Pausanias, Elide-1, chapitre XVIII
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PausaniasDescription de la Grèceédition bilingueDESCRIPTION DE LA GRECE: LIVRE VΠΑΥΣΑΝΙΟΥ ΕΛΛΑΔΟΣΠΕΡΙΗΓΗΣΙΣ· ΗΛΙΑΚΗ Α' CHAPITRE XVIII.ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΙH'.1 1Ἔτι περὶ τῆς Κυψέλου λάρνακος. Suite de la description du coffre deCypsélus.Τῆς χώρας δὲ ἐπὶ τῇ λάρνακι τῆςδευτέρας ἐξ ἀριστερῶν μὲν γίνοιτο ἂν ἡ En faisant le tour du coffre, on voit sur le côtéἀρχὴ τῆς περιόδου, Πεποίηται δὲ γυνὴ gauche, d'abord une femme tenant sur son brasπαῖδα λευκὸν καθεύδοντα ἀνέχουσα τῇ droit un enfant blanc endormi, et sur le gauche unδεξιᾷ χειρί, τῇ δὲ ἑτέρᾳ μέλανα ἔχει enfant noir qui semble aussi dormir, ils ont tousπαῖδα καθεύδοντι ἐοικότα, ἀμφοτέρους les deux les pieds croisés. Les inscriptions nousδιεστραμμένους τοὺς πόδας. Δηλοῖ μὲν apprennent, et sans elles on le devinerait bien,δὴ καὶ τὰ ἐπιγράμματα, συνεῖναι δὲ καὶ que ces enfants sont le Sommeil et la Mort, avecἄνευ τῶν ἐπιγραμμάτων ἔστι, Θάνατόν la Nuit qui est leur nourrice.τε εἶναι σφᾶς καὶ Ὕπνον, καὶἀμφοτέροις Νύκτα αὐτοῖς τροφόν.2 2Γυνὴ δὲ εὐειδὴς γυναῖκα αἰσχρὰν Une belle femme qui en entraîne une hideuseκολάζουσα, καὶ τῇ μὲν ἀπάγχουσα qu'elle étrangle d'une main et frappe de vergesαὐτήν, τῇ δὲ ῥάβδῳ παίουσα, Δίκη de l'autre, est la Justice châtiant l'Iniquité. On croitταῦτα Ἀδικίαν δρῶσά ἐστι. Δύο δὲ que les deux autres femmes qui frappent avecἄλλας γυναῖκας ἐς ὅλμους des pilons dans des mortiers, sont desκαθικνουμένας ὑπέροις, φάρμακα magiciennes, car du reste elles n'ont pointεἰδέναι σφᾶς νομίζουσιν· ...

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Pausanias Description de la Grèce édition bilingue
ΠΑΥΣΑΝΙΟΥ ΕΛΛΑΔΟΣ ΠΕΡΙΗΓΗΣΙΣ· ΗΛΙΑΚΗ Α'
ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ ΙH'.
1 Ἔτι περὶ τῆς Κυψέλου λάρνακος. Τῆς χώρας δὲ ἐπὶ τῇ λάρνακι τῆς δευτέρας ἐξ ἀριστερῶν μὲν γίνοιτο ἂν ἡ ἀρχὴ τῆς περιόδου, Πεποίηται δὲ γυνὴ παῖδα λευκὸν καθεύδοντα ἀνέχουσα τῇ δεξιᾷ χειρί, τῇ δὲ ἑτέρᾳ μέλανα ἔχει παῖδα καθεύδοντι ἐοικότα, ἀμφοτέρους διεστραμμένους τοὺς πόδας. Δηλοῖ μὲν δὴ καὶ τὰ ἐπιγράμματα, συνεῖναι δὲ καὶ ἄνευ τῶν ἐπιγραμμάτων ἔστι, Θάνατόν τε εἶναι σφᾶς καὶ Ὕπνον, καὶ ἀμφοτέροις Νύκτα αὐτοῖς τροφόν.
2 Γυνὴ δὲ εὐειδὴς γυναῖκα αἰσχρὰν κολάζουσα, καὶ τῇ μὲν ἀπάγχουσα αὐτήν, τῇ δὲ ῥάβδῳ παίουσα, Δίκη ταῦτα Ἀδικίαν δρῶσά ἐστι. Δύο δὲ ἄλλας γυναῖκας ἐς ὅλμους καθικνουμένας ὑπέροις, φάρμακα εἰδέναι σφᾶς νομίζουσιν· ἐπεὶ ἄλλως γε οὐδὲν ἐς αὐτάς ἐστιν ἐπίγραμμα. Τὰ δὲ ἐς τὸν ἄνδρα τε καὶ γυναῖκα ἑπομένην αὐτῷ, τὰ ἔπη δηλοῖ τὰ ἑξάμετρα· λέγει γὰρ δὴ οὕτως· Ἴδας Μάρπησσαν καλλίσφυρον, ἣν οἱ Ἀπόλλων Ἅρπασε, τὰνΕὐανοῦ ἄγει πάλιν οὐκ ἀέκουσαν.
3 Χιτῶνα δὲ ἐνδεδυκὼς ἀνὴρ τῇ μὲν δεξιᾷ κύλικα, τῇ δὲ ἔχων ἐστὶν ὅρμον· λαμβάνεται δὲ αὐτῶν Ἀλκμήνη. Πεποίηται δὲ ἐς τὸν λόγον τῶν Ἑλλήνων, ὡς συγγένοιτο Ἀλκμήνῃ Ζεὺς Ἀμφιτρύωνι εἰκασθείς. Μενέλαος δὲ θώρακά τε ἐνδεδυκὼς, καὶ ἔχων ξίφος ἔπεισιν Ἑλένην ἀποκτεῖναι, δῆλα ὡς ἁλισκομένης Ἰλίου. Μηδείας δὲ ἐπὶ θρόνου καθημένης, Ἰάσων ἐν δεξιᾷ· τῇ δὲ Ἀφροδίτη παρέστηκε. Γέγραπται δὲ καὶ ἐπίγραμμα ἐπ´αὐτοῖς· Μήδειαν Ἰάσων γαμέει,κέλεται δ´ Ἀφροδίτα.
4 Πεποίηνται δὲ καὶ ᾄδουσαι Μοῦσαι καὶ Ἀπόλλων ἐξάρχων τῆς ᾠδῆς. Καί
DESCRIPTION DE LA GRECE: LIVRE V
CHAPITRE XVIII.
1 Suite de la description du coffre de Cypsélus. En faisant le tour du coffre, on voit sur le côté gauche, d'abord une femme tenant sur son bras droit un enfant blanc endormi, et sur le gauche un enfant noir qui semble aussi dormir, ils ont tous les deux les pieds croisés. Les inscriptions nous apprennent, et sans elles on le devinerait bien, que ces enfants sont le Sommeil et la Mort, avec la Nuit qui est leur nourrice.
2 Une belle femme qui en entraîne une hideuse qu'elle étrangle d'une main et frappe de verges de l'autre, est la Justice châtiant l'Iniquité. On croit que les deux autres femmes qui frappent avec des pilons dans des mortiers, sont des magiciennes, car du reste elles n'ont point d'inscription. Quant à l'homme qu'on voit après elles, et à la femme qui le suit, l'inscription en vers hexamètres nous les fait connaître, elle porte en effet :Idas reprend dans le temple la belle Marpesse qu'Apollon lui avait ravie, et elle le suit sans contrainte.
3 Un homme vêtu d'une tunique tient une coupe d'une main et un collier de l'autre : Alcmène prend ces ceux objets; et cela se rapporte à ce que disent les Grecs,que Jupiter ayant emprunté la figure d'Amphitryon, eut commerce avec Alcmène. Ménélas, revêtu de sa cuirasse et l'épée à la main, fond sur Hélène comme pour la tuer; il est évident que c'est après la prise de Troie. Médée est assise sur un siège, Jason à sa droite et Vénus debout à si gauche, et une inscription dit :Jason épouse Médée, c'est Vénus qui l'ordonne.
4 On y a aussi représenté Apollon qui commence à chanter une ode, et les Muses qui la continuent ;
σφισιν ἐπίγραμμα γέγραπται·
Λατοΐδας οὗτος τάχ´ ἄναξ ἑκάεργος Ἀπόλλων, Μοῦσαι δ´ ἀμφ´ αὐτόν, χαρίεις χορός, αἷσι κατάρχει.
Ἄτλας δὲ ἐπὶ μὲν τῶν ὤμων κατὰ τὰ λεγόμενα οὐρανόν τε ἀνέχει καὶ γῆν, φέρει δὲ καὶ τὰ Ἑσπερίδων μῆλα. Ὅστις δέ ἐστιν ὁ ἀνὴρ ὁ ἔχων τὸ ξίφος, καὶ ὁ ἐπὶ τὸν Ἄτλαντα ἐρχόμενος, ἰδίᾳ μὲν ἐπ´ αὐτῷ γεγραμμένον ἐστὶν οὐδέν, δῆλα δὲ ἐς ἅπαντας Ἡρακλέα εἶναι. Γέγραπται δὲ καὶ ἐπὶ τούτοις·
Ἄτλας οὐρανὸν οὗτος ἔχει, τὰ δὲ μᾶλα μεθήσει.
5 Ἔστι δὲ καὶ Ἄρης ὅπλα ἐνδεδυκώς, Ἀφροδίτην ἄγων· ἐπίγραμμα δὲ Ἐνυάλιός ἐστιν αὐτῷ. Πεποίηται δὲ καὶ Θέτις παρθένος, λαμβάνεται δὲ αὐτῆς Πηλεύς, καὶ ἀπὸ τῆς χειρὸς τῆς Θέτιδος ὄφις ἐπὶ τὸν Πηλέα ἐστὶν ὁρμῶν. Αἱ δὲ ἀδελφαὶ Μεδούσης ἔχουσαι πτερὰ πετόμενον Περσέα εἰσὶ διώκουσαι· τὸ δὲ ὄνομα ἐπὶ τῷ Περσεῖ γέγραπται μόνῳ.
6 Στρατιωτικὰ δὲ ἐπὶ τῇ τρίτῃ χώρᾳ τῆς λάρνακος· τὸ μὲν πολύ εἰσιν ἐν αὐτοῖς οἱ πεζοί, πεποίηνται δὲ καὶ ἐπὶ συνωρίδων ἱππεῖς. Ἐπὶ δὲ τοῖς στρατιώταις ἔστιν εἰκάζειν, συνιέναι μὲν σφᾶς ἐς μάχην, συνιέναι δὲ καὶ ἀσπασομένους τε καὶ ἀναγνωριοῦντας ἀλλήλους· λέγεται δὲ καὶ ἐς ἀμφότερα ὑπὸ τῶν ἐξηγητῶν· καὶ τοῖς μέν ἐστιν εἰρημένον Αἰτωλοὺς τοὺς μετὰ Ὀξύλου καὶ Ἠλείους εἶναι τοὺς ἀρχαίους, ἀπαντᾶν δὲ σφᾶς γένους τε μνήμῃ τοῦ ἐξ ἀρχῆς καὶ εὔνοιαν ἐνδεικνυμένους ἐς ἀλλήλους· οἱ δὲ συνιέναι φασὶν ἐς ἀγῶνα τὰ στρατιωτικά, Πυλίους δὲ εἶναι καὶ Ἀρκάδας παρά τε Φειὰν πόλιν καὶ ποταμὸν μαχουμένους Ἰάρδανον.
7 Ταῦτα μὲν δὴ οὐδὲ ἀρχὴν ἀποδέξαιτο ἄν τις, ὡς ὁ τοῦ Κυψέλου πρόγονος Κορίνθιός τε ὢν, καὶ τὴν λάρνακα αὑτῷ ποιούμενος κτῆμα, ὁπόσα μὲν Κορινθίοις ἦν ἐπιχώρια, ἑκὼν ὑπερέβαινεν, ἃ δὲ ξενικά τε καὶ οὐδὲ ἄλλως ἥκοντα ἐς δόξαν, ἐτεχνᾶτο ἐπὶ τῇ λάρνακι. Αὐτῷ μέντοι παρίστατο ἐμοὶ ταῦτα εἰκάζειν. Κυψέλῳ καὶ τοῖς προγόνοις ἕκτον ἦν γένος ἐξαρχῆς [ἐκ] Γονούσσης τῆς ὑπὲρ Σικυῶνος, καὶ πρόγονός σφισιν ἦν Μέλας ὁ Ἀντάσου.
8 Μέλανα δὲ καὶ τὸν σὺν αὐτῷ στρατὸν, κατὰ τὰ προειρημένα μοι καὶ ἐν τῇ Κορινθίᾳ συγγραφῇ, οὐκ ἤθελεν Ἀλήτης συνοίκους δέξασθαι, γεγονός οἱ μάντευμα ἐκ Δελφῶν ὑφορώμενος· ἐς ὃ θεραπείᾳ τε τῇ πάσῃ χρώμενον Μέλανα, καὶ ὁπότε ἀπελασθείη, σὺν
l'inscription porte :C'est Apollon, fils de Latone, qui lance ses traits au loin; les Muses, troupe enchanteresse, sont autour de lui, et il leur donne le ton. Vous voyez Atlas qui, suivant la tradition, porte sur ses épaules le ciel et la terre, et tient a la main les pommes des Hespérides; sur lui s'élance un homme armé d'une épée et dont le nom n'est point écrit; mais tout le monde voit que c'est Hercules à cette inscription :Atlas soutient bien le ciel, mais il lâchera les pommes.
5 Vient ensuite Mars, revêtu de ses armes, conduisant Vénus; l'inscription le nomme Enyalius. On y a aussi représenté Thétis, encore fille; Pelée la saisit, et un serpent qui sort de la main de Thétis se jette sur lui. Enfin les sœurs de Méduse poursuivent, en volant, Persée qui a aussi des ailes. Persée est le seul dont le nom soit écrit.
6 Sur le troisième côté du coffre sont deux troupes de guerriers, la plupart fantassins. On y voit aussi des hommes montés sur des chars à deux chevaux : à l'air des soldats il est aisé de conjecturer qu'ils sont prêts à en venir aux mains, mais que se reconnaissant ils se réunissent et s'embrassent. On explique cela de différentes manières. Les uns disent que ce sont les Étoliens venus avec Oxylus, et les anciens Éléens : ces peuples se souvenant de leur origine commune se témoignent mutuellement leur bienveillance. D'autres disent que ce sont les Pyliens et les Arcadiens qui se rencontrent et sont prêts à se battre vers la ville de Phygalie, sur les bords du fleuve Jardanus ;
7 mais il n'est nullement probable que le grand-père de Cypsélus, qui avait fait l'acquisition de ce coffre, étant Corinthien lui-même, ait négligé volontairement les événements particuliers aux Corinthiens pour y faire sculpter des faits étrangers qui, d'ailleurs, n'étaient pas très célèbres. Voici qu'elle est sur ce sujet mon opinion : Cypsélus et ses ancêtres tiraient leur origine de Gonuse, au-dessus de Sicyone, et avoient pour premier auteur de leur race Mélas, fils d'Antasus.
8 Alétès effrayé d'une réponse qui lui avait été adressée par l'oracle de Delphes, ne voulait pas permettre à Mélas et à ses troupes de s'établir avec lui à Corinthe, comme je l'ai dit dans la description de cette ville; mais Mélas, après avoir été renvoyé, revint à la charge, et fit tant par ses prières et ses bons offices, qu'Alétès le reçut
δεήσει ἐπανιόντα αὖθις ἐδέξατο καὶ ἄκων Ἀλήτης. τοῦτο τὸ στρατιωτικὸν τεκμαίροιτο ἄν τις τοὺς ἐπὶ τῇ λάρνακι εἰργασμένους εἶναι.
pour ainsi dire malgré lui, et l'on peut conjecturer que leurs armées sont celles qui ont été représentées sur ce coffre.
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