Violette Anthémis : Colporteuse (version pour homme)
11 pages
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Violette Anthémis : Colporteuse (version pour homme)

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Description

Une nouvelle sans scrupule écrite par les commerciaux de Dead-Men, avec une utilisation éhontée de Miss Edith Oswald, mise à nu pour mieux vendre.
Violette n'hésite pas à se déshabiller complètement pour vendre de la camelote à des clients trop obnubilés par ses charmes pour ne serait-ce que songer à dire non.
Il s'agit de la version pour homme. Une version pour femme est aussi disponible.
La galerie et la nouvelle sont disponibles à cette adresse : http://www.dead-men.fr/violette-anthemis/livre-colporteuse.php

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Informations

Publié par
Publié le 12 mai 2017
Nombre de lectures 112
EAN13 9791096419159
Licence : Libre de droits
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Dead-Men
Violette Anthémis Septembre : Colporteuse (version pour homme) Par Dead Woman Sonia (avec la participation de Dead Man Paul)
Violette Anthémis Septembre : Colporteuse (version pour homme)
Visitezhttp://violetteanthemis.dead-men.fr/livres/livre-colporteuse.php pour inciter Violette à se déshabiller un peu plus ! Chaque mois, retrouvez les péripéties de Violette Anthémis sur http://violetteanthemis.dead-men.fr.
ISBN : 979-10-96419-33-3
« Putain ! » dites-vous tandis que votre tablette perd — une fois de plus — la connexion à Internet. Depuis que la taxe d’habitation est disponible en ligne, votre MacBook Pro vous a claqué dans les doigts, la télécommande de la télévision a rendu l’âme et, pour couronner le tout, c’est maintenant la box de votre fournisseur d’accès qui fait des siennes. « Payez plus pour la qualité, crachez-vous entre vos dents. Mon cul ! » Votre meilleur ami appelle ça « la revanche de la rage contre le machin ». Jusqu’à présent, le sens vous avait échappé. Aujourd’hui, il vous apparaît comme limpide. Votre doigt glisse sur l’écran de votre iPad tandis que votre box redémarre pour la troisième fois de la journée. Vous faites défiler la liste d’applications juste à retrouver celle de votre banque. Le solde de votre compte ne brille pas : moins de 700 € pour finir le mois. Heureusement que le loyer est passé et que les factures sont payées, parce qu’une fois la taxe d’habitation dans les tuyaux, il ne vous restera plus grand-chose. Tandis que vous étudiez l’intérêt de ne vous en acquitter qu’en octobre, votre iPhone 6 Plus vibre sur le plateau en verre de votre table basse. Il glisse dangereusement vers le bord et, avant que vous ne puissiez le rattraper, il bascule et tombe au sol. Le coin supérieur droit du smartphone absorbe l’essentiel du choc. La coque se déforme, l’écran incassable se fissure et, en parfaite harmonie avec le reste de la journée, l’appareil s’éteint pour ne plus jamais se rallumer. Une bordée de jurons passe le seuil de vos lèvres. Bien. Parfait. La journée ne peut pas être pire, si ? À moins d’oublier le gaz et d’allumer une cigarette au moment précis où le mélange atteint 80/20, il ne peut plus rien arriver, non ? Le fauteuil du salon accepte et accueil votre abandon avec son éternelle fiabilité. Un rapide calcul s’effectue malgré vous : appeler votre fournisseur d’accès pour qu’il vous dise que ce n’est pas sa faute et vous facture l’intervention 80 euros ; remplacer le téléphone dont la garantie ne couvre pas les chutes, 919 euros ; changer de Mac, 3 049 euros ; une télécommande universelle, environ 80 euros. La prochaine étape, logiquement, consisterait à ce que votre iPad Air 2 à 825 euros rende l’âme. Tant qu’à y être. Vous vous dites que vous ne parviendrez certainement pas à réunir plus de 4 000 euros avant Noël et vous entamez le deuil de votre installation informatique pour les quatre prochains mois lorsque le détecteur de fumée retentit, strident et extrêmement désagréable. Une fois de plus, vous jurez tandis que vous vous éjectez de votre fidèle fauteuil pour vous ruer dans la cuisine où vous constatez que, oui, on peut faire brûler de lasagnes surgelées. Le contenu carbonisé du plat part immédiatement à la poubelle puis vous ouvrez toutes les fenêtres afin d’aérer. Le ciel est gris. Entre deux blagues foireuses, Siri vous a indiqué plus tôt dans la matinée qu’il pleuvrait avant la fin de la journée. Heureusement, la température reste agréable. Malgré les changements climatiques, l’été indien demeure une constante dans le Sud-Ouest. Malgré l’heure matutinale, vous décidez qu’un verre vous ferait le plus grand bien. Aussi vous en accordez-vous un, sans doute un peu trop généreux, mais après tout, c’est le dernier week-end avant la reprise du travail. S’il y a un moment où il faut faire montre d’indulgence envers les excès, c’est maintenant. De retour au salon, vous constatez avec satisfaction que votre box a rétabli la connexion au réseau des réseaux. Votre téléphone fixe sonne à cet instant précis, comme pour confirmer et effacer toute trace de doute. « Allô ? — C’est Marie. » Voilà. Une journée de merde reste une journée de merde et tout n’évolue que pour empirer. Marie, c’est votre ex avec qui vous n’êtes pas exactement en excellents termes.
Mais un fond de décence teinté de stupidité vous incite à maintenir publiquement l’illusion que vous ne nourrissez aucune rancœur. « J’ai essayé ton portable, mais je tombe systématiquement sur la boîte vocale. » Ainsi, c’est elle qui, indirectement, a signé le glas de votre smartphone un peu con à presque mille euros. Normal. « Oui, rétorquez-vous un poil trop sèchement. Il est tombé et s’est cassé. — Merde ! » Le mot est là, mais vous sentez bien qu’il n’a rien de sincère ; elle s’en fout, en réalité. « Je t’appelais pour savoir si tu voulais participer au cadeau de Laurent. C’est son anniversaire la semaine prochaine. Il organise une soirée et tout le monde met quinze ou vingt euros pour lui acheter une paire de New Rock et un manteau. — Il n’en a pas déjà ? — Ses chaussures accusent leur âge et il s’est fait voler sa veste à une soirée le week-end dernier. — Oh, Laurent sans sa veste, ce n’est plus Laurent. — Justement. Alors ? — Je suis un peu short, mais je peux mettre vingt ou trente euros. — D’accord, je note. Sinon ça va, toi ? — Comme ça. Je reprends le travail lundi et la révolution des machines est en marche. — Pardon ? — Rien, c’est une référence à un film que tu détestes. Mon réseau fait des siennes, j’ai tout qui merde à la maison. Et toi ? Ça va ? — Je suis rentrée jeudi de la plage. C’était chouette. » Vous savez qu’elle y a rencontré un type qui, probablement, vous sera antipathique. Mais vous ne dites rien. « Je déménage en octobre, pour information. — Je suppose que tu as besoin de bras ? — Non, ça va, mais je te remercie. » C’est sans doute cela le plus difficile. Réaliser que la personne que vous avez aimée — et que secrètement, vous aimez probablement encore, d’une certaine façon — et avec qui vous avez passé plusieurs années n’a plus besoin de vous. Que vous êtes totalement sorti de sa vie, sauf lorsqu’il faut collecter de l’argent pour l’un de ses amis, même s’il est devenu par extension le vôtre (encore un amer rappel miltonien). Ce n’est pas le départ, l’absence, les autres hommes (car il y en a eu et pas tout le temps dans des situations très dignes) ou les engueulades que Marie semble déclencher pour le plaisir. Non. Le plus dur, c’est de n’être rien de plus à ses yeux qu’un ex. Un élément du passé sans avenir avec elle. Un détail qu’elle est soucieuse de lourder derrière elle et, sans doute, d’oublier. « Bon, poursuit-elle. Je te laisse. On se voit bientôt ? — Bien sûr, mentez-vous en cherchant d’ores et déjà une excuse pour ne pas assister à la soirée d’anniversaire de Laurent. À Bientôt. — Des bisous. » Ouais. Des bisous. « Salope ! » grognez-vous aussitôt raccroché.
En début d’après-midi et quelques verres plus tard, vous réalisez que vous passerez votre dernier samedi des vacances seul. Par dépit. Par manque d’envie. Le coup de fil de Marie vous a porté un sacré horion au moral et la simple idée de voir du monde vous débecte. Étrangement, vos tracasseries du matin vous paraissent bien loin et uniquement Marie occupe votre esprit. Une occupation mélancolique, nostalgique, nourrie de regrets, de frustrations et de colères. Vous savez ? Cette boule singulière dans le ventre, à la fois légère et lourde. Vous vous remémorez lorsque vous avez découvert ses photographies plus qu’osées sur Internet. Absolument par hasard. Vous cherchiez du porno parce que, une fois de plus,
Marie s’était couchée tôt et qu’elle avait repoussé vos avances. Méprisé, en réalité, plus que repoussé. Cela durait déjà depuis plusieurs semaines, vous n’aviez rien vu venir. Deux mois plus tard, elle vous annonçait qu’elle avait trouvé un appartement et qu’elle s’en allait. Votre doigt court sur l’écran de l’iPad, faisant défiler les photographies prises durant les vacances, trois années plus tôt : Marie enjouée, Marie en nuisette translucide jouant avec ses seins en grimaçant, Marie à table un verre à la main, Marie sur la plage, Marie heureuse. Votre Marie. Fut une époque où elle souriait lorsque vous arriviez. Alors, le plus souvent, elle se collait à vous et vous savouriez ses formes généreuses contre votre corps. Il n’était pas rare que vos doigts s’égarent sur un sein ou une fesse. Un privilège qui incombe maintenant à quelqu’un d’autre. Enculé ! Cette simple pensée vous plonge dans une infinie mélancolie, une sensation cotonneuse qui vous fait monter les larmes aux yeux, vous… La sonnette de la porte brise votre introspection douloureuse. « Putain, pensez-vous en vous dirigeant d’un pas traînant vers l’entrée, même plus moyen de ressasser en paix ! » Dans l’embrasure de la porte, une charmante jeune femme vous sourit de toutes ses dents. Vous remarquez tout de suite sa poitrine généreuse. « Bonjour, lança-t-elle en s’engouffrant dans l’appartement. Je m’appelle Violette et je viens résoudre tous vos problèmes. » Ébahi par la spontanéité de la visiteuse autant que troublé par ses charmes, vous ne pensez même pas à lui interdire l’accès de votre domicile. Sans façon, elle traverse la pièce pour poser sa sacoche sur la table basse au plateau en verre. Elle porte un chemisier cintré laissant apparaître la naissance de ses seins, une petite jupe droite et des escarpins noirs à talons hauts. Vous la trouvez ravissante. Son sourire vous transperce autant que ses grands yeux rieurs. « Ce… euh… je n’ai pas bien compris qui vous êtes, vous excusez-vous. — Je m’appelle Violette, je représente la société La Sol Do Mi. Je propose des produits aux particuliers et à chaque vente, vingt pour cent des bénéfices vont directement aux associations de lutte contre les violences faites aux femmes. — Euh… d’accord. » Plus moyen de se débarrasser d’elle sans passer pour un gros connard. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, vous vous asseyez dans votre canapé, de l’autre côté de la table basse. La jeune femme ne cesse de sourire. Son attitude est un peu théâtrale, mais elle est jolie, alors autant passer un moment agréable. Dans la mesure du possible. « Le premier produit que je vous présente est un routeur sans fil portable. — Un routeur sans fil portable ? Je ne suis pas certain de comprendre. — Il offre un partage de connexion sécurisé entre divers appareils. — D’accord, mais ma box fait déjà ça, non ? — Peut-être. Mais si en déplacement, vous partagez votre connexion depuis votre téléphone, vous pouvez créer un point d’accès sécurisé à partager entre plusieurs appareils. — Mon téléphone le fait déjà, je crois. — Un détail technique sans importance. Laissez-moi vous montrer. » Elle se penche pour sortir de sa sacoche un petit carré de plastique noir à peine agrémenté de trois boutons. Mais ce n’est pas cela qui retient votre attention, plutôt le décolleté de Violette qui révèle généreusement la naissance de ses seins. La jeune femme appuie sur un bouton : « Je vais partager la connexion de mon téléphone avec vous. Vous allez voir, c’est très simple. » Vous attendez, mais rien ne se passe. Perturbée, la demoiselle essaye plusieurs fois avant d’étudier l’objet plus finement. Finalement, elle découvre un gros bouton circulaire sur le dessus de l’engin. Une modeste pression et un faible halo lumineux apparaît. « Je reste convaincu que mon téléphone fait la même chose, affirmez-vous. Je ne vois
pas trop l’intérêt de votre machin, j’avoue. En plus, ça a l’air d’être un peu de la camelote. Non, je ne suis pas intéressé, désolé. — Tant pis. » Et alors que vous pensez être débarrassé d’elle, la jeune femme poursuit : « Mais ce n’est pas tout ! » Elle fouille dans son sac pour en sortir une énorme tablette, noire et massive. Une fois de plus, vous êtes fasciné par la rondeur de ses seins qui se dessine lorsqu’elle se penche. « J’ai déjà une tablette. — Mais ce n’est pas une tablette ordinaire. Elle est dédiée à la domotique. — Il y a des applications gratuites sur ma tablette pour ça, et de toute façon, je n’ai aucun objet connecté à part ma télévision. — Mais ça ne saurait tarder, insiste-t-elle. Laissez-moi vous montrer. » Elle lutte un moment avec les nombreux boutons qui ornent les quatre bords de l’engin totalement archaïque, mais il refuse de se mettre en marche. Gênée, mais pas démontée, Violette déclare que la batterie doit être vide. Elle ne s’acharne pas et retourne à sa sacoche. Pensant être discret, vous contemplez son décolleté. Son soutien-gorge bleu marine à pois blancs vous apparaît comme la chose la plus charmante qui soit à cet instant. Violette réalise que votre attention se porte essentiellement sur ses seins, mais elle ne dit rien et brandit enfin une télécommande en plastique noir aux touches rétroéclairées. « La télécommande universelle programmable compatible avec absolument tout. Des détecteurs de fumée à la télévision en passant par les robots aspirateurs. Une pure merveille. » Et ce disant, elle écarte un pan de son chemisier. Un bouton saute, élargissant son décolleté jusqu’en dessous du soutien-gorge. « Justement, ma télécommande est cassée, remarquez-vous. Ça pourrait m’intéresser. — Je vais vous montrer comment ça marche. Elle est précisément réglée pour les télévisions. » Et de pointer l’engin en direction de votre écran… en vain. « Je crois que la batterie est à plat elle aussi, déclare-t-elle. — Écoutez, intervenez-vous, je n’ai besoin de rien, vraiment… — Vraiment ? » Elle écarte les pans de son chemisier et, en quelques mouvements, retire son soutien-gorge qu’elle dépose sur la table basse. « Euh, je... » Vous bafouillez, de plus ne plus fasciné par cette jolie fille improbable qui se déshabille devant vous.
Violette reprend le routeur pour mieux vous le montrer. « Je crois savoir ce qui se passe. Votre téléviseur n’est pas compatible. Sans doute est-il trop ancien. » Pendant qu’elle parle, ses seins tentent de s’échapper du chemisier. Le décolleté lui descend jusqu’au nombril et le tissu cache à peine ses mamelons. Une bosse embarrassante se forme dans votre pantalon. « Ce n’est pas un souci, poursuit-elle. En connectant la télécommande au routeur, il prendra le relais. Il embarque plus de protocoles et, au besoin, il communique avec votre box qui transmet les commandes via le réseau. Vous voyez ? Rien n’est perdu ! » Vous avez envie de dire que c’est ridicule, mais plus elle bouge, plus sa poitrine se dévoile. Sa peau douce et laiteuse vous appelle et votre sexe n’est pas sourd. Violette pose le routeur, reprend la télécommande et la dirige derrière elle, en direction de la télévision. Son mouvement libère son sein droit dont le mamelon rose darde délicatement. Votre érection est totale. Vous ne pensez qu’à une seule chose, posséder cette femme. Là, tout de suite. Par terre
s’il le faut. Jusqu’à ce que vous réalisiez que l’écran de votre téléviseur n’affiche pas le menu de votre fournisseur d’accès, mais celui de votre voisin de palier. Vous le soulignez et le sourire victorieux de la jeune femme laisse place à une moue contrite. « Un simple réglage à effectuer. » Et comme pour balayer votre remarque, elle déboutonne complètement son chemisier et le retire doucement, comme si elle effectuait un strip-tease sur la scène d’un club. Ses seins ronds et pleins vous hypnotisent. Votre gorge est sèche et votre esprit incapable de formuler la moindre pensée cohérente. « C’est très simple, en vérité, explique-t-elle. La télécommande peut se programmer via la tablette domotique. Il vous suffit alors de choisir votre box et votre fournisseur d’accès, puis de télécharger le fichier de configuration de base sur le site de La Sol Do Mi. Une fois le fichier édité, tout devrait fonctionner à merveille. — C’est un peu compliqué, non ? - Vous trouvez ? » Sa question n’attend pas de réponse. Au contraire. Violette ouvre la fermeture de sa jupe et ôte lentement le vêtement, révélant une culotte bleu marine à pois blancs assortie. « Je pourrais tout aussi bien acheter une simple télécommande, poursuivez-vous plus pour gagner du temps que pour discuter. Ça serait aussi simple. — Mais vous perdriez toutes les géniales options de notre télécommande ! » Violette tire sur la ficelle qui retient sa culotte pour défaire le nœud. Elle se tient entièrement nue devant vous, les fesses rebondies, la poitrine généreuse et le pubis soigneusement taillé en une bande brune. « Nos produits forment un tout, explique-t-elle en tenue d’Ève, un écosystème cohérent. » Mais vous n’écoutez plus, perdu dans des pensées salaces, entièrement absorbé par la nudité désinhibée de la vendeuse. « Voyez, la télécommande fonctionne parfaitement, épaulée par le routeur portable sécurisé. Et vous pouvez tout contrôler depuis notre tablette domotique. — Ça ne m’intéresse pas, parvenez-vous à articuler. La prise en main est trop complexe et de toute manière, je n’ai pas d’argent. — Mais je suis très abordable, souligne Violette en jouant avec l’un de ses tétons. Je suis certaine que mon dernier argument saura vous convaincre. » Elle repose toutes ses affaires pour vous rejoindre sur le canapé.
D’une main, elle caresse la bosse qui déforme votre pantalon. Une chaleur à la fois douce et terrible monte lentement dans votre bas-ventre. Violette dégage votre sexe avec agilité, du bout des doigts, puis elle le sert un peu dans sa main avant d’imprimer un délicat mouvement de va-et-vient. Le sang qui bat dans votre verge semble assourdissant. « Vous savez, dit-elle en prenant votre main pour la placer entre ses cuisses, l’important dans la vente, c’est d’établir le contact. » Son sexe est chaud et, d’un doigt, vous constatez qu’il est aussi déjà moite. Son mouvement s’accélère légèrement, progressivement, au point que la crainte de jouir trop tôt vous saisit. Après tout, cela fait un certain temps que vous n’avez pas couché avec une femme. Mais Violette se penche alors sur vous et prend votre gland entre ses lèvres. Sa main ralentit subitement tandis que sa langue parcourt la peau tendue est ultra sensibilisée. Elle vous suce progressivement, créant des variations de pression et de dépression dans sa bouche, enfonçant chaque fois un peu plus de votre verge dans sa gorge jusqu’à ce que sa langue soit en mesure de passer sur vos testicules. Ses seins chauds à la pointe incroyablement dure frottent contre vos cuisses. Bref, un moment génial. Une fois de plus, la crainte de l’éjaculation prématurée vous saisit, et une fois de plus,
Violette change de stratégie. Délaissant sa fellation, elle s’agenouille face à vous pour compresser ses seins entre ses mains. En silence, sans un mot, elle les approche de votre sexe dur comme la pierre au point d’en devenir presque douloureux. La peau de vos testicules bouge seule, comme mue par un courant sous-cutané. Rapidement, votre bite se retrouve prisonnière de la volumineuse poitrine de Violette qui utilise ses nichons pour la masser, crachant dessus à l’occasion pour une meilleure capillarité. Votre troisième alerte à l’éjaculation se révèle tellement intense qu’elle vous arrache un gémissement plaintif. Violette se redresse alors et, enfouissant votre visage dans ses seins, elle s’accroupit sur vous. « Notre écosystème est particulièrement performant, grogne-t-elle en vous enfonçant lentement en elle. Je pense qu’il vous convient parfaitement. Ça serait dommage de passer à côté. » Les lèvres de son vagin s’écartent pour accepter votre gland. Vous devinez les parois humides qui vous compressent divinement, de plus ne plus fermement à mesure que la jeune femme vous engloutit. Les bras enlacés autour de vous pour maintenir votre tête entre ses seins, elle soulève et abaisse son bassin, l’avançant et le reculant parfois pour augmenter les sensations. Votre esprit affiche du blanc. Rien d’autre ne compte plus que cette femme ravissante qui vous fait l’amour pour vous vendre le système domotique le plus aberrant au monde.
À l’approche du quatrième orgasme, Violette vous retire de son vagin trempé. Ses fesses se posent sur vos cuisses et, tout en se caressant le clitoris (parfois, un doigt s’insère entre ses lèvres, parfois deux ou plus, mais elle revient toujours au clitoris), elle affiche une mine peinée. « Je ne peux pas partir bredouille. » Vous ne répondez rien, perdu dans la contemplation d’une goutte blanche qui perle de sa chatte à son anus. Lorsqu’elle l’atteint enfin, le majeur de Violette l’étale contre la paroi avant de s’enfoncer dedans jusqu’à la deuxième phalange. Tandis que de l’autre main, elle continue de jouer avec son clitoris, elle poursuit : « Voilà ce que je vous propose. Si vous m’achetez mes babioles, je vous laisse me prendre par les fesses. » Vous relevez immédiatement la tête. Ses grands yeux interrogateurs attendent une réponse rapide, mais votre esprit turbine au point de donner l’impression que quelque chose dans votre caboche va céder, se briser définitivement. Jamais Marie ne vous a laissé l’enculer. La sodomie, comme les fessées, relevait du tabou chez elle. « Ça fait mal, se plaignait-elle, et ce n’est pas agréable. » Violette se mord le côté droit de sa lèvre inférieure. « D’accord ! » abandonnez-vous sans réfléchir. Alors la jeune femme vous pousse sur le canapé pour s’y installer à quatre pattes, la croupe tendue vers les cieux. D’une main tremblante, vous écartez ses fesses pour dévoiler un anus rose. « Il faut lécher d’abord, indique Violette, pour mettre de la salive. Sinon ça ne rentrera jamais. Je suis plutôt étroite. » Explosion dans votre cervelle. Vous ne vous faites pas prier. Votre langue parcourt immédiatement le trou du cul de la jeune femme, s’enfonçant parfois un peu, s’égarant sur son vagin de temps en temps. À votre grand étonnement, elle a un goût légèrement sucré qui vous évoque le Monoï. Puis vient le moment décisif. D’une main tremblante d’excitation, vous dirigez votre verge vers l’entrée des fesses de Violette. Votre gland repose sur son anus, et, doucement, vous poussez. Au début, votre bite se plie et semble ne pas vouloir pénétrer. Puis, soudain, le nœud disparaît dans le trou
du cul. Violette lâche un petit cri de surprise satisfaite. Avec d’infinies précautions, vous vous enfoncez un peu plus avec chaque mouvement. L’étau est très serré ; il donne l’impression que votre sexe ne cesse de gonfler. Lorsque, enfin, votre ventre appuie contre les fesses de Violette, vous adoptez un rythme de croisière plus soutenu. Violette geint sous vous. D’une main, elle se caresse et effleure vos couilles de temps en temps. À votre grand étonnent, la pénétration anale dure un bon moment malgré votre état d’excitation avancée. Sans doute l’étroitesse du conduit qui compresse votre verge agit-elle comme un retardateur mécanique. Mais lorsque vous jouissez, l’éjaculation est puissante et les sensations plus aiguës que ce que vous avez connu jusqu’à présent. Vous ne prêtez pas attention aux cris de plaisir de Violette, vous-même rendu aphone par le trouble de l’orgasme le plus intense et le plus long de votre vie. Lorsque vous vous retirez enfin, Violette étale dans son vagin le sperme qui ruisselle de son anus. Elle se caresse avec, jusqu’au spasme voluptueux. C’est fini. Vous restez assis, la bite à l’air, et Violette se lève. Du foutre s’écoule à l’intérieur d’une de ses cuisses. Ses fesses sont souillées, luisantes de votre semence. « Ça fera 350 euros pour le tout », déclare-t-elle en vous tendant un stylo. Mécaniquement, vous signez un chèque du montant indiqué. « Merci ! » lâche-t-elle en fourrant le bout de papier dans sa sacoche. « J’espère que vos nouvelles acquisitions vous satisferont pleinement. » Puis elle passe la bandoulière sur son épaule, tourne les talons et sort de chez vous.
Sur la table basse au plateau en verre, il reste une télécommande, une tablette, le mini-routeur portatif, une culotte et un soutien-gorge bleu marine à pois blancs, un chemisier noir et une jupe droite. Par la fenêtre, dans la rue, vous entendez quelqu’un siffler d’admiration.
© Dead-Men, 2015 http://www.dead-men.fr
© Violette Anthémis, 2015 http://violetteanthemis.dead-men.fr
Violette Anthémis est incarnée par Miss Edith Oswald.
Photographie de couverture : Dead-Men & Miss Edith Oswald
Visitezhttp://violetteanthemis.dead-men.fr/books.php#septembrepour inciter Violette à se déshabiller un peu plus ! Chaque mois, retrouvez les péripéties de Violette Anthémis sur http://violetteanthemis.dead-men.fr.
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