Abrégé de Littérature érotique en 10 leçons piquantes
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Description

Extraits à l'appui, l'auteur entend prouver s'il en était besoin que ses Nouvelles érotiques (gay) relèvent de la Littérature et que la magie de la langue, par ses diverses figures de style, permet de sublimer le vertige de la volupté en désamorçant par le seul style la vulgarité pornographique. Une leçon de littérature française brève et pittoresque et qui invite le lecteur à replacer les extraits dans leur contexte (numérisé) pour se livrer ensuite en live à quelques travaux pratiques !

Informations

Publié par
Publié le 13 mars 2013
Nombre de lectures 2 522
Langue Français

Extrait

ABRÉGÉ DE LITTÉRATURE ÉROTIQUE EN 10 LEÇONS PIQUANTES
par Michel Bellin t d’abord cette question fondamentale:pourquoi écrire des textes érotiques ?Car c’est E sans aucun doute mon péché mignon et peutêtre mon plus beau palmarès : l'emblématique "Charme et splendeur des plantes d'intérieur" et son recueil jumeau "Communions privées32 poèmes homosensuels ("" ; Délices et infamie") ainsi qu’un jubilatoire et atypique 'sexercice' de style interactif intitulé "Les oraisons jaculatoires".Quatre bréviaires libertins pour méditer et se recueillir...«Ecrire,disait Roland Barthes, n’est pas seulement une activité technique, c’est une pratique corporelle de jouissance.» Une des raisons élémentaires pour lesquelles je m’abandonne si souvent à ma muse: un compte à réglerpolissonne. Une autre motivation avec le christianisme qui stigmatise encore et toujours le corps, le sexe, le plaisir. Or, je ne cesse de marteler ce truisme : la sexualité entre mecs (en fait, ma vraie et seule sexualité, celle qui m’épanouit et me revitalise… comme on remet son portable en charge!), bref l’érotisme, qu’il soit homo ou hétéronormé, est bon, drôle, jouissif, varié, irrésistible, inoffensif… Une urgence sans raison, un délicieux orage épileptique et, quand la tendressehumaine s’en mêle tandis que les corps dénudéss’entremêlent, c’est encore mieux! D’un point de vue strictement littéraire, lanouvellen’est pas un genre mineur. Bien au contraire. Le texte doit être incisif, bien mené, avec peu de personnages mais crédibles psychologiquement et physiquement présents, avec une chute si possible inattendue. Et le challenge pour un texte érotique, c’est que ce ne soit pas vulgaire ni obscène. À quoi bon décrire les anatomies, les volumes, les performances ? La langue française possède une musicalité, toute une panoplie de figures de style, une rythmique propre, des rimes riches et sonnantes… de quoi titiller la libido du lecteur. En ce qui me concerne, j’entends provoquer par les seuls mots un orgasme mental, une déchargede dopamine dans la tête… avec, si possible, vérification et célébration plus bas (!). En fait, c’est une de mes curiosités: mes trois recueils érotiques je mets à part mon anthologie poétiquetous réédités aujourd’hui en version numériséesur liseuse (kindle), ont été lus par des milliers de lecteurs (y compris quelques meufs libérées). Combien ont bandé ? Ont ri ? Ont joui? J’aime à prendre ma calculettepour délirer gentiment et en toute modestie :
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Quelques chiffres : 2 à 6 ml de sperme par éjaculat Moyenne : 4 ml Moyenne: 2 éjaculations par opus (c’est modeste mais raisonnable)Livres ouebooksérotiques vendus depuis 10 ans : environ 5000 Soit 10000 éjaculats Soit : 4O.OOO ml Soit 4O litres de sperme 30 000 000 spermatozoïdes par éjaculat soit 300.000 MILLIONS de spermatozoïdes soitenmilliardsetc………….Bref, mon lecteur aura compris, je n’ambitionne pas le Goncourt mais rien moins que le Livre des Records dans la catégorie «Cris et chuchotements» !Comme je l’écris dans la préface desCharme et splendeur:«Disciple de Malthus, je zigouille le peuple lilliputien du Royaume des Couilles sans viol ni contrainte, juste par et pour le plaisir. Car je n’ambitionne que de rester un paisible obsédé textuel, un modeste artisan sans dumping ni matraquage, un bricoleur du dimanche opérant par seule succion verbale et suggestion mentale et toujours avec l’accord de mes victimes consentantes ; scribe régulateur de notre planète surpeupléeguerrière de surcroîtet prolixe bienfaiteur de l’Humanité par le seul culte de la volupté. »Après, c’est affaire d’imaginaire et d’addiction personnels. En tout cas, c’est ce qui m’arrive quand j’écris –ou relisce genre de texte. Car on n’est jamais si bien servi que par soimême.Ego Narcissus. Moim’aime. Voilà ma nouvelle façon de «croire à lacroire », vitalité et à la sacralité du corps. L’âme n’existe pas ou si peu… Seul le corps, les humeurs, les muscles, les odeurs, la peau. La peau c’est ce qu’on a de plus profond, non? La peau aimante sur le parchemin de nos corps. Elle ne saurait mentir !Car le contraire de croire, c’est savoir. Le contraire de prier, c’est rire. Le contraire de mourir, c’est jouir et se réjouir.Ceci est mon corps…prenez et lisez. Et maintenant quelquesuns de mes trucs (liste non exhaustive) pour concocter patiemment de savoureuses recettes en utilisant les ingrédients de la langue française.
3 QUELQUES FIGURES DE STYLE UTILISÉES DANS MES RECUEILS ÉROTIQUES 1/ CITATIONS CACHÉES «Si encore j’avais pu me consoler avec la vision béatifique de jeunes étalons minces et bien membrés sous leur triangle de lycra. Hélas, pas le moindre petit morceau de bite ou de vermisseau. Je dus crier famine ailleurs et partir explorer un rivage plus hospitalier. » [La FontaineLa cigale et la fourmi.] «Ce n’est plus une bite, c’est unroc, c’est un cap, que dis-je un cap, un promontoire ! » [E. RostandCyrano de Bergerac.] 2/ HARMONIES IMITATIVES Effets d’allitérations ou d’assonances imitant des bruits ou évoquant des sensations)« Un puissant tubercule roule sous mes lèvres tandis que les billes dociles ballent et dodelinent »(consonnesletn= douceur flasque des couilles).« Adieu Guillaume !J’éjecte le kleenex sec de ton texte casse-sexe ! »(= consonnes dures,c,sett, pour évoquer lemouvement d’humeur contre un écrivain superchiant).« Ce jeune titan à la queue de béton et aux tatanes de plomb »(Fred nu avec ses énormes baskets. Lespet lest: consonnes sonores).« Oua ! Quand kiki content, cul cul tam-tam ! »(onomatopée pour évoquer un joyeux pet africain).3/ HEXASYLLABES ET ALEXANDRINS CLANDESTINS CACHÉS DANS LA PROSE (vers blancs) « Mes yeux quêtent sa force / je faiblis à nouveau /je cale et me dessèche / tandis que mon dépit / mord ma lèvre altière / et que mon paf, de rage, / martèle la portière. » « Tandis que mon fleuriste ahane sur ma croupe / en cognant du djembé / son boubou sous mon ventre en guise d’oreiller / la coupe de mon fion humectée d’ambroisie / s’ouvre comme un fruit mûr pour accueillir au chaud / sa hampe de titan. » « Elle esttrop à l’étroit, / comme un sceptre elle flamboie / Ô viens, mon bel archange / et dans mon cul fondant / enfonce ta phalange. »
4 4/ ACCUMULATION (gradation) «Il n’est vraiment pas manche mon fier handicapé. Quel doigté! Quelle délicatesse ! Quelle scélératesse ! Sa sueur perle au front, ses sourcils sont froncés, les ailes du nez palpitent, la langue sort et rentre comme un dard de crotale, les lèvres se contorsionnent et se mordent elles-mêmes. La pomme d’Adam fait du saut à l’élastique, la glotte grelotte et un désir fiévreux a empourpré ses joues. Cédric dérive sur le Périph du sexe jusqu’au bout de l’enfer: il gémit, il soupire, il chantonne, il halète, il me supplie, il râle et demande grâce tandis que ses doigts frénétiques continuent de palper ma verge mollassonne. » 5/ EXAGERATION LYRIQUE dans la description de l’orgasme (hyperbole) Mettre en relief une idée au moyen d’une expression qui la dépasse (mon fameux style lyricognangnan !) « Une bête ! Un fauve ! Un démon des Carpates! Dieu existe, je l’ai rencontré. Toujours accroupi à l’arrière, mes poings ont empoigné le sceptre d’Esculape (*) tandis que mon groin fore et explore la grasse truffière. La lisière est chaude et poivrée. Mes dents broutent la garrigue épaisse et s’en repaissent tandis que langue et nez s’associent à la recherche du diamant noir. Ah! L’odeur entêtante de la glèbe périgourdine et de la pine au foie gras! Je suis aspiré vers l’œil du cyclone. Nos deux corps ondulent à présent en rythme, allegro ma non troppo, mes main s massent toujours à l’avant l’énorme caducée tandis que mon trépan fiché dans l’abîme de Trummelbach, le sonde jusqu’au tréfonds.» (*) Esculape = dieu grec de la médecine (Asclépios).
 5 6/ RUPTURES DE TON SENTIMENTALES « Je la contemple, ma goélette, mon cadeau des dieux, mon touriste vermeil, mon mataf de Rochefort. Mon Christophe ! Il est si beau avec sa crinière de jais poudrée de sable fin ! Si tendre avec soin air canaille de moussaillon pubère ! » «Mais déjà je me sens un peu seul, trop vite dégrisé…Viens, bel ami, viens dormir près de moi. Envie de faire un somme à l’ombre de ton corps. Tout contre mon flanc pâle, ô mon grand black, mon sémaphore, ma sombre amphore, mon Isidore en or…» «Je l’aime déjà mon zèbre à roulettes et au grand rire fou. Qu’il parle, qu’il parle encore, que j’entende sa voix, que son duo me berce, le babil de la flûte et l’éclat du saxo ! » 7/ SYLLEPSE ET OXYMORE Syllepse: figure selon laquelle un même mot renvoie à la fois à son sens propre et à son sens figuré (Ex.Vêtu de probité candide et de lin blanc. » (V. Hugo)«… des gosses espiègles m’éclaboussaient desableet decriailleries. » «… sa main gantée de cuir farfouille dans mon slip, s’immisce et s’éternise. Je sens le pleinchagrin sur mes valseuses enliesse… Dans sa dextre gantée decuirde et bonté, un peu de crème fleurette…» Oxymore: réunion de deux mots en apparence contradictoire Ex.Un silence assourdissant. «… je lève les yeux vers l’athlète.Indécente pudeur: d’une cuisse à l’autre, le trop lâche tissu ploie sous le fardeau. » 8/ MÉTAPHORES FILÉES La logique de l’image se prolonge sur plusieurs phrases.Métaphore militaire : « Le lance-torpilles est fin prêt, la bouche du four apte à gober la mitraille. Surtout lâcher au bon moment, viserjuste… En joue. Feu! Le premier tir est réussi, parfaite mise sur orbite. En pleine poire, au cœur de la cible.» Métaphore marine : « Ohé matelot! Il faut dresser ta vergue. J’ahane, je m’impatiente, j’arrime mon désir à sa bitte d’amarrage. De dos, je ne peux apercevoir le gaillard d’avant mais je sens l’aileron de quille, sa raideur, sa chaleur, sa texture turgescente. Ma main gauche a abandonné l’étoupe pour palper la mature. Je souque ferme tandis que mon écouvillon souhaite enfin mouiller l’ancre. Le rythme s’accélère, ventre contre croupe. À tribord toutes ! »
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Métaphore gastronomique : «J’ai écarté les deux collines rebondies, élargi d’un index huileux le bel orifice couleur de figue fraîche, et là, dans cet entonnoir s’évasant à coups de menus spasmes goulus, j’ai versé tout le reste du pot de coulis et tandis que ma queue gourmande bourre le nid d’amour, le jus chuinte sous mes bigarreaux barbouillés. Partout des bulles irisées sous les poils. Des éclaboussures écarlates à l’aine. Un gargouillis de senteurs de garrigue dans le creux du nombril. Ah ! Plaisirs de la table ! Oh ! Touffeur méridionale ! » Métaphore botanique : «C’est sa peau qu’il me faut, sa chaleur, sa texture, la gamme infinie de toutes les espèces en voie d’apparition: les nervures de son derme, la roseur de ses paumes, les palmes de ses longs doigts, la frisée de son ventre et de son chef crépu, l’œillet noir de son fion, le pétiole de son zob, le fût du baobab, le litchi de son gland, les figues de ses bourses… et ses bras immenses, de puissantes ramures qui m’enserrent à m’étouffer et me bercent comme un frangin.» Note: L’anthurium est la plante fétiche de ma nouvelletitreCharme & Splendeur des plantes d’intérieur. Un végétal originaire des îles du Pacifique (Flamant rose ou Langue de feu). Cette fleur est parfois utilisée pour fabriquer du tabac à priser ou des aphrodisiaques. Métaphore religieuse : « Le pagne est écarté et le prêtre pénètre enfin jusques au Saint des Saints. Ses lèvres folâtrent dans la blonde toison parcourue d’un fumet de myrrhe et d’aloès. La langue se love sous la double custode. Sous cet assaut espiègle, le goupillon de nacre se redresse, le gisant se ranime. La bouche de Julien remonte alors de l’escarcelle jusqu’au chaton vermeil. La pierrebrille de tous ses feux. La pente est épiscopale longue et douce. Soyeuse la peau juste sous l’améthyste. Le désir s’offre de plus en plus. Résistance élastique sous les lèvres gourmandes ; longtemps elles musardent, légères, sur la moire grenat. Sous la caresse, la crosse en majesté donne des coups impatients (…) C’est un triomphe. Lever de soleil sur le Thabor. Splendeur et transfiguration. Vision béatifique. Cédric jouit et il en redemande. Ses yeux révulsés attestent la volupté. Comme s’il voyait l’Invisible ! »
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9/ PASTICHE Imitationd’un texte ou d’un auteur.Àla différence de la parodie (mais la limite n’est pas toujours nette), le pastiche n’est pas caricatural mais tente de transposer le plus fidèlement possible le modèle, au point qu’un lecteur (cultivé)puisse s’y méprendre.Pastiche deJean Racine(Phèdre) : «Imaginant l’icône, je revois soudain ma dernière mise en scène, je repense à la phrase si vénéneusement susurrée dans la bouche de l’impériale Huppert quand elle vomit la liaison interdite de son beau-fils avec le vieil archonte :«En vain, triste Hippolyte, en vain t’évertues-tu / Tripotant à tâtons les tétons de Tonton. »acte III, scène 4). Quel talent, ce (Phèdre, Racine ! »Pastiche dutexte biblique(texte de la Genèse où, selon l’auteur, Dieu crée deux hommes, et non pas Adam et Ève !). Comme il se doit,apparat critique est copieux etd’une rigueur exégétique pour le moins fantaisiste ! 14 Puis YHVH Dieu fit de nouveau tomber une torpeur sur Amad qui s’endormit. Il rouvrit sa chair et la transforma.
15Il remodela sa poitrine et évasa ses hanches en forme d’amphore. Puis il gonfla sa chevelure, l’étira et la lia en torsade de joncs.
16YHVH Dieu extirpa du ventre d’Amad la souche de Jessé et, à sa place, ouvrit un profond sillon. Puis il referma sa chair. C’est ainsi que YHVH façonna une femme et l’amena à l’homme.
2 La traduction du mot‘amaâdest délicate. Mot à mot « co-homme ». Les traductions modernes « compère » ou, comme ici, « compagnon » gagnent en élégance ce qu’elles perdent en acuité ontologique. L’étymologie reste mystérieuse: soit un mot berbère signifiant « la peau », soit un mot sémite « de couleur rose», sens attesté par l’historien Flavius Josèphe.3 Au sens biblique du terme :avoir des relations charnelles. 4 Il s’agit del’arc-en-ciel qui deviendra un thème récurrent (Rainbow) de la symbolique homosexuelle et de l’alliance des genres, harmonieuse «passerelle » entre ciel et terre.Pastiche deProust(avec à la fin citation textuelle de la chuted’Un amour de Swan) :
« Assommé comme un taurillon, Gaspard sombra illico tandis que déjà je m'étais replongé dans l'œuvre de Marcel Prout. L'heure était désormais à la mélancolie puisque Chronos, après l'éclat d'Éros, n'avait pas été fracturé ni son vol suspendu tandis que, mon jeune amant ronflant, je le contemplais un brin attendri puis, sitôt le livre refermé, après m'être récité mentalement deux pages empléiadées, alors que la naïve phrase de mon artilleur en pénétrant dans la chambre et dans les ondes du demi-sommeil où j'étais alors plongé, n'était parvenue jusqu'à ma conscience qu'en subissant cette déviation qui fait qu'au fond de l'eau un rayon paraît un soleil, de même qu'un moment auparavant le bruit de l'intermittence du néon, prenant au fond des abîmes une sonorité de tocsin, avait enfanté l'épisode de la déflagration
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sphinctérienne puis scandé mon ébranlement cérébral, caressant alors d'un index négligeant la fesse bombée tout contre mon flanc droit, je recherchais dans sa moiteur galbée la sensation exacte avant de me dire que ce garçon trop expansif, décidément, n'était pas mon genre. »
10/ CALLIGRAMME
Écriturequi par l’agencement des motsforment un dessin suggestif. Forgé par Apollinaire en 1918 en agglutinant calligraphie (grec,kallos, “beau”) et idéogramme (gramma, “lettre”), le calligramme s’inscrit dans une tradition très ancienne remontant à Théocrite et aux poètes alexandrins et qui a resurgi à la Renaissance sous le nom de « vers figurés » (carmina figurata).
Ô m on j oli m on a n ge m on gen t il m on j ésu s m a ga z el le in n o cen t e frip ou ill e en fa n t j o y eu x m ou s sa ill on fé ériq u e j eu n e h om m e à la p e rle fré r ot a u x b l on d e s et d ou c es c ou il le s D i d i !
 9 … ET LA BOUCLE EST(presque) BOUCLÉE avec quelques citationsphares émaillant mes recueils érotiques : Enfant d’honneur si beau couronné de lilas! Penchetoi sur mon lit, laisse ma queue qui monte Frapper ta joue dorée. Ecoute, il te raconte Ton amant l’assassin, sa geste en mille éclatsIl chante qu’il avait ton corps et ton visage,Ton cœur que n’ouvriront jamais les éperonsD’un cavalier massif. Avoir tes genoux ronds! Ton cou frais, ta main douce, ô môme avoir ton âge ! JEAN GENET Le condamné à mort Quod sumus est crimen, Si crimen sit quod amamus Qui dedid esse Deus Praestat amare mihi. Notre existence est un crime Si c’est un crime que d’aimer,Car le Dieu qui m’a donné l’existenceM’accorde aussi d’aimer.BAUDRI DE BOURGUEIL Archevêque de Dole (10461136) Carmen 97, v. 5556 « Jouis et fais jouir, sans faire de mal  ni à toi ni à personne,  voilà toute la morale. » NICOLAS CHAMFORT, Maximes et pensées
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