Enfance - Année 1984 - Volume 37 - Numéro 2 - Pages 167-187Dans cet article, nous essayons d'élucider une des principales divergences — à savoir l'importance relative du comptage et du « subitizing » (dénomination quasi-instantanée du nombre) dans l'appréhension du nombre par le jeune enfant — entre les théories de Klahr et Wallace (1976) et Gelman et Gallistel (1978). Nous nous appuyons sur des données expérimentales obtenues à partir de 144 enfants, de 4 et 5 ans, soumis à diverses épreuves numériques, classiques (comptage,...) ou non (problèmes imagés: pour un exemple, voir figure 3, page 6). Nos observations montrent qu'un développement, limité aux nombres 1, 2, et éventuellement 3, du « subitizing» peut précéder le comptage. In this article, we try to elucidate one of the main divergences — the relative importance of counting and subitizing for the young child's apprehension of number — between the theories of Klahr and Wallace (1976) and Gelman and Gallistel (1978). We found ourselves upon experimental data obtained from 144 four and five year old children submitted to various numerical tests, classical (counting,...) or not (imaged problems: for an example, see figure 3, page 6). Our observations show that a development, limited to the numbers 1, 2, and eventually 3, of the subitizing can precede counting. 21 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.