La maitresse de mon mari
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Description

La maitresse de mon mari
Choqués, tétanisés, mon mari et sa maîtresses sont immobiles! Mon mari est livide, aphone!

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Publié le 29 juin 2014
Nombre de lectures 17
Langue Français

Extrait

LA MAÎTRESSE DE MON MARI « J’aurais dû faire marche arrière », c’est ce que je me suis dit en ouvrant la portière de ma belle voiture grise, mais c’était déjà beaucoup trop tard. En tant que journaliste professionnelle, j’étais dotée d’une curiosité rare qui m’avait souvent permis de décrocher des scoops inattendus dans mon travail. J’allais donc me servir de mes années d’expériences professionnelles et de mon flair aiguisé pour mener à bien cette enquête qui, cette fois-ci, hélas, me concernait! Ma décision était prise et j’étais très déterminée à découvrir une éventuelle double vie de mon cher et tendre époux. J’avais de sérieux doutes, même si tout le monde a droit à la présomption d’innocence! Je ne pouvais plus faire marche arrière, la machine était désormais lancée! Comme un robot, j’ai alors agi mécaniquement. Je me suis assise derrière le volant de ma voiture grise. J’ai mis ma ceinture de sécurité. J’ai retiré le frein à main. J’ai adapté mon siège. J’ai réglé les rétroviseurs. Et j’ai démarré. Mon esprit était vraiment dans un état second. Je me repassais les derniers événements, en boucle dans ma tête. J’étais très perturbée et je ne savais plus quoi penser, je remettais tout en question. Je me demandais depuis combien de temps ce petit manège durait, ce que j’avais fais pour mériter cela. Bref, dans tous les cas, je me sentais tout simplement nulle! Le texto troublant découvert, par hasard, dans le téléphone de mon époux m’avait intrigué et je me devais de connaitre le fin mot de cette histoire. Ce texto avait fortement ébranlé la confiance que j’accordais encore à mon mari, même si je ne voulais pas tirer de conclusions trop hâtives. Je me demandais fortement: - « Pourquoi cette femme avait envoyé ce texto à mon mari, et pour lui donner un rendez-vous dans une maison qui se trouvait un peu en dehors du centre ville? Pourquoi mon mari m’a affirmé qu’il allait travailler à son bureau, alors que sa secrétaire que j’ai appelée peu après, m’a dit qu’il était en rendez-vous professionnel à l’extérieur, et ce pour tout le reste de la journée? » Tant de questions et de questions inondaient et torturaient mon esprit! Je me repassais encore, et sans cesse, le contenu du texto que je connaissais déjà bien par cœur. Et quel texto! Et quel contenu! Un tel texto traduisait forcément une relation qui n’était pas professionnelle mais plutôt très intime. Les mots et les termes utilisés dans le texto envoyé à mon époux n’étaient pas anodins, mais très coquins. Je connaissais trop mon époux, enfin, du moins, c’est ce que je croyais, jusqu’à présent! J’essayais de me convaincre qu’il s’agissait, sans doute, que d’un
malentendu, mais au fond de moi, mon intuition me tenait un autre discours. Je voulais vraiment en avoir le cœur net et les réponses à mes questions, même si j’avais peur de ce que j’allais découvrir. - « Mais qu’allais-je découvrir au juste? » Je ne voulais et ne pouvais pas répondre à cette question. Tout ce dont j’étais convaincue, c’est qu’il y avait anguille sous roche! Si je questionnais mon époux, il ne dirait sûrement rien, et pour cause! Et en tant que journaliste de formation, il fallait toujours aller chercher l’information là où elle se trouvait! Je pensais d’ailleurs, que le flagrant délit était la meilleure situation pour effacer ou pour confirmer les doutes, car mon époux ne pourrait pas nier, se défiler ou se confondre dans quelques explications incompréhensibles. J’essayais vainement de comprendre ce qui m’arrivait: - « Mon mari pouvait-il me tromper alors que j’étais enceinte de notre enfant, de son enfant, qui avait été tant désiré! Mais oui, c’était plus qu’évidemment, beaucoup d’hommes mariés ont plus tendance à tromper leur femme lorsqu’elle est enceinte, je l’avais lu maintes fois dans des enquêtes! » Tout cela me semblait pourtant, si surréaliste et si irréelle, et surtout que c’était la première fois que j’étais en proie à de tels gros doutes! Je n’arrivais pas à croire que mon mari pouvait me tromper, du moins, c’est ce que laissait supposer le contenu du fameux texto. Je me demandais qui pouvait être la maîtresse de mon mari et si je la connaissais. Derrière mon volant, je pensais que : - « Cet homme à qui j’avais consacré autant d’années de vie commune et d’amour, me serait donc infidèle? Cet homme qui me jurait par les grands dieux qu’il m’aimait comme au premier jour aurait une double vie? Non! Non! Ce n’est pas possible! » Je me souvenais que, hier encore, il m’avait couvert de fleurs et de bijoux lors d’un diner en amoureux pour notre anniversaire de mariage! Je secouais vainement la tête car, je voulais refuser la vérité. Je chassais toutes ces pensées, mais elles revenaient malgré moi. J’essayais vraiment de me concentrer sur la route et la circulation qui, heureusement, à cette heure-ci n’était pas très dense. Je jetais un coup d’œil dans ma montre, j’étais vraiment très en retard. À chaque feu rouge, j’en profitais pour me refaire une beauté, et pour me remaquiller, un coup de blush, par ci, un peu de rouge à lèvres ou du mascara, par là. C’était une autre façon pour moi de gérer tout mon stress, en affirmant toute ma féminité que je croyais avoir perdue. Inconsciemment, je devais paradoxalement me sentir très laide et peu séduisante! Je n’arrêtais pas de me regarder dans le miroir et de me trouver pleins de défauts sur le visage. La beauté de mes imperfections avait malheureusement disparu! Au dernier feu rouge, j’admirai mon maquillage que je trouvais parfait et surtout, qui me rassurait en me donnant quelque peu confiance en moi.
Arrivée enfin vers le lieu indiqué dans le texto, je repérai immédiatement la voiture de son mari qui était discrètement garée au loin, dans l’allée d’une maison. Je me garai suffisamment à distance pour ne pas me faire repérer. J’éteignai brusquement le moteur de ma voiture grise. Je respirai un bon coup, la tête posée sur le volant. Soudain, je sentis mon bébé bouger, ce qui me ramena à la réalité. Je posai instinctivement une main sur mon ventre, cherchant ainsi à calmer ma nervosité. Une fois que je me sentis d’attaque, je sortis de la voiture. Je regardai autour de moi, c’était plutôt un endroit tranquille et très discret. Je remontai l’allée à pas de course, autant que je le pouvais ; mais bon, une femme enceinte ne pouvait pas non plus courir le marathon ni un sprint! J’y allais à mon rythme. J’échafaudais plusieurs scenarii dans ma tête, les uns plus loufoques que les autres. Je me demandais surtout comment j’allais réagir, ce que j’allais dire si mon sentiment profond se révélait exact. Plus je m’approchais de la belle maison, plus j’étais nerveuse, et plus mon cœur battait très fort dans la poitrine. De temps à autre, je regardais autour de moi pour être sûre que personne ne pouvait me voir. Et heureusement pour moi, les alentours étaient plutôt déserts à ce moment de la journée. Arrivée devant la fameuse maison, j’essayai d’ouvrir la porte d’entrée, en vain, elle était bien fermée. Je fis plusieurs fois le tour de la maison à la recherche d’une solution pour y pénétrer. Derrière la maison, j’approchai d’une fenêtre pour observer discrètement l’intérieur de la maison, histoire de repérer des indices pouvant m’aider. Effectivement, je regardai donc par cette fenêtre. Je reconnus la veste de mon cher mari qui était posée sur le dossier d’une chaise dans une pièce qui ressemblait beaucoup à une cuisine. Sur la table, il y avait encore du café fumant dans une cafetière verseuse, deux tasses dans leur soucoupe et du pain coupé en morceaux, le tout sur un plateau. J’essayai d’ouvrir la fenêtre, en vain. Elle était aussi fermée. Je continuai de chercher une issue, lorsque sur ma droite, je vis une fenêtre-porte entrebâillée qui avait échappé à ma vigilance. Enfin! Comme elle était basse, je l’enjambais aisément et je me glissais à l’intérieur de la maison. J’avançai doucement, presque sur la pointe des pieds, hésitante et embarrassée, en évitant autant que possible, de faire le moindre bruit. Je me dirigeai, d’abord dans la pièce que j’avais aperçue par la fenêtre, la cuisine. J’y palpai la veste qui était bien celle de mon mari. J’y jetai un coup d’œil rapide, il y avait bien du café fumant dans une cafetière verseuse, deux tasses dans leur soucoupe et du pain coupé en morceaux, le tout sur un plateau. Après un dernier regard circulaire dans cette cuisine, je me dirigeai ensuite, vers la salle de séjour. Il n’y avait rien à signaler! D’ailleurs, le rez-de-chaussée, dans son ensemble semblait plutôt calme. En faisant demi-tour, je vis un grand escalier et puis, j’entendis une sorte de brouhaha, quelques bruits qui provenaient de l’étage. J’empruntai donc, ce grand escalier afin de voir d’où parvenaient ces bruits suspects. Arrivée en haut de l’escalier, mes doigts agrippèrent fermement la rampe vernie et je m’arrêtai un instant, le temps de reprendre mon petit souffle et de calmer, quelque peu ma tension nerveuse. Une grande porte
s’imposa dans mon champ de vision et je frissonnai! Instinctivement, je posai une main sur mon ventre et je fermai un peu les paupières. Je soupirai alors très doucement, comme pour me donner du courage. Puis, comme je suis très courageuse, j’avançai d’un pas décidé vers la porte d’où semblaient venir les bruits de la grande rigolade! - “Oh là là! Oh là là!” Me répétais-je sans cesse dans ma tête, le visage en sueurs. Ça y est, c’était le moment fatidique que je redoutais tant! Je sentais monter la chaleur en moi et je me répétais encore et encore: -“Il faut y aller, il faut y aller, je dois y aller et j’y vais!” Plus j’avançais dans le petit couloir, un peu sombre, et plus les nombreux bruits en question se faisaient de plus en plus précis, et ainsi que les différents soupirs et rires. Je m’arrêtai encore quelques instants, devant la grande porte, le cœur battant. Je tendis alors l’oreille et j’écoutais de toutes mes forces, appuyée contre la fameuse porte. Mon Dieu! Mon Dieu! C’était bien des bruits d’humains que je percevais et qui semblaient en pleins ébats! Je reconnus évidemment la voix de mon époux! J’eus vraiment le cœur brisé et, j’éprouvai un petit pincement au cœur! Je ressentis brusquement beaucoup d’aigreur et d’amertume! J’avais trop envie d’une vengeance! Je pensais alors: - “Je n’allais pas le laisser s’en tirer ainsi, à si bon compte! Il allait me le payer et très cher!” Je posai alors ma main tremblante sur la poignée de la grande porte et je l’ouvris d’un coup sec. Mon Dieu! Mon Dieu! La scène que je vis me glaça le sang! Je crus mourir! Mon monde venait de s’écrouler! Surpris et dans un sursaut spontané, le couple se recouvra les corps avec le drap du lit. A la tête qu’ils faisaient, ils ne s’attendaient sûrement pas à me voir surgir ainsi dans la chambre! A ma très grande surprise, je fus un peu soulagée, d’une part, parce que je connaissais enfin la vérité, je l’avais vue de mes propres yeux, d’autre part, parce que sa maîtresse, je ne la connaissais pas du tout! Choqués et tétanisés, mon mari et sa maîtresses étaient immobiles! Mon mari, en particulier, était livide, devenant par là même aphone!
Je l’ai traité de tous les noms d’oiseaux que je connaissais, et j’en connaissais beaucoup! Il ne broncha pas. J’ai ôté mon alliance et je la lui ai balancée. J’ai rompu sur le champ sans lui laisser dire un mot. Je lui ai dit que je ne voulais, ni explications ni contacts d’aucunes sortes mais plutôt le divorce. Je lui ai vivement conseillé de ne plus jamais remettre les pieds dans le domicile conjugal, et j’ai souligné que je lui expédierai toutes ses affaires personnelles prochainement. Je ne sais pas pourquoi avant de m’en aller, j’ai saisi ses vêtements et je les ai embarqués avec moi! J’ai ressenti le bébé qui bougeait encore, alors je me suis ressaisie immédiatement. Tout d’un coup, j’étais angoissée à l’idée de faire une fausse couche!
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