Formé entre autres par Joël Robuchon, qu'il côtoie pendant 7 ans dans les cuisines de l'Hôtel Nikko à Paris, puis par Lucien Peltier, pour qui il fait l'ouverture d'une boutique à Tokyo, le chocolatier Jean-Paul Hévin ouvre sa 1ère boutique à Paris en 1988. Fort de son succès parisien, l'artisanchocolatier décide en 2002 d'ouvrir une boutique à Tokyo. Conscient de la passion des japonais pour la culture française mais aussi de leur exigence en matière de produits venus de France, il attaque le marché nippon avec la même volonté de résultat en termes de service et de qualité que celle qui a fait son succès en France. «Ma clientèle étrangère, qu'elle soit au Japon, en Chine ou à Taïwan, attend de moi de l'authenticité. Elle doit être servie comme la clientèle française. Je m'efforce donc de donner du style au produit chocolat.». Le chocolatier s'appuie d'ailleurs sur la griffe «Chocolat à la française», qui s'impose peu à peu au Pays du Soleil Levant. «Quand on exporte, ''l'art de vivre à la française'' est important. Sans le dire, c'est d'ailleurs un de mes arguments de commercialisation. Grâce à cette marque de fabrique, les marchés étrangers s'ouvrent plus facilement». Avec 17 boutiques ouvertes, dont 14 en Asie, et un CA de 11 M€, la stratégie est payante.