DES TROUBADOURS D ANTAN AUX SLAMMEURS D AUJOURD HUI
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DES TROUBADOURS D'ANTAN AUX SLAMMEURS D'AUJOURD'HUI

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Langue Français

Extrait

D E S T R O U B A D O U R SDA N T A NA U X S L A M M E U R S DA U J O U R DH U I
«Des troubadours d’antan aux slammeurs d’aujourd’hui» est une animation transversale, à destination des classes du secondaire. Elle voyage à travers le monde et les époques. En partant des troubadours, des joutes et de l'amour courtois, nous vous proposons un itinéraire original avant d’atteindre les mouvements plus contemporains du « hip hop » et du « slam », des « battles » et du « flow ». Nous identifierons en cours de route les points communs et les divergences entre ces différents univers culturels et musicaux. L’objectif de l’animation est de montrer, par des détours inattendus ou des raccourcis étonnants, qu'il existe des filiations et des interactions entre ces musiques, ces peuples ou ces mouvements historiques. Chaque courant musical s’appuie toujours sur des éléments plus anciens, une dimension que les jeunes ne connaissent pas ou oublient parfois. Plutôt que de raconter l’histoire linéaire d'un genre, d'une époque ou d'un musicien, nous avons opté pour ce voyage à travers le temps et les pays pour tenter de saisir ce qui a poussé certains hommes à créer à un moment donné une littérature populaire, poétique et musicale : le slam. ème Ce voyage prend donc sa source dans le Sud-Ouest de la France au XII siècle. Ensuite, nous nous rendrons au Brésil, au Vietnam, au gré des joutes musicales modernes, ainsi qu’aux Etats-Unis où au travers de l’histoire du peuple afro-américain, on voit émerger un art oratoire très rythmé issu de la culture hip-hop : le rap. L'animation se découpe en trois parties de 50 minutes chacune : PREMIÈRE PARTIE : LES TROUBADOURS À partir d’extraits musicaux, nous proposerons une visite dans l’histoire et les thématiques abordées par quelques-uns des principauxtroubadours et trobairitz (femmes troubadours). Nous poursuivrons ensuite notre voyage à travers la poésie lyrique et la tradition de joutes oratoires, encore présente aujourd’hui, en Amérique du Sud ainsi que dans la région de Toulouse. DEUXIÈME PARTIE : PAROLES AFRO-AMÉRICAINES ème Nous identifierons les points communs et les influences entre lessongstersdu début du 20 siècle et lehip-hop. Certains textes seront analysés brièvement en les replaçant dans leur contexte historique. Nous arriverons enfin auslamprend petit à petit une importance significative aux qui USA et en France. TROISIEME PARTE : LE SLAM Par une mise en pratique de l'art oratoire, nous proposerons un exercice de groupe aux élèves dans l'esprit duslamtour à tour, chacun est amené à prendre la parole et à écouter celle de l'autre où, sous forme de jeu, en cercle ou en deux groupes qui se font face (pour une joute collective). Le livret que vous avez entre les mains retrace dans les grandes lignes le fil rouge de cette animation. Vous trouverez en fin de document une médiagraphie, structurée selon les grands genres musicaux abordés, renseignant, outre les plages et albums mentionnés dans l’animation, un certain nombre de références incontournables ou « coups de cœur ». Une réalisation du Service éducatif de la Médiathèque Ont participé à l’édition de cette brochure : Bruno Hilgers, Michel Verbeek & Pascale Wey Pour plus d’information sur l’animation : La Médiathèque – Service éducatif Place de l’Amitié, 6 – 1160 Bruxelles Tél : 02/737 19 30 – Fax : 02/737 18 88 - service.educatif@lamediatheque.be www.lamediatheque.be (-> éducation)
Des Troubadours d’antan aux slammeurs d’aujourd’hui – La Médiathèque 2008
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ILES TROUBADOURS LA MUSIQUE ET LES PAROLES SE DÉSACRALISENT D’où viennent les troubadours ? ème C’est aux environs du XII siècle, dans le Sud-Ouest de la France que sont apparus les premiers troubadours. Le mot « troubadour » (« trobador »= inventeur, celui qui trouve) puise son origine étymologique dans le latin : « invenire » : inventer et dans l’occitan : « trobar » : trouver. Les troubadours étaient issus de diverses couches sociales de la population, parmi eux des nobles, des serviteurs et même du sang royal ! On peut dire qu’ils sont les premiers compositeurs connus de l’histoire car ils signaient leurs œuvres. Quant à l’origine des troubadours, certains historiens avancent l’influence de la culture arabo-andalouse alors florissante. La tradition des troubadours s’est exportée vers le Nord de la France, où ils deviennenttrouvères, et vers l’Allemagne avec lesminnesangers,pour s’éteindre progressivement. Qu’est-ce qui est nouveau avec les troubadours ? Ils chantent pour la première fois dans une langue populaire, l’occitan, différente du latin, la langue officielle de l’époque. Ils ne chantent plus la gloire de Dieu mais la beauté de la femme. Alors qu’au Moyen-Age, la vision de la femme est marquée par les préceptes de l’Eglise. La femme est responsable du péché originel, la femme est l’instrument du diable. Le troubadour magnifie, lui, la femme et l’amour. Il chante cependant un amour platonique (l’amour courtois), puisqu’il est au service d’un Seigneur, il chante les qualités et la beauté de la femme de celui-ci. Et malheur à lui, lorsqu’il se prend à dépasser les frontières de la bienséance, l’histoire finit souvent mal pour notre poète ! Une autre grande nouveauté, les femmes, elles aussi chantent l’amour et ses désillusions. Les genres musicaux de l’époque Si le style le plus connu ou le plus proche des troubadours est lecansochanson d’amour), il existe (la d’autres styles commeles sirventes (chansons satiriques politiques ou morales),l’aubel’aubade (qui ou évoque le réveil de deux amants et leur tristesse de devoir se quitter ;le planh, (un chant de deuil) ;lapastourelle(l’amour d’un chevalier pour une bergère). Il pratiquaient aussi une joute oratoire improvisée entre deux ou plusieurs troubadours représentant leur Seigneur :le tenso.Les Joutes musicales se perpétuent dans la rue La tradition destenso continue à se perpétuer dans le Nord de l’Espagne et le Portugal où elle se popularise. On retrouve également les troubadours, les joutes musicales et surtout ce besoin de faire chanter les mots, quelques siècles plus tard, à des milliers de kilomètres à Sao Paulo au Brésil. Des musiciens, souvent illettrés, accompagnés seulement d’un tambourin, improvisent avec beaucoup de dextérité sur des thèmes proposés par le public. C’est un art populaire, pratiqué dans la rue et dans les parcs.
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En France, dans les années ’80, à Toulouse,Claude Sicre découvre ces improvisations brésiliennes. Influencé lui-même par les troubadours et bercé par le hip-hop, il décide de créer les« Fabulous Trobadours »avec son acolyte, Dr Cachou. Ils improvisent, eux aussi, dans la rue se revendiquant de la tradition des troubadours et défendent un métissage de sons actuels pour créer ce qu’ils appellent le rapatois. Il s’agit d’une démarche artistique et engagée dans la défense d’un mouvement populaire et mondial vers une culture proche des gens, qu’ils ont intitulée GRQM – Grande Révolution des Quartiers du Monde. L’utilisation de la joute musicale dans le quotidien existe dans bien d’autres cultures, comme chez les Inuits, pour régler les problèmes de voisinage, en Corse aussi ou encore à Malte. On retrouve cette tradition également en Asie dans la tribu ethno-birmane des Lo Lo (Vietnam). Un bel exemple de joute amoureuse est celle, où deux jeunes gens chantent les qualités de deux jeunes filles qui leur répondent. Ils utilisent la technique de tuilage, une superposition des voix (technique qui ressemble au chevauchement des tuiles sur un toit). Les chanteurs reprennent la phrase suivante avant que les chanteuses ne terminent la leur, les voix se chevauchent sans qu’il y ait le moindre silence. II. PAROLES AFRO-AMÉRICAINES LA CHANSON COMME VÉHICULE DE L’HISTOIRE D’UN PEUPLE « Le méchant nègre devenu gentil troubadour » (extrait de Life Magazine) ème Leadbellyun musicien noir itinérant du début du XX siècle. Prodigieux dans sa capacité à est mémoriser diverses chansons et d’en créer, il chante dans les villes, sur les chantiers et le soir au coin du feu. Il chante à la carte, pourraiton dire, du religieux ou de vieilles ballades. Il est aussi chroniqueur, faisant ainsi parfois de « gazette locale ». Sa vie est aussi aventureuse que les textes de certaines de ses chansons. Comme le pratiquaient les troubadours,Leadbellyappréciait de reprendre une mélodie existante et d’en changer le texte (voir la chanson « John Henry ») D’autres styles musicaux proposent aussi de faire claquer les mots. C’est le cas destoastersne pas (à confondre avec le toastin’ jamaïquain ), il s’agit de longs poèmes narratifs dans un langage cru avec des thèmes récurrents autour du sexe le plus souvent. Ils rencontraient un grand succès auprès des Afro-américains, mais restaient très peu connus dans la population blanche. Cependant le genre dominant pour les Afro-américains demeure lebluesimprégné de résignation et de fatalisme. « Say it loud, I’m black and I’m proud »(James Brown) Arrivent les sixties, les années de révolte et de combats pour l’égalité des droits entre noirs et blancs. Différents leaders noirs apparaissent : Angela Davis, Martin Luther King, Malcom X. Parallèlement, sur le plan musical, les «Last Poetscréent une musique de colère, de revendications jouant les » chroniqueurs des émeutes et des bavures policières. Autre exemple, les «Watts Prohets» qui tirent leur nom d’un quartier pauvre de LosAngeles où a d’ailleurs eu lieu, une telle bavure. Ces musiciens, chantent, improvisent au coin des rues et proposent des ateliers d’écriture. Leurs chants de révoltes se veulent proches du peuple, pour le peuple et par le peuple. Pourtant, ces musiques se radicalisent progressivement dans leur expression et se coupent de la rue, du ghetto.
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« The Message »(Grandmaster Flash) Au milieu des années ’70, dans le Bronx (New York) apparaît lehip hop,une culture de la rue, du ghetto, recouvrant différentes pratiques artistiques : le graffiti, le breakdance, le DJ et le MC. Dans un premier temps, ce sont des DJ’s (disc jockey) avec leurs platines et leurs Sound-system qui font danser les gens dans la rue. Apparaît ensuite le MC (master of ceremony), il intervient épisodiquement pour prendre une place primordiale progressivement et rapper, créant ainsi un nouveau style musical :le rap.Avec à nouveau ce besoin de s’affronter artistiquement à travers la joute, ici, appelé les« Battles ».« J’écris à l’oral » (Grand Corps Malade) Leslamémerge lui aussi, influencé à la fois par la poésie déclamée en public (Spoken Word) et lerap (ExempleSaul Williams, rappeur, slammeur et comédien dans le film «Slam »). On pourrait dire qu’il s’agit d’une version épurée du rap. La parole, déjà mise à l’avant-plan dans le rap, s’affranchit ici de tout accompagnement instrumental. Et d’une certaine façon aussi, il s’agit d’un retour aux sources, en retrouvant le cadre populaire et non commercial dans lequel les MC du rap ont débuté. Dans le slamcomme dans le rap, il y a souvent une volonté de protester, de cracher le morceau, d’exprimer les tensions de la vie quotidienne. Slam signifie « la claque », on fait claquer les mots ou on envoie une claque verbale à l’auditeur pour faire passer sa conviction, son ressenti. III. LE SLAM Les soirées slam Comme beaucoup de styles musicaux venus des Etats-Unis, le slam arrive en France, se transforme et passe à la version française dont le représentant le plus connu estGrand Corps Malade.Les soiréesslamproposent un brassage d’horizons culturels différents qui offre une ouverture, tant au niveau du style poétique qu’au niveau des nationalités ou des couches sociales qui s’y rencontrent sur une même scène. Tout le monde a droit à la parole. C’est ce qui a intéressé le cinéaste P.Tessaud, dans son documentaire «Slam, ce qui nous brûle », principalement axé sur la scène ouverte du Café Culturel de Saint-Denis (Paris - France). Ces lieux font donc entendre tour à tour, colères et désespoirs, les participants peuvent s’exercer de façon ludique et artistique à une prise de parole engagée. Il y a également place pour la controverse. Les règles des joutes mettent en avant les qualités de respect de l’adversaire comme dans les arts martiaux, mais en évitant les coups de poing. Le slampur et dur (sans instrument), sur CD est assez ennuyeux et demande une grande attention. L’intérêt duslamdans sa forme originale est : de se passer en public, dans la rencontre de donner un même temps d’expression à chaque participant (environ 3 minutes) de faire passer un texte avec la seule musicalité des mots et de la voix (a cappella)
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Dans les lieux où se pratique leslam, les cafés, les théâtres ou les campus universitaires, chacun peut intervenir sans être un spécialiste du chant ou de la poésie. Les organisateurs ont le parti pris d’accueillir aussi bien les débutants maladroits, que d’apprécier le savoir-faire de slammeurs dont l’art est plus abouti. Car l’important c’est l’authenticité, c’est le fait d’être soi-même. Les ateliers d’écriture slam Parallèlement aux tournois et aux scènes ouvertes, se sont multipliés dans les écoles et les centres culturels, les ateliers d’écriture slam. Dans «Jailhouse Rap et Slam »,nous pouvons découvrir un atelier animé par Macky à la prison d’Ittre, avec des détenus qui purgent des peines de longue durée. A vous la parole ! La dernière partie consiste en une mise en pratique de l'art oratoire par les élèves à partir des éléments vus et entendus au cours de l’animation.
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Images, sons et textes : un petit guide sélectif EN CARACTÈRE S GRAS=LA LISTE DES MÉDIAS UTILISÉS POUR LANIMATION1. TROUBADOURS ‘Musique - Troubadours/Cantigas de Santa Maria - AA 3059 - Le Fou sur le pont- AA 3264- Bernard de Ventadour - Troubadours et jongleurs 1100-1300 » - AA 3218 - Trouvères et troubadours - GD 5284 - Dante et les troubadours - AA 3210 - Troubadours - AA 3154 - Cansos de Trobairitz - AA 3208 - Dante et les troubadours - AA 3210 ™Images : Cinéma - Le Destin - Youssef Chahine – VD 1554 Film intéressant car l’un des rares films à présenter le Moyen Age du point de vue du monde arabe. - EXCALIBUR- John Boorman – VE 9236 - NOM DE LA ROSE -Jean-Jacques Annaud – VN 5006 - UNLION ENHIVER– Anthony Harvey – VL 3035 - PROMENADE AVEC LA VIE ET LA MORT - John Huston – VP 0094 - FRERE DU GUERRIER – Pierre Jolivet – VF 6203 - LION DESFLANDRES - Hugo Claus – VL 1000 (uniquement en VHS)- L’ŒUVRE AU NOIR - André Delvaux - VO 2100 (uniquement en VHS)
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›Images : Documentaires -LEMOYEN-AGE - TH 6231 - CAMERA EXPLORE LE TEMPS - VC 0176 - AU TEMPS DESCROISADES - TH 0673 - MOYEN-AGE EN LUMIÈRE- SH 6061 -Cdrom - EXPLORER LE MOYEN-ÂGE – SH 3605 -CdromŠTextes : Bibliographie - LESTROUBADOURS – Henri Irenée Marrou – Collection points - ANTHOLOGIE DES TROUBADOURS – Présentés et traduits par Pierre Bec – 10/18- VOIX DE FEMMES AUMOYENAGESAVOIR,MYSTIQUE,POÉSIE,AMOUR ET SORCELLERIE DU XIIÈME AUXVÈME SIÈCLE- Sous la direction de Danielle Regnier-Bohler – Robert Laffont - LEMOYEN AGE – Alain Le Goff - BÉLIBASTE - Henri Gougaud - L’INQUISITEUR - Henri Gougaud 2. MUSIQUE DU MONDE
‘ Musique Ma ville est le plus beau park - The Fabulous trobadors - NF 0043 The Fabulous trobadors - NF 0045Duels de tchatche …. – - II -Femmouzes – NF2201 - Vietnam - MA 0013Musiques traditionnelles du monde - UNE ANTHOLOGIE DES EXPRESSIONS VOCALES- MA 0058 - MUSIQUES DUBRÉSIL – Cité de la musique – MH 0097 - COCO RAIZES DE ARCOVERDE - Brésil - MH 3958 - CANTADORES REPENTISTAS – Brésil – MH 9050 - REPENTITAS– GARDIENS DU VERBE ET DES VACHES - Cuba – ME 3198 - MALTE- BALLADES ET JOUTES CHANTÉES- MT6841
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- CORSE,ÎLE DE BEAUTÉ - MP 4282 ›Images : Documentaires - SAUDADE DO FUTURO- PAES César- TB 7472 – DVD - MORO NOBRASIL– TB 5481 - DVD - SAMBA OPUS–TB 7421 – DVD
ŠTextes - LE SENS DU SON - Etienne Bours (Edition Fayard) 3. BLUES ‘Musique - BDBLUES- KL 2738- Leadbelly - UNPLUGGED INNEWYORK- Nirvana- XN 589W - GET YOUR ASS IN THE WATER AND SWIM LIKE ME- MA 5437 (Toasters) - IN PRISON:AFROAMERICAN PRISON MUSIC FROM BLUES TO HIP-HOP- K 2975 - BLUES ROOTS - K 0127 - HISTORY OF THE BLUES0147– K - DESPERATE MAN BLUES– K 0176 - STORY OF THE BLUES– K 0200 ›Images : Documentaires - BLUES MASTERS- Leadbelly- K 0336 - DVD 4. HIP-HOP/RAP et PRECURSEURS ‘Musique - OUR SOULS HAVE GROWN DEEP(e.a. Last poets) - U 7237 - THINGS GONNA GET TOGETHER - The Watts Prophets - UW 3023 -HIP-HOP ASSASSINS - K 9935 - YO! BUM RUSH THE SHOW- Public Enemy (1987) - KP9100
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- POWER TO THE PEOPLE AND THE BEATS- Public Enemy (2005) - KP9124 - THE STREETS- KS8024 (rap anglais) - LAST POETS(1992) - UL2131 - POETRY IS BLACK- Last poets (2002) - UL2115 - THE REVOLUTION WILL NOT BE TELEVISED- Gil Scott-Heron (1989) - KS0871 - CLOUDDEAD(Textes sur rock électro)(2001) - KC5830 - DOSEONE- KD6585 (influence électro-allemande dans la culture noire) - HOUSE OF PAIN(Rappeurs blancs)(réédition 2003) - KH6570 - SITUATION- Buck 65 (2007) - KB8073 (lire article sur le site www.lamediatheque.be) ›Images : Documentaires - NEWYORK,LEBRONX- TS 7487 - SCRATCH– TB 7521 - LES MUSIQUES NOIRES– TB 2581 - DOWNTOWN81 - Jean-Marie Basquiat – TW 0831 - BLOCK DE BLACKS– TB 1481 (rap, joutes verbales actuelles) - LES GUERRES DES GANGSUS - TB 0961. - GODFATHERS AND SONS– TB 7511 - (avec Public Enemy et Common)
™Images : Cinéma
- WILD STYLE- VW 0002 - 8MILE- VE2911 (avec Eminem) - HUSTLE AND FLOW- VH0054 - DO THE RIGHT THING- Spike Lee - VD4252 5. SLAM ET SPOKEN WORD ‘Musique - 10.30ON A SUMMER NIGHT - Richard Jobston (1982) - XJ535A (artiste écossais)
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- PANDER! PANDA! PANZER - Mark E. Smith (2002) - XS522N - Mumia ABU-JAMAL - XA053J (voir coup de cœur) PRISON- Steven Jesse Berstein (1992) - XB351A Poétique & provocateur, l’humeur noire d’un blanc) ›Images : Documentaires - JAILHOUSERAP ETSLAM - en cours d’acquisition (atelier d’écriture à la prison d’Ittre) - SLAM,CE QUI NOUS BRÛLE- TB7641 (voir coup de cœur) ™Images : Cinéma - SLAM- VS4338 (avec Saul Williams, voir coup de cœur)
ŠTextes LA PERVERSION ORDINAIRE,VIVRE ENSEMBLE SANS AUTRUI- Jean-Pierre LEBRUN, (Denoël 2007) - LE VERBE CONTRE LA BARBARIE,APPRENDRE À NOS ENFANTS À VIVRE ENSEMBLE- Alain Bentolila (Odile Jacob 2007)  -> Leur échange sur : wwa/mocitrc.ela/mfpsw.hoycgilo.ces-l-er-deetouau-ruO-i44/7el7/trcimth.edalueugn) - Pour une histoire du Slam, voir :www.planeteslam.com/histoire/histoire.htm- Pour un aperçu sur la culture hip-hop :http://fr.wikipedia.org/wiki/Hip-hop- Pour des événements en Belgique, le site :www.lezarts-urbains.be6. SLAM FRANCAIS ‘Musique - L’HIVERPEUL(2007) - Souleymane Diamanka - ND3384 - LE FACE À FACE DES CŒURS- Abd Al Malik - NA0080 - (2004) (Plage 4, une chanson très touchante sur le père absent) - GIBRALTAR- Abd Al Malik - NA0081 (2005) - HOCUSPOCUS(2007) - NH5517 & NH5518 - LE SLAM,POÉSIE URBAINE- LJ9298 ›Images : Documentaires - SLAM,CE QUI NOUS BRÛLE- TB7641 (voir coup de cœur) Vous y verrez notamment Nada, que l’on trouve également sur CD avec le groupe Spoke Orchestra. Découvrez-le en live et lisez ses textes sur le site du Collectif www.myspace.com/voixdepassageAutres sites : www.lazone.be/slamwww.slamfamily.fr.stT
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