Les conditions de financement des établissement publics de santé auprès du secteur bancaire
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  MINISTERE DE L’ÉCONOMIE   ET DES FINANCES        RAPPORT     N° 2012­M­072­02          Les conditions de financement des  établissements publics de santé auprès du  secteur bancaire              Établi par          DIDIER BANQUY PIERRE PAINAULT Inspecteur  général des finances  Inspecteur des finances            ­ MARS 2013 ­       1      SOMMAIRE   INTRODUCTION...........................................................................................................................................1 1. LA  MOBILISATION  DE  FINANCEMENT  COURT  TERME  PAR  LES  ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTÉ APPARAÎT PEU LÉGITIME ET DOIT ÊTRE  FORTEMENT LIMITÉE PAR UNE GESTION ACTIVE DE LA TRÉSORERIE..........................2 1.1. Le financement bancaire court terme  a  progressé  significativement  mais  ne  concerne toujours qu’une minorité d’établissements ...............................................................2 1.1.1. Le  nombre  d’établissements  utilisant  des  lignes  de  trésorerie  a  pratiquement doublé sur la période 2003­2011.................................................................2 1.1.2. Les  lignes  de  trésorerie  ne  concernent  cependant  que  moins  d’un  cinquième des établissements de santé et représente un coût global limité..........4 1.2. Les  banques  sont  désormais  très  réticentes  par  rapport  au  financement  court  terme et restreignent leur offre de lignes de trésorerie ..................................................

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Publié le 28 mai 2013
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Langue Français

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MINISTERE DE L’ÉCONOMIE  
ET DES FINANCES 





 
 
 
RAPPORT  
 
N° 2012­M­072­02 
 
 
 
 
Les conditions de financement des 
établissements publics de santé auprès du 
secteur bancaire 
 
 
 
 
 
 
Établi par 
 
 
 
 
DIDIER BANQUY PIERRE PAINAULT
Inspecteur  général des finances  Inspecteur des finances 
 
 
 
 
 
­ MARS 2013 ­  
 
 1   
  SOMMAIRE  
INTRODUCTION...........................................................................................................................................1
1. LA  MOBILISATION  DE  FINANCEMENT  COURT  TERME  PAR  LES 
ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTÉ APPARAÎT PEU LÉGITIME ET DOIT ÊTRE 
FORTEMENT LIMITÉE PAR UNE GESTION ACTIVE DE LA TRÉSORERIE..........................2
1.1. Le financement bancaire court terme  a  progressé  significativement  mais  ne 
concerne toujours qu’une minorité d’établissements ...............................................................2
1.1.1. Le  nombre  d’établissements  utilisant  des  lignes  de  trésorerie  a 
pratiquement doublé sur la période 2003­2011.................................................................2
1.1.2. Les  lignes  de  trésorerie  ne  concernent  cependant  que  moins  d’un 
cinquième des établissements de santé et représente un coût global limité..........4
1.2. Les  banques  sont  désormais  très  réticentes  par  rapport  au  financement  court 
terme et restreignent leur offre de lignes de trésorerie ...........................................................5
1.3. Le crédit court terme est une anomalie dans la gestion hospitalière et un facteur 
de fragilité pour la pérennité de l’offre d’emprunts sur le secteur ......................................6
1.3.1. L’usage de lignes de trésorerie résulte d’une gestion insuffisamment active 
de la trésorerie ou révèle un déficit structurel de l’établissement..............................6
1.3.2. Les lignes de trésorerie peuvent fragiliser l’analyse du risque emprunteur 
des établissements publics de santé..........................................................................................8
1.4. Les solutions alternatives de financement des besoins actuels de trésorerie des 
établissements de santé apparaissent peu opérationnelles....................................................9
1.4.1. L’émission de billets de trésorerie est envisageable mais ne concernerait 
qu’une minorité d’établissements publics de santé............................................................9
1.4.2. L’instauration d’une gestion mutualisée de la trésorerie de l’ensemble des 
établissements publics de santé présente des inconvénients majeurs...................10
1.4.3. La mise en place d’un dispositif généralisé d’avances de trésorerie serait 
peu vertueuse et juridiquement fragile en droit communautaire...........................14
1.5. L’accès au crédit court terme doit être maintenu jusqu’à la mise en place d’une 
gestion rigoureuse de la trésorerie dans tous les établissements..................................... 15
1.5.1. La sécurisation de l’accès aux lignes de trésorerie à titre transitoire mais 
l’affirmation d’une suppression à moyen terme de cet instrument.........................15
1.5.2. L’instauration  dans  chaque  établissement  d’un  plan  prévisionnel  de 
trésorerie actualisé régulièrement et d’un fonds de roulement de sécurité.......16
1.5.3. Le renforcement de la démarche d’optimisation du besoin en fonds de 
roulement par une gestion plus active des encaissements et décaissements.....21
2. LA CAPACITÉ DES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTÉ À FINANCER LEURS 
INVESTISSEMENTS PAR LE CRÉDIT BANCAIRE MOYEN ET LONG TERME DOIT 
ÊTRE PRÉSERVÉE EN RÉTABLISSANT LA CONFIANCE DU SECTEUR BANCAIRE........22
2.1. La dette bancaire moyen et long terme des établissements de santé a presque 
triplé et est pour partie composée de crédits « sensibles ».................................................. 22
2.1.1. L’endettement moyen et long terme est passé de 9 Md€ en 2003 à 24 Md€ 
en 2011 et concerne actuellement près de 89 % des établissements.....................22
2.1.2. Une part significative de l’encours est composée de crédits structurés qui 
présentent pour certains un fort risque de dégradation financière.......................23
 2 
2.2. Les  banques  manifestent  une  réticence  croissante  à  financer  le  secteur  public 
hospitalier et modifient leur politique commerciale............................................................... 26
2.2.1. La  stabilisation,  voire  la  diminution  de  la  production  annuelle  de 
nouveaux crédits aux établissements publics de santé.................................................26
2.2.2. Le  renchérissement  des  conditions  financières  applicables  aux 
établissements publics de santé...............................................................................................27
2.3. La réticence des banques ne peut s’expliquer qu’accessoirement  par  le 
resserrement de la liquidité et le renforcement des règles prudentielles ..................... 27
2.3.1. L’accès plus limité à la liquidité et les normes prudentielles de Bâle III ne 
favorisent pas la production de crédits aux établissements publics de santé....27
2.3.2. Ce  contexte  ne  peut  toutefois  être  considéré  comme  la  justification 
centrale de la position des banques à l’égard du secteur hospitalier....................29
2.4. La  position  des  banques  résulte  principalement  d’une  appréciation  du  risque 
hospitalier qui se dégrade et se dissocie des collectivités locales ............

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