Mis en ligne le 11 déc. 2007 Table ronde n°2 - Thème Horizons - 17 décembre 2007 Quel bilan établir de ces modifications, notamment en termes de qualité des pratiques des médecins ?Quelles évolutions faut-il prévoir pour la politique de production, d’actualisation et de mise en œuvre des recommandations de bonne pratique, qui de plus en plus vont devoir être proposées à des équipes soignantes et non pas aux seuls médecins ?Consultez la synthèse de la réunionModérateur : P. Loirat, Chef du service de réanimation de langue française > pas de présentation réaliséeIntervenants :J. Blacher > Voir sa présentation MC. Hardy-Bayle > Voir sa présentation AM. Magnier > Voir sa présentation G. Potel > Voir sa présentation P. Ravaud > Voir sa présentation Retour au sommaire des Rencontres HAS 2007 Quel bilan établir de ces modifications, notamment en termes de qualité des pratiques des médecins ?Quelles évolutions faut-il prévoir pour la politique de production, d’actualisation et de mise en œuvre des recommandations de bonne pratique, qui de plus en plus vont devoir être proposées à des équipes soignantes et non pas aux seuls médecins ?Consultez la synthèse de la réunionModérateur : P. Loirat, Chef du service de réanimation de langue française > pas de présentation réaliséeIntervenants :J. Blacher > Voir sa présentation MC. Hardy-Bayle > Voir sa présentation AM. Magnier > Voir sa présentation G. Potel > Voir sa présentation P. Ravaud > Voir sa présentation Retour au sommaire des Rencontres HAS 2007 Mis en ligne le 11 déc. 2007
Philippe LOIRAT, Société de Réanimation de Langue Française
Cette table ronde vise à faire le point sur les recommandations. Gilles Potel nous expliquera d'abord le bilan quil tire dans sa pratique de lexercice des recommandations.
Gilles POTEL, Chef du service des urgences, CHU de Nantes
Lévolution paraît immense quand on se rappelle que, dans les années 1975-1980, certaines personnes qualifiaient le projet de PMSI de petit machin sans importance . Une exigence sociétale a vu le jour. Le malade est devenu un patient, puis un usager, qui, à linstar des médias, souhaite obtenir davantage dinformations. Aujourd'hui, lefficience doit être un objectif pour tous. Les services durgences sont souvent épinglés pour leur mauvaise prise en charge. Pourtant, lactivité du service durgences a un impact très fort sur le choix des malades qui seront ensuite hospitalisés. Linformatisation des établissements rend lactivité médico-soignante beaucoup plus transparente. Dans ce contexte, nous devons réfléchir aux ressources disponibles, par exemple en termes de nombre de lits. Lévaluation des pratiques professionnelles ne peut se faire que sur la base des recommandations de bonnes pratiques validées. Nous avons élaboré plusieurs référentiels, notamment sur ldème aigu du poumon ou sur le bon usage des antibiotiques. Ainsi, il est indiqué que toute antibiothérapie doit être réévaluée dans les 48 heures et que la durée doit être prévue le jour de la prescription. Dautres moyens permettent daméliorer la qualité des soins, tels que les conférences de morbi-mortalité ou le Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC). Le coût est une notion à prendre en compte. Je crois que les gisements sont par exemple importants en matière dexamens complémentaires. De ce point de vue, les recommandations sont insuffisantes. Nous manquons également de recommandations en matière de surveillance des médicaments. Léchelle nationale des coûts nous permettra de faire dubenchmarking. Pour paraphraser le célèbre my money backI want il ny aura pas damélioration Thatcher, de Margaret significative de la qualité en labsence dune nouvelle gouvernance, c'est-à-dire dun intéressement et dune meilleure reconnaissance. Ces éléments me semblent indispensables.
Anne-Marie MAGNIER, Vice-Présidente de la Société de Formation Thérapeutique du Généraliste (SFTG)
Je représente une association de formation médicale continue et suis également Professeur de médecine générale à la faculté de médecine Pierre et Marie Curie (Paris VI). Le guide