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ODE BELLIQUEUSE
AUX
FRANCAIS DU PREMIER BAN.
J>AR F.-L. DARRAGON".
de la sanglante guerre,
Régnait en France un calme heureux :
Sous ses lauriers un sort prospère,
De jour en jour comblant nos vœux, .-
Les arts, du prince magnanime,
Recevaient un essor sublime.
S'il s'élevait un monument,
Qui, dans les sentiers de la gloire,
Offrait NAPOLEON-LE-GRAND
Siégeant sur son char de victoire ;
Sa digne Épouse, sous sa loi,
Voyait croître son fils né Roi.
* Cette Ode se trouve, ainsi que les diffeïens ouvrages du même auteur,
à Paris, chez BARBA, tibr. , Palais-Royal ; et rue des Moineaux, nn. an
( s'adresser an portier), et à la Bibliothèque impériale.
©
Soudain, quels cris ! - La guerre ! Aux armes !
Qui veut ébranler l'univers ?
Qui ? le Nord, suivi des alarmes,
Contre nous brave les revers.
Russe ! Eh bien ! les fils de la guerre ,
Vrais Francs, s'arment de leur tonnerre ;
Tremble. Des élans belliqueux
Prouvent que la valeur seconde
Ces rejetons des demi-dieux,
Dont la gloire étonnant le monde,
A fait, au gré de leurs souhaits,
Fleurir l'olivier de la Paix.
La valeur couronnant le zèle;
D'armes, quel appareil pompeux !
Tel on vit aux plaines d'Arbelle
S'avancer leur vainqueur fameux :
Tel, dans les champs de l'Idumée,
Godefroi guidait son armée ;
Ou comme enfin vers Ilion,
Suivi de têtes couronnées ,
Marchait l'auguste Agamemnon ;
De même, en butte aux destinées,
Notre Empereur-Roi vole encor
Porter la guerre au chef du nord.