Hysope

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Pharmacopée française - Substances d'origine végétale
14/02/2012

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• Médecine

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• Publié par: ansm-pharmacopee-francaise
• Publié le: 14 février 2012
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• Langue: Français

Extrait

HYSOPE    Hyssopus officinalis     La partie utilisée de l'hysope est constituée par la feuille et la sommité fleurie séchées de Hyssopus officinalis L .L'hysope contient au minimum 0,3 pour centV/met au maximum 1,5 pour centV/md'huile essentielle.      CARACTÈRES    La sommité fleurie, longue de 20 cm à 25 cm, est composée d'une tige carrée de 2 mm de côté au maximum portant des fleurs disposées en glomérules axillaires formant un épi compact et allongé et quelques feuilles opposées.   La tige est quadrangulaire, vert pâle et porte soit des feuilles opposées soit les traces d'insertion de ces feuilles. Les feuilles sont oblongues lancéolées ou linéaires, presque sessiles, d'aspect gaufré, à peu près glabres, longues de 1,5 cm à 3 cm, larges de 3 mm à 6 mm, à bords enroulés, par dessiccation, vers la face inférieure. Les fleurs présentent un calice tubuleux de 6 mm à 8 mm de hauteur à 5 dents égales, une corolle bilabiée, bleue ou violacée, dépassant le calice de 4 mm environ, à lèvre postérieure droite et bilobée, à lèvre antérieure plus importante à trois lobes dont le médian, en forme de cœur renversé, est beaucoup plus grand.   Examinée à la loupela feuille présente quelques poils tecteurs unicellulaires ou(x 5), pluricellulaires, unisériés, verruqueux, en forme d'épine ou de crochet, surtout présents sur le bord du limbe, et de petites granulations (poils sécréteurs situés au fond d'une petite cavité). Les sépales et les pétales de la fleur présentent, sur les bords, des poils tecteurs unicellulaires ou pluricellulaires, unisériés, verruqueux, en forme d'épine ou de crochet et des étamines didynames largement exertes ; le style est déjeté.   Examinée au microscope,la coupe transversale de la feuille présente un contour très irrégulier: la nervure centrale est concave à la face supérieure et très saillante à la face inférieure ; le limbe a un aspect bosselé et reste d'épaisseur moyenne égale jusqu'au bord qui reste épais. La nervure principale comporte un faisceau cribrovasculaire peu important, réuni à l'épiderme supérieur par une travée collenchymateuse ; le parenchyme fondamental est collenchymateux au voisinage de l'épiderme inférieur. Les deux épidermes, dont les cellules de la face externe ont des parois très épaisses, principalement sur la face inférieure de la nervure, portent des poils tecteurs courts, en épine ou crochet, verruqueux, et des poils sécréteurs à tête bicellulaire ou octocellulaire enfoncés dans des dépressions de l'épiderme.   Examinée au microscope,la coupe transversale de la tige présente une structure quadrangulaire avec du collenchyme aux quatre angles, un endoderme mal différencié, un péricycle constitué par des amas de fibres allongées tangentiellement, avec quelques très rares poils sécréteurs à tête bicellulaire ou octocellulaire en rosette, mais de nombreux poils tecteurs unicellulaires, courts, trapus, verruqueux, fixés surtout sur les protubérances angulaires.   Examinée au microscope, l'hysope pulvérisée (300), vert jaunâtre, présente des poils tecteurs unicellulaires trapus ou en forme d'épine et d'autres pluricellulaires unisériés courbés ou en crochet, verruqueux, des poils sécréteurs de type Labiées à pied unicellulaire et à tête bicellulaire à octocellulaire, des grains de pollen ovoïdes de 30 µm sur 40 µm de diamètre à exine légèrement grainée et à 6 fentes. Des débris d'épiderme contenant des cristaux jaunâtres, une cuticule

 ____________________________   Les prescriptions générales et les monographies générales de la Pharmacopée européenne ainsi que le préambule de la Pharmacopée française s’appliquent.   Pharmacopée française 1989