Le Monde gréco-slave/3
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Le Monde gréco-slaveTroisième partie — Les AlbanaisCyprien RobertRevue des Deux Mondes4ème série, tome 31, 1842Le Monde gréco-slave/3ISur la limite occidentale du monde gréco-slave, il existe un peuple qui, toujourssous les armes, forme au sein des provinces ottomanes une véritable caste decgeunetrrraielers. ,C neo pn emupolien,s q ruei dao dutea btoleu t etet mplpuss elixbererc éq uuen el einsf luceansctees pmréiplitoanirdeésr adnete l’dAasniesl’empire, fournit encore à la Turquie les meilleures et presque les seules troupes quilui restent. Cette tribu de soldats, ce sont les Albanais, littéralement les Blancs, ou,selon le vrai sens de l’expression orientale, les hommes indépendans. Leurnraactieosn aglirtée,c qdu’oersi geinte smlavyestsé rioenuts es,a nres mdoonutete jutrsoquuv’éa u dtaenmsp sl’A dlbeasn iPe élleaugre sb, eerct eleauscommun. En effet, le peuple des Blancs s’étendait autrefois sur la plus grandepartie de la presqu’île gréco-slave, où son séjour est attesté par les noms albanaisde plusieurs villes et bourgades qu’habitent aujourd’hui les Serbes ou les Hellènes.Olan B troosunviee ,m dê’manec ieenncso rveil lasugre ps luosùie ulerss pAolbinatnsa dise lsao Bntu lmgaêrliées, daeu xla T Msianctséadrosi n(eS leatv deeshellénisés). Bien que répandue sur un si vaste territoire, la race albanaise diminuevisiblement, et on ne pourrait guère aujourd’hui compter plus d’un million et demi devnéoruitraribslseasi tA elnbcaonraei sd esuuxr cm ...

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Langue Français
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Extrait

Le Monde gréco-slave
Troisième partie — Les Albanais
Cyprien Robert
Revue des Deux Mondes
4ème série, tome 31, 1842
Le Monde gréco-slave/3
I
Sur la limite occidentale du monde gréco-slave, il existe un peuple qui, toujours
sous les armes, forme au sein des provinces ottomanes une véritable caste de
cgeunetrrraielers. ,C neo pn emupolien,s q ruei dao dutea btoleu t etet mplpuss elixbererc éq uuen el einsf luceansctees pmréiplitoanirdeésr adnete l’dAasnies
l’empire, fournit encore à la Turquie les meilleures et presque les seules troupes qui
lui restent. Cette tribu de soldats, ce sont les Albanais, littéralement les Blancs, ou,
selon le vrai sens de l’expression orientale, les hommes indépendans. Leur
rnaactieosn aglirtée,c qdu’oersi geinte smlavyestsé rioenuts es,a nres mdoonutete jutrsoquuv’éa u dtaenmsp sl’A dlbeasn iPe élleaugre sb, eerct elaeus
commun. En effet, le peuple des Blancs s’étendait autrefois sur la plus grande
partie de la presqu’île gréco-slave, où son séjour est attesté par les noms albanais
de plusieurs villes et bourgades qu’habitent aujourd’hui les Serbes ou les Hellènes.
lOa nB troosunviee ,m dê’manec ieenncso rveil lasugre ps luosùie ulerss pAolbinatnsa dise lsao Bntu lmgaêrliées, daeu xla T Msianctséadrosi n(eS leatv dees
hellénisés). Bien que répandue sur un si vaste territoire, la race albanaise diminue
visiblement, et on ne pourrait guère aujourd’hui compter plus d’un million et demi de
nvéoruitraribssleasi tA elnbcaonraei sd esuuxr cm eitlltieo ntes.rre qui, il y a quarante-ans, sous. Ali de Janina, en
Plus voisine de l’Europe civilisée que la plupart des autres contrées de l’Orient,
dpuei sl’qO uc’eclildee nn’te sutn seé ipnafluréeen cdee bl’Iiteanlifea iqsuaen tpea, re ut nc ceapneanld éatnrot ict,’ el’Astl blaa npiea rdtieev rdaeit rl’eecmepvoireir
turc qui renferme le plus d’élémens de barbarie. D’où vient ce phénomènes ?
Quelques-uns en croiront voir la raison dans cet attachement au système de tribus
pert odvien ccelsa nost,t oqmuai nse’se.s tO mn oanutrréa itp ltuosr t odp’ainttirâibtruee re nà Aclebtaten iec aquusee dlaa nbsa rlbeas riaeu tdreess
Albanais : cette barbarie a pour principe, non pas simplement la vie de tribu, mais
la vie de tribu guerrière, l’esprit inquiet des ortas ou des hordes. L’obstination de ce
peuple à garder, même au sein de la paix, les moeurs militaires, a entravé chez lui
lt’oA urta dbéev deelosp dpéesm eertnst,, rséoacgiia cl. oNntere p louiu-vmaênmt peo :r tiel sr ’elas tg duéecrriem éa ud ed ephluosr se, ni lp alu, sc poam r mdee
petits combats entre familles qui ont ouvert dans ses rangs de larges brèches où
s’infiltrent les populations voisines ; et, en se multipliant, ces invasions inaperçues
ohenltl épnaiqr udee, gqruéis s eso duimspisu tel’nAtl bm aaniinet eàn adnet ucxe titnefl uteernrece ds’ aéntararcnhgièer.es, l’une slave, l’autre
La race albanaise se désigne elle-même par deux noms généraux : le nom de
Mirdites, dérivé du persan mardaïtes (brave), s’applique aujourd’hui à la partie la
éptlués d naonbsle l’ odreig lain peo upnu ltaittrieo nd, ’ehot snenem ubr le; ,l ec onmomm ed ele sC mhkoiptse gtaerrsm (ahainb, istalanvse d, efrsa nrocc, haevrosir)
désigne le peuple en général.
hHaipbpitoecnrt atuen ap paayrsfa imteom netunet ucxa, railclétégraisl,é pleosu rAvulb adn’aeiasu l oerst qus’oilu am disi t :à « cTeosu sv caeriuaxti oqnusi
fréquentes dans les saisons, doivent être naturellement d’une haute stature, très
propres à l’exercice, pleins de courage, et d’un caractère sauvage et féroce. » On
preeguat radj odurtoeirt, epto fuixr ed,é lessig snoeur rpcliulss mpainrtciceusl,i èlere nmeezn et flf’iAlélb, alan atêiste, qaull’oiln ag élees, ylee ufrxo pnte atitpsl,a ltei,
le cou très long, la poitrine énormément bombée, le reste du corps maigre et
nerveux. Doué d’une prodigieuse souplesse de muscles, il porte dans sa démarche
et ses attitudes l’air un peu théâtral d’un athlète de l’antiquité. Quoique plein d’esprit
snaoltduraet l,: iSl nu’iass qeu d’uen el’O m riéednito, cilr eve anpdt istuodne s aaunxg tàra tvoauutxe sd ele ls’i nbtaenllingièernecse, ;e itl seesrtt aavvaenct utonuet
égale fidélité tous les maîtres. On le trouve parmi les gardes du pape et au palais
de Naples, comme aux sérails de Bagdad, du Caire, de Maroc, et dans les salles
des boyards moldo-valaques.
Chaque année, des enrôlemens volontaires ont lieu dans les Albanies. Tout
habitant riche a le droit de se faire boulozik-bachi ou capitaine ; il engage des
dho’amvem netusr imerosy, eqnuni aenst t udneev esnoumem sea dfaémbailltetu de’ aadvoepc tieounx, , ept uaisv eicl elamqmueèlnlee ilc veatt ep ibllearn daeu
loin ou se mettre au service des princes et des pachas étrangers. Les pères
adoptifs de ces bandes partagent tout, fatigues et plaisirs, avec leurs enfans, dont
ils ne se distinguent que par quelques armes plus riches et leur costume de brocard
md’iolirt aeirte ds’ aergste notr. dLinaa ipreamiee dnet sd beo userepst (àb rnaevuefs )f rqaunic sc opmapr omseonist , cseasn pse ltait enso fuarmritiullrees.
Enclins au pillage, c’est aux paysans qu’ils enlèvent ordinairement le peu de vivres
nécessaires à leur table frugale. En guerre, leur avidité est sans bornes ; ils tombent
sur tout vaincu en criant : Aspra ! aspra ! i xilon, xilon, kai xilon (de l’argent ! de
ml’aorginednrte !s o dui svpooilàsi tdioenss c douu psso, l d; eilss ccoounpnsa i!s).s Ielsn ts apvaer nitn, sdtianncst tleo ucso mlesb astt,r atirtaegr èpmaretis d dees
la guerre de partisans, excellent à tromper l’ennemi par de fausses marches, à le
prendre au dépourvu par des attaques soudaines, à couvrir avec peu de monde
cunoem immumnieqnuseen té teennsdeume bdlee taeurr amino yeenn é tda’bélcislasiarenut rusn irnéfasetigaau bdlees p. eQtiutsa npdo sitless d qreuis stoeunst
leurs embuscades, ils placent souvent leurs bonnets et leurs manteaux dans une
direction tout opposée à celle où ils se cachent eux-mêmes. Couchés à plat-ventre,
do’uo ebillo étttios ndnearnrtieè.r eL ed epsre nanrbernet-si,ls i lvsi vaajnuts, teil ndt elveiuern te ennseclmavi ea ;v etocm ubnee- t-silû rmeotér t,d sea ctoêtuep,
coupée et salée, est emportée par les vainqueurs et plantée sur une lance dans
leurs villages. Cette coutume est pratiquée même par les boures catholiques.
Les Albanais qui ne s’enrôlent pas militairement ne manquent guère de faire
chaque année quelque tournée vagabonde, comme tailleurs, maçons ou faucheurs ;
l’hiver, ils reviennent dans leurs foyers avec l’argent amassé. Cette existence
errante et toujours en dehors de la société des femmes entraîne les Albanais, plus
vqiue’.a Cuceupne naduatrnet pilse uopnlte d dee l al’ Efraurnocpheis, ea, utixe nvinceenst lhao pnrteoum xe qsusee dporonvnoéqeu, ee tc sea gveenntr efa diree
à leur ennemi une guerre ouverte. Les penchans vicieux des Albanais ne résistent
pas d’ailleurs à l’influence du mariage, et la sévérité de leurs moeurs conjugales est
étrpèos ugsrea.n Ldae p; rocestuitxu tmioênm, dea dns’e cnetr ’peauyxs q, ueis tp prorefessqsueen ti nlc’ioslnanmueis,m eet l an ’foenmt mque’ uqnuei sseerualiet
surprise en faute périrait massacrée avec l’homme qu’elle aurait séduit. Malgré
dette rigidité de principes, l’Albanais connaît peu, les tourmens de la jalousie ; il
laisse sa compagne circuler partout sans voile. Comme chez toutes les races
lgau teerrrrieè rdees ,l eleusrs f esmuemuress, esto qnut eiclqi umeéfopirsi sméêems ee tc aocmcbaabtléteenst ddaen tsr alevsa ufax.ï dEalsle as vaercro leseurnst
époux. Ces énergiques créatures mériteraient un meilleur sort ; car à une beauté
souvent admirable, et que la vieillesse même ne parvient pas toujours à flétrir, elles
cjooigm nmenet utonu pteesti tl efosr tv geartrunsi ddoem m eesutirqtruièerse.s C qhuai qluuie s em raveisnot ne,n d manêsm cee tte émtrpasn gdee pfeanyêst,r eesst.
Pâties en argile, ces demeures sont toujours isolées, et, autant que possible,
élevées sur un monticule où l’on n’arrive que par un escalier qui, le plus souvent,
aboutit à une échelle, seul

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