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Linguistique et littérature – (c) octobre 2005Yves Bonnefoy1. Repères biographiques et bibliographiques1923 : Naissance à Tour le 24 juin. Son père est ouvrier-monteur aux ateliers des chemins de ferParis-Orléans. Sa mère est infirmière. Il a une soeur aînée, prénommée Suzanne.Etudes primaires puis secondaires à Tours. Vacances dans la maison de ses grands-parentsmaternels, à Saint-Pierre-Toirac, dans le Lot, dont il gardera un souvenir enchanteur.1936 : Mort du père. Sa mère est nommée institutrice à Saint-Martin-le-Beau, en Indre-et-Loire,près de Tours. Yves Bonnefoy continue ses études à Tours, au Lycée Descartes. Il se passionne pourles mathématiques et le latin.1940 : Première partie du baccalauréat. Il découvre la philosophie.1941 : Deuxième partie du baccalauréat.1941-1943 : Classes préparatoires en mathématiques, toujours au lycée Descartes de Tours.1943 : Yves Bonnefoy se rend à Paris, à l'Université de la Sorbonne, pour y préparer une licence demathématiques. Il rencontre le poète belge francophone Christian Dotremont, qui le fait rentrer dansle milieu surréaliste. Après guerre, Bonnefoy rencontre André Breton, et il publie ses premierstextes (Traité du pianiste) dans une revue du mouvement surréaliste, La révolution la nuit. 1947 : Bonnefoy se détache de Breton et des surréalistes, pour des raisons qu'il explicitera plus tarddans ses Entretiens sur la poésie (La Baconnière, 1981), et dans André Breton à l'avant de soi(2001). Il publie son ...

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Linguistique et littérature
– (c) octobre 2005
Yves Bonnefoy
1. Repères biographiques et bibliographiques
1923 : Naissance à Tour le 24 juin. Son père est ouvrier-monteur aux ateliers des chemins de fer
Paris-Orléans. Sa mère est infirmière. Il a une soeur aînée, prénommée Suzanne.
Etudes primaires puis secondaires à Tours. Vacances dans la maison de ses grands-parents
maternels, à Saint-Pierre-Toirac, dans le Lot, dont il gardera un souvenir enchanteur.
1936 : Mort du père. Sa mère est nommée institutrice à Saint-Martin-le-Beau, en Indre-et-Loire,
près de Tours. Yves Bonnefoy continue ses études à Tours, au Lycée Descartes. Il se passionne pour
les mathématiques et le latin.
1940 : Première partie du baccalauréat. Il découvre la philosophie.
1941 : Deuxième partie du baccalauréat.
1941-1943 : Classes préparatoires en mathématiques, toujours au lycée Descartes de Tours.
1943 : Yves Bonnefoy se rend à Paris, à l'Université de la Sorbonne, pour y préparer une licence de
mathématiques. Il rencontre le poète belge francophone Christian Dotremont, qui le fait rentrer dans
le milieu surréaliste. Après guerre, Bonnefoy rencontre André Breton, et il publie ses premiers
textes (
Traité du pianiste
) dans une revue du mouvement surréaliste,
La révolution la nuit
.
1947 : Bonnefoy se détache de Breton et des surréalistes, pour des raisons qu'il explicitera plus tard
dans ses
Entretiens sur la poésie
(La Baconnière, 1981), et dans
André Breton à l'avant de soi
(2001). Il publie son premier grand texte poétique,
Anti-Platon
(dont il donnera en 1962 une version
« nouvelle et définitive », selon ses propres termes ; c'est cette dernière qui figure dans les
Poèmes
).
1948 : Il se lance dans des études de philosophie, et finira par soutenir un mémoire sur « Baudelaire
et Kierkegaard », avant de déposer deux sujets de thèses à la confluence de l'histoire de l'art et de la
philosophie.
1953 : Publication de son premier recueil,
Du mouvement et de l'immobilité de Douve,
au Mercure
de France. L'oeuvre est tout de suite remarquée par la critique.
1954-1956 : Il publie son premier essai en histoire de l'art,
Peintures murales de la France
gothique,
chez Hartmann, et entre au CNRS, où il restera deux années. Il commence à beaucoup
voyager, pour étudier l'histoire de l'art, en Italie, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Grèce, aux Etats-
Unis. Il se lie d'amitié avec des poètes (Pierre-Jean Jouve, Philippe Jaccottet) et des universitaires
(Gaëtan Picon, Jean Starobinski).
1957 : Début de la publication, au Club français du Livre, de ses traductions de Shakespeare, qui se
poursuivront dans les années 1960 au Mercure de France. En 1967, sa traduction de
Jules César
sera jouée au théâtre de l'Odéon.
1958 : Publication de
Hier régnant désert,
sans doute le recueil le plus sombre du poète, où se
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reflète la douleur qui fut celle du poète suite à l'échec de son premier mariage.
1959 : Publication d'un très court volume de poésies,
Dévotion,
et de
L'Improbable
, son premier
recueil d'essais.
1961 : Publication de
La seconde simplicité,
un recueil d'essais, et de
Rimbaud par lui-même
, au
Seuil, dans la collection
Ecrivains de toujours.
1962 : Il découvre avec Lucy Vines, une jeune peintre d'origine américaine, l'ancienne abbaye de
Valsaintes dans les Basses-Alpes, qu'il va s'employer à restaurer.
1965 : Publication de
Pierre écrite
.
1967 : Avec Gaëtan Picon, André du Bouchet, Jacques Dupin et Louis-René des Forêts
,
il fonde la
revue
L'Ephémère
, à laquelle participeront aussi Michel Leiris et Paul Celan.
Publication de
Un rêve fait à Mantoue.
1968 : Mariage avec Lucy Vines.
1969 : Bonnefoy commence à être invité dans diverses universités françaises et étrangères, et
poursuit ses activités de poètes, essayiste, historien de l'art et traducteur.
1970 : Publication de
Rome 1630 : l'horizon du premier baroque
.
1972 : Naissance de sa fille unique, Mathilde. Publication de
L'Arrière-pays
.
1975 : Publication de
Dans le leurre du seuil
.
1977 : Publication de
Rue traversière
et de
Le Nuage rouge.
1981 : Bonnefoy est élu professeur au Collège de France, dans la chaire d'Etudes comparées de la
fonction poétique. Ses
Entretiens sur la poésie
paraissent à La Baconnière.
1993 : Départ à la retraite qui, loin de marquer une « retraite » du poète, se caractérise au contraire
d'une activité toujours intense de l'artiste. Le recueil
Les planches courbes
, publié en 2001, est
immédiatement saluée par la critique comme une oeuvre d'exception.
2. L'image et le langage dans l'oeuvre d'Yves Bonnefoy
2.1. Du pouvoir fallacieux de l'image et du langage
Nous commencerons par tenter de comprendre comment le poète conçoit le rôle de l'image et du
langage en poésie, en examinant les propos qu'il tient sur le sujet dans les
Entretiens sur la poésie
,
Neuchâtel, La Baconnière, 1981.
Pour ce faire, il convient de partir de ce qui, selon Yves Bonnefoy, semble être le moteur même de
nombre d'oeuvres littéraires :
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« le refus de la réalité comme elle est (...) est la cause déterminante de bien des oeuvres, (...)
ce sentiment d'horreur, de dégoût, fait qu'il ne reste plus, pour passer le temps, qu'à bâtir des
langues substitutives, qu'on opposera à ce monde » (EP, 43)
On notera que si l'auteur semble manifester une certaine empathie avec ce qu'il nomme « ce
sentiment d'horreur, de dégoût » que l'on peut ressentir face à la « réalité », il emploie en revanche
des tournures péjoratives pour parler de la posture adptée par certains artistes : « passer le temps »,
au lieu de « créer », « des langues substitutives » au lieu de la « vraie » langue.
Ces « langues » qui viennent se substituer au monde réel s'appuient avant tout sur les images
qu'elles permettent de créer :
« L'image, (...), c'est la tentation de qui dispose des mots, de qui a donc pouvoir de leur faire
dire ce qu'il désire » (EP, 16)
Tout écrivain travaillant avec sa langue « dispose des mots » et jouit donc du « pouvoir » de créer
des images. Ce potentiel sera d'autant plus facilement exploité que, selon le poète, il existe en
chacun de nous un « besoin des images ». Mais ce besoin naît avant tout de notre souhait de fuir le
monde tel qu'il est :
« notre besoin (des images) signif(ie) moins le désir de représenter notre monde que celui d'en
bâtir un autre, délivré des tares de celui-ci : ce qui révélerait donc en nous la recherche sans
fin d'une transcendance, mais celle-ci d'une sorte particulière, celle dont le dieu est la Forme et
l'épiphanie l'écriture » (EP, 43)
La transcendance dont il est ici question semble inspirée à la fois de la notion kantienne de « sujet
transcendantal », et de sa signification scolastique. Le sujet ou moi transcendantal, chez Kant, est le
principe d'activité connaissante qui unifie la diversité de l'expérience interne. En scolastique, la
notion désigne un mouvement de sublimation qui consiste à passer d'un niveau quelconque de
réalité à un niveau plus élevé, moins soumis aux faits contingents.
La tonalité de la citation est à nouveau très critique, en particulier envers l'espèce de sacralisation
qui semble caractériser la posture transcendantale, et que connote les termes « dieu » et
« épiphanie » appliqués respectivement aux notions, artistiques, de « Forme » et d'«écriture ».
Cependant, si l'homme aspire à se bercer d'e représentations illusoires, ce n'est pas directement la
faute aux pouvoirs de l'image. En effet, selon le poète, cette tentation d'un ailleurs, d'un au-delà du
réel, ce sentiment d'infini que la finitude du monde réel nous dissimulerait, ne serait rendu sensible
que par la propriété même qu'auaraient les mots de nous faire entrevoir cet espace de rêverie :
« Or, si nous éprouvons ainsi la finitude comme une limite et un manque (...) n'est-ce pas
justement parce que nous puisons dans l'infini que les mots permettent, quand on écrit ? Le
langage permet de distinguer dans l'objet la qualité purement sensible, de la détacher de son
arrière-fond d'existence, l'écriture permet d'en quintessencier l'agrément, écartant pour la
durée de ses phrases la griffe de temps et d'espace qui nous tient à travers les choses » (EP,
44)
Or, si le sentiment d'insatisfaction d'être au monde – dans ce monde-là, tel qu'il est – vient d'une
espèce de désespoir qui naîtrait de la conscience claire des limites de notre univers, par contraste
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avec les perspectives transcendantales qu'ouvrent le versant abstrait des langues, c'est donc la nature
même de celles-ci qui est la cause du mal dont nous souffrons :
« je me demande (...) si le langage n'est pas lui-même et lui seul la cause de ce mal, de cette
impression de néant contre lesquels il s'insurge » (EP, 45)
La démarche poétique d'Yves Bonnefoy consiste donc à prendre le contre-pied de cette atttitude qui
consiste, d'une part, à se désoler des limites du monde réel, et, d'autre part, à s'en consoler en se
réfugiant dans des mondes idéaux, au sens propre du terme, c'est-à-dire construits avec des images
(grec
eidôlon
« image » et
idein
« voir », étymon du mot « idée » en français).
Aux langues de substitution et aux mondes rêvés, il préfère ainsi le monde tel qu'il est dans l'instant.
Mais pour atteindre ce but, il convient d'en passer par une critique des images et du langage qui les
véhicule.
2.2. Le versant symbolique du langage
Nous allons maintenant examiner comment Yves Bonnefoy analyse les pouvoirs du langage, et
comment ces pouvoirs peuvent être exploités à des fins poétiques, au sens où l'entend le poète.
Bonnefoy fait remarquer à plusieurs reprises que les mots ne signifient pas seulement un « autre
chose » de nature transcendantale, mais qu'ils signifient également « autrement » qu'en dénotant
simplement une signification. Il illustre cela en analysant les représentations que l'on attache aux
mots « pain » et « vin » :
« Que je dise :
le pain, le vin,
(...) et l'on aura tout de suite à l'esprit (...) un certain type de
relations essentielles entre les êtres, on va penser à leur solidarité, sous le signe des grands
besoins de la vie et de ses grandes contraintes, ce sont là des mots pour la communion, des
mots qui font souvenir que la langue n'est pas vouée seulement à décrire des apparences,
mais à nous tourner vers autrui pour fonder avec lui un lieu et décider de son sens.
L'important avec ces mots, le pain, le vin, ce n'est donc pas seulement qu'ils signifient
autre
chose
(...), mais qu'ils signifient
autrement
. Et (...) les employer sous ce signe, c'est donc
faire apparaître au sein de la langue une liaison structurelle (...) : je la dirai
symbolique
car
elle rassemble les êtres au sein d'une unité. » (EP, 21)
Cette dimension dite « symbolique » du langage n'est pas de nature transcendantale au sens défini
plus haut, dans la mesure où il ne s'agit pas de fuir le monde tel qu'il est en activant les
représentations concernées, mais au contraire de retrouver des valeurs communautaires,
prfondément humaines, que la simple signification lexicale de « pain » et de « vin » ne permettrait
pas d'appréhender.
Selon Bonnefoy, analyser ces mots – et les mots en général – comme le font les linguistes (qu'il
n'aime pas beaucoup...), en les limitant à leurs significations, c'est laisser de côté tout un pan du
langage tel qu'il existe vraiment, c'est perdre ces «
relations essentielles entre les êtres » que
reflètent également les mots d'une langue.
D'où l'opposotion qu'il développe
entre langue poétique et langue scientifique :
« les pouvoirs de la langue, c'est qu'elle peut rebâtir une économie de l'être-au-monde, une
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intelligence de ce qu'il est, par opposition au regard désincarné de la science ; c'est qu'il y a
dans ses mots fondamentaux une incitation à se souvenir qu'il peut y avoir de l'être c'est-à-dire
du sens, des lieux, de la présence et non de l'absence, là où notre parler scientifique n'accepte
de percevoir que de l'objet » (EP, 21-22)
On notera là encore que le poète explicite l'idée que le versant symbolique concerne ce qu'il appelle
ici, dans une expression colorée de phénoménologie, « l'être-au-monde », et non quelque chose
comme un être en dehors ou au-delà du monde, qu'il condamne comme une facilité ou une erreur
(voir § 1).
Quoi qu'en pense Bonnefoy, il est toutefois possible de dcrire en termes « scientifiques » cela que le
poète décrit avec ses mots à lui. Les développements récents en pragmatqiue cognitive ont en effet
montré que les représentations attachées à un terme ne se limitait pas, effectivement, à une
signification ou, pour reprendre la perspective de Bonnefoy, un point de vue objectal. A côté de ce
que les sémanticiens appellent la signification d'un terme, sont effectivemen stockées des
informations de nature différentes, qui relèvent à la fois de l'expérience du sujet (mon idée du
« vin » ne sera pas la même selon que j'habite Bordeaux ou Lille) et de ce que nous appellerons ici
« l'expérience collective » : sur un certain nombre de notions, comme par exemple le « pain » ou le
« vin », nous disposons tous d'un certain nombre de représentations communes, plus ou moins
largement diffusées dans la société sous diverses formes. Assez souvent, celles-ci sont stockées
dans notre mémoire sous la forme de « scripts » ou « scénarios », dont les exemples donnés ci-
dessus par Bonnefoy donnent une idée assez juste.
=> Références bibliographiques : Dan Sperber et Deirdre Wilson,
La Pertinence. Pragmatique et
cognition
, Paris, Editions de Minuit, 1989 ; Dan Sperber,
La Contagion des idées,
Paris, Odile
Jacob, 1996.
La critique d'Yves Bonnefoy de ce qu'il appelle le « parler scientifique » le conduit plus largement à
critiquer la pensée rationnelle en elle-même, puisqu'elle se construit justement sur un langage réduit
à sa seule signification dénotative :
« c'est quand on cherche à penser conceptuellement, de façon logique et non symbolique, que
l'on est la proie des automatismes, car dans ce cas on n'a plus conscience que d'un seul niveau
dans les mots, et on se laisse jouer par ce qui se passe dans les profondeurs » (EP, 18)
Dit autrement, le langage du savant et du philosophe est un langage qui, malgré son ambition de
rationalité, se laisse de plus tromper par les dimensions symboliques qui lui sont sous-jacentes et
que, par principe, il a décidé d'ignorer.
Il en va de même de ce que le poète appelle «
la langue commune
», c'est-à-dire celle de tout un
chacun :
« A chaque instant la langue commune se dégrade, (...) et c'est la fonction de la poésie que de
la réaccorder, si je puis dire, de lui rendre un peu de sa résonance assourdie » (EP, 20)
On voit donc se dessiner peu à peu la nature même de la démarche poétique d'Yves Bonnefoy : en
accord avec celle d'autres poètes du vingtième siècle, l'artiste considère qu'il convient de réagir à la
fois contre le langage scientifique - et l'invasion du scientifique (on dit aujourd'hui aussi du
« technologique ») dans notre société que ce goût pour un tel langage reflète – et contre la langue
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commune, celle de tous les jours,en quelque sorte usée à la fois par les usages triviaux répétés qui
en sont faits aujourd'hui, et l'épaisseur du temps qui a consacré ces mêmes usages.
En revanche, la pensée poétique, du fait qu'elle s'intéresse à toutes les dimensions signifiantes du
langage, sera beaucoup plus maître d'elle-même, et libre de se construire :
« Que l'on s'ouvre, (...), comme la poésie le demande, aux polysémies, aux images, à la
pluralité des figures dans les textes, et plus la proposition de l'inconscient sera autonome et
obscure, plus la conscience aura joie à rester active, ayant à choisir, à mettre de l'ordre dans ce
chaos apparent » (EP, 18)
Ceci suppose cependant une démarche volontaire et consciente de la part du poète :
« Mais encore faut-il (...) que ces pouvoirs soient réveillés ; et cela signifie, pratiquement, que
si je veux que le pain, le vin, reviennent dans ma voix avec tout leur sens, j'ai à les attendre
avec d'autres mots qui, nés de ma vie, vérifiés en elle, les accueilleront et les soutiendront. (...)
Pour que se reforment les symboles, j'ai à méditer les événements de mon existence où ce
qu'ils enseignent s'est révélé de soi-même, à mi-chemin entre ma particularité et les constantes
de toute vie. (...) Et c'est cela les structurations spécifiques, de cette langue comme privée dont
je vous disais tout à l'heure qu'elle ranimait la langue commune. » (EP, 22)
3. Application : une lecture de
L'Anti-Platon
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