ARTS N° 740 du 16 septembre 1959
16 pages
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Description

Revivez avec ce journal intégral de la revue "ARTS N° 740" et admirez des années plus tard les grandes actualités sérieuses du 16 septembre 1959.
Venez découvrir en une de cette chronique de 1959, les sujets clés des nouvelles de l'époque :
-LES LIAISONS DANGEREUSES
-VAILLAND
-LE GENERAL CHODERLOS DE LACLOS
-VADIM ET VAILLANT
-JEAN-RENE HUGUENIN
-HANS BALDUNG GRIEN
-MRS FRANCK
-JAY GOULD.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 16 septembre 1959
Nombre de lectures 26
EAN13 3607910115922
Langue Français
Poids de l'ouvrage 28 Mo

Extrait

. . .V * >?«•- . ' LES LIASSONS DANGEREUSES a w% D
EXCLUSIF
les dialogues de Roger VAILLAND /\ . | C 1 K . m»
Lettres • Spectacles © vRTS
Du 16 au 21 septembr e 195 9 — N° 74 0 — Prix : 100 francs. - Suisse * 1 fr. 2 5 • Italie i 20 0 lires 140, Faubourg Saint-Honoré — ELY. 21-14
Le général Choderlos de LACLOS 59 Unevedette^
«LES LIAISONS DE MAMAN
C 'EST FINI h Lettres de LACLOS
dira jamai s trop. Les fourbes ES LIAISONS DANGE- retrouvée s pa r REUSES » parut en 1782, littérateurs, les peintrés, les artis -L chez Durand neveu, li- tes mériten t tous la prison, le pai n
braire, rue Galande. L'ouvrage dur e t u n peu d'eau claire pou r y
comportait quatre volumes in-12, laver leur âme. m
dont le dernier s'achevait par une Si la mesure tardait , croyez- Roger NIMIER M m note de l'éditeur : « Nous ne pou- m'en, nous devons faire ligue.
vons, dans ce moment, ni donner Nous sommes des personnes sa - *
% au lecteur la suite des aventures crées (1) et qui nous respectera
de mademoiselle de Volanges, ni
lui faire connaître les sinistres
événements qui ont comblé les
malheurs ou achevé la punition de
..... madame de Merteuïl. Peut-être,
quelque jour, nous sera-t-il permis
de compléter cet ouvrage... »
Choderlos de Laclos n'était alors
que capitaine du génie. Il devait
achever ses jours avec le grade
de général d'artillerie qui berça
ses trois dernières années. Il mou- •* .
rut le 5 septembre 1803, à Tarente. n
Il semble que ce soit en Italie, fort
de l'assurance que lui donnaient M r ses étoiles, son écharpe or et bleu 4
ciel, son panache d'autruche, qu'il Wm ait entrepris de nous révéler les
dernières aventures de ses
héroïnes.
Les recherches que nous avons
effectuées récemment dans les
bibliothèques italiennes nous ont
permis de retrouver une partie
importante de ce manuscrit, rédigé
de l'écriture serrée de Laclos. Il
n'est évidemment pas question ici
d'en donner plus qu'un
échantil• Valmont (Gérard Phllfpo) séduW Cécile Volang» (Anna Valérie), la Jeûna fllt» lon. Les lettres que nous publions
font allusion à un spectacle qui au- amoureu»» d'un autre.
rait été tiré des « Liaisons
dangereuses ». Laclos feint de croire que VÂDIM e t VAILLAND seé personnages sont devenus célè- après nous avoir observées dan s beauté, ni cette voix caressante, ne
bres et presque exemplaires. Cécile des attitude s si révoltantes et des sauraien t nous le rappeler. Ce
ValVolanges sortit de son couvent au tenues si dépouillées d'artifices ? mont-l à a lu Roussoievsky (4). Il s'expliquent
bout de six mois. Sous la Révo- n' a ni usage, ni constance, trop de Adieu, méditez l'affron t et
venlution elle se présenta comme geons-nous. figure, tro p peu d'esprit. Mon com -
% Vadim et Vailland s'ex-une victime du despotisme mâle. plice était de votre race, Général. Il
Cette attitude et un sein voilé Paris, ce 7 septembre *** »; pliquent : un déba t en -aimai t à bousculer l'ordre des
chod'une gaze légère lui valurent ses et les positions les mieux éta - tre les deux auteurs
de nombreuses conquêtes, parmi blies ne tenaien t pa s longtemp s (p. 2) . de retour LA MARQUISE lesquelles Hérault de Séchelles, sous les feux de ses regards. Il a
qui lui fit une fille, prénommée So- 0 Les Liaisons divisent la fai t fondr e la vertu de la Prési -DE MERTEUIL phie. On lira une lettre de cette dente comme vous fîtes fondr e les presse (p. 5) .
Sophie adressée à son amie Babet- A CECILE VOLANGES H neiges du mon t Blanc. Ce n'es t pa s
te Danceny. Comme il arrive sou- tout. THEATRE
vent aux personnes qui ont en- « Oui, m a chère Belle, vos rai - Ah, Valmont ! « Quis tibl tun e
sons sont convainquantes et je 9 L'Effet Glapion, pa r Pier-freint les règles de la morale dans per membr a tremor. » T u savais, 9 Jean-Pau l Sartre va présenter cette ment relancé pa r Larousse, d'exis- pures de presse : certaines sont partage votre juste courroux. leur jeunesse, la maturité de Céci- toi, que nous n'étions pas de ces re Marcabr u (p. 6) . semaine une nouvelle pièce au Théâtre tentialisme à zazou, et de zasou à moins flatteuses, c'est inévitable.
Comment supposer que j'aie p u le Volanges fut marquée du plus médiocres séducteurs, nourris dan s d e la Renaissance : « Les Séquestrés tricheurs, se résigner a peut-êtr e à Pierr e Loewel. qui fait à cette
époséduire l'innocent Danceny, un e 9 Jacques Boussac interro-sévère rigorisme. Elle et la mar- le wisk (5), le mauvais champagn e d'Altona » . Qu e représente aujourd'hu i descendre consulter au x archives le qu e dans « L'Auror e » la critique larve dan s son cocon. Et risquais-quise de Merteuïl ne craignaient q e les vedettes à l'affiche et les mélopées africaines. Tu sa - pour la jeunesse H . Jean-Pau l Sartre ? volumineu x dossier d e presse consa- des « Chemins de la Liberté », dé-je d'épouser Valmont, l'inconstant, pas de passer pour prudes, voire vais que la révolution éclaterait (p. 7) . Nous avons demand é à notre collabo- cré à Jean-Pau l Sartre . Et il lira clare dan s un premie r numér o qu e pour passer mes jours dan s les va-bigotes. Mais la marquise agissait pou r que nos démons puissent rateur Jean-Ren é Hugueni n qui assuma d'une haleine, comm e ji> l'ai lu, dan s « Cela ne sent pa s bon ». Dan s le peurs conjugales ? Fi ! la vulga-par calcul, quand Cécile n'était tourmente r au grand jour les inno- l'enquêt e sur la jeunesse française, et qui CINEMA cette • déchirante odeur d'ombre, second, il ajout e qu e : « Cela sen t rité du procédé m e soulève le cuidèe que par la bêtise. centes créatures qui se prétenden t est aussi un de s pins jeunes membres de . d'oubli, de papie r jauni, le roma n mauvai s ». Des jaloux envoient au x cœur. Laclos, comme le sont souvent £ Le Pigeon, pa r Jea n nos semblables. Joui r ! disent-ils... notre rédaction, d a répondre à cette de l'injustice du temps, le n journau x de méchant s Petits Po-les artistes pour leur malheur, Cependant , la Présidente est fort Il s'agissait bien de jouissance en - question : Douche t (p. 6).. d'un e étoile éteinte. tius : Sartr e n'est pas.soigné, son col bien vue, avec ses grand s airs de était prévenu de sa mort prochai- tr e toi et moi. Le chevalier Mal- est sale, il concubine. L'u n d'eu x ne. Aussi a-t-il situé ses « Nouvel- sotte. Je n'aurai s jamai s cru qu'el- Cela commenc e sous le Fron t Po -rau x nous avai t mieux compris, L fau t fair e quelqu e chose pour ETUDES précise : Il se conduit parfois très le portâ t tan t de tache s de beau - pulaire, pa r u n livre qui ne l'est les Liaisons » dans une époque in- en écrivant u n jou r que Satan , lui les vedettes oubliées. Déjà , il y
gentimen t et parl e avec des gestes Ité sur tout le corps, qu'elle avai t 0 Pierre Rousseau : le mon - pas ; u n livre sérieux , intelligent, déterminée et pour agrémenter la aussi, était vaincu mais que .sa a deu x ans, lors de notr e
exquis. Quand il s'oublie, il rede -du reste agréable. Ce fu t un e er - illisible, écrit pa r u n petit profes -crédibilité, il y a mêlé des person- carrière n'en était poin t limitée d e menac é d e mor t par enquête su r la jeunesse, les étu -
vient le bourgeois qu'ii déteste. H reur du pauvr e Valmont. Il n'y au - seu r de philosophie au lycée du Ha -nages réels. C'est ainsi que la pour autan t (6). diants citaient Malraux , Saint -son progrès (p. 8) . se lève tôt pour u n homm e de let-marquise de Merteuil devient la rait pa s survécu de toutes façon s : vre, qui boxe le jeudi après-mid i On a, en cette époque, des mœur s ExuPéry, Camus (qui obtin t les
tres : 8 h. 30. Dès son réveil il maîtresse du général Bonaparte. sa réputatio n s'y était ébréchée. 0 Dix questions à résoudre ave c ses élèves. C'est « L'Imagina -détestables. La facilité dan s les premières places derrièr e
Dostoievpren d quelques cafés, s'habille e t J'ai vu M. de Talleyrand. Il m' a tion ». Aprè s ce bou t d'essai philo-liaisons est grand e et ce qui était pour sauver la culture, sky) mais its oubliaient le qua - doit sans doute se laver. Vers juré que la chose n e passerait pas sophique, notr e futur e vedette cher -perversion semble du plus ordinai- tri

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