Comment reconnaître les signes d’une affection bénigne ou grave ?

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COMMENT RECONNAÎTRE LES SIGNES D’UNE AFFECTION BÉNIGNE OU GRAVE ?BProfesseur Chantal LEFEBVREService de Médecine Interne GénéraleCliniques Universitaires Saint--Luc (UCL)11A. GENERALITESI. ROLE DU PHARMACIEN D’OFFICINE• AUJOURD’HUI• AVANT ••- Préparations : +- Préparations : + + + -é-é- Ventes : + + +-- Ventes : + + +-- CONSEILS : + + +- Conseils : + --2II. ROLE DE CONSEILLERII. • Ce n’est pas • C’est•’ •estFaire la distinction entre :- Faire de la médecine de -comptoir- SYMPTOME MINEUR (banal)-- Se substituer au médecin -decin • Déélivrance sans danger d’un de famille, aux spécialistes médicament de comptoir (dermatologue, ORL, …)• Simple recommandation - SYMPTOME SERIEUX -(évoquant un problème grave)• Avis médical, en temps opportun3 III. POUR BIEN CONSEILLER1. BONNE COMPETENCE Comment s’acquiert-elle ?Comment s• LES CONNAISSANCES DE BASE•– En physiopathologie : connaître les maladies– En physiopathologie– En sémiologie : identifier les symptômes, en – En miologiereconnaître la gravité ou nonî– En pharmacologie : connaître les choix de tels – En pharmacologie médicaments dans telles indications, leurs effets msecondaires, les interactions éventuelles …• L’EXPERIENCE propre, la pratique de tous les •’jours 42. EN PRATIQUE, DEMARCHE A SUIVRE DEVANT CHAQUE PLAINTE– Ecouter, questionner, regarder–– Comprendre la plainte–– Discerner le diagnostic–– Conseiller –5a) ECOUTER, INTERROGER, ...

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• Publié par: Vowyug
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COMMENT RECONNAÎTRE LES SIGNES D’UNE AFFECTION     BÉNIGNE OU GRAVE ? Professeur Chantal LEFEBVRE Service de Médecine Interne Générale Cliniques Universitaires Saint-Luc (UCL) 1

A. GENERALITES I. ROLE DU PHARMACIEN D’OFFICINE  •TNAVA - Préparations : + + + - Ventes : + + + - Conseils : + • AUJOURD’HUI - Préparations : + - Ventes : + + + - CONSEILS : + + + 2

II. ROLE DE CONSEILLER • Ce n’est pas - Faire de la médecine de comptoir - Se substituer au médecin de famille, aux spécialistes (dermatologue, ORL, …) • C’est Faire la distinction entre : - SYMPTOME MINEUR (banal) •Délivrance sans danger d’un médi   cament de comptoir •Simple recommandation   - SYMPTOME SERIEUX (évoquant un problème grave) •Avis médical, en temps oppor   tun 3

III. POUR BIEN CONSEILLER 1.BONNE COMPETENCE   Comment s’acquiert-elle ? • LES CONNAISSANCES DE BASE – En physiopathologie : connaître les maladies – En sémiologie : identifier les symptômes, en reconnaître la gravitéou non – En pharmacologie : conna   ître les choix de tels médicaments dans telles indications, leurs effets secondaires, les interactions éventuelles … • L’EXPERIENCEpropre, la pratique de tous les  jours    4

.2 S E   U N I  P V R R A E T D I E Q V U A E, N  D T  E C M H A A R Q C U H E E  P  A L   AINTE  –  –  –  – Ecouter, questionner, regarder Comprendre la plainte Discerner le diagnostic Conseiller 5

a) ECOUTER, INTERROGER, REGARDER -But : avoir toutes les informations nécessaires co   ncernant le symptôme pour évaluer sa gravité ou non - Importance de la discrétion dans le dialogue : •S’isoler dans une zone de confidientalité •At   tendre que les clients suivants soient partis   6  

a) ECOUTER, INTERROGER, REGARDER • ECOUTER Etre attentif àla description des symptômes   •INTERROGER A propos : –Du symptôme lui-même :le faire caractériser avec  précision Ex. : douleu   r abdominale : •Depuis quand ? ?ùO• •Typ   e ? •Circonstances déclenchantes ?   7

a) ECOUTER, INTERROGER, REGARDER • INTERROGER A propos : – De symptômes associés éventuels ? Ex. : vomissements ? Diarrhées ? – De prise médicamenteuse ? • Cause éventuelle du symptôme • Déjàpris pour ce symptôme   8

a) ECOUTER, INTERROGER, REGARDER • REGARDER egA – Ex : «diarrhées »: risque de déshydratation plus grave chez nourrisson ou vieillard    – Aspect général Ex : «grande fatigue » Moins in   quiétant chez : – Jeune femme, maquillée, alerte (bon état général) – Vieille dame, amaigrie, pâle, lente (mauvais état général) !!!!!! FAUSSES APPARENCES !!!!! –   Anomalies visibles Ex : lésions peau, OMI, … 9

b) COMPRENDRE LA PLAINTE Bien situer, identifier les symptômes dominants Ex : «mal au ventre + vomissements + diarrhées » = int   estinal (et non rénal, gynécologique, …) c) ENVISAGER LE DIAGNOSTIC Discerner l’(es) hypothèse(s) diagnostique(s), distinguer le sérieux du bénin. 01

d) CONSEILLER En connaissance cause ! • Sérieux : -voir médecin -donner le délai d’urgence   •Banal : -proposer un médicament éventuellement -rassurer   11