MEGA FICHIER " AUTISME "
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Il y a dans cette société, dans la régulation de la jouissance par le discours social quelque chose de proprement autistique... enfermant en soi, dont ce discours promeut la jouissance... C'est celui qui veut donner droit à toute les identités, sur base des reconnaissances minoritaires dont on doit avoir le droit et le devoir pour finir de s'en revendiquer ou d'en avoir une !Le discours social dominant pousse à « être ça ! », fortement, scientifiquement, narcissiquement.C'est autistique.Et le propos d'une intervenante dans le groupe me fait penser directement à cela.Je trouve cela assez « extra-ordinaire » de dire « je suis autiste ... et merci de me l'avoir appris ! » Mais est-ce à prendre au pied de la lettre ?
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Société et AutismeSociété grecque de LAKANIKIS SCOLAIRES NOUVELLES La psychanalyse lacanienne et l'autisme Nous publions ici un texte de principes et de positions dans la psychanalyse et l'autisme. Cetexte a été écrit par les responsables de l'Institut psychanalytique de l'enfant établies sous lesauspices de l'Université du Peuple de Jacques Lacan. Indique d'une manière claire et préciseles principes qui régissent notre pratique psychanalytique avec les enfants autistes et est uneréférence essentielle pour tous ceux qui atteignent l'orientation lacanienne. D'abord publié dansle numéro 148 deLacan Quotidien (www.lacanquotidien.fr). Le président de l'UE-NLSTheodoridis EpaminondasAthènes, Mars 1, 2012   Psychanalystes INSTITUT DE L'ENFANTUniversité populaire de Jacques Lacan  Autisme et psychanalyse:nos croyances  L'Institut psychanalytique de l'enfant a appris, dans les derniers mois, l'existence d'une étrangecampagne qui vise à exclure la psychanalyse de la prise en charge des enfants et adolescentsautistes. La campagne se termine maintenant avec un projet de loi qui a provoqué la réaction detous les représentants des professionnels[i] et le plus grand de la famille des clubs ( UNAPEI ). 
Les actes mentionnés ci-dessus de la campagne grâce à un intenselobbying s'appuie intentionslouables: améliorer les conditions de vie d'une catégorie de la population. En fait, les promoteurscherchent à obtenir des pouvoirs publics énormes subventions au profit de méthodescomportementales pour offrirpréfabriqués prêts ( Ready - Made ) des solutions pour les famillesqui sont impatiemment la recherche de solutions là où il ya un réel manque d'hôte institutionnel. L'Institut psychanalytique de l'enfant, qui est composée d'analystes, les employés desinstitutions spécialisées des psychiatres, des psychologues, des infirmières, des discours et desprofessionnels de la petite enfance et d'enseignants, enseignants, avocats, médecins ... -travaille depuis de nombreuses années aux côtés de l' les enfants qui souffrent de lapsychanalyse orientée, freudienne et lacanienne, et les dernières avancées de la rechercheclinique.À ce titre, l'Institut psychanalytique de l'enfant, grâce à l'initiative de la Commission, veutprendre position. Va jeter ici les principes qui régissent notre action. 1 - Rappelons-nous qu'en France, depuis les années 60 et 70, sont les psychiatres etpsychologues ayant une formation psychanalytique à partir de se soucier du sort des enfantsautistes, qui était alors placés dans des hôpitaux psychiatriques ou des institutions fermées , adominé la dimension de la déficience intellectuelle. Sur la base des psychanalystesanglo-saxonne Frances Tustin , Margaret Mahler , Donald Meltzer , l'expérience de l'institutionde Maud Mannoni «L'école de pilotageBonneuil ", et sur les travaux de Rosine et Robert Lefort ,G. élèves de Lacan. Dans tout ce travail donne des professionnels-psychiatres, psychologues, infirmiers,orthophonistes ... - l'idée d'un possible traitement et les moyens d'apprentissage qui tiennentcompte des symptômes du sujet, au-delà de la contrainte. Ainsi créée par le mouvement de la sectorisation de la psychiatrie, et à la lumière de cetteperspective, l'hôpital de jour. La question est de fournir un logement qui n'est pas basé sur ladéduction intellectuelle, mais en tenant compte de la spécificité de chaque individu. La situationfamiliale fait partie de cette spécificité, parce que les constellations familiales sont loin d'êtretous pareils. Hôpitaux de jour accueillent les parents et écouter.Enfants ou des adolescentsadmis en petits groupes et invités à participer à des «ateliers» où ils peuvent déchaîner leursintérêts. Pendant le repas, jouer, étudier, expérimenter de nouvelles relations avec des objets etdes demandes, ce qui construit le monde que tous les enfants, mais contre lesquelles lesenfants atteints d'autisme sont la défense. 2 - Cette longue expérience dans le diagnostic, le soutien aux familles et la conception d'uncours spécifiquement pour les besoins de chacun a fait l'objet de nombreuses publications etouvrages. N'aurait pas été en mesure de soutenir sans rapport quotidien à la psychanalyse, tousles textes de l'enseignement vivant. Comment déterminer la position actuelle de la psychanalysedans le traitement de l'enfant autiste Recommander 5 piliers?:
  La formation psychanalytique, à savoir l'expérience d'une psychanalyse personnelle,-donne aux employés un outil puissant pour déterminer leur effet sur des sujets autistesà labonne distance , en gardant une distance par rapport aux idéaux de la normalisation ou de larégularité, ce qui est incompatible avec le professionnel en charge des personnes qui souffrent.- Respecter la position de l'objet est en effet la boussole qui oriente cet effet. Ce n'est en          aucun cas laisser votre enfant ou votre adolescent à la merci des stéréotypes, de la répétition,de l'écholalie, mais, les considérant comme un traitement primaire est le même enfant de sedéfendre, d'entrer par la Niché nos nouveautés qui enrichiront le «monde de l'autisme."- Le défi, c'est d'abord être capable d'identifier l'anxiété de votre enfant ou de l'embarraspublié en appelant un de l'autre ainsi que le mélange des fonctions corporelles associées à cetappel à manger et a permis à l'alimentation des perdu les objets uro-rectal, et chercher àregarder, à écouter et à entendre. Les psychanalystes ont remarqué depuis longtemps que denombreuses et graves coïncidence caractéristiques apparaissent comme des rituels inserts. Lacréation ou la découverte de l'enfant un «objet autiste», quelle que soit sa forme, est souventune voie féconde pour créer de nouveaux liens et de sites, une plus grande liberté de «autistes»compulsions. Psychanalystes pas du tout opposé à l'entrée des enfants autistes dans des tutoriels. En-revanche, soulignent que l'enfant autiste est très souvent «au travail». Le soi-disant autiste "dehaut fonctionnement" nous montrent dans ce domaine un investissement excessif de la pensée,le langage et le champ cognitif où découvrir de nouvelles ressources sans précédent. Plusgénéralement, pour tous les enfants, les professionnels de la santé mentale tentent depromouvoir des approches éducatives et pédagogiques adaptées aux caractéristiques socialeset cognitives des enfants autistes. Dans le cadre de l'Institut psychanalytique de l'enfant, lesenseignants et les éducateurs spécialisés témoigner de ce qu'ils ont travaillé avec l'enfant ou del'adolescent.- En revanche, les psychanalystes s'opposent vigoureusement contre les méthodesappelées «apprentissage intensif», qui est en réalité dépendant des méthodescomportementales qui utilisent le lobbying , et même intimidant, pour promouvoir ensembleautoritaire et «traitements» qui se déclare comme la seule valable pour le traitement del'autisme. Contre cette simplification, nous devons faire la différence entre les méthodesd'apprentissage différentes. Les psychanalystes et travailleurs dans des institutionsspécialisées, qui sont intégrés dans l'Institut psychanalytique de l'enfant représentant toutes lescatégories professionnelles concernées par l'enfance, qu'ils plaident pour enfants et adolescentsautistes, les systèmes de soins et à l'éducation Il existe en France, dans la mesure du possible,la répartition des différentes responsabilités des professionnels de la santé, de l'éducation et desparents. 3 - classifications modernes des troubles mentaux, en particulier le DSM - crée beaucoup deconfusion dans le débat, en mettant au même niveau de diagnostic des symptômes de l'enfancecomme le bégaiement ou l'énurésie, les «chocs» associés à une régularité sociale (comme«trouble oppositionnel avec provocation» ou «trouble des conduites») et l'autisme («troubleautistique»). L'autisme, et sous diverses formes, est tellement isolé que l'image seule véritableclinique de la catégorie «Troubles envahissants du développement». Les délibérations suivre le«spectre autistique», s'il est approprié de maintenir le soi-disant " Asperger "dans la catégorie
des troubles envahissants du développement, montre comment instable cette catégorie. Dansce «spectre» devrait être examiné en détail les événements qui bouleversent le corps etd'identifier les événements étranges et inquiétants que les tourments. Les psychanalystes et denombreux orientation professionnelle lacanienne accompagner tant d'enfants et des adolescentsdans ce traitement qui leur permet de maintenir ou d'obtenir un poste au sein de la famille oudes liens sociaux. Les parents peuvent alors parler de quelques-unes des caractéristiques deleur enfant, de comprendre leur valeur, malgré le caractère bizarre. Ce travail estnécessairement longue et implique que nous devons prendre en compte la diversité de l'enfantcontraste avec les attentes et les désirs qui entourent sa présence dans le monde. Lepsychanalyste est en mesure d'accepter cette souffrance, organisera la douleur des parents etde les soutenir dans leur épreuve. 4 - Les cas multiples génétiques explicatives, la vaccination, etc-neurocognitif présentés commedes vérités scientifiques qui circulent dans les différents médias et les familles terrifiées,généralement basé sur un article publié dans un magazine, pour lequel nous allons apprendrequelques mois ou années plus tard, il était discriminatoire. Ces récitals cas remonte à l'autismeque dans un trouble du développement, en le présentant comme une épidémie génétique etmême la maladie. Amplifié avec la loi de 2005 sur le handicap, qui ne visent cependant pas à unverdict comme "C'est un handicap, il n'est donc pas une maladie», mais plutôt de permettre uneorientation adéquate pour l'enfant et aider une famille . Il reste encore beaucoup à faire poureux, et les associations de parents sont une force inéluctable et nécessaire pour faire avancerles programmes appropriés, en particulier pour les très jeunes enfants, les adolescents et lesjeunes adultes. En ce sens, la proclamation de l'autisme comme une grande question nationale,ne pouvait manquer de ravir tous ceux qui sont motivés à des contextes thérapeutiques offertsaux enfants et adolescents atteints d'autisme. 5 - Les psychanalystes assister à tous les débats scientifiques sur les causes de l'autismeinfantile. Quels qu'ils soient, ne peuvent faire l'objet dans une machine. Psychanalystes prendreen compte la souffrance qu'ils rencontrent, soutenir les institutions et les pratiques afin des'assurer que nous rencontrons avec l'enfant et le respect de sa famille en cette période de leursubjectivité. Faciliter autant que possible, pour initier les enfants aux liens sociaux qui ne ferapas mal. Possède pas le «psychologique» vérité sur l'autisme, ne favorisent pas tout particulier"processus éducatif."Les joueurs sont un message clair pour la personne autiste, pour lesparents, et pour tous ceux qui, dans une thérapie individuelle ou institutionnelle, et d'assumer lerôle du pari de les accompagner - et parmi eux sont les psychanalystes: il est possible deconstruire un monde différent du monde de la défense ou lorsque précaution fermé l'enfantautiste. Il est possible de construire un nouveau lien avec le corps du sujet. L'effort est destiné àtous cliniquement prouvé cette capacité.  Le comité d'initiative de l'Institut psychanalytique de l'enfantJudith Miller ( Paris ) - Dr . Jean - Robert Rabanel ( Clermont - Ferrand ),Dr . Daniel Roy ( Bordeaux ) - Dr . Alexandre Stevens ( Bruxelles )
 Traduction: Paulina Agapaki, Theodoridis Epaminondas, frottis Nausicaa 
[I] Collectif des 39:http://www.oedipe.org/fr/actualites/autisme39Syndicat des psychiatres de Hopitaux:http://www.sphweb.info?spip.php?article937       Le champ Froidiko mobiliser pour empêcher l'adoption d'une loi par l'Assemblée nationalefrançaise qui interdirait l'approche psychanalytique et le traitement des enfants autistes. Vouspouvez signer lacommunication internationale pour l'approche clinique del'autisme àhttp://www.lacanquotidien.fr/blog/petition/ .
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Daniel DemeyMise au pointAux détracteursIl y a dans cette société, dans la régulation de la jouissance par le discours socialquelque chose de proprement autistique... enfermant en soi, dont ce discours promeut lajouissance... C'est celui qui veut donner droit à toute les identités, sur base des reconnaissancesminoritaires dont on doit avoir le droit et le devoir pour finir de s'en revendiquer ou d'enavoir une !Le discours social dominant pousse à « être ça ! », fortement, scientifiquement,narcissiquement.C'est autistique.Et le propos d'une intervenante dans le groupe me fait penser directement à cela.Je trouve cela assez « extra-ordinaire » de dire « je suis autiste ... et merci de me l'avoir appris ! »Mais est-ce à prendre au pied de la lettre ?Quel est le danger pour soi et pour les autres, ce genre de passage à une autre positionqu'incertaine, quel est le danger pour soi et pour les autres ce passage à ce mode depersuasion « je suis cela » !
Cela ressemble plutôt à autre chose qu'à une petite vérité. Cela ressemble à unesatisfaction d'être épinglé dans la définition de l'Autre. Cela peut-être « les bonscomportementalistes », cela pourrait aussi être les « mauvais psychanalystes, tendancecoachs... » auxquels à juste titre alors on peut bien , si c'est ce que l'on est venuchercher, être reconnaissant(e) d'avoir trouvé pour soi la réponse, d' avoir enfin apportéquelque chose là où tant d'autres « n'apportent rien »... les charlatans.
Mais on peut se demander ce qu'apportent ceux qui prétendent avoir réponse.Une définition de soi-même pour n'avoir plus à avoir affronter la souffrance d'être«personne, une personne ? ». Une assurance face à la difficulté parfois très douloureuse,extrême, de ne pas savoir qui on est ? Ou encore de n'être que ça ? Ou même « rien », enprise « directe » avec la question de son narcissisme, de ce qui nous a mal constitué enun « moi » habitable, vivable avec les autres? Question dont on sait qu'elle peut êtrecruelle et inquiétante. Question depuis l'origine des temps.
L'autisme actuel de la société, c'est bien d'éluder cette question en mettant en place desentités sociales de distribution identitaires, se soutenant de la technique, des sciences etdu droit, allouant aux uns et aux autres des noms d'emprunt qui au malaise vont venirrépondre, comme boucher le manque et l'angoisse que suscite cette question identitaireen soi-même, qui met face à son ignorance, découvre la question de son désir, provoquede l'angoisse.
Mais c'est là aussi que les eaux se séparent, pourrait-on dire devant la question de laresponsabilité civilisationnelle, politique.Il faut savoir ce qu'on l'on veut. Le premier point de divergence est de savoir si on serevendique encore ou non d'une responsabilité.Soit on la boucle, et on se tient pour un « irresponsable » « un fou » « un idiot », et cela  peut être un choix, soit on discute et on dispute aussi cette « responsabilité » en mettanten jeu sa parole, dans le jeu et dans l'enjeu de la raison.
L'autre point de bifurcation, si on a suivit la première branche de la responsabilité, c'estqu'il y a ceux et celles qui ne veulent rien savoir de leur désir face au trou et au néant, quis'établissent socialement dans ce que Lacan désigne « l'ignorance crasse » etl'établissent en systèmes et constructions sociales envahissantes, polluantes, qui dansce bouchon d'un « nom d'emprunt », d'une identité « salvatrice » que la discours sert ouqu'ils ont choisi, vont proférer hystériquement cette identité en forme de revendicationsociale pour soi et pour les autres.Car en même temps, ce nom d'emprunt semble les autoriser à tout et n'importe quoi,comme si c'était un sauf-conduit pour tout dire, tout faire entendre, tout faire savoir etvaloir dans une imprécation violente et fanatique.On peut y reconnaître les fanatismes des religions, comme les fanatismes politiquesjusqu'à ces fanatismes de « l'identité révélée».La dangerosité, la pollution dans cette structuration, c'est qu'une fois adoubé et «reconnu » par l'Autre de leur souhait- Autre d'Amour et d'engluement -ces êtres au départfragiles – comme tant d'autres, ce n'est pas un péché- ont appris l'endurcissement à cefaire valoir narcissique qu'ils ont trouvé au grand marché de l'Autre. Et leur propos,s'autorisant de cet épinglage où ils sont et deviennent pour eux « ça », n'a plus de priseau débat et à la raison. Or dans la société et dans le discours social, ils occupent unegrande place. Ils sont des porte-paroles de ce discours.
Il est assez « extra-ordinaire » au premier abord, d'être confronté à ce genre
d'auto-épinglage, « je suis autiste » ; cela met mal à l'aise, car on se demande quandmême si on peut parler ouvertement, ou si l'on doit se tenir sur la réserve ; qu'est cequ'on peut en faire « politiquement » dans un débat, de ce genre d'aveu ?Soit, il s'agit d'une hystérie et alors, on le tient pour ce que c'est... quelque chose qui esten souffrance de ne pas dire ce qu'il y a à dire, qui cache et dissimule dans le masque dela réponse, dans ce qui est dit, le désarroi devant une question non travaillée, qui n'a pasfini de chercher son point de malentendu.Une hystérie de « souffrance » mais néanmoins chiante et dangereuse socialement pource dans quoi elle s'inscrit : la Vérité de l'Autre, un intégrisme. Une parole que le jeu de ladiscussion sur un tel forum doit « arrêter » par la raison, impitoyablement.Soit, il s'agit d'autre chose... c'est pour ça alors qu'il faudrait s'entendre sur l'utilisationdu mot « autisme » et le laisser à ceci, minimalement comme le propose P.Valas « Leterme d’autisme, même si personne ne sait ce qu’il signifie, devrait être réservé pour -nos amis les enfants en difficultés (souligné)- avec « le malentendu fondateur de l’identitédu sujet ».Aussi à cette personne, je dirais que même si c'est son habitude de prendre les chosesau pied de la lettre, et si pour elle, c'est un symptôme du diagnostic, mais donc del'imaginaire dans lequel elle dit se reconnaître, qu'à tout le moins, alors, sachant cela, elleprenne ses responsabilités.Peut-on se dire et se prétendre autiste et en même temps prétendre intervenir avec raisonsur la scène du discours social et politique concernant l'autisme? Si on est prisonnier deson propre discours et qu'on s'en revendique, comment pourrait-on proposer quelquechose qui aille dans l'ouverture du discours des autres ?A part d'être pris dans une identification, ce que l'on ne peut ni empêcher ni refuser, quiparfois est salutaire et éthiquement, politiquement très honnorable, car effectivement,c'est une façon de reconnaître l'autre, de faire advenir ce qu'il y en lui en nous, dire « jesuis autiste » ne veut rien dire.Je serais plus enclin à dire « nous sommes tous autistes », pour justement, reconnaîtreles fermetures des discours qui sont et qui opèrent en nous.La haine de la psychanalyse est une haine de soi dont on n'a pas encore su faire le tourpour la ramener à quelque chose de l'amour de sa condition.C'est différent de la haine qu'on peut éprouver à juste titre parfois, vis à vis de"psychanalystes", dans de mauvaises rencontres que l'on a pu faire dans ce milieu. Lepsychanalyste répond bien, nous dit C.Soler, c'est sa charge de répondre, mais del'impossible, ce qui fonde son éthique du réel... qu'on pourrait dire du malentendu.Mais ce malentendu, il y en aurait pour le corrompre jusqu'à le faire taire... et celasoi-disant pour défendre les autistes. Là, il y a une énorme contradiction qui détruit touteintention bonne de bien faire. Le point de départ minimal est de partir de cette éthique duréel, de l'impossible qui dit, de garder le trou, le malentendu, afin non d'y répondre parune prétention au savoir dans une affirmation identitaire illusoire rejetant l'autre, commepar exemple le fait ce discours de folie, autistique, « identifié » difâmant la psychanalyse,mais d'y répondre en l'interrogeant, ce trou, le faisant parler.o
Christian Dubuis Santini De sa jouissance, le sujet est toujours responsable.
Luc Wilquin "Il y a dans cette société, dans la régulation de la jouissance par le discours social quelquechose de proprement autistique... enfermant en soi, dont ce discours promeut la jouissance... " Je trouve insultant de définir l'autisme comme ...Afficher la suite
Dominique Philippart Bren, voyons! c'est bien connu, les sociétés autistes.Mais les vrais vous yavez pensé? De nouveau un étalage de suffisance!
Christian Dubuis Santini La sortie possible du malentendu constitutif serait à l'instar de Lacan deconsidérer l'Autre comme lieu, un lieu non-géographique, mais un lieu topologique.Comment éviter de refaire le chemin depuis Saussure et Jakobson d'une part, et Freud et Lacand'autre part, si l'on ne veut pas se trouver piégé dans le discours scientifique qui n'est que lebras armé du discours de l'Université, dans sa pleine inscription capitaliste?
Luc Wilquin La science pure n'a rien à voir avec une idéologie, qu'elle soit capitaliste,communiste, fasciste ou autre.La confusion est assez totale de votre part
Christian Dubuis Santini Il n'y a pas de science pure.Il y a un discours.
Luc Wilquin La science => observation => expérimentation => théorie, théorie que l'on peutremettre en question, point
Christian Dubuis Santini Si vous le dites, c'est que c'est valable pour vous.
Christian Dubuis Santini C'est que vous y trouvez un bénéfice
Pour ne plus avoir honte d’être « Psy » ….. année de l’autisme
De violentes attaques s'abattent sur les psychanalystes depuis quelques années, leur faisantporter, au nom d'une scientificité organique des maladies mentales, ce qu'il y est désignécomme les échecs thérapeutiques de la psychanalyse, particulièrement pour les soins del'autisme.
Vous me pardonnerez - bien que je vienne vous en parler - de refuser la querelle - le débat telqu'il est posé : les uns s'arrogeant une vérité sur la nature de l'autisme en accusant les autresles autres de vouloir conserver l'hégémonie du psychique.
En effet, dans cette hargne des associations, je ne peux m'empêcher d'entendre le long cri deplainte et d'horreur inextinguible de tous ces parents abandonnés, après la consultation ou lademi-journée de rééducation, a une vie quotidienne impensable, par des "Psy", protégés dansleurs institutions agréées, bien au chaud dans leurs cabinets ou dans leurs foyers. .... Armés parleurs connaissances acquises dans les livres, sans aucun ancrage dans la réalité de ce quepeut être la vie avec ces enfants, traitant de maladies dont ils ignorent tout des effets matériels,relationnels et subjectifs qu'elle produit dans l'existence.
Je ne veux plus avoir honte d’être psy… (2)Je voudrais bien pouvoir dire à tous, éducateurs comme psychanalystes formateurs detravailleurs sociaux, que la psychanalyse peut se transmettre à cet endroit comme n’importequelle autre connaissance. Je voudrais bien, mais je mentirais, j'aurais honte d'être psy,illusoirement porteur d'un savoir sur autrui...En effet, si la psychanalyse est venue dans la tête de Freud, il le doit à l’insistance des affects àchercher leur espace dans la rationalité scientifique qui sert de mots et de repères à la vie dusujet moderne. Son acte ouvre une place au sujet et au désir dans cette culture. Ce faisant, iltrouve la limite de sa condition. Le discours de la science se transmet au moyen de la formalitédes connaissances, indépendamment des personnes.La psychanalyse se résume au cadre desa découverte, les connaissances rationnelles et scientifiques ne peuvent la transmettre, elle setransmet exclusivement au moyen du transfert qui supporte la présence du praticien, c’est-à-direau cœur des demandes d’amours et autres affects qui excèdent les mots. Lors, en quoi latransmission de la psychanalyse aux praticiens sociaux échapperait-elle à ce principe fondateur,quand bien même le cadre de son usage ne viserait pas la compréhension par le sujet de soninconscient, mais sa découverte au sein de ce qu’il croyait de sa vie ?Ainsi, ai-je réappris la modestie, après l’enseignement de Freud, lorsque voulant répondre à laquestion ouverte par Rosine et Robert Lefort dans leur préface à mon livre « Les lieux d’accueil», je m’égarais à vouloir à cet endroit polémique une reconnaissance de psychanalyste «traditionnel » sans procéder à une distinction des registres symboliques spécifiques de chaqueacte. Leur question était la suivante :« Alors, il s’agit - et c’est toute l’éthique de la psychanalyse- de faire qu’un acte laisse le sujet dans sa division. Mais est-ce possible dans le transfert auquotidien ?»L’engouement actuel pour les questions sociales dans la psychanalyse confirmemes positions de l’époque, sans toutefois mesurer ce à quoi je me heurtais rapidement dansmes prétentions. Pendant un temps, comme Marc Zerbib, je crus que pour être une bonnepsychanalyste, il me fallait quitter le travail social et de cette place psychanalytique durementgagnée convertir les travailleurs sociaux au respect des besoins du sujet – que j’aurais su et paseux - pour que mon acte garde son sens. Les effets surmoïques d’une telle position nemanquèrent pas de se faire sentir, et j’eus à faire à quelques passages à l’acte d’éducateurs, quine se sortaient pas de mes mots pour dire les choses et venir se coller à une psychanalyse ainsidevenue au mieux morale, au pire idéologie… Certains tiraient la théorie du côté d’uneautorisation à combler les enfants et les adultes dans toutes circonstances, d’autres en tiraientle pouvoir depunirinfailliblement pour s’assurer unpouvoir sur toutesles maladies etles hommes…Je compris doncqu’il me restait àformaliser ce quela psychanalysedans ma curem’avaitenseigné : lepassage dumiroir, quel que
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