FUSIONELLES MAIS DESTRUCTRICES L’UNE POUR L’AUTRE
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FUSIONELLES MAIS DESTRUCTRICES L’UNE POUR L’AUTRE

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Description

Ce qui a été, malgré tout leurs choix de vie.
Même s'il y a eu de prétendus dégâts collatéraux,qui par la suite se sont révélés être pour moi bénéfiques.
Comme tout ce qui m'est arrivé dans ma vie.

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Publié le 21 janvier 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

P a g e|1 FUSIONELLES MAIS DESTRUCTRICES, L’UNE POUR L’AUTREChez nous, tout avait été fait, sûrement inconsciemment, pour honorer et valoriser la Maman. Le seul couac dans l’histoire, c’est que ma grand-mère peut-être à cause du décès de sa fille aînée a vampirisé ma mère qui étant trop faible de caractère est restée une femme-enfant. Bonne-maman n’a jamais pu couper le cordon ombilical avec ma mère et vice-versa. Ce qui dans ma vie personnelle à eu des conséquences dramatiques. Il est aussi vrai que dans notre famille les relations entres hommes et femmes ont toujours été invraisemblables. Mon arrière grand père maternel déjà avait une préférence pour ma grand-mère deux ans la cadette de son frère Louis. Lors de son divorce avec sa femme, il a posé un choix cornélien à sa fille, de rester avec lui ou de partir avec sa mère et de ne pas le revoir. Elle ne l’a plus jamais revu.Un premier mariage qui foire pour Grand-Bo A Mulhouse elle fait la connaissance d’un étudiant, de 9 ans plus jeune qu’elle.Ils se marient. Elle lui paye ses études. Raymond réussit brillement sa médecine grâce à sa femme, qui l’aide financièrement. Michèle est née le 7 septembre 1933. Maman le 6 septembre 1935. Michou était une fillette adorable, gentille, travailleuse, un vrai ange tombé du ciel. Danièle était très turbulente, une pesteavec sa sœur, dissipée, un diablotin.Tous les proches familiaux adoraitl’ainé et nommait ma mère la chèvre.Alors quand ma tante est morte à l’âge de 6 ans, d’une méningite foudroyante, pour tous cela a été un choc terrible. Ma grand-mère en réaction a reporté tout son amour maternel sur ma mère. Quand à mon grand-père a eu une réaction désastreuse envers Danièle Au cours d’une dispute, il lui a sorti de but en blanc: J’auraispréféréque ce soit toi qui meures à la place de ta sœur». Maman en a été mortifiée. Elle ne lui a jamais pardonné ce propos. Si elle n’avait que ça à lui reprocher, ce serait pour son âme l’Eldorado, si je puis dire. Sincèrement, je pense bien que sonaversion des hommes à son point d’origine en rapport avec ce qu’elle a vécu avec son père.Et beaucoup d’autres chosesplus ou moins belles sont venues se greffer autour. Mon grand-père était pilier dans l’équipe de rugby locale.Chaque dimanche, sa femmeallait le soutenir avec ses filles qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou tout simplement qu’il fasse un beau soleil.Au début de la guerre il est fait prisonnier. [Tapez un texte]
P a g e|2 Tous les jours il écrit de très longues lettres d’amour à ma grand-mère tout en comptant fleurette à sa dulcinée Polonaise. Une fois libéré sa femme lui faisant obstacle, ayant une formation de chimiste, il a essayé de l’empoisonner.Dieu merci grâce à la vigilance et au savoir de ma grand-mère il a échoué. Un jour ma mère en promenade champêtre avec sa classe, tombe sur son père ème trompant sa mère avec celle qui par la suite allait devenir sa 2 épouse, la fameuse polonaise. Je vous laisse imaginer la honte de maman. Mon grand père étant allé s’installer à Grâce, maman part en vacance chez eux. Le lendemain quelle ne fut pas la surprise de sa mère voyant revenir sa fille avec armes et bagages. Maman avait tout simplement dit les 4 vérités à son paternel qui ne l’avait du tout mais vraiment pas du tout accepté l’affront que sa fille du haut de ses 15 ans lui faisait. Il l’a renié.Ils ne se sont jamais revus. A part ses deuxlogements qu’elle aeus respectivement avec mon père et mon beau-père, maman a toujours vécu chez sa mère. Combien de disputes j’ai eu avec elles deux à ce sujet.Plus je m’avançais dansma vie d’adulte et même avant, plus je me rendais compte de l’anormalité et l’ambigüité de cette situation.Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi ma mère, bien que travaillant ne volait pas de ses propres ailes. Ne prenait pas son indépendance, sa liberté comme toutes femmes de son âge. . Certes, par égoïsme, à cause des profonds traumatismes occasionnés par mon beau-père, je lui avais imposé par chantage, l’interdiction de refaire sa vie avec un homme. Réflexe et réaction, somme toute, normaux pour une enfant choquée et meurtrie par la vie mariale désastreuse de sa mère. Avec elle le dernier qui parle a toujours raison. Même à ce jour. Et cela jusqu'à sa mort. Lors de nos discutions en tête à tête, j’arrivais à lui faire comprendre l’absurdité de sa vie qu’elle menait.J’arrivais même à lui faire entendre raison, à la persuader assez facilement. Elle était toujours d’accord avec mon argumentation.Pour éviter d’houleuseset inutiles discutions avec ma grand-mère que je savais hostile avec mon raisonnement, je lui demandais de ne pas lui en parler et d’agir seule pour revenir dans la normalité. Mais dès que j’avais le dos tourné, elle lui révélait le pot au rose et retournait sa veste. Hélas ! Trois fois hélas ! Car non contente d’en avoir une sur le dos, j’avais les deux.Ma grand-mère me reprochait de vouloir la séparer de sa fille, et etc, et etc. Ma mère d’avoir essayé de détruire le lien qui les unissait,et etc, et etc. Et dans ses moments-là, elles étaient cul-et-chemise. [Tapez un texte]
P a g e|3 La problématique, c’est qu’elles ne s’entendaient pas du tout et que les conflits étaient constants et journaliers. Cela en devenait très grave parce que les violences verbales, en étaient devenues acerbes, méchantes et cruelles. Moi, je ne pouvais ni accepter, ni cautionner cette réalité qui les détruisait plus qu’elle ne les épanouissait.Je savais que c’était malsain, bancal, invivable et inextricable.Ma hantise était qu’un jour maman se réveille ettrouvant sa mère sans vie dans son lit ne pète un câble. Qu’une fois seule dans l’appartement, elle ne le supporte pas, qu’elle se laisse mourir, et pleins d’autres éventualités aussi néfastes et terribles les unes que les autres. Combien de fois j’ai dità ma mère quand elles vivaient encore ensembles, sous le même toit : -« Si grand-Bo meurt, je ne te donne pas trois mois pour la rejoindre ». Quand il a fallu mettre ma grand-mère en maison de retraite, elle a obtenu une dérogation auprès des services compétant pour rester avec elle. Maman n’avait pas l’âge requis.Peu de temps après, grâce à l’état de santé défectueux de ma grand-mère, celle-ci a été dirigé vers une maison de repos médicalisée, au plan des 4 Seigneurs, un des quartiers de Montpellier. Elles ont été pour le plus grand bien de maman séparées. Bien que ma mère aille la voir chaque jour jusqu’à son décès le 2 Juillet 1996, la coupure a eu une répercussion positive, puisque ma très chère maman est toujours en vie.
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