Flore de la Gironde
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Description

FLORE DE LA GIRONDE PAK A. CLAVAUD PROFESSRl'R DU COURS DE BOTAMQIKMUNICIPAL MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE •DR BORDEAUX î ! I" FASCICULE ; i THALAMIFLORES (avec 8 planches) PARIS BORDEAUX G. MASSON, éditeur FÉRET& FILS, éditeurs 120, BOULEVARD SAINT-CxERMAIN, 120 j COURS DE l'iNTE.NDANCK, 1515, -^ 1SS2 2C. L-^/L FAMILLES déduites dariB ce fascicule. rages Acérinées 209 Ampélidées 213 Berbéridées 37 Caryophyllées 141 ' Cistinées Hfi Coriariées 22i) Crucifères 54 , Droséracées 133 E.latiuées 179 Frankéniacées 14(j Fumariacées 45 Géraniacées 194 Hippoeastanées 214 Hypéricinées 203 Liiiées 181 Malvacées 188 Nymphéacées 38 Oxalidées 215 Papavéracées 40 Polygalées 135 Renonculacées 2 Résédacées 129 Rutacées 218 Tiliacées 18(i Violariées 121 Zygophyllées 217 Noi\. — VAnaliixe des ailles sonifa, donnjj à !a fin de l'ouviuge. FLORE tOTAl'tCAl, DE LA GIRONDE AVERTISSEMENT. Bien que J.-F. Laterrade ait donné dès 1811 une F/o;-~ésente (sauf le cas très rare d'arrêtrenfermé dans des tuniques, d'évolution) des parties distinctes, qui sont les rudiments de la plante adulte et qui un ou plusieurs cotylédons.offrent -DIVISION I. DICOTYLÉDONES.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 23 Mo

Extrait

FLORE
DE LA GIRONDE
PAK
A. CLAVAUD
PROFESSRl'R DU COURS DE BOTAMQIKMUNICIPAL
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE
•DR BORDEAUX
î
!
I" FASCICULE
; i
THALAMIFLORES
(avec 8 planches)
PARIS BORDEAUX
G. MASSON, éditeur FÉRET& FILS, éditeurs
120, BOULEVARD SAINT-CxERMAIN, 120 j COURS DE l'iNTE.NDANCK, 1515,
-^ 1SS2 2C.L-^/L
FAMILLES
déduites dariB ce fascicule.
rages
Acérinées 209
Ampélidées 213
Berbéridées 37
Caryophyllées 141
'
Cistinées Hfi
Coriariées 22i)
Crucifères 54
,
Droséracées 133
E.latiuées 179
Frankéniacées 14(j
Fumariacées 45
Géraniacées 194
Hippoeastanées 214
Hypéricinées 203
Liiiées 181
Malvacées 188
Nymphéacées 38
Oxalidées 215
Papavéracées 40
Polygalées 135
Renonculacées 2
Résédacées 129
Rutacées 218
Tiliacées 18(i
Violariées 121
Zygophyllées 217
Noi\. — VAnaliixe des ailles sonifa, donnjj à !a fin de l'ouviuge.FLORE
tOTAl'tCAl,
DE LA GIRONDE
AVERTISSEMENT.
Bien que J.-F. Laterrade ait donné dès 1811 une F/o;-<? de la
(xironde, notre département est encore très insuffisamment
exploré. Les genres critiques ne sont presque pas représentés
et il m'est impossible les donner ici d'unedans les herbiers, de
façon satisfaisante. Je m'efforcerai de combler cette lacune dans
une seconde édition; mais le concours des explorateurs de la
région m'est absolument nécessaire. Je les exhorte donc à mul-
tiplier leurs courses et à me faire part de leurs récoltes. Je leur
recommande expressément de noter sur le vif tous les caractè-
—res qui deviennent peu distincts par la dessication. C'est afin
botanistes girondins quede provoquer les communications des
parti de publier d'abord travail par fragmentsj'ai pris le ce
dans les Actes de la Société Linnéenne.
Je dois dire quelques mots du parti-pris que j'ai adopté dans
/ cet ouvrage.
Au-dessous du genre et de ses subdivisions, il a deux sortesy_^
^^ de types dont il faut tenir compte pour se conformer à la réa-
lité : le stirpe et l'espèce,
t stirpe ne peut être confondu , avec les subdivisions duLe
y genre, car il otfre im type un, particulier et distinct (quoique
pas le cas des sections géné-souvent décomposable), ce qui n'estç^
riques, qui sont établies sur un ou deux caractères seulement.
d'unitésAu reste, voici comment je caractérise les deux ordres^
2 que je distingue :
1° deux types il n'y a pas de transitions,Lorsque entreI
ï^ c'est-à-dire lorsqu'il n'existe pas dans la nature, entre les
*^ formes intermédiai-représentants purs de l'un et de l'autre, dess'effacent successivement les caractèresres où distinctifs et les
limites réciproques des deux types, je donne à ceux-ci le nom
—STIRPES. Telles sont la plupart des espècesde linnéennes,
2" Lorsque deux types, d'ailleurs bien distincts sous leurs
formes extrêmes, présentent dans la nature des formes de transi-
tion plus ou moins nombreuses, qui effacent entre eux toute
limite précise et qui sont la trace encore subsistante d'une ori-
g'ine commune entre les deux types considérés, ceux-ci sont
—pour moi des espèces ou des variétés. Ils sont des espèces,
lorsque les descendants du premier, obtenus par semis successifs
dans nos cultures, ne reproduisent jamais le second, et récipro-
—quement. Ils sont des variétés, lorsque la culture amène tôt
tard l'un des deux types à rentrer dans l'autre.ou
Le Fumaria capreolata L. est un stirpe; les F. Bastardi,
contenues dansBorœi, etc., sont des espèces ce même stirpe.
— transitions insensibles entre les formesIl n'y a pas de du
capreolata Qt les autres stirpes du genre; il en a, suivantF. y
qu'on peut réunir, lesmoi, une série continue et entre espèces
dérivées viens de citer. Mais, comme les semis successifsque je
(les graines de F. Bastardi pur, par exemple, n'amènent jamais
identique au t\ Borœi type, ces deux formes ne sontun produit
pas des variétés d'une même espèce, mais des espèces d'un
est le capreolata.même stirpe, qui F.
Je me résume sous une autre forme en disant : l'espèce a sou
actuelleinent existante; stirpe tire launité dans la filiation le ne
que la ressemblance des éléments qui le composent,sienne de
en tant que cette est l'indice d'une origine com-
c'est-à-dire d'une qui a cessé actuellement d'exister.mune, filiation
—Un stirpe peut être représenté par une espèce unique : Ex.
Banunculus divaricatus Sclirank. ouFumaria densiflora D.C.,
—par plusieurs espèces, dont l'ensemble le constitue : Ex.
F. capreolata L., Banunculus aquatilis L,; mais, dans ce dernier
cas, il est presque toujours impossible de dire si l'une de ces
espèces est la continuation d'un type primitif d'où les autres
procèdent, si, contraire, type a disparu, neou au ce
laissant après lui que des formes dérivées.
impropre quand ilA la vérité, le mot stirpe (souche) est
s'agit de ces types entiers et indécomposables qui ne sont repré-
de déri-sentés que par une espèce unique, et qui, n'ayant pas
vés, n'ont aucun caractère ancestral. Aussi n'est-ce que par
expri-extension que je les désigne sous ce nom, et parce qu'ils
ment des unités de même ordre que les stirpes proprement dits,Ht
en ce sens qu'ils sont réunis,ne ainsi qu'eux, par aucun inter-
médiaire aux types voisins.
Au fond, le stirpe proprement dit n'est, après tout, qu'un
groupe d'espèces; mais le plus étroit de tous les groupes, et tel
qu'à travers les différences morphologiques que l'examen cons-
tate, il offre toujours unitéune d'aspect assez grande pour que
beaucoup de botanistes ne veuillent rien voir au-dessous de lui
comme unité distincte.
L'important avantage de la distinction que j'établis entre les
stirpes et les espèces dérivées, est d'exprimer, quoique souvent
d'une façon très imparfaite, vu l'état actuel de nos connaissan-
relationsces, les réciproques et les valeurs très diverses des
différents types qu'on se contente d'énumérer à la file dans les
ouvrages descriptifs.
Au reste, cette distinction de deux sortes de types ou unités de
valeur et de signification inégales a été faite épisodiquement par
Alexandre Braun, sesM. dans Characées africaines. Seulement
il appelle espèce ce que j'appelle stirpe, et soiis-espèce ce que je
nomme espèce.— Mais, comme l'espèce est essentiellement cons-
tituée par la^ continuité de filiation entre ses réprésentants, et
que des plantes qui ne peuvent être conçues théoriquement
comme issues de parents communs appartiennent nécessaire-
ment à des espèces différentes, les sous-espèces de M. Braun, qui
sont précisément dans ce cas, ne sont pas autre chose que de
véritables espèces. C'est pourquoi, pour désigner les mêmes
choses, j'ai employé d'autres termes, qui sont une application
plus juste du langage reçu à l'expression des faits.
Je crois fermement que le parti-pris que j'adopte présentera
dans la pratique des avantagées sérieux. Ceux qui ne pourront
arriver à la détermination des espèces dérivées auront la faculté
de s'en tenir au stirpe, toujours facile à déterminer; et ceux qui
voudront aller plus loin trouveront dans cet ouvrage les moyens
d'y parvenir, moyens qui leur font absolument défaut dans les
flores où l'on ne tient compte que des formes extrêmement
tranchées, ce qui est le cas de l'école linnéenne pure. J'avoue
toutefois qu'un grand nombre de formes auqui ont été élevées
rang' d'espèces par M. Jordan ou par son école ne seront pas con-
signées ici, soit parce que je n'ai pu parvenir à les distinguer,
soit parce que je n'admets pas leur autonomie.
Ayant adopté un nouveau mode de classement, fondé sur l'exis-
tence de types subordonnés, j'aurais dû, dans beaucoup de cas,
pour exprimer cette manière de voir, créer des dénominationsIV
nouvelles. A tort ou à raison, je n'ai pu m'y résoudre. Je me
suis contenté de me faire entendre, en faisant suivre chaquenom
que j'employais de celui d'un auteur autorisé qui lui donne pré-
cisément l'acception que j'avais alors en vue. C'est ainsi que l'on
trouvera parmi les espèces dérivées du fi. aquatilis (L.) Coss. et
Germ. ! un R. aquatilis Godron! acce

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