Le troupeau de Colas
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Description

Voyagez en lisant la fable "Le troupeau de Colas" écrite par Jean-Pierre Claris de Florian et publiée en 1792. Ce fabuliste est né en 1755, mort en 1794. "Le troupeau de Colas" est une belle fable extrait de Fables et, comme toutes des fables, il s'agit d'une leçon de vie qui est dite de façon plaisante. Alors si vous voulez découvrir plus en détail cette fable, pour en étudier la tournure et la morale, vous pourrez toujours la télécharger en version PDF pour l’imprimer. En téléchargeant le PDF de la fable "Le troupeau de Colas" de Jean-Pierre Claris de Florian, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien comprendre la signification des paroles et de la morale du fabuliste qui a écrit "Le troupeau de Colas".

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1792
Nombre de lectures 36
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Le troupeau de Colas.

Fable V, Livre II.

Dès la pointe du jour, sortant de son hameau,
Colas, jeune pasteur d'un assez beau troupeau,
Le conduisait au pâturage :
Sur sa route il trouve un ruisseau
Que, la nuit précédente, un effroyable orage
Avait rendu torrent ; comment passer cette eau ?
Chiens, brebis et berger, tout s'arrête au rivage.
En faisant un circuit, l'on eût gagné le pont ;
C'était bien le plus sûr, mais c'était le plus long ;
Colas veut abréger. D'abord il considère
Qu'il peut franchir cette rivière :
Et comme ses béliers sont forts, Il conclut que, sans grands efforts,
Le troupeau sautera. Cela dit, il s'élance ;
Son chien saute après lui, béliers d'entrer en danse,
A qui mieux mieux ; courage, allons !
Après les béliers, les moutons ;
Tout est en l'air, tout saute, et Colas les excite
En s'applaudissant du moyen.
Les béliers, les moutons, sautèrent assez bien ;
Mais les brebis vinrent ensuite,
Les agneaux, les vieillards, les faibles, les peureux,
Les mutins, corps toujours nombreux,
Qui refusaient le saut ou sautaient de colère
Et, soit faiblesse, soit dépit,
Se laissaient choir dans la rivière.
Il s'en noya le quart ; un autre quart s'enfuit,
Et sous la dent du loup périt.
Colas, réduit à la misère,
S'aperçut, mais trop tard, que pour un bon pasteur
Le plus court n'est pas le meilleur.



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