Chroniques d un queutard - tentatives à la Bukowski.
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Chroniques d'un queutard - tentatives à la Bukowski.

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Écrits alcoolisés.

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Publié le 01 mai 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

Chroniques d'un queutard – 1.
Débordante, dans tous les sens du terme. Petite. Grosse. Humide. Et ses fantasmes de soumission qui giclent comme ses postillons qu'elle ravale avec difficulté tandis qu'elle se débat – faussement – sous moi. Coincée sur le canapé dans son studio rempli de cafards, où elle vit avec ses deux mômes des allocations. 22 ans. «J'ai tout connu, j'ai eu une jeunesse bien remplie». Alcool, clope, baise, jusqu'à tomber enceinte. Jeune mère célibataire en manque de renouveau, en phase de déprime, en recherche de sensations. On se ressemble – mais c'est moi qui suis au-dessus. Il reste un fond de vin dans la bouteille plastique allongée au pied. Je l'attrape à deux doigts sans lâcher les poignets de L. dont le ventre gras frotte ma queue en se débattant. C'est moi qui presque ai fini toute la bouteille. Comme on peut ne pas aimer le vin quand on est alcoolique ? Moins cher, plus fort que la bière, peut-on faire le difficile ? Je prends la dernière gorgée et colle ma bouche contre la sienne, entrouvre ses lèvres charnues, et l'oblige à boire. Elle déglutit difficilement, un filet rougeâtre coule sur sa grosse joue, que je lèche avant de lui susurrer « bonne fille » à l'oreille. – T'es un méchant, elle me dit ; avec une fois de gamine timide. Je lui enlève le reste de son immonde pantalon de jogging et vois sa culotte blanche basique ornée d'une grosse tache humide. – Moi? Où vas-tu chercher des idées pareilles – en lui fourrant la main entre les cuisses et agrippant le clito gluant entre mes phalanges – le faisant rouler comme un mégot mâchonné. Beaucoup trop humide, même après l'avoir chauffée à blanc. J'écarte sa culotte – pertes marron ressemblant aux glaviots goudronnés que je crache dans l’évier après une nuit à cloper. Pas question d'y fourrer ma langue. Je vire sa culotte, et enfourne deux doigts. Du mal à trouver mes repères dans cet amas de muqueuses informes et pâteuses. Ça rentre comme dans du beurre, certes, deux doigts – puis trois ; je racle, m’essuie sur ses cuisses, et commence à y sentir plus clair – et commence à la travailler vicieusement. Elle en profite pour se libérer les mains et cacher son visage. « J'ai trop honte ». Je lui rattrape les poignets et les bloque au– dessus de sa tête ; elle tourne le visage à droite et à gauche, essayant de planquer son visage rougissant dans ses épaules. – Regarde-moi. – N..Non. Je crochète mes doigts en elle. – Regarde– moi. Un murmure indistinct. Je soulève du bout du nez le bas de son t– shirt XXL et lui mord un sein – violemment. L'impression d'avoir une grosse fraise dans la bouche. Elle crie – HAAAaaarrêtes ! Les voisins vont m'entendre ! – Je m'en contrefous. Regarde– moi. Elle s’inquiète des voisins, alors qu'au bout du lit est collé le lit de sa fille de 9 mois. Le plus grand des mômes est chez son grand– père pour le week-end. « Elle ne nous dérangera pas ». Premières contractions d'orgasme sur mes doigts. Elle tremble et consent à tourner le visage vers moi. Je savoure son regard fuyant, ses clignements d'yeux, son visage se crisper en rythme avec les vrilles de mes doigts. – Prends– moi. – Pas encore. Je lui arrache plusieurs orgasmes – crampes dans tout le bras, j'en finis par jouer aussi de l'épaule, fouillant au plus profond. C'est la première fille que j'ai sous la main et qui peut supporter des orgasmes sans se recroqueviller ensuite en tremblotant d'hypersensibilité. Elle ne m'a pas menti sur MSN, elle est vraiment rodée. – s'il te plaît...
– Tu veux que je te baise ? – O...Oui.... – Supplie-moi. – S...S'il te plaît, baise-moi ! J'essuie mes doigts sur son ventre. Le temps de sortir la capote de son sachet, elle s'est recouvert le visage d'un coussin du canapé. Je rigole, avant de lui écarter les cuisses et de me planter en elle. J'entends ses gémissements étouffés sous l'oreiller. Les coups de reins font trembler le canapé et le lit de la môme – un véritable ange qui dort sans problème. Je l’agrippe par les seins, les cuisses, les hanches, plante mes ongles dans sa chaire épaisse, la besogne sans retenue. – Humf..Humf !.... J'arrache l'oreiller. – Quoi ? – Vas– y T'arrètesPas ! Heureusement qu'elle atteint ses limites, moi je commence à débander. J'utilise mon reste de raideur avec furie, tant que mon gland peut encore cogner au fond sans que je ne me plie en elle. Grognement, cris étouffés dans son bras, sa gamine secouée dans son lit qui commence à chouiner un petit peu. Dernière contraction et elle se relâche complètement. Ses cuisses, ses bras retombent lourdement sur le canapé. – Tain... Tu m'as tué... C'était limite. Ma queue se ramollit soudain à grande vitesse, j'ai à peine le temps de sortir en tenant la capote à moitié glissée. Je n'ai pas joui. Mais j'ai l'habitude. La môme, sa mère et moi nous endormons en même temps.
« Je me réveille même si elle fait que se retourner dans son lit le matin, j'ai l'instinct pour ça», m'avait dit L. Je suis réveillé par les pleurs du bébé – malgré mes boules quies, qui virent en véritables hurlements. L. ronfle. Je me lève et vais changer sa couche avant de lui préparer son biberon.
Chroniques d'un queutard – 2.
Elle me saute au cou à Gare du nord. Elle sent terriblement bon. À la voir de loin – larges habits paramilitaires informes chargés de badge des « Garçons bouchers » et autres groupes, jean déchiré, cheveux courts : hippie SDF – je m'attendais à sentir la marie-jeanne et le chien mouillé. -Hummm, enfin, je te vois... me dit-elle, et de frotter son visage dans mon coup en fourrant ses bras sous mon cuir, autour de ma taille. Elle avait la veille visité un magasin de parfumerie et, avec sa copine, avait vidé un échantillon de parfum hors de prix dans son sac en tissu. Au milieu des voyageurs en costume-cravate, en plein quai, je commence à bander contre elle. - Y a des toilettes ici ? J'ai envie de te sucer... - L’hôtel est juste à côté.
M., 35 ans, rencontrée sur un forum de manga, abandonne son mari et son fils un week-end pour venir baiser à Saint-Denis avec moi. À une époque ou je ne picolais pas, ne fumais pas, explosais la barre des 130 kl sur la balance, et n'avais que ma voix grave pour séduire. C'était terriblement gratifiant.
Un formule 1 pourrit. Toilettes et salle de bain commune. Je me lave au gant dans le lavabo de la chambre. - Tu es beau...
Je rentre le ventre. - Viens. On s'étale sur le lit, se serre dans les bras en matant la télé pendant deux heures. Je n'arrête pas de respirer ses cheveux, et elle de jouer avec ma braguette. Je l'embrasse. Le goût de nicotine est une première pour moi. Elle ne fume que des cigarettes durant le week-end, et ne boit pas, pourtant elle a l'air constamment pétée, planante. Une personnalité que j’apprécie. Elle sourit même quand ma langue fouille sa bouche, comme un plein trip, chaque frôlement de mes doigts lui arrachant des « huum » comme si c'était la meilleure chose qu'elle ait jamais ressentie. Sous ses vêtements larges, son corps est squelettique. Sa peau lâche de ses épreuves, ses petits seins s'amollissent. Ses hanches saillent comme s'ils voulaient percer son épiderme. Je mords ces os et ses « hum » montent crescendo. Je descends son jean, lèche sa toison. Aucune odeur, sa mouille est plate. Je la bouffe avec plus d'entrain encore, et insère deux doigts. Elle est large comme tout. Un véritable gouffre, une grotte dans ses entrailles. Mes doigts peinent à aller d'une paroi à l'autre. - C'est fou ce que tu es large.... - Hum... C'est la grossesse peut-être... Et puis je t'avais pas dit... - Hum ? Mon nez, mon menton sont luisants d'elle. - J'ai été violée par mon beau-père quand j'avais six ans. J'enfourne un troisième doigt. - Vas-y, tu peux y aller, je te le dirai... L'idée d'enfourner mon poing devient obsédante. Le quatrième doigt passe, et je malaxe son intérieur, la fouille, l'explore. Au passage du pouce elle me dit que ça commence à lui faire mal – toujours avec cette voix d'ailleurs, ces yeux clos, son sourire dans le vague. Je grimpe sur elle et la prends.La capote est trop large, j'ai du mal à bander avec toute cette graisse qui m'obstrue le sang. Et je ne ressens rien tant elle est dilatée. Elle grimpe sur moi, le résultat est le même. Elle finit par enlever la capote et me sucer, un long, long moment. Sans résultat. - C'est pas grave.. j'adore te sucer... Nous dormons dans les draps humides de notre sueur, de sa mouille. À la fin du week-end, la chambre d’hôtel est parsemée de sachets et de capotes vides ; des sous-vêtements de tout style qu'elle a apporté pour nos jeux ; de miettes de sandwichs, de canettes et bouteilles vides. Des cendres de ses cigarettes. Les murs résonnent de ses confessions sur son passé de droguée, de ses gémissements, de mes râles forcenés sans résultat. Je la raccompagne à la gare. Nous nous arrêtons sur le chemin dans une église. Sur le livret, elle marque « protège tous ceux que j'aime ». J'ai envie de pleurer. Elle me propose une dernière pipe dans les toilettes du café en attendant son train.
En rentrant chez moi, j'écoute les garçons bouchers.
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