A l??vidence, le tribunal de commerce n?a pas choisi repouss? sa d?cision ? la mi septembre pour nous faire plaisir
1 page
Français

A l??vidence, le tribunal de commerce n?a pas choisi repouss? sa d?cision ? la mi septembre pour nous faire plaisir

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
1 page
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

A l’évidence, le tribunal de commerce n’a pas choisi de repousser sa décision à la mi septembre pour nous faire plaisir. Quel est le problème ? Réponse à cette question en trois temps.

Informations

Publié par
Publié le 27 août 2013
Nombre de lectures 22
Langue Français

Extrait

A l’évidence, le tribunal de commerce n’a pas choisi de repousser sa décision à la mi septembre pour nous faire plaisir. Quel est le problème ? Réponse à cette question en trois temps. L’impossible accord La semaine dernière, ni le tribunal de commerce ni le Comité Interministériel de Redressement Industriel (CIRI), ne sont parvenus à entériner un accord. Pourquoi ? Parce que la CECAB, actionnaire majoritaire du groupe GAD, n’a pas les moyens d’honorer ses engagements. Ainsi, sur fond de mic mac juridico financier, son endettement est si colossal que cette coopérative légumière n’a plus d’argent pour financer le plan de continuation qu’elle a essayé de présenter. Elle demande donc à l’Etat de fermer les yeux, notamment sur les coûts de dépollution du site de LampaulGuimiliau exigé par la loi, et aux banques d’abandonner des dizaines de millions. Des cadeaux hors de prix que ni les uns ni les autres ne sont prêts à consentir, en tout cas pas pour l’instant ce que tout le monde approuve. L’effet contagion Audelà du dépôt de bilan de la SAS GAD qui se profile si aucun accord ne devait être trouvé, c’est tout un pan de l’économie régionale qui est menacé. Avec bientôt 100 millions d’euros de dette, la situation est devenue inextricable. D’autant que la SCI JARLOT  dont la CECAB est aussi l’actionnaire majoritaire , détient l’essentiel des biens immobiliers et des dettes de la SAS GAD alors qu’elle n’est pas prise en compte dans la procédure de redressement judiciaire ! Scénario catastrophe en perspective : GAD tombe, la CECAB s’effondre et, par ricochet, déstabilise le système bancaire morbihannais fortement impliqué… L’espoir d’une main tendue Pour tenter de se rendre crédible, la CECAB a déjà dû céder, en juillet ,4 sociétés de son activité de légumes en urgence à un groupe Belge... mais en conservant les dettes ! Dans ces conditions, les 45 millions annoncés ne suffisent pas car tout le monde sait que la coopérative légumescéréales va devoir payer à ses adhérents les récoltes de l’été. Il va donc falloir qu’elle ouvre grand son portemonnaie durant les 15 premiers jours de septembre… pas de quoi rassurer ses « partenaires ». On est au bout de la partie : la CECAB doit savoir garder et accepter de lâcher les rênes dès cette semaine pour sauver ce qui peut l’être. En ouvrant très rapidement une conciliation, nul doute qu’un plus gros industriel compétent sera en mesure de lui tendre la main. Ce en quoi, chacun pourra compter sur l’engagement de tous pour proposer d’ici au 18 septembre une solution pérenne acceptable par le tribunal de commerce. A défaut, la poignée de dirigeants responsables de cet incroyable gâchis et de la perte de milliers d’emplois devront personnellement et publiquement rendre des comptes. Olivier LE BRAS Délégué syndical central FO GAD
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents