Geneviève de Brabant (1867)
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Description

Pour les autres utilisations de ce mot, voir Geneviève de Brabant (homonymie).Geneviève de Brabant(deuxième version)Jacques OffenbachLivret de Hector Crémieux et de Étienne Tréfeu1867GENEVIÈVE DE BRABANTOPÉRA-BOUFFEReprésenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Menus-Plaisirs,le 26 décembre 1867.PERSONNAGESSIFROY, duc de Curaçao MMGourdon.GOLO, son favori Daniel Bac.VANDERPROUT, bourgmestre de la vilLlee Riche.CHARLES MARTEL Le Sage.GRABUGE, sergent d’hommes d’arme Ginet.PITOU, simple fusilier Gabel.NARCISSE, poète de Sifroy Lignel.PÉTERPIP, premier échevin Leroy.SALADIN Destroges.DON QUICHOTTE Perron.RENAUD DE MONTAUBAN Gustave.L’ERMITE DU RAVIN Deschamps.DROGAN MmZuelsma Bouffar.GENEVIÈVE, femme de Sifroy Baudier.BRIGITTE, sa confidente De Brigni-Varnet.ISOLINE, femme de Golo Vallière.CHRISTINE, BARBERINE Collas.GUDULE, GRUDELINDE Gourdon.FAROLINE, IRÉNÉE Colombe.HOUBLONNE, GRISELIS Rose Bruyère.DOROTHÉE, YOLANDE Louisa.GRETCHEN, RODOGUNE A. Rolland.ROSEMONDE Guyas.ARMIDE Jacobus.BRADAMANTE Antoinette.DULCINÉE Lalouvière.Seigneurs, Chevaliers, Echevins, Hommes et Femmes du peuple, Pages,Tambours, Marmitons, Musiciens, Folies, Canotières, Bacchantes, etc.AU SEPTIÈME TABLEAU :Tyrolienne chantée par M. et Madame Martens et mademoiselle Gretchen. –Divertissement dansé par mesdames Bataglini, Frantzago et Piron.Costumes dessinés par MM. Stop, Bertall, Chatinière, et exécutés parM. et madame Moreau. – Décors de MM. ...

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Pour les autres utilisations de ce mot, voir Geneviève de Brabant (homonymie).Geneviève de Brabant(deuxième version)Jacques OffenbachLivret de Hector Crémieux et de Étienne Tréfeu7681GENEVIÈVE DE BRABANTOPÉRA-BOUFFEReprésenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Menus-Plaisirs,le 26 décembre 1867.PERSONNAGESSIFROY, duc de CuraçaoMMGourdon.GOLO, son favoriDaniel Bac.VANDERPROUT, bourgmestre de la villLee Riche.CHARLES MARTELLe Sage.GRABUGE, sergent d’hommes d’armeGinet.PITOU, simple fusilierGabel.NARCISSE, poète de SifroyLignel.PÉTERPIP, premier échevinLeroy.SALADINDestroges.DON QUICHOTTEPerron.RENAUD DE MONTAUBANGustave.LERMITE DU RAVINDeschamps.DROGANMZmuelsma Bouffar.GENEVIÈVE, femme de SifroyBaudier.BRIGITTE, sa confidenteDe Brigni-Varnet.ISOLINE, femme de GoloVallière.CHRISTINE, BARBERINECollas.GUDULE, GRUDELINDEGourdon.FAROLINE, IRÉNÉEColombe.HOUBLONNE, GRISELISRose Bruyère.DOROTHÉE, YOLANDELouisa.GRETCHEN, RODOGUNEA. Rolland.ROSEMONDEGuyas.ARMIDEJacobus.BRADAMANTEAntoinette.DULCINÉELalouvière.SeigTnaeumrbs,o uCrsh,e vMaaliremrist,o nEsc, hMevuisnisc,i eHnos,m Fmoleise s,e t CFaenomtimèrees s,d uB apcecuhpalent, ePs,a egtec.s,
AU SEPTIÈME TABLEAU :Tyrolienne chantée par M. et Madame Martens et mademoiselle Gretchen. –Divertissement dansé par mesdames Bataglini, Frantzago et Piron.Costumes dessinés par MM. Stop, Bertall, Chatinière, et exécutés parM. et madame Moreau. – Décors de MM. Fromont et Capelli. –Machines de M. Henri.ACTE PREMIERPremier TableauLa place principale de la ville de Curaçao en Brabant ; à gauche, en pancoupé, la maison de ville avec perron ; à droite, un angle du palais duduc Sifroy avec balcon et portail praticables.Scène PREMIÈREVANDERPROUT, CHRISTINE, Les Échevins, Bourgeois, Bourgeoises,Peuple.CHŒUR.Flamands de tous pays,RéunisPour fêter notre ducTrès-caduc.Depuis midi debout,Pour ne rien voir du tout,Nous nous fatiguons beaucoupPour ne rien voir du tout.CHRISTINE, sortant du palais.Madame en son palais lasse d’attendreLe duc qui ne vient pas,M’a dit d’aller en basPour voir, interroger… Comment, comment m’y prendre ?A qui, pour me fixer,Puis-je donc ici m’adresser ?CHŒUR.Mais, madame, entre nous,Nous n’en savons pas plus que vous !REPRISE DU CHŒUR.Flamands de tous pays,RéunisPour fêter notre ducTrès-caduc,Depuis midi debout
Pour ne rien voir du tout,Nous nous fatiguons beaucoupPour ne rien voir du tout !CHRISTINE.Voici le bourgmestre !CHŒUR. Avec les échevins.VANDERPROUT.Or çà, je vais parler, mes chers concitoyens..IVos échevins, vos édiles,Sur mon avis ont penséQue des choses inutilesMonseigneur serait froissé.En gens de cœur et de tête,Et vu les chaleurs surtout,Désirant que cette fêteFût simple, mais de bon goût, (bis)Nous n’avons pas donné de bal,Ça nous aurait causé trop de mal.CHŒUR.Non, ils n’ont pas donné de bal,Ça leur aurait causé trop de mal.VANDERPROUT..IIDans un but d’économie,Point de jeux, d’explosions !Et de crainte d’incendie,Point d’illuminations !Offrant, ça doit vous suffire,En votre nom, un repasAuquel, cela va sans dire,Vous, vous n’assisterez pas ! (bis.)Nous n’avons pas donné de bal,Ça nous aurait causé trop de mal !CHŒUR.Non, ils n’ont pas donné de bal.Ça leur aurait causé trop de mal.CHRISTINE.Comment, pas de bal ?VANDERPROUT.C’est l’ordre du seigneur Golo..SUOTOb ! oh !CHRISTINE.Eh bien ! ça sera gai… enfin, si le cortége est joli, ce sera undédommagement ! mais qu’est-ce qu’il y a donc que le duc Sifroyn’arrive pas ?VANDERPROUT.
Il y a que le monastère de Saint-Poupard, où il est allé en pèlerinage, étaitpeut-être démoli…CHRISTINE.C’est ça qui serait fâcheux.VANDERPROUT.Dites terrible, mademoiselle Christine.CHRISTINE.Mais enfin, qu’est-ce que vous manigancez donc là-dedans depuis troisjours ?…VANDERPROUT.Comment ? vous, une demoiselle d’honneur de madame Geneviève, vousne savez pas ça ?… nous faisons de la politique !CHRISTINE.Et c’est pour ça que vous avez réuni tous les sorciers et docteurs du pays ?VANDERPROUT.Oui, ça ne va pas, comme ça devrait aller ! Vous n’avez donc pas lu maproclamation affichée sur tous les murs ?CHRISTINE.Si, mais je n’y ai rien compris !VANDERPROUT, part.C’est une simple femme.DEUXIÈME ÉCHEVIN.Tiens, voilà te seigneur Golo !VANDERPROUT, aux échevins.Le grand conseiller aulique et intime du duc Sifroy… un homme très-fort surla géographie… on dit que tous les jours à son déjeuner il refait troisfois la carte !DEUXIÈME ÉCHEVIN.Le voici.TOUS, avec indifférence.Vive Golo !Scène IILes Mêmes, GOLO..OLOGC’est bien, manants, c’est bien ; allez voir un peu sur la grande route si leduc y est….SUOTVive le bourgmestre !….OLOGPourquoi ne crient-ils pas encore vive Golo ?VANDERPROUT.
Ah ! dame, c’est qu’ils ne sont pas contents, parce que….OLOGParce que ?VANDERPROUT.Nous n’avons pas donné de bal,Ça nous aurait causé trop de mal..OLOGVous n’avez pas donné de balÇa vous aurait causé trop de malCHŒUR.Le peuple sort.Non, ils n’ont pas donné de bal,Ça leur aurait causé trop de mal.Scène IIIVANDERPROUT, Les Échevins, GOLO.VANDERPROUT.Seigneur Golo, je vous salue !.OLOGBonjour, bourgmestre, bonjour, belle journée pour la fête du duc, notremaître !VANDERPROUT.Belle journée, oui, mais mauvaise année !.OLOGPas de pommes ?VANDERPROUT.Si, des pommes… mais le duc pas d’enfants… pas d’héritiers… mauvaiseannée pour le duc….OLOGOui, et la loi est formelle… pas d’enfants, le souverain… déchéance dusouverain.VANDERPROUT.Oui… loi formelle, et pourtant bon duc, père de ses sujets… mais….OLOGMais pas père chez lui !VANDERPROUT.Vous savez l’origine de cette calamité ?.OLOGOn m’a conté, dans le temps, que lors de la naissance du duc…VANDERPROUT.Précisément… un méchant enchanteur, le terrible Banénuffar, lui a jeté unsort, et tant que ce sort durera, ç’en est fait du beau nom des Sifroy.
.OLOGJ’en suis fâché pour le duc… mais (avec une extrême violence.) je le jurepar ce portefeuille, après lui le Brabant trouvera toujours un maître !VANDERPROUT, étonné.Soit, mais tout cela, ça n’est pas de la stabilité..OLOGJe n’y puis rien ni vous non plus, n’est-ce pas ?VANDERPROUT, de plus en plus étonné.Pour un conseiller aulique et breveté du duc Sifroy… vous prenez les chosesavec philosophie….OLOGVous faites là une réflexion… Quel âge avez-vous ?VANDERPROUT.Cinquante-cinq ans..OLOGCombien d’années de service ?VANDERPROUT.Cinquante ans de services extraordinaires….OLOGVotre traitement ?VANDERPROUT.Bonne hygiène… de la bière à mes repas !.OLOGJe vous parle de vos appointements !VANDERPROUT.Quinze mille florins, chauffé, blanchi, éclairé !.OLOGOh ! éclairé !VANDERPROUT.Mal éclairé !.OLOGEt vous tenez à votre place ?VANDERPROUT.Comme à l’honneur..OLOGEt vous serez fidèle au gouvernement du duc ?VANDERPROUT, avec force.Jusqu’à ses derniers moments !….OLOG
Ayez-vous mis une intention fine dans cette réponse ?VANDERPROUT.J’y ai mis une intention fine….OLOGEmbrassons-nous, bourgmestre (Ils s’embrassent.) et que Dieu nousgarde !… Au revoir !… je vais au-devant du duc, mon maître !VANDERPROUT.Seigneur Golo, au revoir ! (Golo sort.)Scène IVVANDERPROUT, Les Échevins, puis DROGAN, suivi de quatremarmitons portant un énorme pâté.VANDERPROUT.Ou je suis un bourgmestre idiot, ou ce Golo roule les plus noirs projets dansson portefeuille… Il faut le ménager ! Mais que faire, messieurs, quefaire pour modifier l’état de choses ?PREMIER ÉCHEVIN.Qui ça, chose ?DEUXIÈME ÉCHEVIN.Notre duc, pardieu !VANDERPROUT.J’ai convoqué tous les savants, sorciers et magiciens ; j’ai promis unediscrétion à celui qui m’apporterait un philtre, un plat quelconquecapable de conjurer les maléfices du cruel enchanteur..SUOTEh bien ?VANDERPROUT.Eh bien, rien ! Pays de choucroute et de bière ! pas une idée !DROGAN, paraissant.Qui sait, monsieur le bourgmestre ?.SUOTDes marmitons !VANDERPROUT.Drogan, le petit pâtissier de la grande place !DROGAN.Salut, salut, noble assemblée,Je vous apporte un remède certain,Fait pour une tête couronnée,Il ne peut qu’être souverain.C’est… messieurs, un pâté !.SUOTUn pâté !
DROGAN.Contemplez ce pâté !.SUOTDROGAN..SUOTQuel pâté !AttendezEt regardez !RAtetegnarddoonnss ! !RONDEAU.DROGAN.DCue vset auun  pmâêtléé  qduei  jraemnfbeornm !e.SUOTDu jambon !DROGAN.AQuusoisqi luéeg feari t qdueil  peâstt eb foenr m!e,.SUOTQu’il est bon !DROGAN.DROGAN.Rafraîchissant et tonique,Par son heureuse combinaison,D’une bonne politiqueIl est l’expression.Saluez, ô bourgmestre,Car il contient dans son flancL’héritier de votre maistreEt l’avenir du Brabant.C’est un pâté qui renferme,Etc., etc.Par sa vertu singulièreIl laisse derrière luiLa douce revalescièreDe l’enchanteur Dubarry !C’est de la reine des féesQu’il tient ses dons éclatants !Chacune de ses bouchéesVous rajeunit de cinq ans !Si par amour de la science,En attendant, vous voulezSur vous faire une expérienceNe vous gênez pas, parlez…Par ses effets inestimablesSur l’imaginationIl rend les maris aimablesAprès quinze ans d’union.Au nom de vos moitiésIl faut que vous en goûtiez !…
C’est un pâté qui renferme,Etc., etc.ENSEMBLE.Si, par amour de la science,En attendavnot, u{s voulez,nous voulons,Sur vous faire une expérience,Ne vous ne gênez papsa,r l{ez, parlez !parlons, parlonsVANDERPROUT.Voilà qui est admirable !PREMIER ECHEVIN.O pâté merveilleux !VANDERPROUT.Pâté présomptif !.SUOTNous te saluons !VANDERPROUT.Mais, dis-moi, petit, es-tu bien sûr au moins ?DROGAN.De ses vertus !… Je vous l’ai dit, s’il y a parmi vous quelqu’un qui ait étéfrappé du même sortilège que le duc… qu’il en fasse le premierl’épreuve… Messieurs, je ne suis pas venu sur cette place…VANDERPROUT, l’interrompant.Non, il n’est pas venu sur cette place… (A part.) Si j’osais l’entamer. (Haut.)Et que veux-tu pour ta récompense ?DROGAN.Puis-je tout demander ?VANDERPROUT.Tout… le programme du concours l’a dit… une discrétion…DROGAN.Eh bien ! je voudrais être page de madame Geneviève, notre nobleduchesse !VANDERPROUT.! ioTDROGAN, à part avec feu.Elle est si belle !VANDERPROUT.Toi, page de madame Geneviève ?… Je n’y vois pas d’inconvénient, tuseras page de madame Geneviève… j’en fais mon affaire !DROGAN.
Vive M. le bourgmestre !LES PÂTISSIERS.Vive le bourgmestre !VANDERPROUT.Allons, messieurs, courez à la salle du festin… mettez ce hors-d’œuvredevant l’assiette de notre gracieux souverain… et que le ciel protège leBrabant !… Ah ! ne vous trompez pas de couvert… il y a un rond sur sachaise.Marche à l’orchestre. — Deux échevins précèdent les pâtissiers portant lepâté, les autres et le Bourgmestre suivent. — Ils sortent, moins Drogan.Scène VDROGAN, puis, GENEVIÈVE, au balcon.DROGAN.Pour un marmiton, c’est hardi, car mon pâté n’est pas sorcier du tout, c’estun pâté comme tous les autres ; mais je voulais arriver jusqu’à madameGeneviève, vivre auprès d’elle, la voir, l’entendre, lui dire, oh ! je n’oseraijamais, mais lui chanter mon amour !… Voici ses fenêtres, essayons !… Peut-être entendra-t-elle ma voix, et quand je la verrai… j’aurai moinspeur, il me semblera que le premier pas est fait.SÉRÉNADE..IEn passant sous la fenêtreOù pour mon bonheurJe vous ai vue apparaître,Ah ! j’ai perdu mon cœur !Ohé ! de la fenêtre, ohé ! (bis.)C’est vous, madame, que j’appelle !Mon cœur était tendre et fidèle,Et cette nuit j’ai rêvéQue vous l’aviez trouvé !Ohé !…Geneviève paraît au balcon du palais ; Drogan l’apercevant.Elle ! c’est elle !Il se cache sous le balcon.GENEVIÈVE.IIVous avez sous ma fenêtrePerdu votre cœur !C’est un accident peut-être,Oui, mais c’est un malheur !Ohé !… sous la fenêtre, ohé ! (bis.)L’homme au cœur, c’est vous que j’appelle.Car je suis honnête et fidèle !Et si je l’avais trouvé,Vrai, je l’aurais rapporté.Ohé !…C’est une chose étrange… Voilà huit jours que, toutes les nuits, on vient meréclamer un objet perdu que je suis parfaitement sûre de ne pas avoirtrouvé. (Elle se penche.) Chaque fois que je me mets à la fenêtre jeregarde, et personne.Drogan a fait mine de se montrer. — On entend éclater des cris.
LE PEUPLE, accourant.Vive le duc Sifroy !DROGAN.L’air national ! La curaçoïenne ! c’est le duc !Drogan s’esquive et se mêle à la foule.GENEVIÈVE.Mon noble époux ! volons à sa rencontre.Elle disparaît de la fenêtre, et on la voit sortir avec ses femmes de la portedu palais, et se diriger vers Sifroy, qui entre suivi de son cortége.Scène VIGENEVIÈVE, SIFROY, GOLO, NARCISSE, CHRISTINE,VANDERPROUT, BRIGITTE, GUDULE, Gardes à pied, Peuple.Marche d’hommes d’armes à pied.CHŒUR.Curaçoïens, que la victoireCouronne notre duc si beau !Qu’il triomphe à ce cri de gloire :Vermouth ! bitter et curaçao !Marchons à la victoire !Marchons au cri de gloire !Vermouth ! bitter et curaçao !SIFROY.Assez, c’est assez, toujours le même air national ! j’adore les épinards, maissi on me donnait des épinards tous les jours…GENEVIÈVE.Mon époux, mon maître, vous voilà de retour.SIFROY.Oui, je reviens du monastère de Saint-Poupard, et je crois avoir fait unebonne besogne. Où donc est mon poëte ? Golo, dit-on poële ou poite ?.OLOGOn dit poite, monseigneur.SIFROY.Narcisse ! Narcisse !NARCISSE.Paladin, me voici ;Vous me cherchez à gauche et je suis par ici.SIFROY.Assez !… il faut, Narcisse, que tu me changes les paroles de ce chœurd’entrée : vermouth ! bitter et curaçao ! toujours les mêmes liqueurs, çaaffadit.NARCISSE, déclamant.En huit jours, mon seigneur,J’en vais écrire un autre,Et vous aurez un chœurVraiment digne du vôtre !
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