Études critiques sur le feuilleton-roman
522 pages
Français

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 34 Mo

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T PTHTOïTi/î^> rr:i /ïkimn-YiOT^Mimi wimmiw. aafl-UA m ffia»t (iKàiyriaa 3a :iT! ai^t INTRODUCTION. APPORTER AU DÉSORDRE LIIIERAIRE;DES REMÈDES A I. TABLEAU DE LA SITUATION DE LA PRESSE. Études a paru,Depuis que le premier volume de ces le prévoir,le désordre littéraire a, comme on pouvait plutôt augmenté que diminué. Le succès des journaux presse pério-qui avaient opéré une révolution dans la dique, devait naturellement exercer une influence con- H était démontré en fait que, pour fonder untagieuse. opi-journal, il ne fallait plus une idée politique, et une nion adhérant à cette idée; il suffisait d'acheter à des plus enprix exagérés les romans des auteurs les vogue, ou, mieux encore, les romanciers eux-mêmes, qui, à une de glèbe littéraire,se soumettant espèce au-s'engageaient à n'avoir d'idées que pour le journal quel ils s'étaient vendus, sauf à attribuer à cette pro- II." />

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9
4^4.-K'imÉTUDES CRITIQUES
FEUILLETON-ROMAN.mjQlïlHJ ciuJT.i
./sAUi(m-Ym^jj\U3i
TTrOORAPHII LACRA.MPK CT COMP., RUE DAMIETT*, 2.ÉTUDES CRITIQUES
SUR LE
FEUILLETON-ROMAN
NETTEMENTM. ALFRED
DEUXIÉnE SÉRIE.
— ET BALZAC,E. SUE, FIN DU JUIF ERRANT. G. SAND
CARACTÈRES. ^ MICHELET, DU PRÊTRE, DE LA FEMMETYPES ET
— COMTEET DE LA FAMILLE. A. DUMAS, AMAURY, LE DE
MONtE-CRISTO, INFLUENCE DU FEUILLETON-
FAMILLE.ROMAN SUR LAV
"''
.\
PARIS,
LIBRAIRIE DE PERRODIL , EDITEUR,
PLACE DU PALAIS-ROYAL.241,
1846;>T PTHTOïTi/î^> rr:i
/ïkimn-YiOT^Mimi
wimmiw. aafl-UA m
ffia»t (iKàiyriaa
3a :iT!
ai^tINTRODUCTION.
APPORTER AU DÉSORDRE LIIIERAIRE;DES REMÈDES A
I.
TABLEAU DE LA SITUATION DE LA PRESSE.
Études a paru,Depuis que le premier volume de ces
le prévoir,le désordre littéraire a, comme on pouvait
plutôt augmenté que diminué. Le succès des journaux
presse pério-qui avaient opéré une révolution dans la
dique, devait naturellement exercer une influence con-
H était démontré en fait que, pour fonder untagieuse.
opi-journal, il ne fallait plus une idée politique, et une
nion adhérant à cette idée; il suffisait d'acheter à des
plus enprix exagérés les romans des auteurs les
vogue, ou, mieux encore, les romanciers eux-mêmes,
qui, à une de glèbe littéraire,se soumettant espèce
au-s'engageaient à n'avoir d'idées que pour le journal
quel ils s'étaient vendus, sauf à attribuer à cette pro-
II. 12 INTRODUCTION,
messe la valeur du billet signé Ninonpar à Lachâtre.
Une fois ce premier point obtenu, on avait la chance
de prendre à la pipée la curiosité publique, et réu-de
nir un grand nombre d'abonnés, qui, recrutés dans les
provinces les plus diverses l'opinion venaientde , ap-
porter leur argent à la caisse du journal, à peu près
comme les Orientaux désœuvrés entrent dans le café,
où ils espèrent trouver le conteur le plus habile à leur
abréger la fuite des heures, pendant qu'ils fument le
narguillé, ou les laaimées à danse la plus légère et
la plus expressive. Ces deux conditions une fois rem-
plies, la troisième venait s'agissaitd'elle-même : il de
prouver aux marchands de publicité que le lieu où ils
exposeraient leurs afliches fréquenté par unétait
grand nombre de personnes, sous les yeux desquelles
leurs provocations parviendraient. Dèsmercantiles
lors, le journal était fondé. Disons-le en passant, ce
nouveau plan, appliqué au journalisme, offre de cu-
rieuses analogies avec le plan que madame de Genlis et
son mari proposèrent au duc d'Orléans,— il étiût alors
ducde Chartres,— pour exploiter le Palais-Royal. Pren-
dre le jeu et la débauche pour locataires des nouvelles
constructions qu'il élevait dans ses jardins, attirer
ainsi concoursla foule des oisifs, et profiler de ce
pour louer à des prix exorbitants les boutiques, voilà
toute la qu'on n'acombinaison de madame de Genlis,
guère fait qu'appliquer à la presse. Le feuilleton-ro-
man, saufde représente, en effet,rares exceptions, ne
devaient,pas mal les deux genres d'excitations qui
suivant les honnêtes du duc de Chartres,conseillers

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