Ancien théâtre françois; ou, Collection des ouvrages dramatiques les plus remarquables depuis les mysteres jusqù'a Corneille. Publié avec des notes et éclaircissements par Viollet Le Duc
i ( it ^ANCIENTHÉÂTRE FRANÇOISANCIENTHÉÂTRE FRANÇOISouCollection des oiu'rages dramatiquesLos plus remarquablesDEPUIS LES MYSTÈRES JUSQu'a CORKEILLBPublié avec des noies et (claircissemenUTOME XGLOSSAIREA PARISChez P. Jannet, LibraireM.DCGCLVnP«rl».— Iinpr. Guirauilrt et Jauaust, 33H, rue S.-Ilonoi-iS.AVERTISSEMENT DU LIBRAIRE.ft^p^i^oici dernier volume de VAncien Théâtreleprécéderl>'(inçois. Je crois devoir le fairemh^yÂ^^de quelques explications.amateur notre vieille littérature,Un demission de dres-M. Viollet le-Duc, avoit accepté laser le plan de celte collection et de faire suivre cha-nécessaires; mais,que pièce des éclaircissementsconcours àpar suite de diverses circonstances , soncette publication trouvé considérablement re-s'estétranger à la publi-streint. Resté, suivant son désir,cation des trois premiers volumes, dont le véritableéditeur il n'est auteur queest M. A. de Montaiglon,et des deuxdes notices insérées dans le tome IVpremières du tome VII. Pour tout le reste de la col-qu'incombe lalection , c'est a moi personnellementresponsabilité.Le choix étoit la partie la plus délicatedes piècesquelques lecturesdu travail. J'ai tâché de profiter deet des conseils qu'on a bien voulu me donner, etmes dix volumesj'espère que la composition deiVloyen-Age,trouvera grâce devant le public. Pour lej'ai trouvé, dans un recueil conservé au Musée Bri-entier dans les troistannique, que j'ai reproduit ensuffisants des dif-premiers ...
i ( it ^ANCIEN
THÉÂTRE FRANÇOISANCIEN
THÉÂTRE FRANÇOIS
ou
Collection des oiu'rages dramatiques
Los plus remarquables
DEPUIS LES MYSTÈRES JUSQu'a CORKEILLB
Publié avec des noies et (claircissemenU
TOME X
GLOSSAIRE
A PARIS
Chez P. Jannet, Libraire
M.DCGCLVnP«rl».— Iinpr. Guirauilrt et Jauaust, 33H, rue S.-Ilonoi-iS.AVERTISSEMENT DU LIBRAIRE.
ft^p^i^oici dernier volume de VAncien Théâtrele
précéderl>'(inçois. Je crois devoir le fairemh^yÂ^
^de quelques explications.
amateur notre vieille littérature,Un de
mission de dres-M. Viollet le-Duc, avoit accepté la
ser le plan de celte collection et de faire suivre cha-
nécessaires; mais,que pièce des éclaircissements
concours àpar suite de diverses circonstances , son
cette publication trouvé considérablement re-s'est
étranger à la publi-streint. Resté, suivant son désir,
cation des trois premiers volumes, dont le véritable
éditeur il n'est auteur queest M. A. de Montaiglon,
et des deuxdes notices insérées dans le tome IV
premières du tome VII. Pour tout le reste de la col-
qu'incombe lalection , c'est a moi personnellement
responsabilité.
Le choix étoit la partie la plus délicatedes pièces
quelques lecturesdu travail. J'ai tâché de profiter de
et des conseils qu'on a bien voulu me donner, et
mes dix volumesj'espère que la composition de
iVloyen-Age,trouvera grâce devant le public. Pour le
j'ai trouvé, dans un recueil conservé au Musée Bri-
entier dans les troistannique, que j'ai reproduit en
suffisants des dif-premiers volumes, des spécimens
genres d'ouvrages qui composent notre litté-férents
La Renaissance, quirature dramatique primitive.
repré-commence au milieu du seizième siècle, est
tendances par les ouvragessentée dans ses diverses
L'imitation dequi m'ont paru les plus remarquables.
antique m'a fournideux pièces de Jodelle,la tragédieLibraide.vj Avertissement du
la Cléopâlre et la Didon, et la pièce si remarquable
Tijr La comédiede Jean de Sciielandre, et Sidon.
de caractère et d'intrigue est représentée par des
œuvres originales, telles que VEugène, de Jodelle
,
Delleau;Les Esliabis, de Grevin ; La Reconnue, de
Les Corrivniix, deTvo\.cre\; L'impussance, deVeron-
neau Discret, par des pièces
; Alizon, de L. C. et
plusoù l'influence de la littérature italienne se fait
ou moins sentir, telles que les neuf comédies de I.a
Rivey; Les Conlcns, doTournebu iSeaiiolitaines,
: Les
de François d'Amboise, et Les Dcsgiiiscz, de Jean
Godard.
règne deCes pièces nous conduisent jusqu'au
Louis Xlll, époque où le choix devient d'autant
plusplus difficile que la liUérature dramatique est
féconde. Je me suis arrêté là. Le tome IX ne con-
tient plus un choix des meilleures pièces du temps :
il utilesest consacré à la reproduction de pièces
pour l'histoire de la liUérature et des mœurs, mais
qui ne sont simjiles curiosités dramatiques.que de
Il contient la Comédie des Proverbes, la Comédie de
Chansons, la des Comédies, la des
Conu'diens, et le Gaiimalias Desroziers-Beaulieu.de
On voit que la comédie occupe dans cette collec-
tion beaucoup plus de place que la tragédie. Ce
pas sans motifs que donné préfé-n'est je lui ai la
rence. Chacune des comédies que jai reproduites a
son caractère particulier, et doit fournir plus tard
des matériaux aux maîtres de notre scène comique.
D'ailleurs, la comédie, à défaut d'une grande valeur
littéraire, se sauve par d'autres qualités : grâce à la
peinture des caractères, à la maiche de l'intrigue,
elle se fait lire. La tragédie, au contraire, ne se
soutient que par le génie l'auteur. Chez nous,de
avant Corneille, elle n'existe pas. Je l'ai montrée à
ses débuts, dans les imitations serviles de Jodelle.
Tyr et Sidon nous montre qu'elle etoit entre lesce
mains d'un novateur, d'un esclave révolté. Lntro
Jodelle et Jean de Scbelandre, il a des œuvresy