La vache folle
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Description

S&D n°1 vache folle MÀJ XP 6/03/03 15:01 Page 1
> Décembre 2002
La vache folle
analyse d’une crise et perspectives d’avenir
La consommation de viande produit en plus sévères ont été prises pour faire
chaque année en France plus d’un million face à cette crise. La persistance de l’épi-
de tonnes de déchets, qu’il faut détruire démie chez les bovins est due, pour
ou recycler (à travers la fabrication de partie, au caractère progressif de l’appli-
farines animales par exemple). La crise cation des règlements sur l’alimentation
de la vache folle a été provoquée par l’in- du bétail. En revanche, la suppression
troduction accidentelle de carcasses d’ani- des abats à risque dans l’alimentation
maux malades dans la chaîne de fabrica- humaine suffit pour éliminer les risques
tion de ces farines. Des mesures de plus de transmission à l’homme.
La maladie
La maladie chez les animaux ............................................................. p. 1
chez les animauxL’histoire d’une épidémie .................................................................... p. 2
La maladie chez l’homme : les maladies de Creutzfeldt-Jakob ... p. 3
Les risques apportés par l’alimentation chez l’homme ................. p. 4
Qu’appelle-t-on la maladie L’alimentation du bétail ....................................................................... p. 6
de la vache folle ?Les farines de viande et d’os p. 6
Le contrôle sanitaire et vétérinaire ................................................... ...

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Langue Français

Extrait

> DÈcembre 2002
La vache folle analyse dÕune crise et perspectives dÕavenir
La consommation de viande produit chaque annÈe en France plus dÕun million de tonnes de dÈchets, quÕil faut dÈtruire ou recycler (‡ travers la fabrication de farines animales par exemple). La crise de la vache folle a ÈtÈ provoquÈe par lÕin-troduction accidentelle de carcasses dÕani-maux malades dans la chaÓne de fabrica-tion de ces farines. Des mesures de plus
en plus sÈvËres ont ÈtÈ prises pour faire face ‡ cette crise. La persistance de lÕÈpi-dÈmie chez les bovins est due, pour partie, au caractËre progressif de lÕappli-cation des rËglements sur lÕalimentation du bÈtail. En revanche, la suppression des abats ‡ risque dans lÕalimentation humaine suffit pour Èliminer les risques de transmission ‡ lÕhomme.
La maladie chez les animaux............................................................. p. 1 LÕhistoire dÕune ÈpidÈmie.................................................................... p. 2 La maladie chez lÕhomme : les maladies de Creutzfeldt-Jakob... p. 3 Les risques apportÈs par lÕalimentation chez lÕhomme................. p. 4 LÕalimentation du bÈtail....................................................................... p. 6 Les farines de viande et dÕos............................................................. p. 6 Le contrÙle sanitaire et vÈtÈrinaire................................................... p. 8 LÕabattage systÈmatique..................................................................... p. 8 RÈfÈrences.......................................................................................... p. 10
La maladie chez les animaux
QuÕappelle-t-on la maladie de la vache folle ?
Le nom scientifique de cette maladie est ´ encÈphalopathie subaiguÎ spon-giforme transmissible ª bovine ou ESB (encÈphalopathie spongiforme bovine). CÕest une maladie caractÈrisÈe par une dÈgradation progressive du cerveau avec des lÈsions visibles au microscope. Elle -
Est-ce que ce type de maladie
Pourquoi ce type de maladie
Comment la protÈine prion
La protÈine prion
Est-il exact que la congÈlation
n
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Est-ce quÕune telle crise
Comment se prÈsente la maladie ?
La maladie va-t-elle disparaÓtre ?
istait avant cette crise et . Elle apparaÓt en effet de ique et limitÈe chez les ns la nature. On peut en iner le risque de dÈclen-velle ÈpidÈmie en sup-arines animales de lÕali-s ruminants. ([16] p. 105)
Pourquoi a-t-on continuÈ es farines u bÈtail ?
sures ont ÈtÈ prises en interdire lÕincorporation imales dans lÕalimenta-minants (juillet 1990, 94, juillet 1996). Cepen-re trËs difficile de main-iËres pour lÕalimentation ne rigoureusement sans les ruminants) et lÕautre arines (pour les volailles . LÕÈvolution trËs rapide entation a encore com-oses. Tout ceci a conduit nterdiction ‡ tous les ani-ge le 14 novembre 2000. stat avait ÈtÈ fait en son rande-Bretagne et les nt pris au printemps 1996 Õinterdire totalement les aisir tous les stocks exis-les dÈtruire. pp. 40-41, vol. 16 pp. 25-26, , [19] pp. 34-35, pp. 141-143)
e les personnes atteintes e dÕAlzheimer vivent plu-s. LÕidentification de la nfirmÈe aprËs la mort par du cerveau. Environ 80 eurent chaque annÈe de e Creutzfeldt-Jakob en
Existe-t-il dÕautres voies de contamination pour les vaches ?
Les vaches malades transmettent peut-Ítre, parfois, la maladie ‡ leur veau lors de la mise bas. Des hypothËses impli-quant la transmission de la maladie par un agent intermÈdiaire ont ÈtÈ envisa-gÈes. La seule qui sÕappuie sur un mÈcanisme connu est la contamination par le biais dÕacariens du fourrage car il aurait ÈtÈ observÈ une fois pour la tremblante du mouton. Les hypothËses impliquant un agent de transmission sont cependant trËs peu vraisemblables car lÕon sait maintenant que cÕest essen-tiellement le systËme nerveux central qui est contaminant chez les bovins et que le prion nÕest pas excrÈtÈ par les vaches malades. Le ComitÈ intermi-nistÈriel sur les ESST (encÈphalopathies subaiguÎs spongiformes transmissibles) ne prÈconise dÕailleurs aucune mesure relative ‡ lÕenvironnement aprËs la dÈtection dÕune vache malade. ([16] p. 50)
DÕautres espËces animales consommÈes par lÕhomme reÁoivent-elles des farines animales ?
Les farines animales sont totalement interdites depuis le 14 novembre 2000. JusquÕ‡ cette date, en France, les volailles consommaient 76 % de la production de farines animales et les porcs 17 %. Ces chiffres peuvent paraÓtre importants mais, mÍme dans le cas des volailles, le pourcentage de farines animales dans la ration alimentaire ne dÈpassait pas 5 %. ([1] pp. 13-14, [7] p. 49)
France. Ce chiffre est stable. Le dÈclenchement de la maladie nÕest pas liÈ ‡ un facteur connu. Il nÕa rien ‡ voir, notamment, avec la tremblante du mouton. La maladie peut Ítre transmise par lÕin-jection de matÈriel dÕorigine cÈrÈbrale
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