Publications de l'École française de Rome - Année 1986 - Volume 90 - Numéro 1 - Pages 101-131Les rédacteurs florentins de livres de famille consacrent parfois une partie de l'attention qu'ils portent au passé de leur lignage à en établir la généalogie. Sont ici étudiés la structure de ces généalogies, leur profondeur et leur étalement, les exclusions qu'elles affichent ou qu'elles s'efforcent de cacher, les processus descriptifs qu'elles mettent en œuvre, les métaphores plus ou moins explicites sur lesquelles elles se construisent. Tous traits qui révèlent non seulement la fonction de ces reconstitutions, destinées à délimiter le groupe des consorti (c'est-à-dire des hommes habilités à partager certaines responsabilités et certains droits), mais aussi une interprétation « indigène » de la parenté exogamique, autonome par rapport à la définition que l'Église en donne. 31 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.
Les généalogies florentines du XIVe et du XVe siècle In: Le modèle familial européen. Normes, déviances, contrôle du pouvoir. Actes des séminaires organisés par l'École française de Rome et l'Università di Roma (1984). Rome : École Française de Rome, 1986. pp. 101-131. (Publications de l'École française de Rome, 90)
Résumé Les rédacteurs florentins de livres de famille consacrent parfois une partie de l'attention qu'ils portent au passé de leur lignage à en établir la généalogie. Sont ici étudiés la structure de ces généalogies, leur profondeur et leur étalement, les exclusions qu'elles affichent ou qu'elles s'efforcent de cacher, les processus descriptifs qu'elles mettent en œuvre, les métaphores plus ou moins explicites sur lesquelles elles se construisent. Tous traits qui révèlent non seulement la fonction de ces reconstitutions, destinées à délimiter le groupe des consorti (c'est-à-dire des hommes habilités à partager certaines responsabilités et certains droits), mais aussi une interprétation « indigène » de la parenté exogamique, autonome par rapport à la définition que l'Église en donne.
Citer ce document / Cite this document : Klapisch-Zuber Christine. Les généalogies florentines du XIVe et du XVe siècle. In: Le modèle familial européen. Normes, déviances, contrôle du pouvoir. Actes des séminaires organisés par l'École française de Rome et l'Università di Roma (1984). Rome : École Française de Rome, 1986. pp. 101-131. (Publications de l'École française de Rome, 90) http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/efr_0000-0000_1986_act_90_1_2868