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Description

Mon style d'écriture y est, mais la mise en page est plus compacte, moins aérienne. C'est un choix.

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Publié le 10 mars 2014
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

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Non. Je ne vais pas encore vous révéler son identité. Ce serait un peu trop tôt. Ceux qui m’ont déjà lu savent que j’aime faire durer le suspense et que je ne lâche pas si facilement le morceau. Je vais vous parler des bienfaits que sa présence m’a amenésainsi que les déboires. 1.Je me savais alchimiste, puisque j’ai réussi à changer le plomb d’une partie de ma vie en or.Lui m’a confirmée dans mes certitudes en me permettant de transformer une fleur le bleuet en un autre la violette. 2.Il m’a permisde prendre de la valeur ajouté. 3.Il m’a fait comprendre la détresse que ressentaient les personnes âgées. 4.Il m’adonné l’occasionde pouvoir faire parti des acteurs d’une série célébrissime. 5.Il m’a fait découvrir le fort lien qui m’unit aux kangourous, aux springboks, à Zébulon et m’a demandé d’en faire mes exemples. Ce qu’ils étaient déjà.6.Il m’a proposé toute une batterie d’examensque j’airéussis Haut la main. 7.Il m’a apprisdes exercices physiques. 8.Il m’a fait connaître de multiples personnes, que j’ai stupéfaites par mon humeur égale, par mon humour, par ma patience et ma jovialité à toute épreuve. 9.Il m’a fait toucher du doigt la chance que j’avais d’être comme je suis.10.Il m’a fait vivre une overdose sans toutefois toucher à toutes drogues qu’elles soient douces ou dures, ainsi qu’aux autres substances illicitesde substitution. Un jour,il nous a fait part d’un invité surprisequ’il nousimpose. Il nous fallait prendre des dispositions particulières eu égard à son d’origine japonaise. Ce que nous avons mis en œuvre.Par contre nous ne savions pas dans quoi nous nous engagions et les conséquences irréversibles qui nous attendaient. Nous avons mis du temps à remettre en place les choses que l’on pouvait. Et c’était sans compter avec les impondérables.Je m’étais faite bon gré mal gré à la venue de cet étranger chez moi. Quoique j’avais intérieurement de sérieuses réticences. Comme une bonne française qui se respecte, les langues étrangères et moi ne faisons pas bon ménage.Dans mon adolescence j’ai survolé l’italien, l’espagnol. J’ai peu approfondi la langue de Shakespeare.Alors que dire du japonais ? Pour moi c’est du charabia. Bien que j’arrive à le reconnaitre quand on le parle. Cette capacitéque j’ai acquise,concerne plusieurs langues étrangères. Puis ce qui me faisait tiquerle plus c’est qu’il serait à demeure jusqu’à mon départ.Avec mon inconnu ce n’est pas si sûr qu’il reste à vie. Il peut partir dans un an et demi.Pensez donc. Comment aurais-je pu gérer deux invités de plus dans ma vie, alors que mon conjoint et moi rencontrons déjà des difficultés à deux ? Non pas que l’on ne s’entende pas. Bien au contraire. Nous nous sommes mariés pour le meilleur laissant tout le pire vécu ensembles derrière nous. Et ce n’est pas peu dire. Et je suis très hospitalière. Certes. Sur le point financier, le nouveau assure. Il ne prend pas trop de place.Mais il est toujours là. C’est comme si nous avions une épée de Damoclès constamment sur la tête. Une fois que tout fut prêt et heureusement grâce au professionnalisme de mes amis, son convive inopiné déclara forfait.
Et voilà comment je restitue avec mon imaginaire les évènements qui ont fait que 2013 a été une année unique, originale, déconcertante, éprouvante, évènementielle et surtout exceptionnelle sur tous les plans concernés. Plus prosaïquement voici le déroulement del’intrigue.J’ai rapidement senti une fatigue m’envahir. Et plus ça allait, plus elle s’aggravait.A tel point qu’il m’est devenu difficile de me déplacer, de monter les quelques marches pour monter dans ma chambre. Je devenais très essoufflée.J’ai imputécet essoufflement à la cigarette.A un moment donné, je l’ai arrêtée parce que je ne ressentais plus l’envie de fumer.Normalement ce dégout m’avertissait que j’étais malade.Puis vint le temps de la canne. Suivit très rapidement des béquilles. Dans le même temps et malencontreusement j’ai mon appareil dentaire supérieur quis’est cassé en deux. Donc je suis allée chez mon dentiste pour qu’il me le répare.A la date prévue pour le reprendre donc à peine 4 jours après,j’étais tellement HS que je fus dans l’incapacité de respecter mon rendez-vous. Ce qui a eu pour conséquence de me retrouver des mois et des mois à manger une alimentation mixée. Comme raconté auparavant je devenais exécrable. Je suis quelqu’un qui normalement ne mange pas beaucoup.Un repas par jour me suffit amplement.Ici, aucun appétit à l’horizon.De plus, le peu que je parvenais à grignoter ressortait tout aussi vite. En deux mois, je fondis très rapidement. Mes amis ont tout de suite pensé que cela pouvais provenir de mon foi. Donc les prises de sangs et radios ont été dirigés dans cette direction. Sans trop de résultats probants. Certes on a découvert des calculs dans la vésicule biliaire mais qui n’expliquait en rien laprompte dégradation de ma santé. A la mi avril, direction les urgences où j’ai été prise de suite puisque j’étais limite de faire infarctus.Une semaine d’hospitalisation avec pose de deux stents supplémentaires. Au total cela m’en fait six.Deux jours avant mon départ j’ai eu des démangeaisons incontrôlables et très violentes aux jambes. Je me suis grattée à sang. Pendant plus de deux mois je ne me suis pas arrêter d’arracher les croutes une par une. Ce qui n’a pas arrangé les choses. J’ai du aller voir un dermatologue pour traiter ces plaies.Début juillet j’étais presque sortie d’affaire qu’une éruption de boutons apparue. Et rebelote sur trois à quatre mois. Ce qu’il en reste des traces, mais qui ne m’empêcheront pas de me mettre en jupe cet été.J’ensuis responsable doncj’assume ces cicatrices. Même si pour cela je dois choquer les passants. Je fais de même pour mes brûlures. Toujours aussi mal en point, je repartie rejoindre mes pénates.J’ai tenu encore trois semaines. Et rebelote pour les urgences. Toute une journée d’examens pour nous entendre dire qu’à l’hôpital ils ne soignaient pas les gens fatigués. Sur mon conjoint, cela aeu l’effet d’une bombe. Il faut avouer qu’il avait plus de sept heures d’attenteà son actif. Et quand vous savez qu’il n’est pas patient de nature, vous comprenez que ça a failli tourner au carnage. Il en était au point de porter plainte pour non assistance à personne en danger à l’encontre de l’interne.Une fois qu’il fut parti en fulminant reprendre ses esprits, j’ai usé de toute l’énergie qu’il me restait pour l’excuser. Pui réunissanttoutes mes forces j’ai fait comprendre à mon interlocuteur que j’acceptais sa décision de m’en aller mais qu’au bout d’à peine cinquante mètreje m’effondrerai, même avec l’aide de mes béquilles.Après avoir consulté son supérieur et su qu’il y avait une place de libre, j’ai été transféré dans un autre hôpital. Ma tendre moitié a pu rentrer chez nous le cœur léger sans pour autant oublier de s’excuser de son pétage de plomb. Le lendemain j’ai pu enfin mettre un nomsur ma maladie : Basedow. Comme jecrois que beaucoup d’entre vous ont oublié leur décodeur comme c’était mon cas ce jour là je vais vous en donner la traduction générale: Hyperthyroïdie. Et encore plus simplifié : La glande thyroïdienne se trouvant eu niveau du larynx (cou) s’est emballéegénérant un dérèglement hormonal ainsi qu’une perturbation générale de
la fonctionnalité de ma santé.Cette maladie s’accompagne d’arythmie et detachycardie. Ce qui a failli me provoquer un deuxième infarctus. Le 16 juin 2011, j’avais été déjàhospitalisée par rapport à ce problème. J’ai les artères du cœur qui s’étaient sténosées. Et pour le résoudre j’avais eu droit à la pose de 3 stents.L’année dernière, mon cardiologue lors de mon hospitalisation a tout naturellement pensé, et je le comprends qu’une de mes artères était faible et que ce que j’avais était la suite logique de 2011.Cette récidive était uniquement ma faute car je n’ai pas donné suite à cette intervention. Jel’ai tout bonnement zappé et n’ai pris aucun traitement, malgré les mises en gardes insistantes de mon médecin traitant et de ma famille.La raison est simple. J’avais repris la cigarette et j’avais peur quece spécialiste me rouspète. C’est tout.Et je reconnais que si je n’avais pas eu cette maladie cette situation aurait perdurée.Je ne vous raconte pas que j’ai eu des examens sur examens, des tonnes de prise de sang. J’ai été vérifiée de fond en comble. On m’aradiographiée sur toutes les coutures. Sans compter les IRM et scanners.J’aieu droit à mon check-up. Il faut dire aussi que le 15 août 2008, j’ai écopé de 15 jours d’hospitalisations pour une sorte infarctus des intestins sur Ajaccio. Sans compter quele 25 Juillet 2005, j’ai été bruléà 25 pour cent de ma surface corporelle,du haut du décolleté jusqu’au visage en passant par le cou sans oublier les hauts des bras.Ce qui m’a valu une semaine dans le service des grands brulés, puis trois de soins intensifs à venir faire faire chaque deux jours pour changer mes pansements à l’hôpital.Le 22 août, j’étais greffée Puis j’ai pris la direction de Lamalou-les Bains pour ma rééducation. J’en suis sortie le 25 octobre avec une consultation prévue pour le 8 novembre à Lapeyronie. Je m’y suis présentée. Mais je n’aurais jamais pu imaginerà ce moment là que je ferais la navette avec la morgue pour veiller mon fils décédé la veille. Le 10 Mai 2004, je rentrais pour 4 jours à la clinique de Clémentville pour une transposition cubitale au coude gauche. Pour simplifier, je me suis coincé le nerf cubital. D’oùcette opération au niveau du coude pour me le remettre en place. Les deux dernières hospitalisations n’ont eu aucunes incidences.Comme vous le constatez que depuis 2004, je les collectionne. Et plus le temps passe, plus mes hospitalisations s’allongent. D’où cette réflexion appropriée: En 2013 j’en ai eu pour dix ans, donc finies ces satanées hospitalisations à répétitions, au moins sur une longue période.Mais entre ce que l’on souhaiterait et ce qui se passe dans la réalité, il y a un monde ou tout simplement un papier de cigarette. Nul ne peut dire de quoi sera fait demain. Mon passé médical étant très lourd, les médecinsont tout mis en œuvre pour que je sois bien soignée.Ce dont je les remercie. Ils ont fait preuve d’un professionnalismeirréprochable. Par le passé j’ai eu un épisode d’hypertension artérielle qui est apparue environ un mois après la naissance de mon fils en le 23 janvier 1985. Après une scintigraphie, il me semble, le diagnostic fut: sténose de l’artère rénale gauche. On m’a placé un stents en un après midi. A l’occasion d’une de mes allée-venue, j’ai mon dossier médical entre les mains. Curieuse comme je suis, j’y jette un œil. Je lis Basedow+Takayasu. Intriguée,le lendemain lors de la visite du toubib, je me rencarde. Elle merépond que c’est une inflammation des artères. Je m’étais rendue compte que l’on m’avait donné un repas; un painsans sel la veille au soir et que le matin je n’avais pas eu de confiture.Elle m’explique d’une part que puisque j’étais sous cortisone, jedevais être au régime sans sucre et sans sel. D’autre partque je devrais avoir une injection, puis une ème autre, 7 jours plus tard, et une dernière le 21jour. Et que finalement chaque mois, à
vie, je devais revenir quelques jours pour le traitement qui est ma foi très lourd. Mais que ne voulez-vous pas moyen de faire autrement. Ce protocole est très strict, puisqu’il faut faire une analyse d’urine et hydrater par perfusion pendant, je crois 24h00. Après la fameuse piqûre. Donc ma réaction a été de répondre OK. Au train où vont les choses. Ca de plus, ou de moins. Je vais faire avec. Ainsi va la vie. J’ai été perfusée et fait pipi dans un petit récipient stérile conçut à cet effet. Des traces de sang ont été retrouvées dans mes urines. Depuis le 18 août 2012, j’ai fait comme la sœur Anne, je n’ai plus vu débarquer les anglais. Donc cela ne pouvait être mes règles.Examen chez l’urologue. Rien de rien.C’était à ne rien y comprendre.Dans le même temps l’équipe a demandé à un spécialiste de revérifier les radios et son avis. Le dimanche, re pipi sans sang et re perfusion pour être prête pour le lundi dans l’après-midi.Et c’est là qu’est intervenue ma chance.Enfin de compte ce n’étaitque des plaques de cholestérol qui tapissaient mes artères. J’ai été sauvé in extrémis: d’un cheveu.Vous pensez que c’est la fin de mes déboires. NON.J’ai appris que j’avais un trombus(caillot de sang)qui s’était logé à la pointe de mon cœur.La problématique était la suivante : la cortisone et le régime ne servaient plus à rien. Il a fallu réduire progressivement la prise de ce médicament et contre balancer avec de l’hydrocortisone. Cela a duré jusqu’à la mi-août pour que je puisse enfin manger normalement.Mais ce n’est pas tout. Pour ne plus prendre d’hydrocortisone, ilfaut faire un test. Quand j’ai du le faire il y a eu rupture de stock. Ce qui a prolongé la prise de ce médicament. Petit mot sur le régime. Etant une bouche sucrée, je pensais que le manque le plus évident serait le sucre. Et ben non: c’est le sel qui m’a fait le plus défaut.Dans ma vie c’est le deuxième régime que j’ai fait. Le premier faisait suite à mon problème d’intestins. Mais celui làétait moins astreignant. Au contraire je pouvais manger des bananes. Et quoi de mieux pour un singe (astrologiechinoise) que d’en avaler gloutonnement un régime. Revenons plus sérieusement à nos moutons : rompciht, rompchit.. Quand je suis arrivée à Diagora àSt Eloi, je n’étais plus autonome. Une semaine plus tard, je retrouvais le service Cardiologique de Lapeyronie pour une histoire de bétabloquant. Puis 7 joursplus tard, j’y retournais. Puis le 19 mai, je fus transférée une dernière fois, un étage plus bas. Les voyages forment la jeunesse. J’en suis ressortie le 11 juillet.Comme le dit la rumeur on sait quand on rentre en hospitalisation, mais on ne sait pas quand sort. Pendant 4 fois j’ai bien cru pouvoir aller en maison de repos, comme je l’avais demandé, et à chaque fois un grain de sable venait enrayer la belle machine.Donc j’ai fait ma rééducation à dans le service.Plus le temps s’écoulait moins j’avais l’envie de passer par la case maison de repos. De plus que je reprenais rapidement des forces et de l’autonomie.En Août, je suis revenue pour une hospitalisation de contrôle. En septembre je suis allée voir le cardiologue pour faire des examens : RAS. Fin septembre début octobre au terme d’une visite de routine avec mon endocrinologue, je me suis retrouvée illico-presto hospitalisée une semaine, à St Eloi. Cette fois pour une gastro-entérite sévère.
Pendant mes trois séjours à l’hosto, j’ai eu deux fois par jours des injections de Lovénox, dans le ventre, pour me liquéfier le sang. Chez moi je prends des comprimés de Coumadine. Il faut savoir que les effets de Lovénox sont moins long que ceux de la Coumadine qui euxs’étendent sur 4 à 5 jours.D’où obligations d avoir deux prises de sang par semaine pour vérifier les plaquettes.Tandis que pour l’autre c’est une pour l’INR. Ma cible est de pas moins de 2 et de pas plus de 3.Si c’est inférieur j’augmente d’un milligramme ma dose, et le contraire si c’est supérieur. Tout cela avec l’accord préalable de mon médecin traitant. Les pharmaciens sont tenus par un protocole avec la sécurité sociale de nous faire connaître les tenants et les aboutissants concernant la prise de Coumadine. Pendant le rendezvous nous répondons à un questionnaire et recevons en retour un petit carnet dans lequel sont inscrites toutes les informations nécessaires à savoir et sur lequel nous notons les dates de prises de sang, la dose du médicament et les changements occasionnés par les variations de L’INR.Une des conséquences gravissimes à laquelle il te faut porter une attention particulière ce sont les saignements de tous ordres. Si tu en as direction les urgences car tu peux faire une hémorragie. En mi-octobre, j’ai des saignements vaginaux.J’en ai été très surprise car depuis le 18 août 2012, je n’ai plus rien vu venir. Considérant qu’il faut une année de tranquillité pour être ménopausée, je m’étais dit ouf, j’en aienfin terminé avec cette indisposition. Avec mes règles à rallonges, je commençais à trouver le temps long. J’ai pu joindrema spécialiste en find’après-midi. Ellem’a intimée l’ordre d’aller aux urgences du service gynécologique de Lapeyronie. Je suis rentrée chez-moi à 2 heures du matin en ayant en poche le droit de revenir voir une gynéco quelques jours plus tard. Par précaution, il fut décidé que je fasse des piqûres de Lovénox, dans ma bidouillette et mes cuisses, au cas où il faudrait me faire une intervention au non savant que j’ai oublié.Le staff médical pensait que j’avais un polype dans l’utérus et voulait le cautériserou me l’enlever, il me semble. Mais avant il en fallait la confirmation que nous avons eu en fin décembre. Ce qui nous a permis avec mon mari de fairel’économie d’achat d’un sapin de noël, puisque j’en faisais moi-même office : les boules (au propre et au figuré) et les (en)guirlandes comprises.Tout ce qui me manquait c’était l’étoile sur la tête.J’ai repris la Coumadine début janvier.A nouvelle année, nouvelle énergie.Certes. Mais tout ce qui a été mis en mouvement l’annéeprécédente n’en est pas résolu pour autant.La prise de cortisone à tort a laissé des conséquences qui perdurent et perdureront jusqu’à la fin de ma vie. Et ce n’est pas l’âgequi arrangera les choses. Je sais que la cortisone et les os ne font pas bon ménage. On m’a décelé une presque ostéoporose (enfin le stade avant, dont jai avalé le nom exact). Mais ce n’est pas le plus grave.Depuis le 9 juillet j’ai une douleur permanenteà la nuque, côté gauche, plus ou moins forte. On a découvert depuis, que je suis hyper-arthrosée. Je sais qu’il y a environ 6-7 ans j’ai un une crise d’arthrose localisée à la hanche droite qui bien a duré un an. Mais elle était partie comme elle était venue.Quand j’ai commencé ma rééducation pour retrouver mon autonomie, j’ai eu mal à la hanche gauche cette fois-ci.Me rappelant mon épisode douloureux, j’en ai profité pour demander des radios pour savoir. Le diagnostic a été clair, net et sans bavure : arthrose. Personnellement, je pense que la cortisone a déclenché son apparition. Mais comme l’on dit: avec des si on mettrait Paris en bouteille. Pour terminer sur une note plus humoristique, revenons-en aux affirmations du début concernant mon mystérieux hôte.
1. Moil’alchimiste enherbe transmutant le plomb en or, fus confirmée par mon hôte basedow qui me permit de changer un bleuet en violette. Quand on commence une série d’injection de Lovénox, les traces despiqures sont bleues. Plus on va dans le temps elles deviennent mauves, puis violettes. 2. Onpeut dire quel’on prend de la valeur ajoutée par une autre formule: prendre du cachet. C’est ce que j’ai fait en ingurgitant toutes les pilules et gélules de mon traitement. 3.Quand je me suis vue obligée de me déplacer avec des béquilles et que l’on me lave etc, j’ai très fortement ressentie la détresse que pouvait ressentir une personne âgée qui, elle,sait que c’est définitif. C’est atroce, affreux de se sentir diminuer et perdre son autonomie. 4. Lasérie célébrissime est « Urgence ». Aller 3 fois aux urgences en une année pour quelqu’un qui comme moi s’yest présentée, à tout casser en 56 ans de vie que 5 fois, c’est un exploit.5.J’ai du ressort. A chaque revers des difficultés de mon existence, j’ai toujours eu l’énergie nécessaire pour rebondir.Et grâce à Basedow, j’ai en moi 2 stents (petits ressorts) en plus. 6. Radios,échos, scanners,IRM, prises de sang, et d’autres de tout ordre auxquels je fus soumise. Voilà la liste des examens que j’ai réussis haut la main. 7.Pour retrouver ma mobilité et mon indépendance, j’avaisdemandé des séances dekiné. Ce furent mes exercices physiques qui m’ont valu un grand étonnement. Je n’aurais jamais pu m’imaginer retrouver une amélioration aussi rapide qu’elle le fut,tellement que j’étais arrivée, dans un état plus que déplorable. 8. Lorsqu’on atterrit à l’hôpital c’est par obligation. Je sais que certaines personnes détestents’yretrouveret qu’elles feront tout pour écourter leur hospitalisation. Quitte à avoir un caractère de chien envers toutes les personnes des services formant les travailleurs hospitaliers. Pour ma partj’ai une approche différente. Il y a fort longtemps, j’ai travaillé en clinique d’accouchement. J’ai donc côtoyé des médecins, des employés à l’entretien des locaux et des clients. Je sais les difficultés rencontrées par tous. J’ai une vision globale ainsi que la vision du détail parcequ’àl’époque j’avais déjà accouchée de ma fille ainée. Je peux donc me mettre à la place de tous. A part les toubibs, et infirmières, il va de soit.Mais j’ai été souvent avec eux et connais leurs motivations voire leurs vocations. Tous sont à notre service, et pour cela ils méritent notre respect.Ceux qui sont au bas de l’échelle comme ceux qui se trouvent au sommet. Leurs diverses compétences sont d’une importance capitale pour notre bien être. S’ils n’étaient pas là nous ne serions sûrement pas ici pour en parler. Moi la première. Il faut prendre aussi en considération que ses sont des êtres humains comme nous, ayant les mêmes problèmes da vie courantes que nous. En plus de ceux rencontrés dans leurs métiers. Chaque emploi comporte ses risques. Mais ceux qui touchent de plus ou de loin notre santé sont les plus délicats et des plus périlleux. Et ce fait beaucoup l’oublient.Ils gèrent aussi leurs humeurs, leurs émotions. Comme tout en chacun. Donc quand je suis hospitalisée, je fais tout ce qu’il faut pour leur rendre la vie facile. Je suis tout sourire, d’humeur égale, polie, humoristique, patiente, et surtout compréhensive.Et plus que tout humble. Comme je dis : je ne suis pas là pour étonner, mais pour détonner. 9. Pendanttoutes mes hospitalisations je n’ai eu pas moins d’une quinzaine de voisines de chambrées.J’en ai rencontré qui étaient beaucoup plus gravement atteintes que moi. Des plus âgées, de mon âge et des plus jeunes. C’est dans ces moments précis que je me suis rendue compte de la chance que j’avais.Dire que ma famille s’était mise en tête que j’avais frôlée la mort. Et c’est moi qui lui remontais ce moral qu’elle avait au bas des chaussettes. L’année passée, je ne me suis jamais, au grand jamais, sentie en danger de mort 10.Pour moi, qui claironnais, à tout bout de champ et à qui voulait l’entendreque : moins je voyais les toubibs, mieux je me portais, l’année2013 a atteint un summum.D’où mon overdosemédicale dans tous les secteurs concernés.
Et voilà comment on en arrive à avoir une année sabbatique forcée, qui nous tient éloignée de Youscribe et Facebook, si, comme bibi,la personne n’a pas d’accès àinternet chez-elle. Castelnau-le-Lez le 24 février 2014
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