Miller Jacques-Alain insulte François Hollande
6 pages
Français

Miller Jacques-Alain insulte François Hollande

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
6 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description


Décidément la tribu Miller s’en donne à coeur joie ces temps ci. Insultes, calomnies, campagnes de diffamation contre tout le monde, délire de persécution. Et maintenant la tribu et son chefNew Age-born Again, se sont entichés de politique. Le chef toqué tient une chronique (Le Point, 20 octobre) : il déteste la gauche depuis toujours. Le voilà qui traite François Hollande de “relooké imperator” et qui nous explique, tel Monsieur Homais dans son officine à poisons, que la France veut être gouvernée au centre.
  [Moins]

Informations

Publié par
Nombre de lectures 32
Langue Français

Extrait

Miller Jacques-Alain insulte François Hollande
Décidément la tribu Miller s’en donne à coeur joie ces temps ci. Insultes, calomnies, campagnes de diffamation contre tout le monde, délire de persécution. Et maintenant la tribu et son chefNew Age-born Again, se sont entichés de politique. Le chef toqué tient une chronique (Le Point,20 octobre) : il déteste la gauche depuis toujours. Le voilà qui traite François Hollande de “relooké imperator” et qui nous explique, tel Monsieur Homais dans son officine à poisons, que la France veut être gouvernée au centre. Quelle découverte! Monlacan par-ci, monlacan par là, ode à monlacan chéri, je t’aime, je t’aime Lacan chéri. Il a tout expliqué monlacan, il a tout dit, il sait, grâce à son petit Miller bien grassouillet que Hollande est un monstre : “Une mue, une métamorphose à la Kafka, le lifting de tout le corps fade et flou...”. Je vous assure, c’est écrit comme ça, dans ce style années trente. Quelle vulgarité tout de même. Pauvre Hollande transformé en gros cafard par un psy timbré....
Le personnage Miller n'est pas ma tasse de thé, mais pourquoi pratiquer la même méthode que lui ?
La détestation n'a jamais une force d'argument.
Oui, "le personnage Miller", savez-vous ce qu'il vous dit, le personnage Miller? Il vous dit: continuez comme ça, donnez-vous en à cœur joie. Avec des adversaires comme vous, il n'a pas besoin d'amis. Allez, Rotfus ! Allez, Marielle Billy ! ce timbré, ce vulgaire, ce "personnage" et sa "tribu", ne méritent pas mieux. Jacques-Alain MILLER
Oui, j'aurais dû mettre des guillemets.
Sous ma plume, cela fait allusion à votre "personnage" médiatisé, à la manière dont vos paroles parfois me font me sentir loin de ce que vous dites dans la forme - je n'apprécie pas que quiconque utilise des mots dépréciateurs sur l'autre - Pour autant j'apprécie votre travail sur les séminaires de Lacan, et plus largement la pensée de Lacan.
Je ne suis pas de celles que s'en "donnent à coeur joie", loin de là. Et je mesure votre colère.
Je précise que je ne sais pas qui est ce monsieur Rotfus, je ne me suis exprimée que sur ses lignes que je désapprouve.
Merci, Marielle Billy, de votre remarque. Toutefois ma méthode n’est pas du tout la même que celle de JAM : je ne hurle pas, je ne méprise pas, comme il vient de le faire encore dans sa réponse prétentieuse où il déclame et réclame qu’on l’insulte alors que personne ne le fait. Mais il est exact et peut-être l’ignorez-vous, qu’il a mobilisé toute sa famille et son école pour mener une campagne de calomnies scandaleuses contre une historienne reconnue, Elisabeth Roudinesco, dont il jalouse le succès, allant jusqu’à dire qu’elle est un escroc qui devrait être interdite d’enseignement à l’Université et à l’Ecole normale supérieure. Bien entendu ça ne marche pas et tant mieux. Et voilà que l’insulteur se sent insulté.
Il se trouve que j’ai un intérêt particulier pour la psychanalyse et son histoire et que j’ai suivi le séminaire d’Elisabeth Roudinesco. Il se trouve aussi qu’elle m’a soutenu avec beaucoup de gentillesse et d’efficacité lorsque j’ai organisé pour les élèves de mon lycée en 2007 et 2008 des cycles de conférences –Les rencontres balzaciennes- où sont venus, bénévolement, comme à Fleury-Mérogis, des intellectuels : Liliane Kandel, Catherine Clément, Elisabeth de Fontenay, Geneviève Fraisse….bien d’autres encore. Je déteste les campagnes de diffamation ad hominem : contre qui que ce soit, surtout quand elles s’en prennent au physique des personnes, ce que ne cesse de faire Monsieur Miller (que je connais paVertus de l'insulte ?
"Attention à l’arrogance, vous êtes très sûr de vous", lance jeudi soir à la télévision Alain Juppé à François Hollande. Le lendemain du débat, Coppé enfourche le même argument, il a "découvert une vraie arrogance, qu'Alain Juppé a notée aussi". Et Xavier Bertrand n’est pas en reste qui « préfère quelqu'un qui fait preuve de sincérité, comme NicolasSarkozy, plutôt que quelqu'un qui a de l'arrogance, comme François Hollande ».
Voici donc la dernière trouvaille de l’UMP: l’adversaire socialiste est arrogant. Candidat présomptueux, il a l’audace de vouloir devenir chef de l’Etat, il ose demander à ses concitoyens de lui confier la direction du pays, s’avise de s’arroger le droit de devenir Président. Pour ceux qui, à l’UMP, considèrent que le pouvoir est leur chose, que tout leur est dû, et qu'il n'y a qu'une seule politique, la leur, la pilule Hollande est difficile à avaler. Je parie que cette dénonciation de l’arrogance du candidat socialiste permettra bientôt aux aficionados sarkozystes de mettre en lumière, par contraste, lamodestie de leur champion qui, entre fausses confidences et regrets sincères (?), évoquait, mardi, l’éventualité de la fin de sa carrière politique. Dénoncer l’arrogance de l’autre, est-ce injurieux ? Ou est-ce une insulte ? Est-ce injurieux ou insultant quand Jacques-Alain Miller moque François Hollande, « relooké Imperator » et écrit dansLe Pointle makeover de Hollande faisaitdu 20 octobre 2011 que « rire. Plus maintenant : il symbolise la transformation politique de l'Homme-de-gauche-édition-2012. Ses premiers pas sont encore hésitants ? Normal, après une opération aussi lourde : une mue, une métamorphose à la Kafka, le lifting de tout le corps. Fade et flou face à une Aubry en noir et blanc, Hollande vainqueur a prononcé dimanche soir - pour la première fois, j'en jurerais - le mot "impérieux". Son discours était au diapason. Pour ainsi dire, Clemenceau perçait sous Flanby (...) Cette image de synthèse tiendra-t-elle la distance ?». Arrogant, relooké Imperator, Flanby, image de synthèse : des insultes ? des injures ? Faire injure à quelqu’un, c’est d’abord commettre une injustice à son égard, c’est une offense par des paroles blessantes, un outrage alors que l’insulte tente de vous atteindre et de vous détruire dans votre existence de sujet.
Alain Didier-Weill (Les trois temps de la loi, Seuil, 1995) distingue radicalement l’injure de l’insulte : l’injure dit quelque chose de faux tandis que l’insulte nomme un réel que le sujet n’est pas en mesure de contester. L’insulte renvoie le sujet à un jugementportant sur ce qu’ilestréellement,depuis toujours. C’est une affirmation.
Quand l’insulteur jouisseur, débordant de colère ou se contenant froidement (ça dépend de sa structure), déverse son flot d’insultes, on sent bien qu’il n’y a pas assez de mots pour dire l’insulte définitive, celle qui ferait mouche pour atteindre l’être de l’adversaire et le réduire à néant : le mot ultime fait défaut pour pouvoir dire ça. L’insulteur éructe ou persifle quand il n’a plus assez de mot pour métaboliser la colère qui l’étouffe.
Enfin, last but not least, l'insulte peut se cacher sous l’hypocrisie des bonnes manières et se donner les airs de raffinement qu’on trouve chez le dandy, l’esthète ou pire, le gommeux ou le bobo pédant. Mais il y a aussi des psys qui revendiquent l’usage d’une certaine forme d'insulte dans la direction de la cure et qui considèrent que l’insulte est une coupure salutaire, notamment dans les discours prétentieux qui ignorent qu’ils sont insultants... . Politiquement incorrecte, l’insulte peut se révèler un remède possible contre les boursouflures narcissiques...
s), notamment contre François Hollande attaqué sur son « look »…. Il faut bien parfois noyer dans l’humour les petits sectaires de la psychanalyse qui utilisent le nom de Lacan pour lancer leurs injures. Je vous remercie Marielle, de me comprendre...
Merci, Marielle Billy, de votre remarque. Toutefois ma méthode n’est pas du tout la même que celle de JAM : je ne hurle pas, je ne méprise pas, comme il vient de le faire encore dans sa réponse prétentieuse où il déclame et réclame qu’on l’insulte alors que personne ne le fait. Mais il est exact et peut-être l’ignorez-vous, qu’il a mobilisé toute sa famille et son école pour mener une campagne de calomnies scandaleuses contre une historienne reconnue, Elisabeth Roudinesco, dont il jalouse le succès, allant jusqu’à dire qu’elle est un escroc qui devrait être interdite d’enseignement à l’Université et à l’Ecole normale supérieure. Bien entendu ça ne marche pas et tant mieux. Et voilà que l’insulteur se sent insulté.
Il se trouve que j’ai un intérêt particulier pour la psychanalyse et son histoire et que j’ai suivi le séminaire d’Elisabeth Roudinesco. Il se trouve aussi qu’elle m’a soutenu avec beaucoup de gentillesse et d’efficacité lorsque j’ai organisé pour les élèves de mon lycée en 2007 et 2008 des cycles de conférences –Les rencontres balzaciennes- où sont venus, bénévolement, comme à Fleury-Mérogis, des intellectuels : Liliane Kandel, Catherine Clément, Elisabeth de Fontenay, Geneviève Fraisse….bien d’autres encore. Je déteste les campagnes de diffamation ad hominem : contre qui que ce soit, surtout quand elles s’en prennent au physique des personnes, ce que ne cesse de faire Monsieur Miller (que je connais pas), notamment contre François Hollande attaqué sur son « look »…. Il faut bien parfois noyer dans l’humour les petits sectaires de la psychanalyse qui utilisent le nom de Lacan pour lancer leurs injures. Je vous remercie Marielle, de me comprendre...
Je connais de loin cette dispute "fratricide" entre le groupe de JA Miller et celui de Mme Roudinesco. Je pressens des querelles qui viennent d'histoires dont je ne sais presque rien (dont apparemment un grave problème autour du Seuil ). Par ailleurs, je n'ai pas apprécié la méthode de Mme Roudinesco dans son conflit avec Onfray (que je n'apprécie pas du tout non plus), cette façon d'alimenter le conflit ne m'intéresse pas. Et je précise que tout ceci n'empêche sûrement pas chaque personne concernée par mon commentaire de faire de très bonnes "choses.
Mais j'écris tout ceci pour vous dire que je pense que la psychanalyse mérite mieux que ces déchirements humains
Vertus de l'insulte ? parJEAN MIRGUET, Psychanalyste 31.01.12 "Attention à l’arrogance, vous êtes très sûr de vous", lance jeudi soir à la télévision Alain Juppé à François Hollande. Le lendemain du débat, Coppé enfourche le même argument, il a "découvert une vraie arrogance, qu'Alain Juppé a notée aussi". Et Xavier Bertrand n’est pas en reste qui "préfère quelqu'un qui fait preuve de sincérité, comme NicolasSarkozy, plutôt que quelqu'un qui a de l'arrogance, comme François Hollande". Voici donc la dernière trouvaille de l’UMP : l’adversaire socialiste est arrogant. Candidat présomptueux, il a l’audace de vouloir devenir chef de l’État, il ose demander à ses concitoyens de lui confier la direction du pays, s’avise de s’arroger le droit de devenir Président. Pour ceux qui, à l’UMP, considèrent que le pouvoir est leur chose, que tout leur est dû, et qu'il n'y a qu'une seule politique, la leur, la pilule Hollande est difficile à avaler.
Je parie que cette dénonciation de l’arrogance du candidat socialiste permettra bientôt aux aficionados sarkozystes de mettre en lumière, par contraste, la modestie de leur champion qui, entre fausses confidences et regrets sincères (?), évoquait, mardi, l’éventualité de la fin de sa carrière politique.
Dénoncer l’arrogance de l’autre, est-ce injurieux ? Ou est-ce une insulte ?
Le psychanalyste Jacques-Alain Miller est-il injurieux ou insultant quand, dans Le Point du 20 octobre 2011, il moque François Hollande, "relooké imperator" et qu'il écrit : "Le makeover de Hollande faisait rire. Plus maintenant : il symbolise la transformation politique de
l'Homme-de-gauche-édition-2012. Ses premiers pas sont encore hésitants ? Normal, après une opération aussi lourde : une mue, une métamorphose à la Kafka, le lifting de tout le corps. Fade et flou face à une Aubry en noir et blanc, Hollande vainqueur a prononcé dimanche soir - pour la première fois, j'en jurerais - le mot "impérieux". Son discours était au diapason. Pour ainsi dire, Clemenceau perçait sous Flanby (...) Cette image de synthèse tiendra-t-elle la distance ?"
Arrogant, relooké imperator, Flanby, image de synthèse : des insultes ? Des injures ?
Faire injure à quelqu’un, c’est d’abord commettre une injustice à son égard, c’est une offense par des paroles blessantes, un outrage alors que l’insulte tente de vous atteindre et de vous détruire dans votre existence de sujet.
Alain Didier-Weill (Les trois temps de la loi, Seuil, 1995) distingue radicalement l’injure de l’insulte : l’injure dit quelque chose de faux tandis que l’insulte nomme un réel que le sujet n’est pas en mesure de contester. L’insulte renvoie le sujet à un jugement portant sur ce qu’il est réellement, depuis toujours. C’est une affirmation.
Quand l’insulteur jouisseur, débordant de colère ou se contenant froidement (ça dépend de sa structure), déverse son flot d’insultes, on sent bien qu’il n’y a pas assez de mots pour dire l’insulte définitive, celle qui ferait mouche pour atteindre l’être de l’adversaire et le réduire à néant : le mot ultime fait défaut pour pouvoir dire ça. L’insulteur éructe ou persifle quand il n’a plus assez de mots pour métaboliser la colère qui l’étouffe.
Enfin, "last but not least", l'insulte peut se cacher sous l’hypocrisie des bonnes manières et se donner les airs de raffinement qu’on trouve chez le dandy, l’esthète ou pire, le gommeux ou le bobo pédant.
Mais il y a aussi des psys qui revendiquent l’usage d’une certaine forme d'insulte et qui considèrent que l’insulte est une coupure salutaire, notamment dans les discours prétentieux qui ignorent qu’ils sont insultants... Politiquement incorrecte, l’insulte peut se révéler un remède possible contre les boursouflures narcissiques...
Insulte ou injure, le résultat est le même. Le recours à ce que l'on pourrait appeler " l'argument ad hominem" dans un débat, signe la défaite de l'intelligence. A bon entendeur...
COMMENTAIRE N°1POSTÉ PAR MICHEL BRUN LE 29/01/2012 À 23H37
"Les injures sont les raisons de ceux qui ont tort"; Fénelon
COMMENTAIRE N°2POSTÉ PARNOLTELE 29/01/2012 À 21H57
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents