Atmosphère feutré, affriolée d’une robe rouge piquante sur ta peau satinée reluisante, je t’en prie, s’il te plait, ne joue plus l’innocente. Ton corps bouge d’une sensualité enivrante, à ravir mêmes, des pupilles récalcitrantes. Provoquant en moi une irrémédiable descente vers Satan, ou quand le Diable plante sa tante sur mon corps, me tente et reste là en l’attente d’une réaction débile. Evidente ; non. Car si je suis une proie facile pour d’autre vices, et même si des fois je glisse, j’aime les femmes avant tous pour ce qu’elles sont.Amen, ainsi soit-il. C’est aussi leur sensibilité qui me fera penser d’autres horizons.
Maracas imperturbables, visages séduisant, mouvements agréables, castagnette de sortie et claquettes en cadences, Olé! C’est mon jour de chance, le spectacle est formidable. C’est vrai aussi que la danseuse est désirable. Mais l’art à la manière de vous oublier, vous finissez par vous fondre dans le décor, faire partie de lui, ne regarder plus que lui. D’un plusieurs il n’y a plus qu’une matière. Fini la flamenca qu’il y a peu vous rêviez de voir d’en votre lit. Ce qui vous impressionne désormais ce sont la coordination des jeux de jambes, guitares et lumières, sous des applaudissements en tonnerres, rien dans le regard de la danseuse n’est anodin non plus. En bref, ces cultures qui vous transpercent d’émotions à toute allure, j’aimerais qu’elle perdure encore pour des siècles et des siècles. Amen.