The life is a dream, but to dream is not to life. (suite 7)
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The life is a dream, but to dream is not to life. (suite 7)

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Publié le 09 octobre 2011
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scène 7: Rencontre au mauvais moment et endroit... Comme d'habitude en faite.
Dés ma sortie du nid douillet je sentis mes jambes refuser le moindre effort, comme pour cause de sport intensif. Auraient-elles oubliées que je viens de dormir ? Mon père ayant finit sa maxime parentale il sortit, me laissant seul et tranquille. Pourquoi me sentais-je si apathique après une nuit de sommeil, pas de tous repos côtés rêve d'accord, mais au vrai jour ? N’ayant pas plus de réponses immédiates je m'appliquais à stimuler mes jambes qui, en fin de compte, reprirent de la vigueur très vite et me permirent d'accomplir sans encombre la journée riche en monotonie.
L'heure du souper vint à l'égal de la faim. Pendant le repas je pus discuter avec ma famille du rêve, m'intriguant de plus en plus car il était rare de poursuivre en deux nuits consécutives son rêve. Ils acquiescèrent plus ou moins, lançant plutôt un débat polémique qu'une recherche de réponses, c'était bien leur genre, s'égarer dans d'autre sujets. J'en sortis assez mécontent mais j'avais pris les devants en appelant mon psy dans la journée pour un rendez-vous le lendemain (car le dimanche il travaillait, eh oui !). Le soir je fis beaucoup de rangement dans mes affaires, retrouvant parfois des vestiges de mon passé plus ou moins lointain, m’évoquant des souvenirs divers entre l'agréable et le désagréable. Tandis que je réorganisais, je songeais toujours à ma dernière nuit. Que ferais-je si je continuais malgré tout le rêve ? Je n'arrive point à en sortir donc il y a un vrai problème. Il faudrait trouver un moyen de sortir dès que je le déciderai et que je fasse des recherches maintenant pour savoir. J’arrêtais là activité et m'installais sur mon PC pour surfer sur les forums.
Je suis allé me coucher bredouille, chose dont j'ai horreur. J'ai eu beau traverser forums, tchats, blogs, sites et alambic de l'ouest, je n'avais réussis qu'a épuiser mon énergie restante et me mettre d'humeur froide. Je m'aménageais donc pour dormir mais étant tellement d'une humeur nulle, le sommeil lui même me fuyait ce soir, m’obligeant à user de médicament à base de plantes pour pioncer plus paisiblement.
Une légère lueur dorée éclaira le parquet de la chambre, me réveillant
placidement de son éclat. Mon premier réflexe était de savoir qu'elle heure il était - 11h passées ? Dis-je tranquillement. J'avais bien envie de retourner dormir mais je me sentais en bonne et due forme, alors pourquoi ,gâcher du temps à dormir quand je n'en ressens nul besoin sauf celui de la flemmardise ? Une pensée fugace me titilla l'esprit, avais-je rêvé ? Ma mémoire fit main basse, je ne me souvenais de rien. Zut... Peut-être aurais-je des éléments qui me reviendront plus tard. Je pris la peine de m'étirer et fis un planning rapide dans ma caboche, que j'écrivis ensuite après le dîner pour être sur de le respecter. Ce que je fis honorablement toute la journée. Après le souper je discutais longuement avec une amie habitant dans une partie du monde bien éloigné mais tout aussi belle, au Canada. Nous nous connaissions depuis bientôt un an et nous parlions assez souvent viamessenger. Je lui racontais mes rêves, qu'elle écoutait avec attention et qu'elle commentait avec des remarques très pertinentes, son point de vue et sa philosophie natale n'est pas la même que mon bout de planète alors ses avis étaient généralement toujours intéressants. Nous ne pouvions discuter longtemps malheureusement, pour cause du fuseau horaire. Je lui dis au-revoir et me déconnecta. La fraîcheur de la chambre ne fut pas au rendez-vous, malgré mes tentatives pour.., n'empêchant pas néanmoins de laisser agir l’œuvre du sommeil agir.
Mon corps se bloqua en pleine nuit. Je me sentis légèrement soulevé puis déposé par une présence amicale, complètement inoffensive et qui était capable de ressentir chacune de mes sensations. Je me sentis m'enfoncer dans le matelas qui devenait étrangement souple d'un seul coup, je voulus réagir mais mon corps s’exécutait tellement faiblement que j'abandonnais aussitôt. Je regardai d'un air épouvanté autour de moi sans rien discerner rien du tout, ma vue était trouble et ma tête tournait. Je décryptais tout de même une silhouette qui me tenait à l'épaule et me parlait. Je ne saisis pas un mot de ses galimatias de celui-ci et retombais très vite dans les profondeurs obscures et dépourvus de logique, du rêve.
Je me réveillais sans dessus dessous. La tête en bas du lit et les idées à l'envers. Où suis-je ? Voyons, mur bleu... Drapeau de ma patrie... Lit double... Un bruit de pas sûr de sa destination approcha grandement, s’enchaînant d'un toquement de porte et de son ouverture forte délicate par ma sœur.
__ Benjamin tu as vu l'heure ?! On va manger alors mets la table.
Argument de pointe, je suis bien dans le monde réel... Elle continua de m'expliquer tous les malheurs de sa vie et que le ciel est bleu un long moment. Assez long pour me permettre de remettre de l'ordre dans mon esprit et ma chambre. Le repas du dimanche, toujours égal à lui même, était composé de frites et de poulet. Bien que cela ne me déplaise pas, au bout de quelques années je trouvais ça relativement morne. Voir énervant. A la sortie du cabinet de mon psy, je me sentais plus vivant, plus raisonné et donc plus heureux. Comme d'habitude il m'aida posément avec de bonne réponses à mes nombreuse questions qu'il résolu sans plus de difficultés apparentes. Il était fort! L’après-midi fut limpide et calme. La trotteuse fut au rendez-vous et fila sans demander son reste.
__ J'en ai marre ! M'exclamais-je en m'affalant sur le bureau, stylo en bouche, et les idées vagues. Je bossais depuis quelques heures d'affilées, alors côtés stress je commençais à en faire une overdose. Le lycée, ou même la scolarité, demandait toujours plus de travail personnel que celui de l'école. A quoi bon y aller si c'est pour nous obliger à bosser chez nous ? La loi de Murphy battait son plein... Heureusement qu'il existait la philosophie, sans celle-ci j'aurais succombé dans la voie professionnelle sans arpenter le chemin. Une de mes citations préférée, « Après l'effort, le réconfort ! » et je m'y appliquais très bien, alors je me mis devant un écran et y resta un bon moment.
Vers l'azimut de la demi-nuit, c'est-à-dire minuit, je coupais l'écran abrutissant et passai à la lecture de « L'être et le néant de Jean-Paul Sartre ». Même si un téléviseur et une console de jeux est un point pour personnes enfantines, adolescentes ou adultes, la lecture de livres sérieux compenser le manque de recherche culturelles. Sans oublier qu'un ouvrage n'est pas toujours plus abordable qu'un jeux vidéo... Après m'être bien instruit je sombrai sans tarder dans une inertie paradoxale profonde.
Bip.... Bip.... Bip.... Malheurs ! Voici de nouveau le cas-oreilles matinales qui me cherche ! Ne l'avais-je pas désactivé ? Marmonnais-je péniblement. Ma
bouche était rugueuse et sèche, j'avais l'impression de n'avoir pas eu de contact aquatique depuis des jours. Le bip était différent de celui que je connais si bien, j'ouvris les yeux et vis une fenêtre donnant sur la ville de Bordeaux au clair matin. Belle vue, mais elle ne m'était pas familière bien au contraire. Je m’apprêtais à vociférer plusieurs injures s'apparentant à la situation quand une main me cloua le bec.
__ Pas besoin de crier, ça ne changera rien du tout dit une voix grave.
Sa voix tonna sur un ton qui m'était plus que familier, je sentais, je ressentais même sa confiance en moi. Je me détendis aussitôt et la main partit. Sans attendre je fis volte-face et regardais d'un œil commotionné la personne qui se tenait devant moi.
__ Mais t'es qui ?! L'interrogeai-je abasourdi. __ Je suis l'ami. __ Comment te croire, c'est la première fois que je te vois, enfin, que je te rencontre puisque tu es masqué... Avec mon masque ! Il était habillé de noir en bonus de mon masque que j'avais fait soigneusement sécher au soleil. Il était serein et pensif, ce qui me troublait davantage. Il s'adossa au mur et continua:
__ Tu me connais bien, nous nous connaissons depuis vraiment longtemps. Je suis pas UN ami, mais L'ami. Tu comprends ?
Une idée me traversa l'esprit, était-ce vraiment possible ?
__ Tu veut dire, cet ami LA ? __ Oh oui, celui LA. __ C'est incroyable...! Tu peux me dire combien je connais de....
__ 125 car les trois autres tu les confonds encore trop souvent me coupa-t-il.
Il répondit avec exactitude à ma question qu'il eut finit lui même. Pour la première fois j'ai l'occasion de lui parler, à lui, maintenant, dans ma chambre....Euh... D'hôpital ?! Non de **** ***** de ****** (La censure littéraire ne permet pas d’enchaîner autant de vulgarité malgré sa nécessité pour cette scène, nous la remplaceront par) :
Enfer et damnation !! Je suis dans ce foutu hôpital ! Débitai-je traumatisé.
__ Oui tu y es, mais ne t'inquiète pas, j'ai une solution. Et on a du pain sur la planche. Habille toi et suis moi. Il prit d'un tiroir des vêtements de bon goût et sortit. Je quittais le lit et sentis que j'avais une de ces patates que l'on a qu'une fois par an ! Ma blessure avait déjà disparu aussi incroyablement que véritablement. Un fois en tenue je le rejoignis dans le couloir.
__ Tu te souviens où est ta voiture ? De tes affaires ? Me questionna-t-il fermement
__ Euh, oui je pense. __ Alors tu vas devoir t'y appliquer, on discutera un autre jour. __ Pourquoi ?
Il fallait savoir, il veut discuter, puis il ne veut plus. Se foutait-il de moi ?
__ Parce que tu t'es fait repérer à cause de ta voiture trop facile à retrouver à mon avis.
__ Quoi !? C'est impossible qu'elle m'aient retrouvé, je....
Un boucan provint de dehors. Il avait raison le saligaud ! Il me prit par les épaules et me tourna en face de lui.
__ Tais-toi et écoute moi ! Sors sans te risquer et rejoins moi là où tu aurais toujours voulu que l'on parle. Rodger ? __ Euh.... __ Mais tu es une brelle ou quoi ?! Allez fonce, dégage d'ici !
Sans réfléchir je lui obéis et partis droit dans le couloir. Il hurla en secouant les bras
__ Et tes affaires crétin ?! Ne pars pas sans !
Merde, j'allais partir sans à cause de lui. Je fis demi tour, rentrai précipitamment dans la chambre, pris mes trucs et machins en vrac et ressortis. Le couloir était vide, où était-il passé ? Qu'importe, elles arrivaient et qui sait
quel machiavélisme leur avait piqué les nerfs cette fois-ci ! J'ajustais mon paquetage et pris bonne course. En passant devant l'ascenseur je vis qu'il était déjà pris, forcément.. Et les escaliers forcément aussi, mais comment faire autrement ? Il fallait que je trouve une solution, et vite. Le toit était forcément la pire, car il n’y a ni issue de secours, ni possibilité de sauter plus bas sans se blesser et je ne pense pas qu'il y ait d’hélicoptère. Et même s'il y en avait un je n'oserais même pas essayer de le piloter sans en savoir assez pour. il ne leur restait plus que vingt étages à monter, celles arrivant à pied devaient être moins rapides et donc elles n'arriveraient pas de façon synchronisée. Je dispersais mon regard dans les alentours et plusieurs idée me traversèrent l'esprit en voyant divers détails du bâtiment dans lequel je me trouvais, et agis. Je pris un lit et le mis sous un conduit d'aération ayant un bloc avec une grille que je sortis et laissa volontairement pendouiller. Plus que dix étages, vite, j'ouvris un placard au hasard et pris un chariot que je remplis de linges et en pris d'autres sous le bras. Cinq étages, je plaçais le chariot à coté de l'ouverture de l'évacuation du linge sale. Je m'accroupis et entrai jusqu'aux genoux dedans avec du linge coincé entre mes pieds. Plus que 3 étages. Mince ! La grille ne se balançait plus, et je n'avais pas le temps de sortir pour la bouger ! Plus qu'un étage, je saisi le premier objet qui me passa sous la main, qui fut un autre linge, que je lançais de toute mes force pour qu'il touche la grille. Il s'ouvrit en vol et frôla celle-ci la faisant gesticuler un petit peu. Le bruit de l'ascenseur s’arrêtant se fit entendre, je plaçais le chariot juste devant moi et me jetais dans le conduit sans attendre plus longtemps.
Le conduit fut assez zigzagant à mon plus grand plaisir, en dépit de l'odeur et de la saleté, conservant un bruit et une vitesse plus stable en me cramponnant légèrement aux parois. J'espérais que la diversion du conduit d'aération avait fonctionné et que les chasseuses cherchaient à me trouver toujours là-haut. Quelques dizaines de secondes plus tard je tombais dans un grand bac vide sans trop de mal grâce à mes amortisseurs improvisés. J'en sortis précipitamment et plaçais un bac renversé juste dessous l'ouverture pour la bloquer. Je soufflai un peu puis sortis, prudemment, et pris au hasard un dédale de couloirs. En marchant je pris le revolver dans le sac ainsi que mon tanto que je laissais prêt à l'usage et gardais le pistolet en main. L'ami m'avait conseillé de ne pas attirer l'attention, seulement se doutait-il de quoi était fait mon ennemi ? Sûrement, après tout, il est bien L'ami...
Je rencontrais un ascenseur sortant du sous-sol, apparemment, trop dangereux, je pris donc les marches. Dans l'escalier il se trouvait un bazar incroyable, pire que la chambre de ma sœur, donc vraiment très bordélique. Un bruit dans mon dos me stoppa net. Le bruit était celui du vent soufflant sous une porte, seulement il n'y avait aucun courant d'air. La porte était toujours fermée et il n'y avait personne. Un nouveau grabuge vint d'au dessus cette fois, je relevais la tête et vis jaillir une des cinglées habillée comme une infirmière qui me sautait dessus. Je pointais instinctivement l'arme sur elle... Qu'elle shoota avec son pied et me cognant au passage. Je reculais et sortis mon arme secondaire. Voyant que j'avais l'avantage matériel, elle ramassa un balai qu'elle cassa et garda le manche pour arme.
__ Prêt à recevoir des soins intensifs mon malade ? Dit-elle de la manière la plus simple du monde. Elle était de taille moyenne, avec des cheveux mi longs châtains qui se battaient en boucle jusque au dessus de sa poitrine volumineuse fort peu dans sa blouse blanche qui avait des bandes roses aux niveau des manches et du col. Tout à fait féminin
__ Si tu crois que je vais te faire des cadeaux parce que tu es une fille tu va être déçue ! Répliquai-je sèchement. Elle fit une révérence, montrant au passage un nouvel angle de son buste et ajouta :
__ A mon avis c'est plutôt toi qui va être déçu, je suis chef du corps médical des... Hou-la ! J'ai faillis dire quelque chose qu'il ne faut pas ! Tu en as aussi dans la tête dis-donc !
__ Toi tu as une aussi grande gueule que ta poitrine, viens t'battre si t'es une femme !
Elle n'apprécia sûrement pas le dernier commentaire car elle fit une salve démonstrative de son agilité avec son arme et m'attaqua souplement sur le coin de l'épaule si vivement que je ne pus que reculer et encaisser le coup. La douleur ne fut pas très éprouvante, j'en fut surpris et en souris tellement il n'en était rien. Mais le revers de la carte s’abattit, mon bras gauche s'engourdit puis devint inerte. Je fus plus frappé de découvrir cette sorte d'anesthésie que le coup lui même. Elle sautilla de joie et tenta d'expliquer par quel phénomène ce qui m'arrivais était possible. Je me contrefichais de ses explications, mon corps
criaitvendetta. Je tentai de lui asséner un coup de couteau qu'elle para comme elle le put avec son bâton, mais je n'en fis pas moins, je continuais avec toute la haine que je pouvais rassembler. Le centre de son arme était criblé de traces de coupures, à un point que je pus d'un coup de pied retourné lui briser en deux. Elle se retrouva sans arme et sortit une énorme seringue de sa tunique et la pointa dans ma direction. __ Tu m’énerves ! Fini de jouer tu vas dormir sur-le-champ ! Cracha l'infirmière, et elle s'élança l'aiguille en avant sur mon anatomie précisément paralysée. Par chance j'eus le temps de l'esquiver en me tournant en son sens et balayais son élan, la faisant chuter droit devant elle et s’explosa la tête contre.... l'alarme à incendie qui se déclencha.
Elle ne se releva pas, sûrement bien endormie à présent car l'aiguille s'était plantée dans son cou lors de la chute malencontreuse. Le branle-bas de combat sonnant haut et fort, je ne tardais pas à filer aussitôt. Je courus dans tous les sens dans des couloirs, puis des salles, des pièces étranges tout en priant pour que je ne tombe pas sur de mauvaises rencontres. Je reconnus une zone et pus retrouver sans encombre la voiture... Qui était inutilisable. Les pneus étaient tous crevés. En revanche les ambulances semblaient utilisables, mais encore une fois, sans clés... J'entendis une série de coups de feu venant des étages, accélérant mon rythme cardiaque qui s'emporta sur le qui-vive, pourquoi avaient-elles tiré ? Était-ce de dépit ? Ce n'est pas le moment de penser à ça, je montais dans une des ambulances et cherchais un moyen de démarrer l'engin imposant. L'intérieur n'était pas confortable du tout et puait le coca. Je foutais tout en l'air dans l'espoir de trouver des clés, mais rien. Perdant mon self-control je donnais un coup de poing dans le volant, klaxonnant impétueusement. Super ! Je me fais repérer tout seul, bravo bouffon ! M'écriai-je tout seul. Le désespoir grimpait en moi, il ne fit qu'un tour dans mon être en désarroi avant de s'en emparer simplement, mes mains se mirent à flageoler de peur, elles ne feront plus aucun cadeaux si elles me reprennent ! Un papier attira mon attention, il dépassait du pare-soleil. Je le saisis et tirais dessus, faisant tomber une feuille attachée par une ficelle elle même accrochée à des clés ! Alléluia ! Je mis le contact et démarrai sans plus tarder, la feuille attendra sa lecture une fois tranquille. En filant, quelque folles me virent et semblaient venir
m'intercepter. Elles vociféraient des mots dans des sortes d'interphones épaulée. Les connes miaulent et l'ambulance passe. Je finis par sortir sur les boulevards, le soleil léchant le bout des tuiles encore fraîches de la nuit passée.
Je devais rejoindre l'ami au point de rendez-vous que seuls moi et lui pouvions entreprendre, y arriverais-je ?...
Les filles du 22 finirent par me rattraper rapidement avec leurs véhicules aux si beaux gyrophares. Je pris un dédale de rues aux hasards, répétant l'action pendant plus d'un quart d'heure ! Ne pouvant ni me faire perdre le contrôle avec des attaques arrières ou en tirant elles furent contraintes de me suivre, sans agir autrement. A l'abord d'une rue se séparant en Y je fis un tour de volant, freina et bloqua parfaitement la rue. J'entendis leur pneus crisser et des portières s'ouvrirent. En sortant je tirai deux coups en l'air pour les inciter à la prudence, et fonçai escalader le portail de la maison adjacente au coin de la rue qui se répliquait. La maison était imposante avec son air de petit manoir, tout aussi lugubre que le jardin qui se mortifiait depuis sûrement aussi longtemps que l'âge de celle-ci. La porte faite d'un bois noir et terne n'était pas fermée, m'étonnant brièvement jusqu'à ce que ma peur revienne à la charge. J'entrais le flingue à la main en courant, non sans insouciance et entendis la porte se refermer brusquement dans mon dos, arrêtant mon élan. Je fus dans l'obscurité totale au centre d'une sorte de hall. Le sol semblait de marbre, teint d'une couleur obsidienne machiavéliquement adapté à la pièce qui, d'après mon dernier souvenir, était recouverte de tapisseries et tableaux. Je percevais une lueur de feu venant du haut d'un escalier. N'ayant pas envie de rester sur place, même engourdi par la peur, je montai ce dernier prudemment. La lueur semblait s'effacer à mon arrivée et s'éloignait subtilement en arrière. Perdre ma lueur d'espoir me serais plus que mauvais signe, je tentais de lui courir après, passant à travers une pièce remplie de collections d'animaux empaillés et de trophées de chasses, puis un long couloir au tapis rouge garnis de bougies fraîchement éteintes devant des tableaux aux portraits gribouillés. L'espoir fila ensuite dans une pièce dont l'odeur me fit penser à une cuisine mais il n'en fut rien, puisqu'il n'y avait rien dans la dite pièce de ce caractère là. Elle s'échappa encore ailleurs, mais d'où venait elle ? Peut-être était-ce le chemin de la sortie. Une pensée bien positive dans ce contexte. Elle tourna brusquement et s'éclipsa sous une porte, croyant la perdre je
défonçai la porte aussitôt. La lueur était maintenant palpable dans toute la pièce, cinq folles m'attendaient, patiemment, dont une au centre de ce qui semblait être un amas de couvertures magenta et violettes. Je me sentis comme un bête petit chat s'emprisonnant tout seul en jouant avec sa pelote de laine....
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