Rencontres HAS 2009 - Maisons  Pôles de santé et protocoles multiprofessionnels  quels développements  - Rencontres 09 - Synthèse TR22
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Documents Rencontres 09 - Synthèse TR22 (80,64 Ko) Rencontres 09 - Diaporama TR22 (1,52 Mo) Mis en ligne le 09 avr. 2010 Table ronde 22 du 11 décembre 2009 de 11h15 à 12h45 Les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) (et à un degré moindre les « pôles » de santé) apparaissent désormais comme la panacée pour résoudre les nombreuses difficultés que connaissent les médecins généralistes. En effet, elles ont été l’objet d’une médiatisation importante depuis les Etats généraux de la santé (de l’Offre de soins – ECOS) organisés en 2008 et surtout tout au long du débat parlementaire sur la loi HPST. Le risque de « surpromesse » est donc réel. Cette table ronde s’attachera à faire la part des choses et à examiner les avantages et les inconvénients, les acquis et les risques de ces maisons de santé, principalement en termes de définition d’un projet de santé territorial par les professionnels impliqués, de nouvelles coopérations entre ces professionnels, de qualité des pratiques et du confort/sécurité d’exercice pour les plus jeunes installés. Une attention particulière sera portée aux conditions administratives et financières dans lesquelles ces maisons peuvent être développées, en particulier à la lumière de la mission ministérielle menée par Mesdames Crochemore et Touba et, Messieurs Juilhard et Vallancien. Consulter la synthèse et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Jean-Michel CHABOT – Conseiller médical du directeur, Haute Autorité de SantéIntervenants :David DARMON – Chef de clinique en médecine générale – Président, Association Française de Jeunes Chercheurs en Médecine GénéralePascal GENDRY – Président, Association nationale des médecins généraliste d’hôpital local - Maison médicale Flament-Hérault-Gendry-RenazeRichard LOPEZ – Médecin généraliste, Centre médico-social M. Ténine de Champigny sur MarneJean-Michel MAZUÉ – Responsable, Maison de santé des Bords de SeilleGuy VALLANCIEN – Président, Association de Formation et d'Évaluation des Pratiques en Santé Les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) (et à un degré moindre les « pôles » de santé) apparaissent désormais comme la panacée pour résoudre les nombreuses difficultés que connaissent les médecins généralistes. En effet, elles ont été l’objet d’une médiatisation importante depuis les Etats généraux de la santé (de l’Offre de soins – ECOS) organisés en 2008 et surtout tout au long du débat parlementaire sur la loi HPST. Le risque de « surpromesse » est donc réel. Cette table ronde s’attachera à faire la part des choses et à examiner les avantages et les inconvénients, les acquis et les risques de ces maisons de santé, principalement en termes de définition d’un projet de santé territorial par les professionnels impliqués, de nouvelles coopérations entre ces professionnels, de qualité des pratiques et du confort/sécurité d’exercice pour les plus jeunes installés. Une attention particulière sera portée aux conditions administratives et financières dans lesquelles ces maisons peuvent être développées, en particulier à la lumière de la mission ministérielle menée par Mesdames Crochemore et Touba et, Messieurs Juilhard et Vallancien. Consulter la synthèse et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Jean-Michel CHABOT – Conseiller médical du directeur, Haute Autorité de SantéIntervenants :David DARMON – Chef de clinique en médecine générale – Président, Association Française de Jeunes Chercheurs en Médecine GénéralePascal GENDRY – Président, Association nationale des médecins généraliste d’hôpital local - Maison médicale Flament-Hérault-Gendry-RenazeRichard LOPEZ – Médecin généraliste, Centre médico-social M. Ténine de Champigny sur MarneJean-Michel MAZUÉ – Responsable, Maison de santé des Bords de SeilleGuy VALLANCIEN – Président, Association de Formation et d'Évaluation des Pratiques en Santé Mis en ligne le 09 avr. 2010

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 TABLE RONDE 22  Maisons/Pôles de santé et protocoles multiprofessio nnels : quels développements ?  Modérateur : Jean-Michel CHABOT – Conseiller médical du directeur, Haute Autorité de Santé  Intervenants : David DARMON – Chef de clinique en médecine générale – Président, Association Française de Jeunes Chercheurs en Médecine Générale Pascal GENDRY – Président, Association nationale des médecins généraliste d’hôpital local - Maison médicale Flament-Hérault-Gendry-Renaze Richard LOPEZ – Médecin généraliste, Centre médico-social M. Ténine de Champigny sur Marne Jean-Michel MAZUÉ – Responsable, Maison de santé des Bords de Seille Guy VALLANCIEN – Président, Association de Formation et d'Évaluation des Pratiques en Santé  Inscrites dans la loi HPST comme l’une de ses priorités, les Maisons de santé pluri professionnelles (MSP) suscitent un vif intérêt, voire de grands espoirs dans l’exercice de la profession de médecin généraliste. Une mission ministérielle, dont le rapport sera remis en janvier 2010, souligne l’intérêt qui leur est porté. Une présentation des grandes lignes dans une approche prospective permettra ensuite de distinguer des expériences et des projets de structures privilégiant sur le territoire, une approche globale des soins par la pratique pluriprofessionnelle.  Les MSP, pivot de l’organisation de la médecine générale de demain ?  Les étudiants qui se destinent à l’exercice de la médecine générale (MG) choisissent dans leur grande majorité son exercice en MSP. Plus largement, les médecins généralistes trouvent dans ce dispositif des avantages professionnels, économiques et intellectuels. D’une part, ces structures permettent aux professionnels de santé de travailler ensemble, notamment en zone rurale où la démographie médicale baisse régulièrement. D’autre part, la mutualisation des locaux, des moyens humains et techniques permet aux professionnels qui exercent en MSP de gagner en efficacité et en efficience. Dans le prolongement de ce qui a été défini par la loi HPST, leur statut juridique pourrait être simplifié. Les apports financiers pourraient être centralisés à l’ARS avec un système de guichet unique. Les MSP apparaissent plus que jamais comme l’espace idéal pour le développement de l’éva luation des pratiques professionnelles (EPP), notamment à l’intention des professions paramédicales. Ce dernier point plaide en faveur de l’intégration des MSP dans les cursus universitaires, appelées à devenir les CHU de la proximité.  Expériences de MSP  La MSP des Bords de Seille à Bletterans regroupe 23 professionnels de santé, 2 salariés et un nombre fluctuant d’internes, d’exter nes et d’étudiants infirmiers. La structure est ouverte 7 jours sur 7 et travaille uniquement en libéral. Pour les soins non programmés, la MSP a été reconnue centre de consultation fixe, intégrée dans la
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permanence de soins. Le centre s’attache à une prise en charge globale des patients. Concrètement, cela passe par des pratiques quotidiennes de partage de compétences entre les professionnels face aux patients, mais également par la mise en place de protocoles en vue, par exemple, de coordonner l’intervention des différents personnels soignants autour d’une pathologie. Dans le cas d’une bronchiolite, la consultation associera le médecin, l’infirmière et le kinésithérapeute afin d’optimiser l’intervention et de proposer une cohérence de services de soins, ne justifiant plus une partie des visites à domicile. Dans le cadre d’une délégation de tâche validée par les autorités de tutelle, ces protocoles sont aussi l’occasion de réaliser, en éq uipe, un travail de revue de bibliographie, d’analyse de ce qui est traité dans la MSP et de coordination des différentes prises en charge. Dès lors, le patient est assuré d’être pris en charge, quel que soit le praticien présent. Cette logique d’organisation est également enrichissante pour la pratique des personnels soignants qui, par le jeu du respect des protocoles, se voient déléguer des soins plus complexes. Au final, la MSP peut exploiter des compétences complémentaires et coordonner les soins autour des patients.  Il subsiste néanmoins quelques freins à l’expansion du système, comme l’absence d’un véritable outil commun et communiquant, l’attente de la sortie des décrets d’application de la loi HPST pour la reconnaissance de la délégation de tâches ou du transfert de compétence, ainsi que le manque de temps et de moyens nécessaires à leur réalisation et à leur mise en œuvre.  Les centres de santé  Il s’agit de structures de proximité de soins de premier recours caractérisées par leurs activités de soins sans hébergement, qui mènent des actions de santé publique, de prévention, d'éducation pour la santé, d’équivalents temps plein et des actions sociales lourdes puisqu’elles pratiquent le tiers payant. A ce titre, elles pratiquent par exemple l’IVG médicamenteuse dans le cadre d'une convention avec l’hôpital. Gérés auparavant par des organismes à but non lucratif et par les communes, depuis la Loi HPST les centres de santé peuvent être gérés par des établissements de santé publics ou d’intérêt collectif. Les centres de santé se répartissent en trois catég ories : les centres de santé polyvalents, les centres de santé dentaires et les centres de soins infirmiers. Ces structures appliquent les protocoles de coopération interprofessionnelle. Les médecins qui y exercent sont salariés. La loi HPST les reconnaît comme lieux de stages pour les différentes professions de santé. Les centres de santé élaborent un projet de santé incluant l'accessibilité sociale, la coordination des soins et des actions de santé publ ique. Ils combinent donc des activités de soins avec des prérogatives semblables à celles des MSP, et une prise en charge globale de la santé publique. De nombreuses missions médico-sociales leur sont confiées en ce sens, autant par les collectivités, les services déconcentrés de l’Etat que les réseaux de santé. Aujourd’hui se pose la question de leurs financemen ts qui restent instables et, davantage encore, la définition d’une vision globale des missions qui pourraient être redéfinies avec l’instauration des ARS.  
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Projet d’un Pôle Santé rapprochant les soignants de ville et l’hôpital local  Dans le contexte de déficit démographique des professionnels de santé en zone rurale, et en vue de développer et garantir l’offre de soins primaires, une quarantaine de professionnels de santé libéraux ont lancé le projet de Pôle Santé dans le sud-ouest mayennais. Mieux soigner, travailler en équipe pluridisciplinaire, mieux communiquer, mieux se coordonner, pouvoir prévenir et éduquer, s’évaluer et se former, créer une dynamique pour accueillir de nouveaux professionnels, constituent les axes autour desquels les énergies, tant médicales que territoriales, se sont mobilisées. Établi en Groupement de coopération sanitaire, le Pôle santé souhaite muter vers un projet de santé de territoire avec une vision plus large des besoins de soins.  Un projet de Maison de santé universitaire  Pour grand nombre d’étudiants se destinant à la MG, l’exercice individuel est souvent synonyme de complexité, tant dans la pratique de leur spécialité que dans la prise en charge d’une population. A l’inverse, travailler en équipe offre une assurance de qualité et de sécurité des soins. L’exercice en MSP remplit parfaitement ces objectifs. Les MSP présentent, par ailleurs, une souplesse d’exercice recherchée par les internes de MG qui souhaitent pouvoir combiner vie professionnelle et familiale. Elles offrent également la possibilité de formation. Cependant, pour certains internes de MG se voir proposer des stages dans des zones rurales qui ne leur sont pas familières, alors que dans leur esprit, la ville constitue un lieu propice à l’apprentissage, constitue un frein. Ces différents constats ont conduit une équipe du département de MG du CHU de Nice à imaginer le projet des Maisons de santé universitaires. Avec un groupe de médecins généralistes enseignants, ils ont défini plusieurs missions : la recherche, l’enseignement et, dans une moindre mesure, les soins. Fort de la dynamique globale des Maisons de santé, le département de santé de médecine générale a affecté un certain nombre de missions à sa Maison de santé universitaire. Il a également intégré les paramédicaux dont les problématiques d’installation sont voisines. Afin de ne pas exercer de concurrence à l’encontre des médecins généralistes en ville, le projet s’est étoffé autour d’un pôle de santé universitaire définissant un périmètre incluant la Maison de santé universitaire et les cabinets libéraux en ville, avec la possibilité, pour ces derniers, de bénéficier de l’infrastructure globale. L’ampleur de l’initiative a réuni les réseaux de soins, interfaces naturelles avec le s patients, dont l’intégration nécessite de définir désormais des protocoles par pathologie.  Ces différents exemples d’initiatives pluriprofessionnelles traduisent l’intérêt dont elles sont l’objet. Certains s’interrogent cependant sur le financement et la gouvernance de ces structures pluridisciplinaires qui pourraient être assimilées à des PME investies d’une mission de santé publique au sein d’un territ oire, mais également avec la permanence des soins, d’une mission de service publ ic. En ce qui concerne la gouvernance, elle épouse une logique d’organisation en commissions, dans lesquelles les professionnels de santé assurent une gestion partagée. Par ailleurs, l’exercice en MSP permet de déléguer à des salariésad hoc une activité administrative toute mutualisée qui revenait auparavant aux soignants lorsqu’ils exerçaient en individuel.  
TABLE RONDE 22 : Maisons/Pôles de santé et protocoles multi professionnels : quels développements ? 
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