Dictionaire des sciences médicales

Nicolas Philibert Adelon

Description

-in -00 . .ri- -CD =co M' :>^nii; ;,'i~,;.'t,"^-,. Éi^5 ^£U! DIGTIONAIRE DES SCIENCESMÉDICALES. CIJNQUANTE-HUITIÈME.TOME , DÏCTIONAIRE DES SCIENCES MÉDICALES, PAU V^E SOCIÉTÉ .-DE MEDECINS ET DE CHIRURGIENS MM. AnELo.f, Al»beiit, Barbier, Bayi.e, Bégin, Ckhard, Biett, BOYBR .BrESCRET BriCRETEAU CaDETDEGasSICOURT, , , ChAMBERET , Chadïieton, CraussieRjCloquet, Coste,Culi,erier,Cuv»er, De Lkns, Delpech, DelpiTjDemours, DeVilliehs, Dubois, Esquirol, Flamant, Fodéré, Fournier Friedlanuer, Gali,,, Gardiex, GuERSENT, GUILLIÉ IIaLLÉ,HÉBRÉARX) HeURTELOUP,HusSON, , , ItARD, Laurent LEr.Ai.f.oisJouBDAN, KeraudreNjLarrev, Lbrminier, , Lodyer-Willermay,Loiseleur-Deslongchamps, Marc,MaeJOHN, Marquis IMaygrier Mérat Montfalcon Montegre, , , , , Murât , Nacret Nacquart ORFiLii Pariset Pâtissier,, , , , Pelletan , J^ERCY, Petit, Pinel, Piorry, Renauluin, Reydeh.et, Rioes , RuLLiER,RicHERANr, Roux, Royer-Collard , Savary, Sédileot, Spurehbim, Tbillayb fils, ToLUAR» TourDES Vaidy , , , Ville- neuve, Vlî.LBRMi, ViREY. VIE-ZYT PARIS, PANCKOUCKE,C. l^ F. ÉDITEUR DES POITEVINS, ri°.UUE I^. 1822. LiBRARY ^ '/ R Dr DIGTIONAIRE DES MÉDICALES.SCIENCES wlljPTyA qui a atteint l'àge de vieil-VIEILLARD s. m. , senex ;, ^'-(^' *'•lesse. Voyez VIEILLESSE. ) époque de la vie de riiommeVIEILLESSE s.f., senectus ;, finqui conipiciid depuis sa soixantième année jusqu'à la de ses jour». Elle divise périodes i*".

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• Medicine

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Extrait

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-CD
=co
M'
:>^nii;
;,'i~,;.'t,"^-,<l».,'.>.
Éi^5
^£U!DIGTIONAIRE
DES
SCIENCESMÉDICALES.
CIJNQUANTE-HUITIÈME.TOME,
DÏCTIONAIRE
DES SCIENCES MÉDICALES,
PAU V^E SOCIÉTÉ
.-DE MEDECINS ET DE CHIRURGIENS
MM. AnELo.f, Al»beiit, Barbier, Bayi.e, Bégin, Ckhard, Biett,
BOYBR .BrESCRET BriCRETEAU CaDETDEGasSICOURT,
, , ChAMBERET
,
Chadïieton, CraussieRjCloquet, Coste,Culi,erier,Cuv»er, De
Lkns, Delpech, DelpiTjDemours, DeVilliehs, Dubois, Esquirol,
Flamant, Fodéré, Fournier Friedlanuer, Gali,,, Gardiex,
GuERSENT, GUILLIÉ IIaLLÉ,HÉBRÉARX) HeURTELOUP,HusSON,
, , ItARD,
Laurent LEr.Ai.f.oisJouBDAN, KeraudreNjLarrev, Lbrminier,
,
Lodyer-Willermay,Loiseleur-Deslongchamps, Marc,MaeJOHN,
Marquis IMaygrier Mérat Montfalcon Montegre, , , , , Murât
,
Nacret Nacquart ORFiLii Pariset Pâtissier,, , , , Pelletan
,
J^ERCY, Petit, Pinel, Piorry, Renauluin, Reydeh.et, Rioes
,
RuLLiER,RicHERANr, Roux, Royer-Collard , Savary, Sédileot,
Spurehbim, Tbillayb fils, ToLUAR» TourDES Vaidy
, , , Ville-
neuve, Vlî.LBRMi, ViREY.
VIE-ZYT
PARIS,
PANCKOUCKE,C. l^ F. ÉDITEUR
DES POITEVINS, ri°.UUE I^.
1822.LiBRARY ^
'/
R
DrDIGTIONAIRE
DES
MÉDICALES.SCIENCES
wlljPTyA
qui a atteint l'àge de vieil-VIEILLARD s. m. , senex ;,
^'-(^' *'•lesse. Voyez VIEILLESSE. )
époque de la vie de riiommeVIEILLESSE s.f., senectus ;,
finqui conipiciid depuis sa soixantième année jusqu'à la de ses
jour».
Elle divise périodes i*". l'âge de retour^ qui com-se en trois ,
- ans {Voyezprend l'intervalle de soixante à soixante dix
2°. la :aducité, celui de soixautf^-dix:AGE, tome I page ;177 ),
iii page 'à quatre- vinj^ts ans Voyez caducité, tome 4^( , );
y", qui va de ({iialre-vingts ans jusqu'àcelui de la décrépitude,
pag.Id (in de la vie Voyez DtcRtPiTUDE, tom. vui, 176 ).(
reculent chez riiommey suivant cer-Ces époques avancent ou
taines circonstances, comme l'abus de la vie, les passions, les
genre de travail. Elleschagrins, le climat , les occupations, le
commencent pour les uns à quarante ans, elles retardi nt pour
piéi occs chiz lesles autres jusqu'à soixanie-dix. Elles sont plus
sous une dixaine d'années de dil-femmes ; et il a ce rapporty
l'cretice entre les deux sexes.
la de l'homme c'estLa vieillesse est l'époque de maturité ,
l'automne et l'hiver de la vie objet de ia vénération de tous;
prudrnce de ses con-les peuples, elle se fait distinguer par la
seils et l'excellence de ses de-terminaisons cet âge exerce une, ;
de tous lessorte d'empire, et gouverne par It* plus nobles
moyens, la raison Toutes nations éclairées ontet la sagesse. les
rendu hommage à cette période de la vie, et les anciens sur-
tout nous genre, preuves non équivoquesont laissé eu ce des
du profond respect qu'ils lui portaient. Athènes avhit ékvéua
teuiple à composé l'Iliadela vieillesse. Honune semble avoir
pour rendre hommage à la vieillisse, en nous présentant par-
tout sagesse delYestor coaimc le premier de ses héros pour la
,VIE1t
ses conseils. Cicéron a érigé a la vieillesse un monument pluj
durable que raiiaiii, par son immortel iraitc De .^enectiUe.
Mais si la vieillesse est l'époque oîx les plus hautes qualités
développent, où le jugement le plus exquis se fait a{)erce-$e
devoir où la vertu l'homme brille de son plus pur éclat
, ,
est aussi celle de la décadence du corps. La partie ma-elle
térielle de notre être usée par l'usj^c et le temps, faiblit et s'é-
La portion intellectuelle la pcnsces'éteint par la dégra-croule. ,
dation des organes qui la forment , et sa perle précède souvent
corps. L'homme vit encore, ou végète que lacelle du plutôt ,
plus précieuse portion de lui-même lui est enlevée triste con-;
de la vie I l'ornement de nature, l'orgueil de ladition la
création l'homme n'est plus à ses derniers instans qu'une masse
,
réduite aux plus simples fonctions l'organisme,régulière de
d'une existence toute animale.Tjourvue
L'espril nous abandonne , et. notreâme éclipsée
Perd tncore de son être , et mcui t, avant le corps.
voltaihe.
Nous allons essayer de présenter dans cet article, le tableau
la décadence physique et morale de l'hommeioramaire de
pendant la vieillesse.
physique des tissus de VhommeI. Elat différens ^ de ses§.
humeurs, el de sesfonctions pendant la vieillesse.
teiiq^s prodtnt sur le corps de l'homme desL'action du
tellement manifestes que chacun est h même dechangemens ,
d'enrrc eux sont pourles apprécier, et que beaucoup visibles
les moins accoutumées à observer.les personnes
qunque îpscrum, semper, requieque sine ulldJVoslra
Corpora verluntur; necquod fuiviusve sumusi'e
Cràs erimus,
OVIDE lib. XV 3.
, fao.,
plutôt arrivé à son point d««Le corps de l'homme n'est pas
dit Buffon, qu'il commence à déchoir » : le dépéris*-perfection ,
nicme plusieursest d'abord insensible, il se passe an-seuient
nous apercevions d'im changement consi-avant que nousnées
onlin nous ne tardons pas à voir que notre activitédétable ;
sommes plus vite fatigués, moinsn'est plus la même, que nous
que nous soupirons aprè'? le calme et le lepos,entreprenans ,
les occasions liasar-nous fuyons le bruit, la peine etet que
font avec moins de perfection , la plu-deuses. Les fonctions se
même cessent. Les pas-diminuent d'énergie,quelques-unespart
même temps que lejiigemcntsions perdent de leur Ibrco, en
raison gagnent en lucidité, en étendue.et la
dégradation de nos parties,La vieillesse seule amène la
pour être trop anciennes, et en produisantelles se détériorent
solides des liquides qui i'omentenl desdes altérations des et