On dit que le dédain froid et silencieux Devintune ardente colère, Lorsque leMoniteurvous eut mis sous les yeux Lesot fatras du sot Barère ; Qu'au phœbus convulsif de l'ignare pédant, Dehonte et de terreur troublées, Votre front se souvint de ce Thrace impudent, Quivous eut toutes violées. On dit plus : mais je sais combien chez nos plaisants Grâce,pucelage, et faconde, Exposent une belle à des bruits médisants : Ilsveulent que sur cette immonde Vous ayez, mais tout bas, aux effroyables sons D'apostrophestrop masculines, Joint pied-plat, gredin, cuistre, et d'autres maudissons, Peufaits pour vos lèvres divines ; Dignes de lui, d'accord ; mais indignes de vous. Cesgens n'ont point votre langage ; N'apprenez point le leur. Un ignoble courroix Justifieun ignoble outrage.