Les mains pleines de rose, pleines d or et pleines de sang par Arsène Houssaye
116 pages
Français

Les mains pleines de rose, pleines d'or et pleines de sang par Arsène Houssaye

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Les mains pleines de rose, pleines d'or et pleines de sang par Arsène Houssaye

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Publié le 08 décembre 2010
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Langue Français

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The Project Gutenberg EBook of Les mains pleines de rose, pleines d'or et pleines de sang by Eugène Houssaye Copyright laws are changing all over the world. Be sure to check the copyright laws for your country before downloading or redistributing this or any other Project Gutenberg eBook. This header should be the first thing seen when viewing this Project Gutenberg file. Please do not remove it. Do not change or edit the header without written permission. Please read the "legal small print," and other information about the eBook and Project Gutenberg at the bottom of this file. Included is important information about your specific rights and restrictions in how the file may be used. You can also find out about how to make a donation to Project Gutenberg, and how to get involved. **Welcome To The World of Free Plain Vanilla Electronic Texts** **eBooks Readable By Both Humans and By Computers, Since 1971** *****These eBooks Were Prepared By Thousands of Volunteers!***** Title: Les mains pleines de rose, pleines d'or et pleines de sang Author: Eugène Houssaye Release Date: July, 2005 [EBook #8541] [This file was first posted on July 21, 2003] Edition: 10 Language: French Character set encoding: ISO Latin-1 *** START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK, LES MAINS PLEINES DE ROSE, PLEINES D'OR ET PLEINES DE SANG *** Carlo Traverso, Anne Dreze, Marc D'Hooghe and the Online Distributed Proofreading Team LES MAINS PLEINES DE ROSES PLEINES D'OR ET PLEINES DE SANG par ARSÈNE HOUSSAYE _A MADAME—— Le roman que voici n'est pas pour vous, madame, Qui n'avez pas aimé,—pas même votre amant! Vous n'avez pas voulu des orages de l'âme, Vous n'avez pas cueilli les fleurs du firmament; Vous craignez de marcher dans la neige ou la flamme, Vous fuyez le péché par épouvantement, Et vous n'entendez pas, quand le vent, d'hiver brame, Les fantômes d'amour vous pleurer leur tourment. Non, ce roman n'est pas pour les frêles poupées Que n'ont point fait pâlir les pâles passions, Qui craignent les dangers des belles équipées, Les larmes, les sanglots des désolations, Et qui ne savent pas, trompeuses ou trompées, Que l'amour, c'est Daniel dans la fosse aux lions. AR—H—YE. Juin 1874._ LES NOUVEAUX ROMANS D'ARSÈNE HOUSSAYE. [Note: Cette critique ou plutôt ce profil littéraire a paru le 1er janvier dans Paris-Journal, avec cet avant-propos de Henri de Pène: «Un de nos amis, l'un des maîtres de tout journaliste qui tient une plume française: Jules Janin, nous a donné, pour nos étrennes, un article sur ce brillant et fécond esprit, qui est à la fois de ses amis et des nôtres: Arsène Houssaye. «Cet article de Jules Janin, nous n'avons pas besoin de le recommander à nos lecteurs. Le doyen du feuilleton parisien a fait ici oeuvre de critique et d'ami en même temps. A propos d'Arsène Houssaye, Théophile Gautier et Gérard de Nerval revivent aussi sous sa plume toujours magique et toujours jeune.»] La plus grande intimité s'est établie, il y a bien longtemps, entre Jules Janin et Arsène Houssaye. Quoi d'étonnant? Houssaye et Janin sont partis du même point pour arriver au même but; ils ont parcouru les mêmes sentiers; ils ont porté tout le poids des mêmes misères. A cette heure encore, à l'heure du repos, l'un et l'autre ils sont à l'oeuvre, avec cette différence pourtant: que le premier n'a pas quitté son humble emploi de critique hebdomadaire, et que le second, beaucoup plus jeune, dans un mouvement plus vaste, embrasse aujourd'hui, avec la plus grande ferveur, des drames et des passions si compliqués et si terribles, que nous ne comprenons pas qu'il vienne à bout de tant et tant d'illustres entreprises. Quand nous l'avons connu, Arsène Houssaye était un jeune homme, amoureux de la forme, enivré des espérances de l'artiste et du poëte. Il vivait gaiement et facilement, en belle et bonne compagnie, avec Gérard de Nerval, un talent de premier ordre, un bel esprit, qui-s'est tué dans un désespoir muet: ne pas atteindre à ces beaux rêves qu'il portait, tout flamboyants, dans le coin de son cerveau! Ils avaient tous deux, pour leur dévoué et fidèle compagnon, cet esprit rare et charmant, voisin du génie, écrivant ses doux poëmes, léger au pourchas et hardi à la rencontre, Théophile Gautier, d'une verve inépuisable, un peintre, un poëte, un narrateur, à qui nous devons la Comédie de la mort, le Voyage à Constantinople, et tant de pages heureuses qui lui servent d'oraison funèbre aujourd'hui. L'amitié d'Arsène Houssaye et de Théophile Gautier passera plus tard à l'état légendaire, et les lecteurs qui viendront ne sauraient les séparer, dans leur estime et dans leur souvenir. A ces trois-là nous pourrions ajouter ce talent merveilleux, ce faiseur de miracles, Eugène Delacroix, enseveli dans son triomphe. Il aimait ces jeunes gens pleins de vie et qui parlaient si bien des choses qu'il aimait le mieux. Donc, vous voyez que commencer ainsi, c'était bien commencer: une jeunesse enthousiaste, un esprit plein de doute, un talent plein de croyance, et surtout cette aimable croyance en soi-même. On ne dépend de personne; on n'a rien à demander à personne. On obéit à l'inspiration, heureux de peu, content de tout! C'était un grand plaisir de les voir si bien vivre et marcher doucement dans les sentiers qu'ils avaient découverts. Cela dura dix ans. Gérard de Nerval devint le voyageur favori de Charles Nodier, de Mérimée, d'Armand Carrel et des voyageurs dans un fauteuil. Théophile Gautier s'emparait victorieux de l'histoire et du jugement des beaux-arts. Il régnait dans le feuilleton, par le talent, par la volonté, et, qui le croirait? par la bienveillance. Il était l'ami de Mme de Girardin, le prôneur de Victor Hugo; toujours à son oeuvre, et quand, parfois, il avait du temps à perdre, il nous contait une élégie, il nous racontait l'ardente histoire de Mlle de Maupin. Cependant, le troisième ami, le peintre, intrépide et ne doutant de rien, se chargeait d'orner les plus beaux espaces, les places les plus célèbres dans nos églises, au conseil d'État, au Panthéon, partout, dans tous les lieux de pompe et de fête où il était désigné par son génie. Eh bien, le plus insouciant de cette association du bien faire et du bien dire était justement ce jeune rêveur, rêvant toujours, travaillant peu, Arsène Houssaye! Son esprit, né pour la jeunesse, n'était pas encore né pour le travail. Il semblait dire à ses amis: «Marchez devant, allez toujours, moi je fais l'école buissonnière, et j'irai, s'il vous plaît, sans hâte et sans ambition, au rendez-vous de la Fantaisie.» Et pourtant ce fut alors qu'il écrivait la Pécheresse, un livre charmant qui peint le duel du corps et de l'âme. Ce fut alors qu'il commençait ses Portraits du XVIIIe siècle, ce siècle des magies de Watteau, si dédaignées en notre jeunesse. Il avait été pris dans son chemin par un travail inattendu, j'ai presque dit inattendu. Il fut chargé de sauvegarder cette antique institution du grand siècle, appelée la Comédie-Française. En ce lieu superbe, les plus grands esprits de la France avaient trouvé l'asile
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