FIFA du XXI siècle : le programme de Jérôme Champagne

Jérôme Champagne

Description

Retrouvez ici le programme de Jérôme Champagne

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• Publié par: Fil_Sport
• Publié le: 23 octobre 2015
• Nombre de lectures: 3
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

J ÉRÔME C HAMPAGNE C ANDIDATÀ LAPRÉSIDENCE DELA FIFA

E R É É Q U I L I B R E R L E J E U D A N S U N 2 1 S I È C L E G L O B A L I S É

e Mon programmepour la FIFA du XXI siècle

Mesdames et Messieurs les Présidents de fédérations membres de la FIFA,

Dirigeants et Officiels des fédérations, confédérations, ligues, clubs et associations de joueurs,

Amis du football,

Depuis l'annonce de ma candidature le 20 janvier dernier, j'ai privilégié le débat d'idées plutôt que les questions de personnes. J'ai proposé un programme précis toujours soucieux detranspa- ème renceet deproximitélettre. C'est dans ce même état d'esprit que je vous propose ma 6 mensuelle présentant, concrètement et dans le détail, l'ensemble de mes propositions.

Selon moi, et comme je l'ai écrit et répété à de nombreuses reprises, nous devons continuer et encore améliorer ce qui a été bien fait sous les mandats des Présidents Havelange et Blatter : mettre en place des programmes de développement, organiser les compétitions de la FIFA sur tous les continents et prendre les bonnes décisions de politique sportive (par exemple : l'exclusion de l'Afrique du Sud de l'Apartheid en 1976).

Mais nous devons faire plus. Nous devons faire mieux. Nous devons, surtout, faire différem- ment. Le monde a changé, le football aussi, tout comme les méthodes de la gouvernance moderne.

Je ne prétends pas avoir raison sur tout, ni proposer aujourd'hui une solution à chacun des problèmes du football d'aujourd'hui et de demain. Maisje souhaite stimuler le débat et le mener jusqu'au 29 mai 2015pour le bien de la FIFA et du football.

Plus encore, j'ai l'ambition de les appliquer. Certes, tout ne pourra être réalisé immédiate- ment mais tout devra être lancé rapidement. Ce seront des années d'effort et de travail car la tâche est immense et des résistances ne manqueront pas d'apparaître.

Mais le maintien d'un football universel et plus équilibré est à ce prix.

Cette élection est la vôtre, celle des209 fédérations membres qui doivent pouvoir s'exprimer en toute indépendance et en toute libertécar la FIFA vous appartient.

C'est pour cette raison que je vous présente aujourd'hui mon programme que vous trouverez détaillé en annexe et dont voici les chapitres :

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1.Pour une FIFA plus démocratique, plus représentative du monde et plus inclusive

1.1.Renforcer la place des fédérations nationales

1.2.Adapter les institutions aux évolutions du monde

1.3.Reconnaître le rôle des confédérations

1.4.Associer les acteurs au processus de décision

1.5.Finaliser la carte des membres de la FIFA

2.Pour un football rééquilibré et une globalisation mieux partagée

2.1.Placer la lutte contre les déséquilibres du football au centre de l'action de la FIFA

2.2.Renforcer le soutien financier aux fédérations les moins privilégiées

2.3.Aider les fédérations nationales a aider leurs ligues et leurs clubs

2.4.Construire 400 terrains de jeu en quatre ans

2.5.Établir un programme spécifique pour les fédérations iliennes d'oceanie et des caraibes

2.6.Mettre en place des task-forces pour les fédérations des « pays continents »

2.7.Établir a la FIFA une centrale d'achats au service du football

e 3.Pour une gouvernance adaptée au XXI siècle

3.1.Gouverner par l'exemple

3.2.Lancer un programme de réduction des coûts hors dépenses de développement

3.3.Renforcer l'administration de la FIFA

3.4.Négocier une convention collective mondiale joueurs-clubs

3.5.Redynamiser la participation et les débats au sein de la FIFA

3.6.Renforcer la dimension mondiale de la FIFA

J'ai souhaité vous adresser ce programme pour vous montrer à la fois mon sérieux et ma détermination. Ces propositions peuvent bien sûr être critiquées, devront être débattues, mais elles sont réalistes et réalisables, financièrement parlant notamment.

Ces propositions feront, je l'espère, l'objet du débat que j'appelle de mes vœuxdevant vous les 209 fédérations nationales, mais aussi devant le grand public via les télévisions et les réseaux sociaux.Ce débat est indispensable pour le football. Il l'est aussi pour la FIFA et pour son image.

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Je souhaite conclure en vous disant que si vous me faites confiance, mon énergie sera dédiée à ces missions : e Rééquilibrerle football dans ce XXI siècle globalisé, ! Réconcilierles protagonistes de notre sport, l'Europe et le reste du monde, nos institu- ! tions entre elles, la FIFA et le « peuple du football ».

À bientôt. Salutations amicales,

www.jeromechampagne2015.com

Jérôme Champagne Zurich, le 20 octobre 2014,

[e-mail]

https://twitter.com/JChampagne2015

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LETTRE N°6 ANNEXE I e MON PROGRAMME POUR LA FIFA DU XXI SIECLE 1–POUR UNE FIFA PLUS DEMOCRATIQUE, PLUS REPRESENTATIVE DU MONDE ET PLUS INCLUSIVE Coŵŵe toute stƌuĐtuƌe vivaŶte, la FIFA doit s’adapteƌ eŶ peƌŵaŶeŶĐe et appoƌteƌ des solutioŶs audž questions qui se posent à sa gouvernance, mais surtout à la gouvernance du football qui est sa mission première. 1.1–RENFORCER LA PLACE DES FEDERATIONS NATIONALES La FIFA a été créée en 1904 par et pour ses fédérations nationales membres. Cette structure doit non seulement être respectée,mais elle doit être aussi renforcée. Ce sont les fédérations qui, au niveau national, représentent le « peuple du football » à travers leurs joueurs, leurs clubs, leurs ligues et leuƌs faŶs. C’est seuleŵeŶt au Ŷiveau desfédérations nationales que peuvent se trouver les points d’ĠƋuiliďƌe eŶtƌe footďall aŵateuƌ et footďall pƌofessioŶŶel, eŶtƌe les iŶtĠƌġts des Đluďs et Đeudž des équipes nationales, entre le court terme (gagner des compétitions), et le moyen terme (former des jeuŶes taleŶts, leuƌ peƌŵettƌe de gƌaŶdiƌ et d’Ġvolueƌ daŶs les ŵeilleuƌes ĐoŶditioŶs possiďlesͿ et ƌĠussiƌ aiŶsi à pƌĠpaƌeƌ l’aveŶiƌ. Dans cet esprit, je propose ce qui suit :  Réserver aux présidents des fédérations nationales la majorité des sièges au sein du Comité Exécutif de la FIFA(voir annexe II),  Elire ces sièges au Congrès de la FIFAau ŵoŵeŶt de l’ĠleĐtioŶ du pƌĠsideŶt de la FIFA pouƌ créer, ce serait une première, unevéritable« majorité de gouvernement » au bénéfice de la cohérence (voir annexe II), Dans tout système démocratique, la personne choisie pour conduire un paysdispose d’uŶe ŵajoƌitĠ de gouveƌŶeŵeŶt ĐohĠƌeŶte afiŶ d’appliquer le programme pour lequel elle a été élue. Etablir que les présidents des fédérations nationales élus au Comité Exécutif par le Congrès peƌdeŶt leuƌ siğge s’ils peƌdeŶt leuƌ ƌespoŶsaďilitĠ ŶatioŶale. Leur remplacement pourrait se faire par le président de la fédération nationale du même continent Ŷ’aLJaŶt pas ĠtĠ Ġlu, mais ayant reçu le nombre de votes immédiatement inférieurloƌs de l’ĠleĐtioŶ initiale. Une autre option serait par une nouvelle élection lors du Congrès de la FIFA suivant pour la durée restante des quatre années du mandat initial.  Inscrire dans les statuts le fait que chacune des fédérations natioŶales dispose d’au ŵoiŶs uŶ poste dans les commissions techniques de la FIFA. De même dans chacune de ces commissions, un quota de sièges sera réservé aux propositions faites par les fédérations nationales indépendamment des nominations proposées par les confédérations.  Faire élire les membres de la Commission des Associations par le Congrès de la FIFA.

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1.2–ADAPTER LES INSTITUTIONS AUX EVOLUTIONS DU MONDE La question du poids relatif des continents au sein de ses institutions et de la répartition des places dans ses compétitions, a de tout temps fait débat au sein de la FIFA. Par exemple en 1966, les fédérations africaines avaient boycotté la Coupe du Monde en Angleterre en raison du refus de la FIFA de leur reconnaître une entrée directe à la phase finale de la compétition. En fait, la FIFA est confrontée aux mêmes débats que les institutions internationales à propos de la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies ou des droits de vote du Fonds Monétaire Internationale qui représentent le moŶde tel Ƌu’il Ġtait et ŶoŶ pas tel Ƌu’il est aujouƌd’hui. Les inégalités entre continent soŶt d’uŶ autƌe teŵpsaloƌs Ƌu’il Ŷous faut ƌegaƌdeƌ le pƌĠseŶt et se touƌŶeƌ veƌs l’aveŶiƌ. Il faut donc établir un nouvel équilibre plus juste et plus représentatif entre les continents, et ce dans au moins quatre domaines : er  A la tête de la FIFA, élireà l’aveŶiƌensemble sur un même « ticket » le président et le 1 vice–président, les deux candidats associés étant obligatoirement originaires de deux continents différents. Cette formule garantira la légitimité du président intérimaire si le président de la FIFA en venait à ne plus être en mesuƌe d’assuŵeƌ ses foŶĐtioŶs. Elle seƌa aussi uŶ sLJŵďole foƌt de l’uŶiveƌsalitĠ de Ŷotƌe oƌgaŶisatioŶ et de l’oďligation de prendre en compte la diversité des besoins du football à travers la planète.  Au sein du Comité Exécutif, attribuer un siège supplémentaire aux cinq continents non- européens(voir annexe II).  Au Ŷiveau de l’adŵiŶistƌatioŶ de la FIFA, Ġlaƌgiƌ le ƌeĐƌuteŵeŶt à l’eŶseŵďle de la plaŶğte, Je suis par conviction opposé à un système de « quotas», foƌŵels ou ŶoŶ ĠĐƌits, tels Ƌu’il peut eŶ exister à la Commission européenne ou aux Nations Unies. Il me paraît néanmoins indispensable de disposer des expertises d’oƌigiŶesethniques, sociales et culturelles plus diverses au niveau des échelons supérieurs de la FIFA. Au niveau de la Coupe du Monde, lancer immédiatement une large réflexion sur la répartition des 32 places . Le dĠďat est toujouƌs le ŵġŵe Ƌu’eŶ ϭϵϲϲ et ŵalheuƌeuseŵeŶt, les aƌguŵeŶts pouƌ ƌefuseƌ de changer aussi :"le footďall de Đertains Đontinents n’aurait pas le niveau", "il devrait d’aďord prouver ses succès",etc. Or la dernière Coupe du Monde au Brésil a montré, une nouvelle fois, que le monde du football Ġvolue eŶ peƌŵaŶeŶĐe. L’Euƌope aveĐ l’AlleŵagŶe eŶ juillet deƌŶieƌ a ĠtĠ le pƌeŵieƌ ĐoŶtiŶeŶt à gagner trois titres mondiaux consécutivement, mais sept de ses treize équipes ont été éliminées dès la phase de poule. L’AŵĠƌiƋue du Sud a ŵoŶtƌĠ sa foƌĐe tƌaditioŶŶelle. L’AŵĠƌiƋue, toujouƌs,mais Đelle du CeŶtƌe, a ĐƌĠĠ la suƌpƌise de la Coupe du MoŶde aveĐ le Costa RiĐa. L’AfƌiƋue a, pouƌ la première fois, qualifié deux équipes en huitièmes de finale et aurait pu en avoir trois, sans compter Ƌue le GhaŶa et l’AlgĠƌie oŶt sĠƌieuseŵeŶtŵalŵeŶĠ le futuƌ vaiŶƋueuƌ… Je ne suis pas favorable à une formule à 40 équipes car la Coupe du Monde est déjà devenue très– trop ? - lourde à organiser avec 32 équipes. De plus, parmi les formules envisageables, celle avec 10 groupes de 4 équipes imposerait de qualifier des « meilleurs deuxièmes » avec des risques de comportement antisportif. Celle avec 8 groupes de 5 augmenterait de 50% le nombre total de matches. 2

1.3–RECONNAITRE LE ROLE DES CONFEDERATIONS Certes, les confédérations ne sont pas membres de la FIFA, mais comment ne pas reconnaître Ƌu’elles joueŶt uŶ gƌaŶd ƌôle daŶs le footďall? Il est donc indispensable de clarifier et de formaliser ces relations par des contratseŶ ligŶe aveĐ l’aƌtiĐle ϮϬ.ϰ des statuts de la FIFA. Ces contrats pourraient : Formaliser des délégations de compétencesexemple (par :l’oƌgaŶisatioŶ des phases qualificatives),  DĠfiŶiƌ des ĐoŶtƌats d’oďjeĐtifs pour les subventions financières que la FIFA accorde aux confédérations (par ex. subventions aux fédérations nationales pour les déplacements de leurs équipes nationales dans les compétitions continentales, cofinancement de projets de développement),  Formaliser la qualité automatique de vice-présidents de la FIFAtous les six présidents pour des confédérations,  Réserver aux confédérations une position dans chacune des commissions techniques de la FIFA. 1.4–ASSOCIER LES ACTEURS AU PROCESSUS DE DECISION Depuis uŶe viŶgtaiŶe d’aŶŶĠes, Ŷos Ġtats oŶt ƌeŶforcé la participation de ce qui est appelé la « société civile ». Dans le football, cette « société civile» s’est aussi oƌgaŶisĠe aveĐ la FIFPƌo, Ƌui ƌegƌoupe ϱϲ assoĐiatioŶs ou sLJŶdiĐats ŶatioŶaudž de joueuƌs pƌofessioŶŶels, aveĐ l’EPFL et ses Ϯϵ ligues européennes et avec les organisations de clubs européens (G-14 puis ECA), ces deux dernières Ŷ’ĠtaŶt pas eŶĐoƌemondialisées, ni totalement représentatives. De plus, la gouveƌŶaŶĐe du footďall soƌtiƌa ƌeŶfoƌĐĠe de l’iŶtĠgƌatioŶ de Đes aĐteuƌs de Ŷotƌe spoƌt dans le processus de décision, à la fois pour mieux préparer en amont les règlements et les décisions et mieux les appliquer en aval. Je pƌopose doŶĐ Ƌu’un siège au Comité Exécutif soit réservé(voir annexe II):  A la FIFProen la personned’uŶ ƌepƌĠseŶtaŶt Đhoisipar elle,  A une future FIF-Ligues, ŵoŶdialisĠe, pLJƌaŵidale et dĠŵoĐƌatiƋue, uŶe fois Ƌu’elle auƌa ĠtĠ créée,  A une future FIF-Clubs, mondialisée,pLJƌaŵidale et dĠŵoĐƌatiƋue, uŶe fois Ƌu’elle auƌa ĠtĠ créée. 1.5–FINALISER LA CARTE DES MEMBRES DE LA FIFA La FIFA Đoŵpte aujouƌd’hui ϮϬϵ,ŵais sa Đaƌte Ŷ’est passuffisamment complète pour que notre engagement pour un football mondial soit pleinement réalisé. Il faudƌa doŶĐ pƌĠpaƌeƌ l’iŶtĠgƌatioŶ de fĠdĠƌatioŶs:  De plusieuƌs Ġtats iŶdĠpeŶdaŶts de l’OĐĠaŶ PaĐifiƋue: Kiribati, îles Marshall, Micronésie, Nauƌu, Palau, eŶ dotaŶt leuƌs fĠdĠƌatioŶs d’uŶ statut peut-être particulier,  Du KosovodoŶt l’affiliation est actuellement bloquée pour des raisons extra-sportives, De quelques territoires non-indépendants;ĐiŶƋ dĠpaƌteŵeŶts fƌaŶçais d’outƌe-mer, un territoire administré par les Etats-Unis). Il faudra aussi soutenir etencouragerla réunification du football dans certains pays(par ex. Chypre, Somalie-Somaliland).

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2–POUR UN FOOTBALL REEQUILIBRE ET UNE GLOBALISATION MIEUX PARTAGEE La globalisation du football a été un succès pour notre sport. Les audiences de la dernière Coupe du MoŶde l’oŶt eŶĐoƌe laƌgeŵeŶt dĠŵoŶtƌĠ. Mais Đette gloďalisatioŶ s’est tƌaduite paƌ uŶe foƌte polarisation économique ayant elle-même entraîné des déséquilibres sportifs préoccupants et un dĠĐliŶ ŵaƌƋuĠ de l’iŶĐeƌtitude du résultat. Cette prévisibilité accrue des compétitionss’oďseƌveŶt avec des résultatsaujouƌd’hui de plus eŶ plus dĠteƌŵiŶĠs paƌ des dĠĐisioŶs pƌises eŶ dehoƌs du terrain. Cette polaƌisatioŶ ĠĐoŶoŵiƋue suƌ uŶe ŵiŶoƌitĠ de Đluďs et de ĐoŵpĠtitioŶs d’Euƌope oĐĐideŶtale s’est de suƌĐƌoit ƌeŶfoƌĐĠe paƌ les ĐoŶsĠƋueŶĐes de l’aƌƌġt BosŵaŶ ;appel d’aiƌ des joueuƌs veƌs l’Euƌope ŵais aussià l’iŶtĠƌieuƌ de l’Euƌope au dĠtƌiŵeŶt desligues non-européennes et de certaines ligues euƌopĠeŶŶesͿ. L’ĠĐaƌt eŶtƌe les ĐoŶtiŶeŶts s’est aĐĐƌu. Le footďall euƌopĠeŶ a peƌdu l’hoŵogĠŶĠitĠ Ƌui Ġtait la sieŶŶe, il LJ a viŶgt aŶs. Et tƌop de ĐhaŵpioŶŶats ŶatioŶaudž sont monopolisés par un voire deux clubs. A mon sens, ces déséquilibres constituent le défi central du football pour les dix-quinze prochaines années. 2.1–PLACER LA LUTTE CONTRE LES DESEQUILIBRES DU FOOTBALL AU CENTRE DE L’ACTION DE LA FIFA Dğs le ϯϬ ŵai ϮϬϭϱ, il faudƌa s’atteleƌ à Đette tâche complexe et difficile :  Mettre sur pied un « Haut Conseil mondial pour le développement du football »,composé de membres représentatifs de notre diversité de situations,  Etablir un calendrier de travail rapide,  Etudier sans tabou toutes les options possibles(contribution sur les droits TV perçus hors du territoire des compétitions, protection de la formation, des clubs et des pays formateurs, mesures pour renforcer le pourcentage de joueurs éligibles dans les équipes nationales, réforme des formats des compétitions, etc.). Ce Conseil aura pour tâche la définition des stratégies et des programmes de développement (avec pouvoir de décision et de contrôle) pour assurer la transparence et la traçabilité des fonds utilisés. Il faudra aussi rationaliser l’eŵpileŵeŶt aĐtuel des pƌogƌaŵŵes de dĠveloppeŵeŶt, ƌĠduiƌe les fƌais de gestioŶ et ŵieudž ĐoŶtƌôleƌ l’utilisatioŶ et l’effiĐaĐitĠ de Đes foŶds. Cette lutte ĐoŶtƌe les dĠsĠƋuiliďƌes doit s’aĐĐoŵpagŶeƌ d’effoƌts fiŶaŶĐieƌs. EŶ effet, il Ŷe paƌaît pas opportun de conserver un niveau de réserves de 1,5 milliard de dollars à la FIFA au moment où tant de fĠdĠƌatioŶs ŵeŵďƌes ƌeŶĐoŶtƌeŶt des diffiĐultĠs fiŶaŶĐiğƌes faĐe à l’augŵeŶtatioŶ du Ŷoŵďƌe de compétitions auxquelles elles doivent participer et à la diversification de leurs activités. La nécessité de s’auto-assurer et donc de garder des réservesŶe doit pas eŵpġĐheƌ l’affeĐtatioŶ d’uŶe paƌtie de ces réserves à un effort accru en matière de développement. 2.2–RENFORCER LE SOUTIEN FINANCIER AUX FEDERATIONS LES MOINS PRIVILEGIEES Tout en préservant des réserves suffisantes autour du milliard de dollars, il est possible de :  Douďleƌ le Pƌogƌaŵŵe d’AssistaŶĐe FiŶaŶĐiğƌe pouƌ les ϭϬϬ fĠdĠƌatioŶs doŶt les ďudgets sont les plus faibles,  Examiner la possibilité de le faire pour les 50 suivantesen fonction des résultats financiers de la FIFA,  Financer les nouveaux programmes suivants.

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2.3–AIDER LES FEDERATIONS NATIONALES A AIDER LEURS LIGUES ET LEURSCLUBS Beaucoup a été fait ces vingt dernières années par la FIFA et les confédérations pour le succès des compétitions mondiales et continentales,mais le football au niveau national a souffert. Le football national doit être la priorité de la FIFA pour les prochaines années. A mon sens, nous devrons :  Analyser en détail la situation des 3.000 clubs-environ-de première division dans le monde,  Recenser les besoins pays par pays de ces clubs (terrains de compétitions, terrains d’eŶtƌaînement, académie nationale de formation gérée par la fédération, etc.),  Définir les programmes spécifiquesà ŵettƌe eŶ œuvƌe. 2.4–CONSTRUIRE 400 TERRAINS DE JEU EN QUATRE ANS Deux actions sont envisageables : Construire ces 400 terrainsen fonction des besoins des fédérations, des ligues et des clubs, mentionnés ci-dessus, Lancer une étude de faisabilité sur la réduction du coût unitaire de ces pelouses avec plusieuƌs foƌŵules à Ġtudieƌ ;la FIFA s’iŵpliƋuaŶt eŶ diƌeĐt daŶs la faďƌiĐatioŶ des pelouses?, la FIFA s’assoĐiaŶt aveĐ uŶ iŶdustƌiel suƌ uŶ pƌogƌaŵŵe à ŵoLJeŶ-terme ?, la FIFA intervenant dans la chaîned’aĐhat afiŶ d’eŶ optiŵiseƌ les ĐoŶditioŶs fiŶaŶĐiğƌes ?Ϳ. 2.5–ETABLIR UN PROGRAMME SPECIFIQUE POUR LES FEDERATIONS ILIENNES D’OCEANIE ET DES CARAIBES Certains peuvent penser à tort que les besoins de ces « petites » fédérations sont moindres du fait de la taille de leuƌ populatioŶ et du footďall loĐal. Oƌ, Đ’est l’iŶveƌse Ƌue Ŷous oďseƌvoŶs. UŶe taille ƌĠduite sigŶifie ŵoiŶs de ŵoLJeŶs dispoŶiďles eŶ pƌoveŶaŶĐe d’autƌes souƌĐes ;gouveƌŶeŵeŶts, télévisions, secteur privé). Leur isolement, la dépendance au transport aérien coûteux pour les déplacements internes de leur championnat et externes pour leurs équipes nationales, leur structure en archipel, etc., requièrent des soutiens supplémentaires. Il faudra donc :  Etablir un programme spécifiquepouƌ les fĠdĠƌatioŶs d’OĐĠaŶie et des Caƌaïďes, tout eŶ l’ĠteŶdaŶt audž fĠdĠƌatioŶs desautres continents se trouvant dans des situations similaires (Cap Vert, Comores, Maldives, Seychelles),  Le doteƌ d’uŶ ďudget aŶŶueldans une première phase de 30 millions de dollars par an pour fiŶaŶĐeƌ les tƌaŶspoƌts iŶteƌŶes et edžteƌŶes aveĐ l’aide de l’adŵiŶistƌatioŶ de la FIFA ;voiƌ Đi- dessous). 2.6–METTRE EN PLACE DES TASK-FORCES POUR LES FEDERATIONS DES PAYS CONTINENTS Ce programme viseiŶitialeŵeŶt tƌois paLJs, la ChiŶe, l’IŶde et l’IŶdoŶĠsieensemble regroupent qui 40% de la population mondiale. RegƌoupaŶt sous l’autoƌitĠ de la FIFA des ƌepƌĠseŶtaŶts des fĠdĠƌatioŶs ĐoŶĐeƌŶĠes, de l’AFC et des acteurs locaux, y compris les joueurs,ces « task-forces » seraient ouvertes à tous ceux (fédérations et ligues de paLJs tieƌs, gouveƌŶeŵeŶtsͿ souhaitaŶt s’iŶvestiƌ pouƌ aideƌ les footďalls de Đes paLJs. Il s’agiƌait d’offƌiƌ uŶ «guichet » de service pour soutenir les fédérations de ces pays dans une approche multisectorielle (organisation de base, mais aussi marketing, télévision, professionnalisation du plus haut niveau, massification du football dans la population). Cela peƌŵettƌa aussi de faiƌe des ĠĐoŶoŵies suƌ les dĠpeŶses d’adŵiŶistƌatioŶ eŶregroupant les efforts et d’affeĐteƌ plus de foŶds suƌ le teƌƌaiŶ. 5

BieŶ ĠvideŵŵeŶt, d’autƌes «task-forces » pourraient être créées pouƌ d’autƌes fĠdĠƌatioŶs ŶatioŶales si Đette ŵĠthode s’avĠƌait effiĐaĐe ;paƌ edžeŵple pouƌ le Nigeƌiaet la RD Congo). 2.7–ETABLIR A LA FIFA UNE CENTRALE D’ACHATS AU SERVICE DU FOOTBALL Pouƌ ďeauĐoup de fĠdĠƌatioŶs ŶatioŶales, les Đoûts d’aĐhat des ĠƋuipeŵeŶts du footďall soŶt tƌop élevés du fait de leur situation économiqueet de leuƌ faiďle poteŶtiel d’aĐhat ;aďseŶĐe demasse critique). Je propose donc :  D’Ġtudieƌ la ŵise eŶ plaĐe au seiŶ de la FIFA, d’uŶe «ĐeŶtƌale d’aĐhats»,  De lui ĐoŶfieƌ la ƌeĐheƌĐhe des sLJŶeƌgies et des ĠĐoŶoŵies d’ĠĐhelleeŶ ŵatiğƌe d’aĐhats de pelouses synthétiques, de ballons, de chaussures, de maillots, etc.,  De faire de même pour le transport aérienen négociant avec les grandes alliances mondiales de compagnies aériennes,  D’ouvƌiƌ Đe «service » aux fédérations nationales,aussi aux clubs pour regrouper les mais achats de matériels.

e 3–SIECLEPOUR UNE GOUVERNANCE ADAPTEE AU XXI Face au scepticisme ambiant, justifié ou non, vis-à-vis des institutions de tout ordre (gouvernements, entreprises privées, organisations internationales), la FIFA doit répondre à des demandes nouvelles. Ce qui Ġtait lĠgal ou seuleŵeŶt aĐĐeptaďle ou tolĠƌĠ il LJ a viŶgt aŶs, Ŷe l’est plusaujouƌd’hui. Nos opiŶioŶs puďliƋues et Ŷos ĐoŶĐitoLJeŶs deŵaŶdeŶt plus de tƌaŶspaƌeŶĐe, d’ĠthiƋue, d’effiĐaĐitĠ et de pƌodžiŵitĠ. CeĐi Ŷ’est uŶ jugeŵeŶt ĐoŶtƌe peƌsoŶŶe,mais un constat de fait. 3.1–GOUVERNER PAR L’EXEMPLE Là eŶĐoƌe, il s’agit de ĐoŶtƌiďueƌ à la ƌeĐoŶstƌuĐtioŶ de l’iŵage de la FIFA Ƌui, et je l’ai dit souveŶt, est injustement accusée de tous les maux survenant dans la pyramide mondiale du football. Je propose donc les mesures suivantes :  Pour lePƌĠsideŶt, je ŵ’eŶgage àrendre public mon salaireà informer la et CoŵŵissioŶ d’EthiƋue et la CoŵŵissioŶ d’Audit de l’Ġtat de ŵoŶ patƌiŵoiŶe personnel au début du mandat afin de pouvoir le contrôler à la fin de celui-ci.  ReŶfoƌĐeƌ le Đode d’EthiƋueet son application,  Faire gérer tous les contrats commerciaux de la FIFAmarketing, etc.) (TV, par un organe autonome du Comité Exécutifles bases des meilleurs pratiques en sur ŵatiğƌe d’appels d’offƌes, et Đe afiŶde protéger les fonctions gouvernementales de la FIFA,par le Président et le Comité Exécutif, de tout soupçon en la exercées matière. 3.2–LANCER UN PROGRAMME DE REDUCTION DES COUTS HORS DEPENSES DE DEVELOPPEMENT Sur la période 2015-2018 (source Rapport Financier 2013),FIFA dépensera plus en coûts de la foŶĐtioŶŶeŵeŶt ;ϵϵϬ ŵillioŶs de dollaƌsͿ Ƌu’eŶ pƌojets de dĠveloppeŵeŶt ;ϵϬϬ ŵillioŶsͿ.

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Cet effort doit aussi porter sur toutes les autres dépenses de la FIFA (par exemple plus de 2,5 milliards de dollars pour toutes les compétitions) qui,hors développement,atteignent 4 milliards sur la même période 2015-2018. Un objectif de 5% de réduction des coûts est un objectif réaliste ne remettant pas en cause les missions de la FIFA. Il représenterait un total potentiel de 200 millions de dollars et je vous propose que nous prenions la dĠĐisioŶ d’affeĐteƌautomatiquement toute économie aux projets de développement. 3.3–RENFORCER L’ADMINISTRATION DE LA FIFA AfiŶ de s’adapteƌ eŶ peƌŵaŶeŶce aux défis de la gouvernance du football mondial, les mesures suivantes vous sont proposées :  Créer une « Division des Fédérations nationales »,uniquementdédiée au suivi quotidien des besoins de vos fédérations en une sorte de guichet de service et renforcer une approche « sur mesure» des pƌoďlğŵes de ĐhaĐuŶe d’eŶtƌe elles,  Etablir une « Division du Football professionnel »en charge de toutes les questions touchant le football professionnel et dont les postes seront confiés à des spécialistes du secteur : (1) - élaboration et application des règlements en coopération avec les joueurs, clubs, ligues et fédérations, (2)–ƌeŶfoƌĐeŵeŶt et aĐĐĠlĠƌatioŶ des pƌoĐĠduƌes juƌidiĐtioŶŶelles aujouƌd’hui trop lentes et trop coûteuses, et (3)–mise en place des programmes de soutien au football national avec la Division du Développement.  Créer un «ĐeŶtƌe d’aŶalLJse et de pƌĠvisioŶ»,» regroupant dessorte de « think tank  une spĠĐialistes de tous les seĐteuƌs afiŶ d’aŶtiĐipeƌ les ĠvolutioŶs et defournir des pistes pour les mesures à prendre pour le bien du football,  Mettƌe suƌ pied uŶe stƌuĐtuƌe eŶ Đhaƌge de gĠƌeƌ les appels d’offƌes de la FIFApoint (voir 3.1),  Mettƌe suƌ pied uŶe ĐeŶtƌale d’aĐhatau sein de la « Division du Développement » (voir point 2.6),  Elaƌgiƌ au ŵoŶde eŶtieƌ l’appel audž ƌessourceshumaines pour bénéficier de la diversité de notre football (voir point 1.2). Il faudra enfinclarifier la définition du poste de secrétaire général: e  Le système actuel est hérité de la conception britannique des clubs sportifs au XIX siècle aveĐ uŶe pƌĠsideŶĐe hoŶoƌifiƋue et uŶ seĐƌĠtaƌiat gĠŶĠƌal edžĠĐutif. Paƌ edžeŵple, jusƋu’eŶ 2003, les compétences attribuées au Président de la FIFA dans les Statuts de la FIFA étaient minimales.  Cette formule ne correspond plus à un système où la seule légitimité politique réside dans l’ĠleĐtioŶ du PƌĠsideŶt de la FIFA au suffƌage uŶiveƌsel des ϮϬϵ fĠdĠƌatioŶs.  De plus, la « présidentialisation » des Statuts de la FIFA accomplie en 2003 a été incomplète avec les articles sur les compétences respectives du Président (art. 32) et du Secrétaire Général (art. 72) créant une dichotomie et des doublons à la tête de la FIFA. EŶfiŶ, l’aƌtiĐle ϯϭ.ϴ doŶŶaŶt au CoŵitĠ EdžĠĐutif le pouvoiƌ de ƌefuseƌ au PƌĠsideŶt de la FIFA le remplacement du Secrétaire Général donne à ce dernier les moyens de « jouer » entre les institutions pour se protéger et pour finalement obtenir une légitimité « politique» Ƌu’uŶ organe administratif non élu ne devrait pas avoir. Dans ce cadre et comme dans tout système démocratique, le Président de la FIFA doit pouvoir compter sur un « chef de cabinet» Ƌui, Ƌuel Ƌue soit soŶ titƌe, seƌt d’iŶteƌfaĐe et gaƌaŶtit la ĐohĠsioŶ eŶtƌe l’aĐtioŶ adŵiŶistƌative et les dĠĐisioŶs politiƋues. 7

3.4–NEGOCIER UNE CONVENTION COLLECTIVE MONDIALE JOUEURS-CLUBS Le football mondial a été « révolutionné » parl’aƌƌġt BosŵaŶnon seulement sur le fond des choses ŵais suƌ les ŵĠthodes Đaƌ Đet aƌƌġt est le ƌĠsultat de l’iŶĐapaĐitĠ des iŶstitutioŶs du footďall de l’ĠpoƋue d’écouter la base, de comprendre les nouvelles tendances et de dialoguer avec les acteurs du sport. Beaucoup a été accompli en la matière,et je suis fieƌ du ƌôle Ƌue j’LJ ai jouĠ ;aĐĐoƌd de ϮϬϬϭ aveĐ la Commission européenne sur les transferts, mise en place de la Chambre de Résolution des Litiges paritaire, accord FIFA-FIFPRO en 2006, etc.). Mais il faut aller plus loin et je propose donc de:  Lancer une « task-force »regroupant les acteurs du football professionnel, Négocier une « convention collective mondiale »clubs/ligues-joueurs, employeurs-employés,  Inclure tous les élémentsaujouƌd’hui ŶĠĐessaiƌes: (1)–» sur lesde mesures  « paquet transferts, la formation, etc., (2)–spécificité » du football et (3)de la «  définition – modernisation et actualisation des règlements mondiaux du football professionnel. 3.5–REDYNAMISER LA PARTICIPATION ET LES DEBATS AU SEIN DE LA FIFA Cette ƌedLJŶaŵisatioŶ est aujouƌd’hui iŶdispeŶsaďle et plusieuƌs ŵesuƌes soŶt eŶvisageaďles: Organiser le Congrès de la FIFA sur trois jours avec une journée consacrée à des thèmes proposés par les fédérations nationales et à des tables rondes et des forums dont les conclusions seraient débattues et éventuellement approuvées le dernier jour. Ceci peut être mis en place sans coût supplémentaire puisque les délégations sont présentes sur place pour cette durée.  Consulter les fédérations nationales sur la préparation des ordres du jour de toutes les réunions de la FIFA,  Equiper toutes les fédérations nationales de capacité de vidéoconférencepour accroître les processus de consultation, mais aussi pour réduire les coûts, certains délégués pouvant parfois traverser le monde pour deux heures de réunion,  Mettre sur pied des mécanismes de consultation systématique des fédérations(sondages sur toute question à débattre, etc.). 3.6–RENFORCER LA DIMENSION MONDIALE DE LA FIFA La FIFA est une organisation mondiale, mais le football ne peut être envisagé uniquement sous l’aŶgle d’uŶe appƌoĐhe ĐoŶtinent par continent. Nos six continents présentent individuellement des situations très contrastées. Les fédérations les plus privilégiées de chaque continent ont plus de poiŶts ĐoŵŵuŶs eŶtƌe elles Ƌu’elles Ŷ’eŶ oŶt aveĐ les fĠdĠƌatioŶs les ŵoiŶs pƌivilĠgiĠes de leuƌ propre continent. En plus de penser le football par continent, ne serait-il pas aussi utile de réfléchir aux problèmes du football, par exemple par groupe de 50 fédérations du classement FIFA ? La problématique des fédérations dont les équipes nationales sont classées entre les positions 150 et 209 dudit classement, est globalement identique, quel que soit leur continent ! De la même manière, la dimension mondiale de la FIFA doit nous amener à recréer les conditions de la relation avec le peuple du football et notamment avec les joueurs licenciés à travers le monde. Plusieurs pistes devront être étudiées : Offrir plus de contacts aux fédérations nationales en dehors de leur continent(par ex. logement dans les Congrès de la FIFA par ordre alphabétique plutôt que par continent), pour multiplier les contacts intercontinentaux,

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