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PORTRAIT Foot Indoor:un tournoi qui dépasse largement le cadre sportif. PORTRAIT ITEP BOURNEVILLE CALVIN & RYAN | FOOT INDOOR : UN TOURNOI QUI DEPASSE LARGEMENT LE CADRE SPORTIF PAGE 4 - 5 DOSSIER ADAGES CRÉATION D’UNE SCIC, UN PROJET AU SERVICE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION DOSSIER CANCER ET DEFICIENCE INTELLECTUELLE PAGE 8 - 9 IL FAUTLE SAVOIR LES LAURÉATS DES TROPHÉES OETH 2016 1 PAGE 8 PAGE 6 - 7 IL FAUTLE SAVOIR LES ENFANTS PARLENT EN CORPS AU CMPP : UNE 1ERE EDITION ET UN TRES GRAND SUCCES PAGE 10 IL FAUTLE SAVOIR FAM ARCHIPEL DE MASSANE AFRICATALA PAGE 5 MAISON DU LOGEMENT PLATEFORME ADLH, ACCOMPAGNEMENT AUX DROITS LIÉS À L’HABITAT PAGE 7 PORTRAIT EEAP COSTE ROUSSE M.GIBERT | PORTRAIT D’UN HOMME ENGAGÉ PAGE 11 2 editoRIAL Vous souhaitez réagir ? MagAdages fera suivre... magadages@adages.net UN ESPRIT D’ÉMOTION, D’HUMANITÉ, DE PARTAGE, DE JOIE,DE DIVERSITÉ A SOUFFLÉ SUR LES TRENTE ANS DE L’ADAGES… ’Adages a fêté en 2016, à travers quatre belles manifestations,tâche ô combien dificile, Jean-Jacques Delarbre, président, et L ses trente ans d’existence au service des enfants, des adoles-Jean-Marie Miramon, directeur général, et bien d’autres, notamment cents et des adultes fragilisés par un handicap mental ou psy-les directeurs des établissements, qui ont porté ensemble cette chique, desdificultés sociales ou un contexte familial, un âgenaissance. avancé...

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Publié le 07 mars 2017
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Langue Français
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PORTRAIT Foot Indoor:un tournoi qui dépasse largement le cadre sporti.
PORTRAIT ITEP BOURNEVILLE CALVIN & RYAN |FOOT INDOOR :UN TOURNOI QUIDEPASSELARGEMENT LE CADRE SPORTIF PAGE 4 - 5
DOSSIER ADAGES CRÉATION D’UNE SCIC, UN PROJET AU SERVICE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION
DOSSIER CANCER ET DEFICIENCEINTELLECTUELLE PAGE 8 - 9
IL FAUTLE SAVOIR LES LAURÉATS DES TROPHÉESOETH 2016
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PAGE 8
PAGE 6 - 7
IL FAUTLE SAVOIR LES ENFANTS PARLENT EN CORPS AU CMPP :UNE 1ERE EDITIONET UN TRES GRAND SUCCES PAGE 10
IL FAUTLE SAVOIR FAM ARCHIPEL DE MASSANE AFRICATALA PAGE 5
MAISON DU LOGEMENT PLATEFORME ADLH, ACCOMPAGNEMENT AUX DROITS LIÉS À L’HABITAT PAGE 7
PORTRAIT EEAP COSTE ROUSSE M.GIBERT | PORTRAITD’UN HOMMEENGAGÉ PAGE 11
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editoRIAL Vous souhaitez réagir ?MagAdages era suivre... magadages@adages.net UN ESPRIT D’ÉMOTION, D’HUMANITÉ, DE PARTAGE, DE JOIE, DE DIVERSITÉ A SOUFFLÉ SUR LES TRENTE ANS DE L’ADAGES…
’Adages a êté en 2016, à travers quatre belles maniestations,tâche ô combien dificile, Jean-Jacques Delarbre, président, et L ses trente ans d’existence au service des enants, des adoles-Jean-Marie Miramon, directeur général, et bien d’autres, notammentcents et des adultes ragilisés par un handicap mental ou psy-les directeurs des établissements, qui ont porté ensemble cettechique, des dificultés sociales ou un contexte amilial, un âgenaissance. avancé... La mission centrale de l’ADAGES c’est d’accueillir ces per-sonnes, de les protéger, de les soigner, de les accompagner vers leCes pères ondateurs de l’Adages nous ont légué leurs valeursmaximum de vie comme tout le monde.humanistes, leur vision d’une association qui sait allier la culture du lien et de l’accompagnement personnalisé avec celle de la gestionCet anniversaire a permis à la ois de revenir sur l’histoire de notre as- et du management comme outils de l’eficacité de l’action déployée sociation, de rappeler son état de développement actuel et de tracer au service des personnes accueillies. les perspectives pour les années qui viennent. Notre association aujourd’hui Que aut-il retenir de notre histoire ?L’Adages, c’est quatre champs Il y a eu d’abord l’héritage du CREAI, celui que nous d’intervention sociale et mé-ont légué les pédopsychiatres, les psychiatres, dico-sociale, plus de 35 dispo-les pédagogues, et tous les ondateurs du CREAI sitis, près de 6000 personnes et des premiers établissements du MAS Prunetaccueillies, près de 1400 sala-et s’il ne allait citer qu’un nom, ce serait celui du riés et 80 millions d’euros de proesseur LAFFONT. budget de onctionnement. Une intervention territoriale Ces ondateurs nous ont d’abord laissé leur vo- centrée sur la métropole de lonté de créer des structures spéciiques et pro- Montpellier et aussi sur difé-essionnalisées pour les enants, les adolescents rentes communes du dépar-et les adultes en situation de handicap mental ou tement de l’Hérault, Béziers, de troubles psychiques sévères et constants et Lunel, Lodève pour les années pour lesquels l’hôpital psychiatrique ne pouvait qui viennent… être un lieu de vie. Ces pionniers ont donc participé à la création duQuelles orientations secteur médico-social sur Montpellier.pour l’ADAGES pour les années à venir ? Ils ont laissé des valeurs et des principes impor- Nos instances associatives ont tants : celui de la proessionnalisation de la prise clairement posé les orienta-en charge des personnes handicapées mentales, tions à poursuivre pour les an-celui de la laïcité, de l’apolitisme, d’une gouver- nées qui viennent… nance collégiale, toujours très présents dansdéinir et délimi-1. Bien l’ADAGES aujourd’hui.ter les missions, les publics Frédéric Hoibian, directeur généralet les orientations en termes A partir de 1986, l’héritage, c’est l’esprit d’initiative et d’entreprise,de développement de l’association : c’est la volonté de construire une association loi 1901 en capacité • Le métier de l’Adages, c’est aujourd’hui : l’accueil, l’accompa-d’assurer l’animation, la gestion et le développement des établisse- gnement et la protection des personnes ragilisées par une ments existants dans le champ de notre association. C’est la volonté situation de handicap mental ou psychique, de dificultés so-de développer les établissements, de s’inscrire dans la réactivité sur ciales ou amiliales, d’exil ou de rejet lié à sa communauté ou tous les projets et c’est la dimension gestion qui devient incontour- par des acteurs d’âge (du petit au grand âge), etc. Autrement nable, avec d’abord la nécessité de remettre les établissements en dit, protéger les plus ragiles et leur permettre de recouvrer le situation d’équilibre inancier, seul moyen de garantir la pérennité du plus d’autonomie possible pour vivre comme tout le monde. projet associati et la continuité de la prise en charge des personnes • Nous devons afirmer notre expertise dans ces domaines et ne accompagnées. pas répondre à des sollicitations qui s’en éloigneraient. 2. Déinir le positionnement des établissements parIl aut rendre hommage à ces pionniers car la partie était loin d’êtrerapport à l’accueil des « situations critiques » : jouée et présentait des risques non négligeables du ait d’une santé • En efet même si nous avons vocation à accueillir de plus inancière très ragilisée au départ. Il allait que ces hommes et ces en plus de personnes en situations critiques, le modèle deemmes relèvent le challenge et en assument la prise de risque ; réérence des établissements doit rester celui de la plateorme qu’il me soit permis de citer parmi ces pionniers : Yves-Joseph Carle,diversiiée ofrant des accompagnements modulés pour agir secrétaire général perpétuel qui a été le rédacteur des statuts, aux diférents bouts de la chaine.
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Développer les synergies et les mutualisations entre les services et établissements de l’Adages : Pour que la diversité de notre association ait du sens et enri-chisse mutuellement les accompagnements. • Pour optimiser l’utilisation des moyens devenus rares. Développer de nouvelles réponsespermettent de pro- qui poser au plus grand nombre de personnes des solutions d’ac-compagnement en modulant les accueils et les prises en charge tout en garantissant la qualité et le sens de l’accompagnement. Conorter notre modèle de gouvernance et de dirigeance basé sur la séparation des rôles, des pouvoirs et des responsa-bilités, dans le respect des missions de chacun : • L’association déinit les grandes orientations et arrête les choix L’équipe des directeurs d’établissements et services, sous l’im-pulsion de la direction générale, est en charge de mettre en œuvre et de décliner ces orientations au sein des établisse-ments, services, et unités de vie Le siège social apporte aux directions d’établissements les ou-tils nécessaires pour aire ace à la complexité de leurs missions et assure la cohérence de l’ensemble ; cette mission est d’autant plus nécessaire aujourd’hui que le contexte est celui de la com-plexiication de l’action sociale et médico-sociale ainsi que du resserrement des inancements. S’appuyer sur la démarche évaluation et la démarche qualitépour en aire non seulement un élément de conormité mais aussi et surtout un des leviers de la qualité de l’accompa-gnement des personnes accueillies Conorter le management pour aire ace à l’importance de l’organisation et en l’inscrivant dans une démarche de concer-tation, de dialogue social renouvelé, d’anticipation et d’accom-pagnement des changements à l’œuvre. Poursuivre les modalités d’un dialogue sincère, respec-tueux et ructueux avec les autorités de contrôle et de ta-riication; ce qui s’appuie ici aussi sur le respect des rôles et des places de chacun, la transparence des décisions, une ges-tion rigoureuse des moyens qui nous sont alloués, un esprit de collaboration et de contribution aux politiques publiques ; tout en sachant ne pas répondre avorablement à tous les projets. Renorcer le travail de l’association en partenariatavec les autres acteurs de la prise en charge sanitaire, sociale et médi-co-sociale. Notamment avec le CHU de Montpellier, partenaire privilégié dans une logique de parcours d’accès aux soins acilités pour les personnes handicapées, entre sanitaire et médico-social. Ainsi qu’avec les autres associations du secteur comme celles avec lesquelles nous participons à des groupements decoopération (la MDA34, Handéo34 et ISI) : les APEI, l’APF,le CESDA, l’ARIEDA, le CHU de Montpellier, le CH de Béziers, Montpellier Ados, Episode, avec les associations qui nous ressemblent comme celles issues des CREAI dans le cadre de l’Union des Associations d’Action Sociale dont l’ARSEAA dans notre région Occitanie. 10. Se projeter dans l’avenir en préparant des partenariats avec d’autres acteurs de « la grande région » Occitanieain de proposer des réponses qui maillent tout le territoire régional 11. Consolider la digitalisation de l’associationou comment ne pas prendre de retard dans l’évolution numérique et en aire un moyen d’accompagnement et de suivi des personnes accueil-lies.
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Les trente ans, et après ? Notre présidente a pu exprimer, lors de la dernière rencontre du Comité d’Organisation, qu’à chacune des maniestations de cette annéel’esprit de l’ADAGES avait été vraiment perceptible, et qu’émotion, partage, humanité, joie et diversité étaient au rendez-vous …
Elle a salué la persévérance des membres du Comité et l’implication de tous ceux qui ont ait les ponts nécessaires entre établissements pour rendre possibles ces événements.
Nous avons convenu de prolonger cet état d’esprit en créant de nou-velles occasions de rencontres : un rendez-vous associati annuel ou biannuel, par exemple, réunissant les usagers, les salariés, lesamilles et les amis de l’Adages.
Soutenir les nombreuses initiatives qui existent déjà dans tous les établissements de l’Adages, échanger sur nos projets parce que cela révèle nos talents et valorise nos dynamiques, voilà ce que les VIIèmes Rencontres de l’Evaluation et la ormule barcamp ont particulière-ment bien illustré. Leur réussite est un encouragement. Les modes de travail collaboratis sont une ormidable occasion de développer le travail entre les établissements et services de l’Adages unis dans une volonté de proposer des démarches innovantes et transversales.
Trente ans de chemin qui nous ont permis de reconnaître et dedévelopper des compétences et des expertises nombreuses, de déve-lopper de nouvelles açons de voir grâce à nos remises en question, toujours au service de cette solidarité.
Que les années qui viennent nous permettent de poursuivre notre route dans le sens de l’adaptation, de la diversiication et de l’inno-vation au service des personnes que nous accompagnons.
Frédéric Hoibian, directeur général
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Foot Indoor :un tournoi qui dépasse largement le cadre sporti.
Calvin et Ryan
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La 4ème édition du tournoi de foot Indoor organisée par l’Itep Bourneville s’est déroulée le 19 avril 2016. Ce rendez-vous incontournable pour les jeunes s’inscrit dans une démarche éducative et pédagogique. Partage, esprit de rencontre et respect de chacun animent proondement les jeunes tout au long de cet évènement annuel. Les notions d’efort et de vivre ensemble sont des axes éducatis très importants. Le partenariat avec le Temple du Foot démontre paraitement le travail de co-construction du projet.
En échange de la mise à disposition gratuite des terrains de jeu, les jeunes s’engagent dans des chantiers citoyens. Nettoyage des parkings, rénovation des installations, arbitrage lors des tournois d’entrepriseillustrent cet échange de bons procédés.Interview de Calvin et Ryan
Combien de fois par semaine vous entrainezvous pour les tournois ? Ryan: On s’entraine les mercredis matin et les jeudis aprés-midi depuis le début de l’année. Ce projet oot, on le prépare depuis 4 ans et demi. Chaque année, on doit se qualiier pour le championnat de France. On va donc à Mèze pour le championnat régional. Nous sommes champions régionaux depuis 4 ans ! Lorsque l’on est champion région-al, on participe au championnat de France.
L’année dernière, c’était à Lille. Cette année c’est à Paris ! On veut gagner mais surtout prendre duplaisir.
Comment se déroule le champi onnat de France ? Calvin: Le tournoi se déroule sur deux jours. Tous les championsrégionaux sont là. C’est un tournoi classique. Un vrai tournoi de oot ! Il y a des arbitres oficiels. Le niveau est élevé ! Il y a des sélectionneurs régionaux. L’Itep Bourneville a été vice-champion de France l’année dernière !
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Ryan: Calvin a été sélectionné pour l’équipe régionale cette année !
Comment vous entendezvous dans l’équipe ? Il y a des liens d’amitiés entre vous ? Ryan: On est une équipe et aussi une amille. On va vivre cinq jours ensemble. On est là pour gagner, s’amuser et prendre du bon temps mais on se dit qu’on est là pour manger ensemble, dormir ensemble comme une amille. On ne pense pas qu’au oot. On travaille ensem-ble pour aire des eforts.
Estce que vous prenez autant de plai sir sur le terrain qu’en dehors ? Ryan: C’est ki-ki Calvin : On aime aire plein de choses ensemble. Pas seulement jouer au oot. RyanAprés chaque tournoi, on : participe tous à un gala où unbattle est organisé. On danse tous en-semble, c’est génial !
Vos plus beaux souvenirs ? Calvin : Moi, c’était à Gravelines pour le championnat de France . On a pris beaucoup de plaisir et on a ini deuxième. Pourtant, on avait pas orcément la meilleure équipe mais l’entente entre nous a compensé ça. On a pourtant gagné nos matchs les uns après les autres. On s’engueulait jamais. RyanJe me souviens de l’accueil à Bourneville ! Il y avait des : banderolles ! Tous les jeunes étaient là pour nous aire une haie d’honneur ! C’était super ! Un très beau moment.
Que vous apporte cette aventure audelà du simple fait de perdre ou de gagner ? Ryan: Ca nous apprend vraiment à vivre ensemble. Et également à s’entrainer, à aire des eforts pour réussir. Au Temple du Foot, on nettoie les parkings, on travaille, en échange de quoi, on peut jouer gratuitement. Calvin: On ait des chantiers. On a même ait le barbecue. On sait que c’est important de aire tout ça si on veut continuer notre aven-ture chaque année.
Vous organisez également un tournoi au Temple du foot ? Ryan: Chaque année, on organise un tournoi ici avec six ou sept équipes extérieures (milieu ordinaire et milieu social et médicoso-cial pour avoriser la mixité). On s’occupe de tout ! On ait les invita-tions, les rotations des équipes, etc... On est organisateur ! Ce tournoi existe depuis six ans. Cette année, puisqu’il y a l’Euro 2016, on a travaillé sur les coutumes, les tradi-tions et la culture de chaque pays européen. Je veux dire que ce tournoi c’est le notre, alors on s’occupe de tout. On se ait plaisir et on ait plaisir aux autres.
Vous êtes fiers de vous ? Partagezvous cette ex périence avec vos amis et vos familles ? Calvin: Oui, on raconte tout ça. Ils nous élicitent. RyanIls sont iers de : nous. Cette aventure est une récompense. Pour y participer, il aut que l’on soit assidu à nos stages en entreprise et que nos comportements soient irréprochables. J’ai ait pas mal de bêtises. J’ai donc été exclu pendant trois mois. Ca m’a ait réléchir. L’Itep me manquait.
Estce que vous pensiez être en mesure d’accomplir tout ce chemin ? Ryan: Franchement, non. Mais je savais qu’on avait les capacités pour se qualiier. En plus, grâce au onds de dotation du MHSC qui nous a ait un don, on peut partir à Paris pour le tournoi. Je suis super content pour l’équipe.
Christophe Llorca, chargé de communication
Merci àSimon Delmas,Nicolas Andrieux, Michel & Hamid Merci auTemple du Foot, 119 Rue de la Rauzé Basse, 34070 Montpellier
IL FAUT LE SAVOIR... AFRICATALA ET L’ARCHIPEL DE MASSANE
« Le samedi 11 juin 2016, Place de la Comédie à Montpel-lier, un groupe de résidants du Foyer Occupationnel de l’Archipel de Massane, en partenariat avec l’AssociationAFRICATALA, a donné une représentation de danse et percussions aricaines. Les participants, ainsi que les animateurs, remercient l’Association AFRICATALA et souhaitent reconduire ce projet l’année prochaine au regard de son vi succès. Nous souhaitons également remercier les amilles des résidants pour leur engagement et leur participation ». me M DESPREZ.A
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Création d’une SCIC| Société Coopérative d’Intérêt Collectif à gestion désintéressée Un projet au service de l’emploi et de la ormation. Signature de la convention d’engagement des associations en présence de Monsieur Christian Poujet, sous-Préet de Béziers, Monsieur Louis Boyer(Apeai Ouest Hérault), Madame Mélanie Thierry (Porteur de projet), Monsieur Frédéric Hoibian (Adages) et Monsieur Alain Combes (Apei Gd Montpellier).
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Dans le cadre de sa rélexion autour de la gestion des absences de salariés et du maintien de la continuité de onctionnement de ses établissements, l’Adages s’associe à la création d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt collecti à gestion désintéressée) qui vise à répondre aux besoins # ponctuels de postes au sein de ses établissements et services. Ce projet est porté conjointement avec l’équipe porteuse du projetCe projet présente plusieurs intérêts pour les salariés quiSCIC, l’Apei du Grand Montpellier et l’Apei Ouest Hérault. Il s‘agitseront embauchés par la SCIC et mis à disposition de l’Adages. d’un partenariat ort conduit par des associations actrices majeures de terrain du secteur social et médico-social héraultais. Elles ont1. Pour les salariés : démontré leur capacité à conduire des collaborations réussies. Cette La SCIC permet de développer son employabilité en intervenant démarche a ortement été soutenue et encouragée par la Sous- dans diférents types d’établissements. Préecture de Béziers. L’accès aux opportunités d’emploi au sein des diférents établisse-Lorsque le projet La SCIC présente l’avantage ments des associations membres sera sufisamment d’être une structureportant lesdoit s’en trouver nettement élargi. stabilisé, les salariés pourront valeurs du non lucrati, rel-obtenir des durées et des volumes evant de l’économie solidaire Les salaries de la SCIC bénéicieront de travail plus continus. qui prévoit une place aux sala- de plans de ormation élaborés en riés de la SCIC dans ses collègeslien avec les besoins en compé-délibératis. tences identiiés par les associations membres de la SCIC. Lorsque le pro-L’embauche de personnel au sein de la SCIC serajet sera sufisamment stabilisé, les salariés pourront obtenir des du-prioritairement proposée à des personnes ayantrées et des volumes de travail plus continus. efectué des CDD au sein des établissements et services des asso-ciations membres car elles en connaissent le onctionnement, lesElle vise, en outre, à sécuriser les parcours proessionnels et à réduire usagers accueillis et les proessionnels. les inconvénients du recours à des ormes de travail précaires (CDD). Les niveaux de rémunération seront similaires à ceux appliqués dans les associations partenaires.
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2. Pour l’Adages La SCIC est un vivier potentiel de candidatures pour des recrute-ments de long terme.
L’équipe de la SCIC travaille en étroite collaboration avec lesassociations membres avec qui nous partageons une démarche et des valeurs ortes.
La montée en charge de la SCIC sera progressive pour l’Adages ere sur la 1 année de démarrage. Elle n’a pas pour objet de répon-dre à tous les besoins ponctuels d’emploi rencontrés au sein de l’Adages. Elle apporte une solution supplémentaire aux établisse-ments et services pour garantir la continuité et la qualité de l’accompagnement dues aux usagers de l’association.
La signature de la convention d’engagement a eu lieu le 29 avril 2016. La SCIC est opérationnelle depuis mi-mai 2016.
Stéphanie Duvert, Responsable Pôle RH
IL FAUT LE SAVOIR...
UNE SOCIÉTÉ • Société de personnes qui prend la orme commerciale : société anonyme (SA), société par actions simpliiées (SAS) ou société à responsabilité limitée (SARL). • Inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés et sou-mise aux impôts commerciaux. • Fonctionne comme toute société soumise aux impératis de bonne gestion et d’innovation. • La décision de toute société ou association déclarée de modiier ses statuts pour se transormer en Scic n’entraîne pas la création d’une personne morale nouvelle.
COOPÉRATIVE 1 personne = 1 voix en assemblée générale • La valeur nominale de la part sociale est ixée par lesstatuts. Le capital constitué par le total de ces parts estvariable, ce qui permet la libre entrée et sortie de socié-taires. • Mise en réserve d’une part ou de l’intégralité des excédents à chaque clôture des comptes : au moins 57,5 % du résul-tat afecté aux réserves impartageables, ce taux pouvant être porté par chaque AG ou par les statuts à 100 %. • La part du résultat ainsi afectée aux réserves n’est pas sou-mise à l’Impôt sur les Sociétés (IS). • Soumise à une procédure de révision quinquennale pour analyser l’évolution du projet coopérati sur la base, entre autres, des rapports annuels de gestion.
D’INTÉRÊT COLLECTIF • Tournée vers son territoire, son activité n’est pas réservée à ses seuls membres. • Permet d’associer toute personne physique ou morale de droit privé ou de droit public autour du projet commun.
PLATEFORME ADLH accompagnement aux droits liés à l’habitat en partenariat avec la Fondation Abbé Pierre
Les obstacles rencontrés par les ménages mallogés montrent qu’il ne sufit pas d’ouvrir un droit pour qu’il devienne efecti. Il est bien souvent dificile de se saisir des dispositis, de mobiliser les acteurs compétents, de bénéicier des aides existantes et parois même d’en avoir seulement connaissance.
C’est pourquoi la Fondation Abbé Pierre, en parte-nariat avec l’Association Trait d’Union, l’AdagesMaison du Logement et la CLCV, met en place à Mont-pellier une Plateorme d’Accompagnement aux Droits Liés à l’Habitat (ADLH), chargée de vous accueillir, de
vous conseiller et de vous accompagner dans vosdémarches pour aire valoir vos droits, à l’amiable ouen justice. Si vous n’avez pas de réérent social, cespermanences vous orienteront prioritairement versles dispositis de droit commun existants sur votresecteur. À déaut, l’équipe vous accompagnera dans vos démarches.
Si vous bénéiciez d’un suivi social, l’équipe de la permanence travaillera en étroite collaboration avecvotre réérent.
Christophe Llorca, Chargé de communication Adages
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r D Daniel SATGÉ,médecin anatomopathologiste (diagnostic des cancers au microscope) et docteur es sciences. Cancer et déficience intellectuelle
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On a longtemps pensé que les personnes en situation de déicience intellectuelle (PDI) développaient beaucoup moins de cancers qu’on n’en observe dans la population générale, où actu-ellement une personne sur trois ou quatre développe un cancer au cours de son existence. # Il n’en est rien. Cette idée ausse était basée sur des travaux menés au siècle précé-Les particularités. dent, par exemple, ceux d’Achtenberg. A cette époque, et surtout Les cancers des PDI sont diférents des cancers des personnes avant, l’espérance de vie était réduite. Les PDI n’atteignaient pas sans handicap par leur répartition selon les organes, par l’âge au-l’âge du cancer et les diagnostics étaient dificiles, exigeant des exa- quel ils surviennent, par le mode de présentation (symptômes) et mens complexes à réaliser chez des personnes avec des limitations par les dificultés de traitement. En outre, les situations génétiquespsychiques. Depuis l’année 2000, des travaux épidémiologiques de particulières peuvent encore compliquer la prise en charge du ait, grande qualité menés dans difér- parois, d’anomalies biologiques entes régions du globe (Finlande, supplémentaires (2000 atteintesRoyaume Uni, Australie) ont génétiques peuvent accompagner [...]tous les organes peuvent être montré que lorsqu’on est porteur une déicience intellectuelle). d’une déicience intellectuelle letouchés par un cancer chez les PDI, risque de développer un cancermais certains le sont plus souvent. La répartition des cancers estet d’en mourir est le même que nettement diférente de celle de la dans la population générale. Non population générale. Globalement seulement les cancers des PDI les PDI développent plus de cancers sont réquents, mais ils posent de des organes digestis. Les travaux nombreux problèmes. Le plus important est probablement celui des montrent que les cancers de l’œsophage, de l’estomac, du colon, retards diagnostiques qui vont entrainer un traitement plus lourd et du oie, de la vésicule biliaire et du pancréas sont au moins aussi réduire les chances de guérison. réquents, et parois plus réquents que dans la population générale.  Les causes de DI sont très variables, génétiques et non génétiques. Chaque cause peut porter un risque propre, augmenté, mais parois diminué, de cancer. Par exemple dans la trisomie 21 les
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leucémies sont réquentes dans l’enance et les tumeurs testiculaires plus réquentes entre 15 et 40 ans. En revanche, les cancers du sein, pour une raison encore inconnue, sont particulièrement rares chez les emmes avec trisomie 21. La surveillance médicale doit être adap-tée pour les causes de DI qui portent un risque particulier de cancer. Les organes à risque. De principe, tous les organes peuvent être touchés par un cancer chez les PDI, mais certains le sont plus souvent. Il est important de les connaitre et d’être vigilant pour les symptômes qui peuvent s’y rapporter. Ainsi les personnes adultes développent globalement plus de tumeurs du tube digesti. Ils ont un risque un peu plus élevé de développer des tumeurs cérébrales, du testicule, de la thyroïde. Les cancers du sein, les cancers du col utérin et de l’ovaire sont aussi réquents chez les emmes avec DI que dans la population générale. Ceci montre la nécessité d’un suivi gynécologique. Par contre, les cancers du poumon, de la gorge sont moins réquents que dans la population générale. Les cancers varient aussi selon le niveau de la
ment sera beaucoup plus dificile à éliminer et au prix d’un traitement lourd. Le traitement du cancer est contraignant, atiguant et néces-site une participation du patient au combat qu’il doit mener contre la maladie. L’expérience montre qu’un accompagnement attenti est très important. L’association Oncodéi a réalisé un livret en 49 images qui explique le parcours du malade, le diagnostic, le traitement. Il permet de préparer le patient, d’éliminer ses craintes, d’anticiper les étapes di-iciles des thérapeutiques et leurs efets secondaires, tels que la atigue et par-ois la perte des cheveux pour certaines chimio-thérapies. L’association Oncodéi(www.oncodei.org) dont le siège est à Montpel-lier a pour objecti la prise déicience avec pour les déiciences les plus mar- en charge optimale des Dr Daniel Satgé cancers chez les personnes en situation de déicience intellectuelle. Elle travaille à rassembler toutes les données sur cancers et déi-ciences intellectuelles. Elle mène des recherches, notamment sur la réquence des cancers et l’accompagnement des patients. Enin, elle met progressivement en place une action d’aide aux soins du cancer, notamment en acilitant les contacts avec les équipes oncologiques. Le cancer est une maladie réquente que l’on combat d’autant mieux et dont on sort vainqueur d’autant plus acilement qu’on a accepté l’idée de sa survenue, et mis en place les dispositions (prévention et dépistage) qui permettront de réduire sa réquence et de le dépister plus tôt. Un symptôme qui peut paraitre banal, atigue, amaigrisse-ment, changement de comportement psychologique, peut être le premier signe d’une tumeur. Il aut le signaler à l’inirmière ou aumédecin. Le cancer n’est pas une atalité, il sera vaincu si on lui ait ace avec des armes adaptées, notre vigilance et notre détermination. r D Daniel Satgé, médecin anatomo-pathologiste Pour plus d’informations: • Azéma B, Satgé D. | Les cancers chez les enants et adultes por-teurs d’une déicience intellectuelle. Ino CREAI-ORS LR numéro spécial, mai 2013 n° 248 • Satgé D, Cancers des personnes déicientes intellectuelles. in: Déiciences intellectuelles, expertise collective INSERM 2016 pp 1115-1132 accessible à: http://www.inserm.r/thematiques/ sante-publique/expertises-collectives (texte plus technique)
quées, plus de tumeurs cérébrales, de cancer du bas œsophage et des testicules par exemple. Pour les déiciences légères, on onte plus de cancers du poumon en comparaison à des déiciences modérées et sévères. Le dépistage Le dépistage du cancer du sein et du colon doit être encore mieux suivi par les adultes avec DI. Premièrement parce que ces deuxcancers sont aussi réquents que dans la population générale.Deuxièmement parce qu’une personne avec DI aura moins tendanceà rechercher une consultation avec un médecin, ou parois parce qu’elle y aura moins acilement accès. Le dépistage est ainsi une chance unique de découvrir un cancer plus tôt. Pour les emmes, le dépistage se ait de 50 à 74 ans par une mammographie tous les deux ans. Une autre méthode de surveillance est à envisager si la mammographie n’est pas possible. Le cancer du côlon, pour les deux sexes, est dépisté par un test (de réalisation plus aisée depuis un an) à aire tous les deux ans, de 50 à 74 ans. Le dépistage du cancer du col utérin se discute au cas par cas en tenant compte notamment de l’activité sexuelle. La prévention des cancers est encore peu développée pour les PDI. Elle ait appel, comme dans la population générale, à une réduction d’exposition aux acteurs de risque : surpoids et obésité, manque d’activité physique, consommation de tabac, consommation d’alcool et exposition excessive au soleil. D’autres acteurs sont plus spéci-iques et plus réquents chez les PDI. Par exemple, le relux gastro-œsophagien qu’il aut repérer et soigner parce qu’il augmente les risques de cancers du bas œsophage. Le traitement. Comme pour une personne dans la population générale, le cancer d’une PDI peut être guéri. Le résultat dépend de la variété (établie au microscope) du cancer, et également de son degré de développe-ment (stade) au moment du diagnostic. Pour les cancers du sein et du colon, les tumeurs découvertes très tôt sont guéries dans la très grande majorité des cas. Au contraire une tumeur révélée tardive-
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Centre Marcel Foucault |Journée d’Etude du 20 janvier 2017. ère Une 1 édition et un très grand succès.
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Si l’objet de cette Journée d’Etude du Centre Marcel Foucault était d’ouvrir grand les portes de l’institution pour # mieux nous y laisser entrer ; c’est chose aite ! Les interventions successives ont su tour à tour apporter leurslumières sur la manière dont l’enant et l’adolescent sont pris en charge au CMPP. L’étroite interdisciplinarité rassure autant qu’elle ascine et orce l’admiration. Elle rassure les parents dont l’enant bénéicie d’un suivi renorcé, étayé par la complémentarité des compétences. Elle orce l’admiration tant les équipes semblent soudées autour de chaque enant pour lui apporter les réponses thérapeutiques adaptées eteficientes.
Cette journée montre comment les équipes, conrontées aux ortes mutations sociales relatives à la amille et donc à l’enant, parvien-nent à adapter leurs pratiques proessionnelles en aisant preuve d’innovation par de nouveaux apports de compétences (shiatsu).
Le Centre Marcel Foucault démontre toute sa capacité et sa détermi-nation à accompagner l’enant, l’adolescent et sa amille par le biais d’un suivi thérapeutique complet adapté « au cas par cas » dans des situations complexes souvent conlictuelles.
Sans préjuger d’une possible seconde édition de cette Journée d’Etude, gageons que le public nombreux (+ 220 personnes) attend d’ores et déjà avec impatience l’opportunité d’une nouvelle rencon-tre tout aussi riche.
Un jardin thérapeutique expérimental au CMPP Rondelet inancé par la Fondation Trufaut. | CMPP Marcel Foucault Antenne de Rondelet
La Fondation Trufaut, réprésentée par M.Vincent Wintergerst et Mme Sylvie Patoor, est venue remettre un chèque de 2000€ au CMPP Rondelet. Ce inancement permettra à l’antenne du CMPP d’acheter les végétaux et les matériels de jardinage nécessaires à la mise en oeuvre de son jardin thérapeutique. Cet espace de jardinage innovant est peu courant dans les CMPP. Bien qu’expérimental, ce potager a deux objectis.
Il complète et renorce le suivi thérapeutique et pédagogique “classique”. Le contact prolongé et récurrent aux plantes modiie certains comportements notamment dans le cadre de troubles autistiques ou psychotiques. Il permet, par exemple, le lien afec-ti et amical entre enants. Par ailleurs, le jardin thérapeutique est un outil supplémentaire d’aide au diagnotic. Il peut, dans une certaine mesure, venir l’appuyer ou, à contrario, apporter un éclairage nouveau quipermet d’envisager le suivi autrement pour une meilleure prise en soin de l’enant.
Ce partenariat entre la Fondation Trufaut et l’Adages ouvrecertainement la voie à d’autres collaborations. A bien des égards, le contact entre la nature et la personne ragili-sée avorise le lien social, l’échange et le partage. Points de con-vergences entre les missions de soutien inancier de la Fondation Trufaut et l’action sociale et médico-sociale portée chaque jour par l’Adages.
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