxième partie, « Le risque managérial »s’appuyant sur les travaux de chercheurs universitaires, proposera une structure d’analyse de la gestion en matière de management et discutera la notion de prévoyance des risques liés au contexte du développement. En présentant le rapport à l’éthique, quelques idées clés seront développées posant ainsi les piliersd’une proposition d’accompagnement aux dirigeants dePME, et formeront la troisième partie intitulée « Elaboration de solutions ».           ______________________  1. Par souci de simplification et afin de faciliter la lecture, nous emploierons le sigle PMEpour dénommer toutes les entreprises (cf. : L'Union européenne a, dès avril 1996, adopté une recommandation sur la définition des petites et moyennes entreprises. Actualisée en mai 2003, cette recommandation (n° 2003/361/CE) stipule, en ce qui concerne le seuil d'effectif et les seuils financiers, que lesPMEsont constituées des entreprises qui occupent moins de 250 personnes et dont : - soit le chiffre d'affaires n'excède pas 50 millions d'euros ;  - soit le total du bilan annuel n'excède pas 43 millions d'euros.).
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LACCOMPAGNEMENT DES PME
 Chapitre 1   Le contexte des PME en France   1.1 Le patronat   Lorsque l’on entend le terme ‘’patron’’ c’est bien souvent, malheureusement, dans la rue lors de manifestations bruyantes où il est craché en slogans de toutes sortes par un haut parleur nasillard et repris en cœur par une horde de salariés en colère. Du reste, depuis plusieurs années les médias commentent les quelques démêlés avec la justice en parlant de‘’patrons voyous’’pour désigner comme une caste, tel ou tel chef d’entreprise pris dans la tourmente d’une affaire aussi banale soit-elle.  En ce sens, il apparaîtque cette appellation de ‘’patron’’ est associée à un groupe social,bien plus qu’à un nomcommun contenant des termes administratifs, juridiques et économiques.  Dès lors, il nous faut remonter dans le temps pour tenter une explication sur la naissance de la connotation sociale associée à ce terme.  A l’origine, en nous référantau latin, étymologiquement ‘’patron’’ a pour racine ‘’patronus’’, lui-même issu de ‘’pater’’ (le père) (1). Nous distinguons ainsi deux idées fortes: d’une part un lien de clientèle issu d’une ‘’activité commerciale’’ et d’autre part un sens ‘’familial’’ issu d’une relation de type paternaliste.     _____________________  1.patricienne auquel des personnes libres mais de conditionChef d'une gente inférieure étaient rattachées par les liens de la clientèle.Femme, fils, enfants, clients, esclaves, tous dépendants du père de famille (...). À eux tous ils n'ont qu'un nom, celui de la gens,représentée par son chef (MICHELET,Hist. romaine,t.1, 1831, p.99). Empr. au lat.patronus«patron (opposé à client)», «protecteur des plébéiens», au fig. défenseur, protecteur, appui».ca950 ds LATHAM. « atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?11;s=4278196200;r=1;nat=;sol=0;
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LACCOMPAGNEMENT DES PME
Il est un fait historique essentiel, intéressant à noter de part son particularisme culturel. En 1650, la monarchie française édicte la Loi de Dérogeance, interdisant aux nobles les activités ‘’viles et méprisables , ’’ notamment le commerce et les ‘’métiers mécaniques’’ (à l’exception de ceux qui relèvent du service de l’Etat).  Ainsi, jusqu’à la révolution française,il s’avèreque la noblesse exerce une véritable fascination sur la bourgeoisie qui détermine des profils types de ‘’patrons à la française’’, caractérisés par cet esprit de père de famille. g« Lerand patronat dynastique fait sien l’idéal aristocratique du seigneur en son fief ; le moyen patronat, celui de la noblesse en ses provinces; l’un et l’autre habités par l’esprit patrimonial au niveau économique, hiérarchique et autoritaire au niveau social » (1).  Le développement de l’activité industrielle et commerçante, jusqu’à la seconde guerre mondiale, est empreint de cette particularité culturelle historique. Dans la recherche de croissance, que le patron envisage in fine comme un objectif de transmission à la famille, il préférera opérer une gestion de‘’bon père de famille’’ en privilégiant le rôle social du patron.«Patron était d’abord le chef d’entreprise français, et même longtemps appelé ‘’le maître’’ dans les campagnes. Ce n’était pas sa fonction industrielle ou commerciale qui le définissait, mais un rapport d’autorité et de protection sur d’autres hommes. Il y a toujours un seigneur ou un aristocrate qui perce sous le patron français (…). Le patron assume d’abord un rôle social, arang à tenir, une place dansun la société à conserver » (2).   Par le passé, la centralisation de l’Etat est très volontariste et le degré de dépendance élevé, - ce qui semble êtreencore aujourd’hui très présent -. Nous pouvons remonter dans le temps, au moinsjusqu’à la royauté qui s’est appuyée sur ‘’les bourgeois’’ pour éliminer les pouvoirs seigneuriaux, puis sur un protectionnisme fort et désiré,du fait d’une économie alors locale ou encore nationale.         _____________________ 1. H.Weber, ‘’Culture patrimoniale et types d’entreprises : esquisse d’une typologie du patronat’’ –Sociologie du travail, Tome XXX, n°4, 1988, p. 549. 2. J. Bunel et J.Saglio, ‘’L’action patronal’’ PUF, 1979, p.33.  
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Le paternalisme, que nous avons décrit précédemment, est naturellement empreint d’autoritarisme dans la plupart des entreprises de l’époque.«littérature patronale du XIXe siècle, (…) leDans toute la pouvoir patronal sur les salariés est toujours assimilé à l’autorité naturelle du père de famille » (1).   Le front Populaire de 1936 et les accords de Matignon signés en juin,sonnent comme l’expression d’un collectivisme que les patrons de PME dénoncent, car ils craignent une augmentation des charges et la perte d’autorité du patron.  A la fin de la seconde guerre, après le gouvernement de Vichy, c’est un ancrage fort lorsqu’en 1946, les deux organismes, la commission Fournier et la commission Ricard, participent à la naissance du Conseil National du Patronat Français, CNPF. Par ailleurs, il faut noter qu’un an auparavant, en 1945, Léon Gingembre avait créé la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, CGPME.  Tout au long duXXe siècle, l’idéologie marxiste et en parallèle, les revendications syndicales,stigmatisent le patron qui s’enrichit sur le dos de l’ouvrier, c’est le ‘’patron exploiteur’’.   Cette dualité ‘’marxiste’’nous ramène à la notion de groupe social et précise l’aliénation permanente de deux groupes qui s’opposent.  Le ‘’patron’’auquel nous nous intéresserons dans cet exposé,c’est le dirigeant d’entreprisedéfini par Léon Gingembre en critères qualitatifs pour définir laPME le patronat. et«’’Patronat réel’’: celui qui engage dans son entreprise tout son avoir financier, celui qui exerce des fonctions réelles et uniques de responsabilité et de gestion, celui qui met en jeu son savoir et, en cas d’échec son honneur» (2). Nous rapprochons cette définition àune notion d’indépendance, comprenant par là le fait que ces entreprises sont dirigées de façon opérationnelle par leurs propriétaires.      _________________________  1. J.patronal’’ dans ‘’Patrons et patronat’’ –Saglio, ‘’L’indépendance, projet Economie et Humanisme, n° 236, juillet-août 1977, p. 23. 2. L. Gingembre, cité dans‘’Qui sont lesPME ?’’ –Plaquette CGPME 1994.
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1.2  Données économiques générales et actualité du monde desPME     La principale particularité de laPMEse situe donc dans la position spécifiquedu chef d’entreprise, le rôle joué par son ‘’patron’’, qui est à la fois propriétaire et dirigeant opérationnel.« Cette situation, unique et particulière, se traduit par le fait que le dirigeant-propriétaire assume seul le risque d’un projet dont il conduit par ailleurs personnellement la mise en œuvre». (1).   Le nombre approximatif dePMEen France est de 2 470 000 ce qui représente plus de 99,5 % de la totalité des entreprises sur le territoire français(2).    1. Tableau de répartition par activité et évolution sur 5 ans (2) :  Industrie BTP* Services Commerce Transports 240 000 330 000 610 000 80 000 1 210 000 - 2% + 11% + 3% - 2% + 13%  Elles exercent majoritairement leurs activités dans le secteur tertiaire (les services y compris éducation et santé, le commerce et le transport) avec un poids relatif de plus des trois quarts de l’ensemble; ce poids relatif augmente dans le temps alors que c’est le phénomène inverse dans l’industrie.(2).  2. Tableau de répartition par taille(2):   - de 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 249 salariés 2 300 000 90 000 55 000 25 000 93% 3,7% 2,3% 1%   Il nous semble que lesPME majoritairement de petites sont structures qui trouvent avantageà s’épanouir dans‘’l’immatériel’’. Cette typologie est peut-être due à la faiblesse des capitaux à engager dans cetype d’activité, maisc’est également une particularité française sur laquelle nous reviendrons. _________________________  1. G.Lecointre, ‘’LaPME, l’entreprise de l’avenir’’, Gualino éditeur,2006, p. 20. 2. Source ‘’Les chiffres clefs desPME’’, Ministère de l’économie, fichier Sirene INSEE 2004. * BTP = Bâtiment Travaux publics
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