CONTRIBUTIONS À LA CONNAISSANCE CL'CURBITACÉES DES RENONCULACÉES — DE LA FLORE M NORD-OUEST DE L'AFRIPE ET PLUS SPÉCIALEMENT DE LA TDIISIE PAR SV. MURBECK. LUND IMPR. E. 1897 MALMSTRÔM, 75ub45 Introduction. constituent la partie acquise jusqu'à Les observations que nous publions ici présent des résultats fournis par une mission botanique entreprise par moi en 1896 dans ainsi le nord-ouest de l'Afrique en qualité de boursier de la fondation Letterstedt. les que par études que l'examen des matériaux recueillis au cours du voyage quatre mois (février— mai) que m'a amené à faire pendant un séjour subséquent à Paris. Mon part sition iilan primitif était de visiter, pendant les devait durer mon séjour en Afrique, seulement l'Algérie, où j'avais l'intention d'une les côtes de recueillir sur et la des algues maritimes, de l'autre d'étudier la la compo- physionomie nettement et le de végétation |)lianérogame dans les diverses régions les botaniques caractérisées de ce pays: le -. les Hauts Plateaux, Hautes-Montagnes Désert Saharien. Mais par suite du manque presque absolu plus d'intérêt, dans de pluie pendant l'hiver 1895 — 96, la végétation se trouva aussi bien dans le désert le que sur les hauts plateaux, régions qui offraient ...
CONTRIBUTIONS
À LA
CONNAISSANCE
CL'CURBITACÉES
DES RENONCULACÉES
—
DE LA FLORE
M
NORD-OUEST DE L'AFRIPE
ET PLUS SPÉCIALEMENT
DE LA TDIISIE
PAR
SV.
MURBECK.
LUND
IMPR.
E.
1897
MALMSTRÔM,
75ub45
Introduction.
constituent la partie acquise jusqu'à
Les
observations
que
nous
publions
ici
présent des résultats fournis par une mission botanique entreprise par moi en 1896
dans
ainsi
le
nord-ouest de l'Afrique en qualité de boursier de la fondation Letterstedt.
les
que par
études que
l'examen des matériaux recueillis au cours du voyage
quatre mois (février— mai) que
m'a amené à
faire
pendant un séjour subséquent à Paris.
Mon
part
sition
iilan
primitif était de visiter,
pendant
les
devait durer
mon
séjour en Afrique, seulement l'Algérie, où j'avais l'intention d'une
les côtes
de recueillir sur
et
la
des algues maritimes, de l'autre d'étudier
la
la
compo-
physionomie
nettement
et le
de
végétation |)lianérogame dans
les
diverses régions
les
botaniques
caractérisées
de
ce
pays:
le
-.
les
Hauts Plateaux,
Hautes-Montagnes
Désert Saharien.
Mais par
suite
du manque presque absolu
plus d'intérêt, dans
de pluie pendant l'hiver 1895
—
96, la végétation se trouva aussi bien dans le désert
le
que sur
les
hauts plateaux, régions qui offraient évidemment
un
.six
état particulièrement défavorable
pour des études de ce genre; aussi déjà après
dans
le
semaines de séjour sur
la côte et
l'intérieur, je résolus
de quitter l'Algérie,
et,
mes
instructions
d'y trouver
lu
de boursier
me
])ermettant, de
me
rendre on Tunisie dans
l'espoir
néral sur
tloie
du pays.
après
un cham]) plus propice au moins pour des observations en géC'est ce qui arriva peu à peu, grâce à des pluies abonla
dantes
survenues
tin
mi-mars
et (|ui,
chose singulière, se répétèrent .souvent
le
jusqu'à la
gétation
ailleurs,
de mai.
prit
Cependant comme dans
plein
sud
et l'intérieur
du pays
la
vé-
ne
son
dévelo])pcment
qu'à
la suite
elle
de ces pluies
et qu'aussi
à cause d'une
température relativement basse,
se trouvait de plusieurs
semaines
en retard, je jugeai opportun, surtout afin de prendre aussi connaissance
de
la
flore
des régions montagneuses de
la Tunisie,
de demeurer encore sur
terri-
toire africain
pendant
la i)lus
grande partie de juin.
l'itinëiaire
Voici quelques détails concernant
que
j'ai suivi.
'2
Accompagné de mon
compatriote et ami M. Emil Olin, j'arrivai à Alger
gétation
ville,
le
février 1806.
le
Comme
la vé-
phanérogame
était
encore peu dévelo]i|jée et que dans
voisinage, à Guyot-
la côte se
trouva riche en algues, nous nous occupâmes d'y en recueillir en com-
mun, dans des circonstances très favorables, jusqu'au 17; ensuite, après que j'eus fait pour mon compte particulier une excursion à Blida et aux gorges de la Chiffa, nous partîmes le lï) par chemin de fer pour Bougie et continuâmes le '2ô notre
route
algues.
par
bateau à vapeur jusqu'à Pliilippeville, toujours dans
le
but d'étudier
les
Comme
en ce dernier endroit
le
temps
et la
mer menaçaient de nous conle la
damner à
désert
plusieurs jours d'inactivité et que je comptais pouvoir faire déjà dans
et la
courant de mars
première moitié d'avril des observations sur
végétation du
le
dans des conditions avantageuses, nous nous mimes eu route vers
Mais
les
sud
le
27 février.
environs
excursions d'orientation laites au
El-Outaïa et El-Kantara,
commencement de mars aux
l'état
de
Biskra.
ainsi (]ue les renseignements concor-
dant avec leur résultat que nous fournirent des personnes compétentes sur
la
de
végétation
dans
l'oasis
de Tougourt, où j'avais l'intention de
me
fixer
quelque
le
temps,
montrèrent
qu'il
n'était pas opportun de prolonger notre séjour dans
dé-
sert algérien; aussi, après
de fer entre cet endroit
et
mètre assuré à Kroubs et au cours d'un trajet en chemin Béni Mansour que, au moins dans l'Algérie orientale, un
séjour sur les liants |)lateaux ne donnerait pas
non plus
les résultats espérés, je partis
fait seul
pour
la
Tunisie et arrivai
le
lô
mars
à Tunis.
M. Olin, qui avait
et,
dans
les
environs
recueilli
de
Biskra
de
nouvelles
excursions
d'espèces,
eu égard aux circonstances, avait
rejoignit le 18. et
les
un nombre considérable
m'y
nous visitâmes
ensemble
Hammam-el-Lif
et
et
quelques autres endroits dans
environs de Tunis.
le
Le 22 mars nous nous
l'appelait,
séjiaràines,
M.
Olin
pour rentrer
au pays, où
le
devoir
moi
pour continuer innnédiatement
les
que
le
permettaient
et
moyens de transport
'.'
et
ma route vers mon équipement.
Métouia
et
sud, aussi loin
Le 24
je débar-
quai à Gabès
les
y demeurai jusc|u au
le
avril,
1
visitant aussi
pendant ce temps, outre
l'Oued Melah.
le
environs
je
iuuiiédi:its,
Djeliel
Dist^n.
oasis de
Le
10
partis
le
pour
l'intérieur,
le
passai loasi.s d Oudref, (Jglet Telemine.
Dj.
Bordj ElEl Hafay.
Fedjedj,
Djebel Menkeb,
occidentale
Rhoda,
les puits
de Mehamla, tournant h
le Fiordj
l'extrémité
sérail
de
la plaine
du Thala,
puis,
l'ouest,
le
1 1
caravanavril
de
Bir
Saad,
Bou-Hamram
et l'oasis d'El-Guettar et atteignis le
au
soir
les
Gafsa,
dans
l'intention
de chercher à poursuivre jusqu'à (|Uel(|ue endroit sur
bords du Chott El-Djerid.
d'hiver
se faisaient
Mais déjà à Gafsa
les
conso(|Ucnces de l'absence des
(pie
pluies
remarquer à un non moindre degré
la
dans
le
Sahara
algérien,
surtout en ce qui concerne
végétation ainmelle; dans les enfoncements
fruits
si
du
et
terrain
on rencontrait froqueunnont des amoncellements considérables de
appartenant
à
de
graines
des espèces annuelles, mais sans cela cet élément