Les Contes de Canterbury/Texte entier
352 pages
Français

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Description

Geoffrey Chaucer
Les Contes de Canterbury
LES
CONTES DE CANTERBURY

COULOMMIERS
Imprimerie Paul BRODARD.

LES
CONTES DE CANTERBURY
DE
GEOFFROY CHAUCER
TRADUCTION FRANÇAISE
AVEC UNE INTRODUCTION ET DES NOTES
PAR
TH. BAHANS, J. BANCHET, CH. BASTIDE, P. BERGER, L. BOURGOGNE,
M. CASTELAIN, L. CAZAMIAN, CH. CESTRE, CH. CLERMONT, J. DELCOURT,
J. DEROCQUIGNY, C.-M. GARNIER, R. HUCHON, A. KOSZUL, L. LAVAULT,
É. LEGOUIS, L. MOREL, CH. PETIT, W. THOMAS, G. VALLOD, E. WAHL
―――――«♦»―――――
PARIS FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR
108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 108
――
1908
Tous droits de reproduction réservés.
La traduction a été ainsi répartie entre les professeurs agrégés d’anglais dont les
noms suivent :
— M. Cazamian, professeur-Prologue Général.
adjoint à l’Université de
Bordeaux.
re — M. Léon Morel, chargé deConte du Chevalier. I
cours à la Sorbonne.partie.
e — M. C.-M. Garnier,— II partie.
professeur au lycée Henri
IV.
e e — M. Bourgogne, professeur— III et IV parties.
au lycée Condorcet.
— M. Delcourt, professeur auPrologue et Conte du
lycée de Montpellier.Meunier.
Prologue et Conte de
l’Intendant. M. Derocquigny, professeur
à l’Université de Lille.Prologue et Conte du
Cuisinier
Introduction, Prologue et — M. W. Thomas, professeur
à l’Université de Lyon.Conte de l’Homme de
Loi.
Prologue et Conte du
Marinier. M. Koszul, Professeur au
Prologue et Conte de la lycée de Lyon.
Prieure.
Prologue et Conte de
Chaucer sur Sire M. E. Legouis, professeur à
la Sorbonne.Topaze.
Prologue du Mellibée.
— M. ...

Informations

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 16 Mo

Extrait

Geoffrey Chaucer
Les Contes de Canterbury
LES
CONTES DE CANTERBURY

COULOMMIERS
Imprimerie Paul BRODARD.

LES
CONTES DE CANTERBURY
DE
GEOFFROY CHAUCER
TRADUCTION FRANÇAISE
AVEC UNE INTRODUCTION ET DES NOTES
PAR
TH. BAHANS, J. BANCHET, CH. BASTIDE, P. BERGER, L. BOURGOGNE,
M. CASTELAIN, L. CAZAMIAN, CH. CESTRE, CH. CLERMONT, J. DELCOURT,
J. DEROCQUIGNY, C.-M. GARNIER, R. HUCHON, A. KOSZUL, L. LAVAULT,
É. LEGOUIS, L. MOREL, CH. PETIT, W. THOMAS, G. VALLOD, E. WAHL
―――――«♦»―――――
PARISFÉLIX ALCAN, ÉDITEUR
108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 108
――
1908
Tous droits de reproduction réservés.
La traduction a été ainsi répartie entre les professeurs agrégés d’anglais dont les
noms suivent :
— M. Cazamian, professeur-Prologue Général.
adjoint à l’Université de
Bordeaux.
re — M. Léon Morel, chargé deConte du Chevalier. I
cours à la Sorbonne.partie.
e — M. C.-M. Garnier,— II partie.
professeur au lycée Henri
IV.
e e — M. Bourgogne, professeur— III et IV parties.
au lycée Condorcet.
— M. Delcourt, professeur auPrologue et Conte du
lycée de Montpellier.Meunier.
Prologue et Conte de
l’Intendant. M. Derocquigny, professeur
à l’Université de Lille.Prologue et Conte du
Cuisinier
Introduction, Prologue et — M. W. Thomas, professeur
à l’Université de Lyon.Conte de l’Homme de
Loi.
Prologue et Conte du
Marinier. M. Koszul, Professeur au
Prologue et Conte de la lycée de Lyon.
Prieure.
Prologue et Conte de
Chaucer sur Sire M. E. Legouis, professeur à
la Sorbonne.Topaze.
Prologue du Mellibée.
— M. Bastide, professeur auConte de Chaucer sur
lycée Charlemagne.Mellibée.
Prologue et Conte du — M. Charles Petit, professeur
au lycée d’Amiens.Moine.
— M. C. Cestre, maître dePrologue, Conte et
conférences à l’UniversitéÉpilogue du Prêtre de
de Lyon.Nonnains.
Conte et Épilogue du
Médecin. M. Clermont, professeur au
Prologue et Conte du lycée Janson-de-Sailly.
Pardonneur.
— M. Derocquigny, professeurPrologue de la Femme
à l’Université de Lille. de Bath.
Conte de la Femme de
Bath. M. E. Wahl, professeur au
Prologue et Conte du lycée Janson-de-Sailly.
Frère.
—Prologue et Conte du M. Banchet, professeur au
Semoneur. lycée d’Évreux.
Prologue et Conte du — M. R. Huchon, maître de
conférences à l’UniversitéClerc.
de Nancy.
Prologue, Conte et — M. Lavault, professeur au
lycée Janson-de-Sailly.Épilogue du Marchand.
—Conte et Épilogue deConte et Épilogue de — M. Bahans, professeur au
lycée de Pau.l’Écuyer.
—Prologue et Conte de M. P. Berger, professeur au
Franklin. lycée de Bordeaux.
Prologue et Conte de la — M. Vallod, professeur au
lycée de Nancy.Seconde Nonne.
Prologue et Conte du — M. Castelain, professeur-
adjoint à l’Université deValet du Chanoine.
Poitiers.
Prologue et Conte du
Manciple. M. Bastide, professeur au
lycée Charlemagne.Prologue et Conte du
Curé.
AVERTISSEMENT

Les traducteurs ont adopté les règles suivantes :
1° Emploi du texte des Contes de Canterbury, publié par Mr. W. W. Skeat dans
son Student’s Chaucer (Oxford Clarendon Press, 1895), le meilleur texte existant,
presque définitif. Ce texte a été suivi fidèlement, mais non servilement, et les
traducteurs ont cru devoir s’en séparer, en de très rares occasions, surtout en ce
qui concerne la ponctuation adoptée par le critique. Ils ont en revanche
rigoureusement reproduit l’ordre et le numérotage des vers ; ils ont adopté la même
division en groupes de ce poème inachevé et fragmentaire, chaque groupe étant
formé des récits qui se suivent sans interruption ; où il y a cassure, commence un
groupe nouveau. Grâce à cette conformité avec le Student’s Chaucer (et aussi
avec le Globe Chaucer, semblablement divisé), les lecteurs soucieux de comparer
le français avec l’original pourront se reporter aisément au texte anglais.
Les traducteurs adressent à Mr. Skeat et à la Clarendon Press leurs remerciements
pour la courtoisie avec laquelle ils ont été autorisés par eux à faire usage de
l’édition susdite.
2° Notes réduites au strict nécessaire et uniquement consacrées à l’explication des
difficultés de sens (allusions obscures, coutumes locales et anciennes, termes
vieillis, etc.) ou encore à l’indication des sources auxquelles Chaucer a puisé. Pour
rétablissement de ces notes, l’édition en 6 volumes des œuvres de Chaucer,
publiée par Mr. Skeat (Oxford, 1894), a fourni les plus précieux éléments.
3° Traduction linéaire, vers pour vers, d’où un style sans doute moins coulant, mais
en revanche plus fidèle et peut-être plus savoureux, moins de disparates aussi dans
un ensemble où plusieurs mains collaborent. Quelques faciles archaïsmes de tours
et de mots ont été généralement conservés en vue de rappeler l’âge du poème et la
naïveté d’une composition primitive. D’autre part, étant donnée la diversité de forme
des Contes écrits par Chaucer, il a paru qu’il n’y aurait nul inconvénient à admettre
un peu de cette diversité dans la traduction elle-même ; sans aucun sacrifice d’
exactitude, quelques contes ont été coulés en lignes parisyllabiques, sans rime :
ceux de l’Intendant, du Marinier et de la Prieure, ainsi que le Prologue de la
Femme de Bath.
Les traducteurs seront reconnaissants de toute rectification qui leur sera suggérée.
Il était à peu près impossible d’atteindre du premier coup à une traduction exempte
d’erreur. Depuis l’impression du début du volume, en septembre 1906, un premier
essai de révision a été fait, portant surtout sur le Prologue, partie à la fois la plus
étudiée et la plus difficile du poème. On trouvera à la page 525 les corrections et
additions faites depuis l’impression.
Toutefois la traduction n’est pas uniquement génératrice d’erreurs. Elle force à
passer le sens dans un crible plus sévère que celui du commentateur le plus
appliqué. Elle aperçoit des nuances de termes et des subtilités de logique qui
échappent souvent au lecteur de l’original. Aussi est-il à espérer que, dans le
nombre des changements apportés aux explications courantes (parfoisparesseusement admises), il en sera quelques-uns qui pourront servir à
l’interprétation définitive du texte.
L’accueil fait à la première moitié de ce livre permet de croire qu’il vient à son
heure et comble une lacune enfin devenue sensible. Le premier Groupe des
Contes, paru en fascicule dans un numéro supplémentaire de la Revue
Germanique, a été honoré par l’Académie française d’une partie du prix Langlois.
Deux articles du regretté professeur Émile Gebhart, l’un dans le Gaulois du 23 avril
1907, l’autre dans les Débats du 11 mars 1908, attestent l’intérêt avec lequel ce
econnaisseur consommé de Boccace et des nouvellistes italiens du xiv siècle
suivait l’entreprise, en même temps qu’ils témoignent de son admiration pour le
génie original du conteur anglais qui lui était tardivement révélé. De l’autre côté de
la Manche, un chaleureux article de Mr. Cloudesley Brereton, dans l’Academy du 25
janvier 1908, déclarait la sympathie des Anglais pour l’œuvre en cours.
Il est d’ailleurs difficile de ne pas voir un indice signalé du progrès des études de
langues vivantes chez nous, dans le nombre, la compétence et le zèle des
collaborateurs qui se sont unis spontanément en vue de mener à bien une œuvre
longue, délicate, exigeant la connaissance de la vieille langue anglaise, et toute
désintéressée.
La Société pour l’Étude des Langues
et Littératures modernes.
INTRODUCTION

L’œuvre dont la traduction est donnée dans ce volume a déjà été à plus d’une
reprise célébrée chez nous par la critique. En des pages nombreuses et brillantes,
tour à tour Taine et M. Jusserand, pour ne parler que d’eux, ont proclamé que les
Co

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