La Mariée était en blanc

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Description

La Mariée était en blanc
Une nuisette glissant le long d’un corps, un marié sourit avec gourmandise et ravissement!

Informations

• Publié par: Scribaland
• Publié le: 29 juin 2014
• Nombre de lectures: 5
• Langue: Français

Extrait

LA MARIÉE ÉTAIT EN BLANC La douceur câline de la broderie lui donnait la sensation d’une maturité sereine. Le fermoir du collier de perle s’ouvrit, et le collier se retrouva sur l’écrin noir. Un long manteau blanc s’ouvrit laissant dévoiler une magnifique robe blanche. Rapidement, le long manteau blanc fut automatiquement déposé sur un fauteuil. Aussitôt suivi par la magnifique robe blanche brodée de mille perles et de sa traine. On entendit alors plusieurs crépitements de flammes, du bois sec dans la jolie cheminée. Ces craquements s’accompagnaient de plusieurs pschitts d’air sortant des buches de bois. La porte de la chambre à coucher s’ouvrit enfin vers un nouveau monde de lumières. Ce nouveau monde dévoilait un magnifique lit douillet qui invitait forcément à la volupté. Semblable à un énorme écrin blanc immaculé qui invitait inévitablement à la contemplation et à l’extase. Moment intense d’une rare beauté, merveille de la nature, au rythme musical enrôleur. Le long voile blanc de porcelaine glissa lentement et délicatement des cheveux ornés. Ceux-ci se déployèrent comme une charmante fleur aux mille pétales pâles. Tel un monde féerique, la mariée s’avança doucement au milieu de ce décor de bougies. À travers la fenêtre de la chambre, on pouvait admirer une grande nappe blanche épurée. Sur cette nappe, se déposaient des milliers de flocons de neige et se reflétait la nature endormie. Cette belle nuit étoilée au paysage féerique faisait scintiller, de malice, les yeux de la mariée. Elle ferma les yeux quelques instants et se laissait bercer par la magie du lieu et de l’instant. La mariée, à l’image de Blanche-Neige, s’attendait à être emportée par son chevalier blanc. Elle inspira profondément et ouvrit ses magnifiques yeux noisette qui pétillaient de joie. Cette belle image s’évanouit, et s’évapora alors dans les profondeurs de la belle nuit magique.

Parée d’une petite nuisette de dentelle de soie transparente qui dissimulait peu sa silhouette, la mariée s’approcha du grand lit nuptial, objet de promesse d’une nuit de sensations fortes. Au pied du grand lit nuptial, elle ôta enfin sa petite nuisette de dentelle de soie transparente. La petite nuisette glissa le long de son corps sans la moindre résistance et atterrit à ses mollets. Adossé aux oreillers du lit, le visage incroyablement expressif, les yeux pétillants et attentifs, le marié suivait le spectacle, avec gourmandise et ravissement. Aucun geste ne lui échappait. Son regard s’attardait sur chaque courbe dénudée. Il scrupta avec soin, chaque recoin de ses courbes arrondies. Il la regardait intensément, en promenant ses yeux partout, sur chaque parcelle de chair. Rencontrant les yeux de la mariée, il lui sourit d’un air entendu. Elle reçut le message d’un sourire enjoué. Il la couvait de regards comme face à une friandise. Il l’invita à se glisser sous le couvre lit doré. Contournant le lit, la mariée vint se placer à ses pieds pour un voyage vers un océan de délices.