Clarins, un empire de beauté à partir de zéro
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Clarins, un empire de beauté à partir de zéro Sans un centime en poche, Jacques Courtin réussit un incroyable pari : construire l'une des plus belles réussites entrepreneuriales françaises.

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Publié le 26 octobre 2012
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Langue Français

Extrait

Clarins, un empire de beauté à partir de zéro
Sans un centime en poche, Jacques Courtin réussit un incroyable pari : construire l'une des plus belles réussites entrepreneuriales françaises. «à lui seul, il a fait ce que ma famille a accompli en sept générations...», dit de lui Vincent Bolloré. Spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de produits cosmétiques haut de gamme, Clarins, qui a vu le jour en 1954, est devenu le n°1 de la beauté en Europe, affichant en 2011 un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros et comptant 7.000 collaborateurs. Depuis le décès du fondateur en 2007, ses fils, Christian (Président du conseil de surveillance) et Olivier (Directeur général), lui font honneur en contribuant à la bonne santé financière de l'entreprise, une croissance à deux chiffres est d'ailleurs prévue pour l'exercice 2012. En 2008, un an après le décès de leur père, fatigués des rumeurs incessantes sur le rachat de l'entreprise et souhaitant avoir les mains libres pour investir, ils se retirent de la Bourse. «Ce retrait a été bénéfique à la stratégie de l'entreprise : nous ne sommes plus dirigés par le ''courttermiste''. Nous voyons les choses sur le long terme et pouvons multiplier les investissements.
En restant en Bourse, nous aurions sans doute été obligés de vendre l'entreprise familiale, ce que nous ne voulions surtout pas faire». En contrepartie, les héritiers Courtin s'endettent à hauteur de 817 millions d'euros mais ils en ont déjà remboursé un peu plus de la moitié. Loin de s'endormir sur ses lauriers, la PME familiale mise sur un développement actif à l'international. Il faut dire que les marchés d'Europe de l'Ouest, qui représentent près de 55% du chiffre d'affaires du groupe, sont stables. Les priorités ? La Russie, le Brésil et la Chine. «En Russie, nous sommes déjà n°1 et nous souhaitons conserver cette position. En revanche, en Chine, même si nous savons que nous n'allons pas devenir n°1 à court terme, nous espérons nous en approcher», explique Olivier Courtin. La valeur de l'entreprise familiale n'a pas de prix.
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